Je parle ici d’une Witbier (Blanche de style belge) à 4,7% d’alcool brassée avec le houblon Styrian Celeia venant de la Slovénie qui a comme ancêtre le houblon anglais Fuggle. Il s’associe aux ales anglaises et belges. Ce houblons procure des notes terreuses, florales et épicées. Le Styrian Celeia apporte une touche personnalisée à cette Witbier. De couleur blond doré avec une belle mousse blanche, la Uapishka dévoile un nez d’agrumes, de coriandre, et de levure. En bouche, tout commence par le zeste d’orange, des notes citronnées, la coriandre, la levure, et la particularité du houblon slovène soit une touche légèrement terreuse, florale et épicée. Une bonne Witbier avec une touche personnalisée. C’est un style de bière fort apprécié. C’est une des bières préférées de ma femme.
La Tante Tricotante est une Triple ou Tripel que j’adore mais cette version a été élevé en fût de chardonnay. C’est une bière à 10% d’alcool ayant une robe dorée aux reflets orangés est surmontée par une onctueuse mousse blanche. Ça sent les raisins, l’abricot, les fruits rouges, la levure et une légère acidité. La Tante Tricotante Chardonnay nous procure un corps riche et moelleux voir presque liquoreux. Elle est fort complexe en bouche dévoilant sa levure, des notes épicées de clou de girofle et paprika, des notes fruitées de raisins, d’abricot, de noyau de pêche, de canneberges, de bois, et une légère acidité. La bière s’assèche graduellement pour laisser en finale le goût de prendre une autre lampée. C’est une bière pour les grandes occasions comme pour le temps des Fêtes. C’est le temps de célébrer avec la Tante Tricotante Chardonnay. Si vous voyez également la Gros Mollet des Glaces de la Microbrasserie du Lac St-Jean, sautez dessus car elle en vaut vraiment la peine.
Bière à 6,2% d’alcool brassée avec des champignons Lactaire provenant de Charlevoix procurant un goût d’érable et beaucoup d’anti-oxydants. Elle est brassée également avec de l’orge et du seigle venant de l’Isle-aux-Coudres. Sa robe est similaire au sirop d’érable ambré. Au nez, il y a un fort parfum d’érable, de bois et de sous-bois. En bouche, l’érable est au rendez-vous mais moins intense qu’en olfaction. Nous avons des notes épicées venant du seigle qui assèchent graduellement le sucre de la bière, il y a également des notes de sous-bois. Menaud est spécialisé dans des bières et spiritueux utilisant le terroir dans ceux-ci et c’est fort intéressant. Je vous conseille d’aller faire un petit tour à Clermont dans Charlevoix pour goûter également à leurs spiritueux de haute qualité.
Ça prenait une bière de Noël dans une chronique pour le temps des Fêtes. La Réserve de Noël Édition 2024 est une Quadrupel à 10% d’alcool, brune d’Abbaye de type belge, brassée avec de la cannelle, clou de girofle, coriandre moulue, et de l’agastache qui est une plante ayant un goût anisé qui aide à la digestion. Visuellement elle respecte adéquatement le style avec sa robe brune coiffée d’une onctueuse mousse beige. Côté olfactif, ça sent la Quadrupel ou Quadruple avec ses notes de chocolat, sucre candi, raisins secs, prune, mais également Noël et les biscuits au pain d’épices avec la cannelle, clou de girofle, et coriandre. Du côté gustatif, il est possible également de savourer le chocolat, le sucre candi, les raisins secs, la prune, la cannelle, le clou de girofle, la coriandre mais également la levure et un léger goût anisé venant de l’agastache. C’est réellement une très bonne bière de Noël. Pour se la procurer, vous devez absolument passer à la Microbrasserie Le Presbytère à St-Stanislas-de Champlain. En allant sur place lors de vos congés, pourquoi ne pas en profiter pour savourer l’excellente cuisine du terroir d’Isabelle Dupuis sur place dans un décor unique. Le détour vaut vraiment le coup ! Un autre endroit au Québec ou le terroir est mis de l’avant.
Mille millions de Mille Sabords disait le Capitaine Haddock dans Tintin. La Mille Sabords Framboise de la Microbrasserie Le Naufrageur est un Stout Impérial à 7,5% d’alcool fermenté avec une quantité très généreuse de framboises. Ayant une robe noire intense et une dentelle de mousse beige, cette version à la Framboise nous procure un nez de café, de pain grillé, de chocolat, et une acidité fruitée venant de la framboise. En bouche, nous avons une bière ronde ayant une acidité qui coupe le sucre résiduel de la bière. Le café, le pain rôti et le chocolat typique des stouts sont bien présents mais l’acidité et les saveurs de framboises sont également présentes et apportent une touche de légèreté à cette bière normalement très chaleureuse. Elle serait excellente avec la bûche du chef Sébastien Bonnefis dans mon nouveau livre. Il y a différentes versions de Mille Sabords qui sont toutes irrésistibles que ce soit celle au café, la Double Stout, et celle que j’ai toujours grandement apprécié avec des piments et du mélilot vieilli en fût de bourbon. Parfait pour vous gâter quel que soit votre palais !
Pour cette chronique spéciale du temps des Fêtes, j’ai également inséré un spiritueux de très bonne qualité venant de chez Menaud. Nous avons un gin salin ayant beaucoup de camerises à 25% d’alcool. La camerise est un fruit très anti-oxydant ayant un goût de bleuet et une légère acidité de citron. Nous avons une couleur rouge allant légèrement vers le violet. Ça sent vraiment la camerise (bleuet, citron), le bois, ainsi que le romarin et le thym. Mais ça goûte quoi ? Rapidement je dirais le ciel. Nous avons une liqueur à la camerise ayant un profil sucré qui est assoupli par une légère acidité. La camerise est la reine mais vous aurez également les notes de romarin, de thym, de bois, et une subtilité saline en finale. L’alcool est également présent mais bien intégré parmi les flaveurs. C’est parfait à boire ainsi ou en cocktail avec du jus d’orange, bleuets, framboises, mûres, cassis, aronia, sans oublier une branche de romarin en tant que décoration et pour faire ressortir davantage les notes boisées.
Un très joyeux temps des Fêtes et on se redonne rendez-vous en janvier 2025 pour une autre chronique!
Le panettone, ce délicieux gâteau levé et moelleux, est bien plus qu’une simple pâtisserie : c’est une véritable tradition, symbole des fêtes de fin d’année, qui traverse les âges et les frontières. D’origine italienne, ce dessert a su s’imposer à travers le monde et se décliner sous de multiples formes, tout en conservant son caractère unique et sa richesse gustative. Véritable héritage culinaire, cette brioche au levain, garnie de fruits confits et de raisins secs se distingue par son goût unique et sa texture fondante.
Le panettone qu’est-ce que c’est ?
Le panettone est un gâteau cylindrique qui a une base ronde et qui est en forme de dôme. Le panettone est une pâte levée à base d’eau, de farine, d’œufs, de beurre à laquelle on ajoute des raisins secs et des morceaux de fruits confits.
Depuis 2003, un cahier des charges précis des ingrédients et du procédé de fabrication du panettone a été élaboré par des chefs pâtissiers milanais. Ces éléments ont été repris dans un décret ministériel et officialise les règles de production du panettone.
Le décret : « Produit de confiserie cuit au four à pâte molle, obtenu par fermentation naturelle à partir de pâte aigre, avec une forme de base ronde avec une croûte supérieure caractéristique craquelée et coupée, avec une structure douce avec une alvéolation allongée et un arôme typique de levage de pâte aigre. »
Une Histoire ancrée dans la tradition Milanese
Le panettone trouve ses racines à Milan, dans le nord de l’Italie, où il aurait été inventé au cours du Moyen Âge. L’une des légendes les plus populaires raconte qu’un jeune noble milanais, Toni, aurait préparé ce gâteau pour impressionner son seigneur en 1490. En l’honneur de ce cuisinier inventif, le dessert aurait été baptisé pan de Toni (le pain de Toni), d’où viendrait le nom de panettone.
L’histoire du panettone est aussi liée à des coutumes de Noël. C’est à cette époque que le gâteau prend une place centrale sur les tables italiennes, grâce à sa forme en dôme, symbolisant la montée de l’âme vers le ciel. Traditionnellement, il est préparé pendant les fêtes de Noël et du Nouvel An, bien que de nombreuses variantes soient désormais disponibles tout au long de l’année.
1814, une date historique pour le panettone
C’est en 1814 que le savant milanais Francesco Cherubini écrivit le précis de vocabulaire milanais-italien. Ce dictionnaire est fondamental dans l’histoire du panettone (« panatton » en dialecte milanais) car il indique pour la première fois une définition assez précise dupanettone : « Espèce de pain décoré de beurre, de sucre et de raisins secs ou de Corinthe, habituellement confectionné sous diverses formes dans notre vile de Milan à l’occasion de Noël, et que l’on appelle « el panatton de natal ».
Une Pâtisserie Riche et Moelleuse
Les ingrédients officiels du panettone
Les ingrédients principaux à utiliser dans la préparation du panettone classique, conformément au cahier des charges officiel : farine de blé de type 0, sucre, œufs de poule, beurre, raisins secs Sultana, écorces d’agrumes confits (principalement cédrat et orange), levure naturelle, sel.
Les autres ingrédients autorisés dans la fabrication du panettone
Le cahier des charges donne également la possibilité d’utiliser d’autres ingrédients tels que le lait, le miel, le malt, le beurre de cacao et divers émulsifiants et conservateurs. Cependant, chaque fabriquant de panettone conserve sa recette secrète pour confectionner un panettone unique.
Le panettone se distingue par sa texture aérienne et son goût doux et légèrement sucré. Ce gâteau levé est composé de farine, de levure, d’œufs, de beurre et de sucre. Ce qui le rend particulièrement unique, c’est son processus de fermentation long : il peut prendre jusqu’à trois jours pour que le panettone soit complètement prêt à être dégusté. Ce processus lent permet de développer ses arômes et sa texture légère, avec des saveurs de beurre et de vanille.
Une autre caractéristique essentielle du panettone réside dans ses fruits confits et ses raisins secs, qui apportent une touche fruitée et une douceur naturelle. Selon les recettes régionales et familiales, on peut aussi trouver des variantes de panettone fourrées au chocolat, aux noisettes, ou même des versions salées. Les panettoni modernes se déclinent aussi avec des crèmes ou des ganaches, pour ravir les palais les plus gourmands.
La Fabrication du Panettone : Un Art à Part Entière
Préparer un panettone n’est pas une mince affaire et demande beaucoup de temps et de travail. C’est pour cette raison que l’on distinguera le panettone artisanal fait à la main, du panettone industriel pour lequel toutes les étapes de fabrication sont réalisées par des machines. La différence en termes de goût et de texture entre les 2 est évidente.
Le secret réside dans le temps de levée : il faut plusieurs heures (voire jours) pour que la pâte prenne toute sa légèreté et son goût si particulier. Ce n’est pas un gâteau que l’on fait à la va-vite, mais une pâtisserie qui demande patience et savoir-faire. Le secret d’un bon panettone est une pâte parfaitement aérée, légère comme un nuage, tout en restant ferme et moelleuse à la fois.
Les artisans pâtissiers italiens, notamment à Milan, passent des heures à pétrir et à façonner leur panettone, s’assurant que la cuisson soit parfaite et que les fruits confits soient bien répartis dans la pâte. Ce sont des gestes minutieux qui permettent d’obtenir un gâteau aussi délicieux que raffiné. Pour la cuisson, il est impératif d’utiliser un four à chaleur douce et de laisser le panettone refroidir tête en bas pour maintenir sa texture aérée.
D’abord, tout part d’un levain-mère, qui doit être entretenu 365 jours par année, en le lavant et en le nourrissant, tous les jours. Un panettone est élaboré avec un levain dur. Un levain complètement différent et qui nécessite une toute autre approche qu’un levain liquide (le levain traditionnel pour pain ou pâte à pizza par exemple).
Les étapes de fabrication du Panettone
Jour 1 :Élaboration de la pâte
L’artisan doit rafraîchir le levain (le nourrir), puis le laisser reposer quelques heures. 3 heures plus tard, il doit le rafraîchir pour une deuxième fois, puis le laisser lever 3 autres heures. Enfin, il doit le rafraîchir une troisième fois, pour encore une fois, le laisser lever.
Première levée de la pâte
Spezzatura : la pâte est divisée en parts égales
Jour 2 : le façonnage des pâtes
Une fois les pâtes pétrîtes à deux reprises, elles doivent reposer plusieurs heures afin qu’elles triplent de volume. À la fin de la journée, elles seront moulées, pour que le Panettone dorme tranquillement toute la nuit, avant la cuisson.
Pirlatura : les portions de pâtes sont arrondies
Dépose de la pâte dans les moules : utilisation de moules en papier qui donnent la forme cylindrique typique
Levée finale de la pâte dans les moules
Jour 3 : la Cuisson
Après une cuisson lente d’environ 1h, les Panettone doivent reposer une dizaine d’heures pour un refroidissement tête à l’envers. Le panettone est retourné afin que le dessus conserve la forme de dôme. Cela permet à la tête de rester bien dodue, sinon elle s’effondre, dû au poids des fruits confits.
Scaratura : opération qui consiste à faire une entaille en forme de croix sur la partie supérieure de la pâte levée.
Cuisson
Refroidissement tête à l’envers : le panettone est retourné afin que le dessus conserve la forme de dôme.
Jour 4 : la mise sur les étals pour la vente !
Comment Déguster le Panettone ?
Le panettone est un véritable régal en lui-même, mais il existe de nombreuses façons de l’apprécier, selon les goûts et les envies :
Nature : Bien souvent, un panettone de qualité se déguste tel quel, juste découpé en tranches épaisses pour en savourer toute la légèreté et la douceur.
Accompagné : On peut l’accompagner d’une crème anglaise, d’une mousse au chocolat ou encore d’une boule de glace à la vanille pour un dessert raffiné.
Toasté : Certains préfèrent griller légèrement les tranches de panettone pour intensifier son goût sucré et ajouter un peu de croquant.
Avec du vin : En Italie, le panettone est souvent dégusté avec un verre de vin doux, comme le Moscato d’Asti ou un vin liquoreux comme le Vin Santo.
Le Panettone : Un Cadeau Gourmand Parfait pour les Fêtes
Offrir un panettone est devenu une tradition pendant les fêtes de Noël et du Nouvel An. Ce gâteau élégant, souvent emballé dans de jolis paquets colorés, représente bien plus qu’une simple gourmandise. C’est un geste d’attention, un symbole de partage et de convivialité. Il incarne l’esprit des fêtes et apporte une touche italienne à la table.
Dans les grandes surfaces ou chez les artisans spécialisés, on trouve aujourd’hui de nombreuses variations du panettone traditionnel. Des versions bio, sans gluten ou aux saveurs innovantes viennent enrichir l’offre, afin de répondre à tous les goûts et régimes alimentaires.
Le panettone est bien plus qu’un simple gâteau : c’est un symbole de l’Italie festive, de ses traditions culinaires et de son amour pour la convivialité. À la fois riche, léger, sucré et généreux, il est le parfait compagnon des moments de partage, surtout pendant les fêtes. Alors, que ce soit pour un cadeau ou un plaisir personnel, n’hésitez pas à ajouter ce chef-d’œuvre de la pâtisserie italienne à votre table de Noël. Vous ne serez pas déçu par cette douce explosion de saveurs et de traditions.
Ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ont pu remarquer la sortie de mon second livre Accords Chefs Mets et Bières (Édition Internationale) aux Éditions Berger regroupant une soixantaine de chefs partout dans le monde dont des chefs étoilés Michelin. Mettre la bière agencée avec de la gastronomie a toujours été un but pour moi afin de prouver à tous que la bière n’est pas seulement un breuvage allant avec des saucisses et du fromage mais qu’elle est une excellente partenaire à tout type de recette de l’entrée jusqu’au dessert. Je me déplace dans différentes librairies afin de dédicacer des copies. Je suis allé à Radio-Canada Rimouski puis à la Librairie L’Alphabet à Rimouski récemment, avec le chef Frédéric Boucher de Chef Fred Poutinerie, et mon voyage m’a inspiré pour cette chronique.
C’est bien un M et non un N pour faire un lien avec la mer. On parle ici d’une collaboration avec ISMER-UQAR (Université du Québec à Rimouski) pour leur 25e anniversaire. C’est une pilsner ayant un taux d’alcool de 4,5% brassée avec des algues provenant du St-Laurent. Cette belle blonde, coiffée d’une onctueuse mousse blanche, a un nez de céréales et de kombu (algue). En bouche vous aurez l’impression de croquer dans une baguette de pain fraîche de bonne qualité en plus de découvrir de légères notes salines et iodées. En finale, une douce amertume complètera le tout à merveille pour avoir une bière très pintable. Elle a une personnalité bien à elle et c’est admirable.
L’Octant nous a fourni des canettes de leur Géante Rouge (Best Bitter) pour faire un accord avec la fameuse poutine de Chef Fred qui est dans mon second livre pour les gens présents à la Librairie L’Alphabet. Ce fut un beau succès et je les remercie.
Nicolas Falcimaigne est propriétaire du Caveau des Trois Pistoles mais également écrivain, journaliste indépendant et a déjà été rédacteur en chef. Tout ce bagage se reflète dans le visuel de ses bières dont La Pistoloise. Le texte que vous voyez sur l’étiquette n’est pas seulement un visuel mais bien une histoire à lire. J’adore cette façon de se démarquer qui est 100% l’identité de Nicolas. Nicolas est venu de Trois Pistoles à Rimouski pour ma séance de dédicaces. Il est très sympathique. Maintenant passons à La Pistoloise. Cette rousse irlandaise à 4% d’alcool, c’est plutôt normalement à 5% et plus, mais qui goûte comme une 5% à 6%, est coiffée d’une mousse couleur crème et dévoile des parfums de caramel et de biscuit. Pour ce qui est du goût, le caramel et les noisettes charment notre palais avec les douces notes maltées. Elle est très accessible et très versatile lors d’accords mets et bières. Dans mon dernier livre je l’ai placé avec la recette de soupe à l’oignon de Vincent Chatigny mais j’aurais pu la placer à quelques autres endroits comme accord. C’est un beau classique.
Avant de me diriger à Rimouski je me suis arrêté à l’usine Ras L’Bock à La Pocatière salué les gens sur place. Je profite du moment pour vous présenter cette ale sauvage aux raisins. Vêtue d’une belle robe rouge cette ale à 7% d’alcool a été brassée avec des raisins provenant de vignes à Trois-Pistoles. Sa mousse est fugace telle une dentelle sur la robe rouge. Cette bière a été fermentée uniquement à partir des levures du fruit et élevée en barriques de chardonnay pendant 8 mois. Nous avons un beau bouquet de raisins rouges, de raisins dorés, d’acidité, de bois, et de cuir. Sur le plan gustatif le vin rouge, vin blanc, prune, cerise, bois, acidité de citron, cuir, léger goût tannique (peaux de raisins), légère effervescence, et poivre se dévoilent à nous. C’est fort complexe comme produit surtout si vous la buvez à environ 8 degrés Celsius. Si vous la prenez plus froide vous goûterez davantage les raisins et l’acidité mais vous allez perdre beaucoup de saveurs.
Voici une Rauchbier, lager rousse fumée à 6% d’alcool qui est en vedette avec la succulente poutine du chef Frédéric Boucher dans mon second livre. Cette bière a été créée lors d’une rencontre entre le chef Vincent Croteau, l’équipe de Shawbridge et moi. La Fumée Spatiale est représentée sur la canette par une fusée qui ressemble beaucoup à une cuve de bière. C’est vraiment bien pensé par Hugues Néron et son équipe. Concernant la bière, dès que vous positionnez votre nez au-dessus du verre, vous aurez l’impression d’être près d’un feu de camp avec un peu de boucane qui entre dans vos narines. En plus vous détecterez des notes de caramel ainsi qu’une touche maltée. En bouche, les malts fumés sont bien présents et représentent dignement ce style de bière. Le caramel et les céréales sont en équilibre avec le côté fumé. En finale, la bière s’assèche graduellement pour vous donner envie de reprendre une autre gorgée. Vous avez l’intention de faire cuire prochainement un jambon, prenez cette bière. Si vous avez un plat ayant du bacon, prenez cette bière et elle mettra de l’avant le bacon de votre plat. Très heureux du résultat final de cette bière.
Pour finir cette chronique en beauté, voici un excellent Vin d’Orge (Barley Wine) à 10% d’alcool et 63 IBU que vous pouvez prendre comme digestif mais également en accord avec une recette d’esturgeon comme celle du chef français Yannick Prunier ou pourquoi pas la recette de pâte flambées au cognac de mon ami lyonnais le chef Toto Li Vigni qu’on retrouvent tous les deux dans mon récent livre. Ne prenez surtout pas ce style de bière froide ce serait pratiquement désastreux. Vous devez déguster ce style de bière entre 10 et 12 degrés Celsius. Sur le Parvis est de couleur cuivrée avec des reflets rougeâtres coiffée d’une mousse couleur crème avec des reflets moka. Du côté olfactif je décèle le sucre d’orge, toffee, torréfaction, et cassis. Du côté gustatif, on retrouve le sucre d’orge, l’alcool, une amertume bien présente soutenue par le malt, le cassis, et le pamplemousse. C’est également une excellente bière pour les amateurs de cigares.
Le temps des fêtes approche à grands pas, et avec lui, la traditionnelle recherche du cadeau parfait. Ce n’est jamais une tâche facile que de choisir les cadeaux de Noël, sauf si on s’y prépare soigneusement à l’avance ! C’est aussi le temps des marchés de Noël, un bon moyen de faire le plein de produits locaux et régionaux. Que vous soyez à la recherche d’une idée originale, pratique, ou simplement chaleureuse, il existe une multitude d’options pour tous les goûts et tous les budgets.
On peut bien sur privilégier les cadeaux utiles, d’abord parce que c’est un cadeau qui servira, tous les jours ou ponctuellement. Ce peut être un objet pratique (pour bricoler, cuisiner ou voyager par exemple) mais il peut également d’agir d’un cadeau destiné à divertir, détendre ou améliorer le quotidien (décoration, sport, culture, électroménager, etc.).
Explorons ensemble une sélection d’idées cadeaux pour vous inspirer et vous aider à combler vos proches en cette période festive.
1. Cadeaux personnalisés : la touche personnelle faits maison
Les cadeaux faits maison sont toujours un grand succès, car ils montrent que vous avez mis du temps et de l’amour dans leur création. Voici quelques idées à réaliser vous-même :
Chocolats ou biscuits maison : Préparez une boîte de douceurs faites maison, comme des truffes au chocolat, des sablés ou des biscuits décorés. C’est une belle manière de partager un peu de votre temps et de votre créativité.
Bougies parfumées artisanales : Créez vos propres bougies avec des parfums qui évoquent la saison (cannelle, vanille, sapin, etc.). En plus d’être un cadeau original, elles apportent une ambiance chaleureuse à toute maison.
Panier gourmand maison : Composez un panier avec des produits locaux ou faits maison : confitures, sirops, sauces épicées, ou même des thés et infusions. Vous pouvez personnaliser chaque panier en fonction des goûts de la personne.
Bocaux de cookies ou de mélanges pour brownies : Préparez des bocaux de recettes de cookies ou de brownies maison avec tous les ingrédients pré-mesurés. Il suffit d’ajouter quelques ingrédients frais et de cuire.
2. Expériences culinaires : Un cadeau pour les amateurs de gastronomie pour éveiller les papilles
Parfois, le meilleur cadeau est une expérience à partager. Offrir une expérience culinaire permet à vos proches de vivre un moment unique et gourmand. Voici quelques idées :
Atelier de cuisine ou pâtisserie : Offrez un bon pour un atelier de cuisine où la personne pourra apprendre à préparer des plats festifs ou des desserts raffinés, comme des chocolats ou des macarons.
Cours d’œnologie : Offrez un atelier de dégustation de vin et/ou spiritueux pour les amateurs de vin, cognac, whisky ou même Gin.
Dîner gastronomique ou dégustation : Un bon pour un dîner dans un restaurant gastronomique ou une soirée de dégustation de vins et fromages est un cadeau mémorable qui ravira les gourmets.
Visite d’une ferme ou d’un vignoble : Pour les amoureux de produits du terroir, une visite dans une ferme, une fromagerie ou un vignoble, suivie d’une dégustation, est une idée cadeau originale et savoureuse.
3. Des cadeaux pour les amateurs de gastronomie
Si vos proches sont passionnés de cuisine ou de dégustation, optez pour un cadeau gastronomique. Voici quelques suggestions pour ravir les papilles :
Vins ou spiritueux de qualité : Offrez une bouteille de vin rare, de whisky raffiné ou un coffret de bières artisanales locales. Pour un cadeau plus original, vous pouvez aussi choisir un vin chaud épicé, parfait pour l’hiver.
Kit de cuisine ou épices rares : Si vous connaissez un amateur de cuisine, un kit pour faire des sushis, des sauces maison ou même un assortiment d’épices du monde entier peut être un cadeau qui inspire de nouvelles recettes.
Coffret de fromages ou de charcuterie : Un joli plateau garni de produits fins, de fromages locaux ou de charcuterie artisanale, accompagnés de pains et de confitures, est un cadeau qui fait toujours plaisir lors des repas festifs.
Appareil ou matériel culinaire spécifiques : Un refroidisseur à vin offrant diverses options de maintien de température et de capacité, une machine à café espresso, un robot ménager, planches de cuisine, tablier ou un bon couteau de chef …
Autour de l’Art de la table : L’art de la table passe aussi par la vaisselle, la coutellerie la verrerie, nappes, serviette, chemin de table et autres accessoires dédiés.
4. Coffrets de chocolats artisanaux : Un délice sucré à partager
Les chocolats artisanaux sont toujours une valeur sûre en matière de cadeaux gourmands. Offrir un assortiment de chocolats fins et créatifs, fabriqués par des artisans locaux ou de grandes maisons de chocolat, est un geste raffiné qui fera le bonheur des amoureux du cacao. Vous pouvez opter pour :
Coffrets assortis : Des assortiments de pralines, truffes, ou chocolats au lait, noir et blanc, avec des garnitures diverses comme des noisettes, du caramel ou des épices.
Chocolats personnalisés : Certaines chocolateries proposent de personnaliser les chocolats avec des prénoms ou des messages, une touche spéciale qui ravira les gourmands.
5. Paniers gourmands : Un voyage de saveurs locales
Un panier garni de produits locaux ou artisanaux est une idée cadeau parfaite pour ceux qui aiment découvrir de nouvelles saveurs. Vous pouvez créer un panier sur mesure, adapté aux goûts de la personne à qui vous l’offrez. Quelques suggestions :
Panier de fromages et charcuterie : Sélectionnez des fromages affinés et des charcuteries artisanales. Complétez avec du pain frais ou des crackers et une bonne bouteille de vin.
Panier de produits sucrés : Composez un panier avec des confitures maison, des biscuits artisanaux, des fruits secs et des bonbons faits main.
Panier végétarien ou bio : Si la personne est végétarienne ou adepte de produits bio, vous pouvez offrir un panier avec des légumes secs, des huiles d’olive parfumées, des sauces maison, des légumes confits, et des confitures de fruits bio.
6. Huiles et vinaigres aromatisés : Pour relever tous les plats
Les huiles et vinaigres aromatisés sont des cadeaux idéaux pour ceux qui aiment cuisiner et expérimenter de nouvelles recettes. Ces produits ajoutent une touche de finesse et de saveur aux plats les plus simples. Quelques idées :
Huiles infusées : Offrez des huiles d’olive aromatisées aux herbes, à l’ail, au piment ou encore au citron. Parfaites pour assaisonner des salades, des pâtes ou des viandes.
Vinaigres balsamiques : Des vinaigres vieillissants au goût complexe et fruité, ou encore des vinaigres infusés aux fruits (framboise, figue, agrumes) pour agrémenter des plats ou réaliser des vinaigrettes.
Sets de dégustation : Offrez un set de dégustation d’huiles et vinaigres avec des petites bouteilles accompagnées d’un livret de recettes pour aider à les utiliser.
7. Coffrets de thé ou café de spécialité : Une pause réconfortante
Les amateurs de boissons chaudes seront comblés par un joli coffret de thés ou de cafés de spécialité. Voici quelques idées pour rendre ce cadeau encore plus spécial :
Thés et infusions de qualité : Choisissez des thés bio, des mélanges d’herbes et de fleurs pour des infusions relaxantes. Vous pouvez aussi inclure des accessoires comme une jolie théière, un infuseur ou des tasses en céramique.
Coffret de cafés du monde : Offrez un assortiment de cafés en grains ou moulu provenant de différents pays, accompagné d’un moulin à café ou d’une presse française pour une expérience complète.
Mélanges d’épices pour chai latte ou matcha : Si vous avez des amis fans de boissons épicées, un coffret avec des mélanges d’épices pour préparer un chai latte ou du matcha latte fait toujours plaisir.
8. Miels et confitures artisanales : Un goût d’authenticité
Les miels et les confitures maison sont des cadeaux gourmands parfaits pour les fêtes. Non seulement ils sont délicieux, mais ils apportent aussi une touche d’authenticité et de tradition. Voici quelques idées :
Miel artisanal : Offrez un pot de miel de fleurs sauvages, de lavande, ou encore un miel de châtaignier ou d’acacia, pour un goût unique. Vous pouvez aussi offrir des miels infusés avec des saveurs comme la cannelle ou le gingembre.
Confitures maison ou de producteurs locaux : Des confitures préparées avec des fruits de saison, comme des framboises, des agrumes ou des figues. Une belle idée pour ajouter une touche sucrée aux petits déjeuners ou aux goûters.
9. Cadeaux pour les passionnés de pâtisserie : L’outil idéal
Si vous avez des proches passionnés de pâtisserie, pourquoi ne pas leur offrir des outils qui les aideront à perfectionner leurs créations ? Voici quelques suggestions :
Moules à pâtisserie originaux : Des moules à gâteaux, à madeleines, ou à cupcakes de forme originale, comme des étoiles ou des sapins de Noël, pour réaliser des desserts festifs.
Poches à douille et accessoires pour décorations : Offrez un kit de pâtisserie complet avec des poches à douille, des douilles de différentes tailles et des accessoires pour réaliser de belles décorations sur les gâteaux.
Kits de préparation de desserts : Des kits prêts à l’emploi pour préparer des biscuits de Noël, des gâteaux ou des macarons. Un cadeau pratique et délicieux pour les pâtissiers en herbe.
En conclusion, le temps des fêtes est l’occasion idéale de gâter vos proches avec des cadeaux réfléchis et personnalisés. Qu’il s’agisse d’un cadeau fait maison, d’un moment de bien-être, d’une expérience inoubliable ou d’un cadeau pratique, l’essentiel est d’offrir quelque chose qui correspond aux goûts et aux envies de la personne. Que ce soit des douceurs sucrées, des mets raffinés, des expériences culinaires ou des produits artisanaux, il existe de nombreuses manières de combler vos proches avec des présents délicieux.En choisissant un cadeau avec soin, vous ferez de ces fêtes un moment encore plus magique et mémorable pour vos proches. Et, en offrant un cadeau gourmand, vous ne vous contentez pas de nourrir le corps, mais vous offrez aussi des moments de plaisir et de partage autour de la table
N’hésitez pas à vous inspirer de cette liste et à ajouter votre touche personnelle pour créer des surprises qui raviront le cœur de ceux que vous aimez. Joyeuses fêtes et bon appétit !
Les accords mets et bières au sommets de la gastronomie mondiale.
Alain Harbour bièrologue bien connu, s’intéresse très tôt aux bières goûteuses et rêve depuis toujours de développer une gastronomie mets et bières, habitué des médias, il s’emploie à initier le public à de nouveaux accords. Il concrétise son rêve en 2010 en créant une entreprise, Dégustation et Animation de la Rive, qui réalise des dégustations mets et bières dans toutes les régions du Québec et parfois hors Québec, dans des événements publics ou privés et des supermarchés, souvent de concert avec des chefs réputés. Toujours à l’affût de nouvelles flaveurs, il fait régulièrement la tournée de brasseries nord-américaines et européennes. Diplômé Maître serveur de bières (Boortmeerbeek, Belgique et programme Cicerone, États-Unis), Alain Harbour est conseiller en bières et juge de différents concours. Depuis plus d’une quinzaine d’années il réalise des dégustations mets et bières dans toutes les régions du Québec et a participé à l’élaboration de plusieurs bières de microbrasseries. En 2015, il publie son premier livre d’accords avec des chefs québécois et devient en 2021 le premier sommelier en bière au monde à être intronisé Disciple d’Escoffier.
Ce livre « Accords Chefs, mets et bières », unique par son ambition et sa forme, s’inscrit dans la continuité de son premier ouvrage « Accords mets et bières, de l’entrés au dessert ». Après nous avoir initiés à la dégustation de la bière tout au long du repas avec la participation de chefs québécois, il réunit ici une soixantaine de chefs du monde entier qui ont créé des recettes savoureuses encourageant l’exploration des harmonies gustatives que permet la bière.
Parmi ces chefs émérites, on compte 17 Étoiles Michelin (1, 2, 3), 10 Meilleurs ouvriers de France (MOF) et 13 Disciples d’Escoffier, dont l’auteur, intronisé sommelier en bière en 2021. Il y a aussi un Best of Best ad æternum, un Bocuse d’Or, plusieurs Toques blanches lyonnaises, et des stars montantes, souvent disciples des premiers, au talent confirmé par des reconnaissances nationales et internationales. Ils sont péruvien, maghrébin, catalan, japonais, islandais, portugais, norvégien, italien, britannique, canadiens, surtout québécois et français. Ils démontrent à l’envi que la réinvention de l’art culinaire français sous l’influence d’une incomparable diversité de cultures culinaires, y compris de gastronomies autochtones, s’observe de l’hémisphère Nord à l’hémisphère Sud, désormais en accord avec les bières du monde. L’exploit de réunir autant de chefs parmi les meilleurs au monde n’a d’égal que leur générosité de participer à cette belle aventure.
Ce livre unique par son ambition et sa forme exigeait de l’audace et de la détermination, en associant la richesse des styles de bière, la créativité débordante des microbrasseurs et l’excellence de l’art culinaire. L’auteur nous démontre à travers les 228 pages en couleur, illustrées de photos et de recettes, que les harmonies gustatives entre bières et mets méritent de figurer au palmarès de la gastronomie mondiale. Personne mieux que Guillaume Gomez, l’Ambassadeur pour la gastronomie française, ne pouvait préfacer ce portrait international des accords mets et bières. « En tant qu’Ambassadeur de France de la gastronomie, je suis très honoré de présenter ce livre sur les accords mets et bières. Si on associe facilement la France avec la gastronomie et le vin, on oublie parfois que la France est aussi un pays de bière, avec le plus grand nombre de brasseries (plus de 2500) sur le territoire européen. ». À sa manière, ce livre témoigne de l’apport inestimable de la gastronomie française au monde, elle dont la capacité d’innovation dans la perfection lui a valu en 2010 d’être inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité.
Dans ce livre, tout est fait pour mettre en valeur les richesses sensorielles de la bière et leurs capacités à se marier avec les ingrédients et les saveurs des plus simples aux plus exotiques. L’auteur priorise les bières soigneusement fabriquées qui offrent les meilleures harmonies et raconte leurs effets en bouche. Par souci d’accessibilité, il indique les styles de bière qui conviennent le mieux au plat et suggère des alternatives en provenance de plusieurs régions du monde.
Ce livre a été rendu possible grâce à la contribution exceptionnelle du chef Vincent Croteau, élu Chef de l’année 2015-2016 par la fédération Culinaire canadienne et lui-même disciple d’Escoffier depuis 2012 , qui a révisé toutes les recettes et orchestré leur réalisation pour la photographie, et ce, dans les cuisines du Service alimentaire Gordon à Québec, dont le chef corporatif, Stéphane Renaud, s’est révélé un partenaire pleinement engagé et d’une remarquable efficacité.
Le livre « Accords chefs, mets et bières » (Édition internationale) publié aux Éditions Berger est disponible dans toutes les librairies du Québec au prix conseillé de 49,99 $ (Taxes et/ou frais de transport en sus, si applicable) | ISBN 9782896780280
Merci aux chefs qui ont collaboré : Augier, Renaud – Berthod, Frédéric – Bonnefis, Sébastien – Boucher, Frédéric – Boudreau, David Struggle – Boulay, Jean-Luc – Boulud, Daniel – Chajar, Hakim – Charvet, Benoit – Chatigny, Vincent – Couvin, Olivier – Coxon, Alan – Croteau, Vincent – Cyr, Frédéric – Demers, Patrice – Dorigato, Paolo – Epie, Renald – Ferrer, Jérôme – Garnier, Jonathan – Gauthier, Alexandre – Gervais, Jérôme – Grappe, Jean-Paul – Haeberlin, Marc – Haroutel, Aurélien – Herrera, Elia – Ibarboure, Patrice – Kriss, Patrick – Kurtness, Manuel Kak’wa – Leclerc, Martin – Li Vigni, Toto – Liebrandt, Paul – Loureiro, Helena – Marguin, Christophe – Martinez, Virgilio – Masse, Nicolas – Morisset, Christian – Noël, Patrice – Örn Andrésson, Viktor – Poisot, Julien – Prunier, Yannick – Putelat, Franck – Ramnestedt, Espen – Reinhardt, Gilles – Renaud, Stéphane – Rizzardo, Sœur Angèle – Roca, Joan – Takahashi, Kenta – Têtedoie, Christian – Tinseaux, Julie – Tissot, Davy – Triolo, Giuseppe – Troump, Gilles – Van Hecke, Geert – Vari, Pasquale – Vault, Ludovic – Vessaire, Christophe – Vézina, Raphaël – Viola, Joseph
Félicitations au lauréat 2024 : Côté Est à Kamouraska !
Le restaurant Côté Est dans le Bas-Saint-Laurent, s’est vu attribuer le Prix restaurateur Aliments du Québec au menu. Ce dernier a été décerné à l’occasion du Gala Aliments du Québec au menu marquant la première décennie du programme développé en partenariat avec l’Association Restauration Québec (ARQ).
Ce prestigieux prix récompense les restaurants du programme qui se démarquent par leur engagement envers l’approvisionnement, l’utilisation et la mise en valeur des aliments québécois. L’établissement de Kamouraska a été sélectionné parmi les trois restaurants finalistes annoncés à la fin octobre, eux-mêmes choisis parmi une liste de 15 commerces initialement en lice pour le prix sélectionnée par les équipes d’Aliments du Québec selon des critère d’approvisionnement et de valorisation des produits du Québec bien établits.
Un prix bien mérité !
Le restaurant Côté Est dont la cuisine est spécialisée dans la gastronomie créative inspirée par le territoire, a à sa tête les copropriétaires Perle Morency et le chef Kim Côté depuis sa fondation en 2012. Ensemble, ils célèbrent les saveurs uniques du Bas-Saint-Laurent, en harmonie avec la richesse naturelle du Kamouraska, entre littoral, terres agricoles et forêt. L’établissement est situé dans un magnifique bâtiment patrimonial, en plein cœur du village de Kamouraska, au Bas-Saint-Laurent.
Perle Morency et le chef Kim Côté, copropriétaires Côté Est
KIM CÔTÉ | CHEF ET AVENTURIER
Kim est l’aventurier qui, par ses découvertes, vous montre dans l’assiette, ce qui est bon «Côté Est» du Québec. Toujours dans le souci de mettre en valeur les fins produits locaux, il débroussaille le territoire et vous déniche trouvailles et traditions oubliées. Chasseur et pêcheur depuis son enfance, Kim aime cuisiner pour ses convives – vous le trouverez sur la terrasse, grillant ses viandes, ou vous sentirez le fumoir qu’il alimente en vue de vous faire savourer nos trésors du Bas-Saint-Laurent. Ce qu’il préfère: créer un menu à l’ardoise à marier avec un bon vin nature!
PERLE MORENCY | RASSEMBLEUSE ET CHEF D’ORCHESTRE
Perle… C’est l’âme rassembleuse et généreuse qui nous convie dans son restaurant comme si l’on rentrait à la maison. Elle est le maillon qui unit une famille de producteurs locaux, une équipe passionnée et des tablées de convives, toujours dans l’esprit d’honorer avec poésie les saveurs de chez nous. Elle incarne la joie de se retrouver le temps de savourer un bon plat, la surprise d’un vin fraichement découvert, mais surtout, elle contribue à ces liens qui nous unissent! Sa créativité et son art de vivre riment nécessairement avec plaisirs de la table!
Un établissement qui se démarque !
L’établissement met les saveurs uniques de la région au premier plan de ses assiettes, mariant littoral, terres agricoles et forêt. Selon Aliments du Québec, les membres du jury ayant eu la chance d’y manger ont été séduits par « la fameuse anguille de Kamouraska et d’autres spécialités régionales ». À travers une offre variée qui inclut une buvette gastronomique, une cantine estivale, une boutique d’artisans et des expériences culinaires mariant cueillette et gastronomie, l’écosystème de Côté Est propose une expérience immersive où chaque plat devient une rencontre avec le savoir-faire local. Grâce à des partenariats étroits avec des producteurs locaux, le restaurant propose des plats qui reflètent la diversité du terroir, de la semence à l’assiette. Ce restaurant incarne la passion, la créativité et l’excellence des saveurs régionales.
Deux autres finalistes remarquables !
On ne peut que souligner aussi les efforts d’approvisionnement et de mise en valeur des aliments locaux des deux autres restaurants finalistes. Le Recto Verso, situé à Sainte-Adèle où le chef propriétaire Bruno Léger met en valeur des ingrédients locaux et de saison soigneusement choisis pour exprimer les saveurs du terroir des Laurentides. Ainsi que l’Auberge des Glacis, à L’Islet dans Chaudière-Appalaches. Félicitations à sa propriétaire et aubergiste Nancy Lemieux, engagée dans la promotion des saveurs locales où elle propose un menu évolutif reflétant la richesse régionale, en partenariat avec plus de 70 producteurs locaux.
Le Prix restaurateur Aliments du Québec au menu
Le Prix restaurateur Aliments du Québec au menu, qui en est déjà à sa septième édition, vise à récompenser les restaurants du programme qui se démarquent par leur engagement envers l’approvisionnement, l’utilisation et la mise en valeur des aliments québécois.
Un programme rassembleur depuis 10 ans
Créé conjointement avec l’Association Restauration Québec (ARQ) en 2014, cette septième édition du Prix restaurateur Aliments du Québec au menu coïncide avec les 10 ans du programme de reconnaissance Aliments du Québec au menu qui compte maintenant plus de 943 restaurants engagés et 843 institutions reconnues qui valorisent les produits du Québec dans leur menu.
Aliments du Québec au menu agit comme repère prisé par les consommateurs. En affichant clairement l’origine québécoise et locale des produits bioalimentaires qu’ils utilisent, les établissements de restauration facilitent leur positionnement et permettent aux consommateurs de mieux les repérer et d’orienter leurs choix.
« Aliments du Québec joue un rôle stratégique au sein des établissements du milieu des hôtels, restaurants et institutions (HRI). En plus de reconnaître et de valoriser les efforts d’approvisionnement local, notre OBNL contribue concrètement à l’achat local en répondant aux besoins de ces établissements à la recherche de produits d’ici, en rapprochant l’offre de la demande. Tous ces efforts s’inscrivent dans notre mission de contribuer au rayonnement de l’industrie bioalimentaire du Québec. » — Isabelle Roy, directrice générale d’Aliments du Québec
Source & Crédit photo : Aliments du Québec (Groupe CNW/Aliments du Québec)
La renommée d’une remise de prix de l’envergure des Grands Prix DUX repose en partie sur la crédibilité du jury qui évalue et remet les prix. Chaque année, une brochette d’experts est sélectionnée avec soin pour leurs compétences et leur expertise dans le domaine. Lumière sur les membres du jury des Grands Prix DUX 2025 !
Jury expert en 3D qui couvrent les trois dimensions qui font le succès d’un produit dans le marché alimentaire : Sa Qualité, son Attractivité et son Écoresponsabilité.
Vision du Manger Mieux. Ils partagent tous la vision de Dux Manger Mieux et endossent sa signature : se faire plaisir tout en se faisant du bien. Ils auront à cœur d’identifier, d’analyser et de valoriser la capacité de chaque produit dans ce sens !
Compétence expertise intégrité. Ils ont toutes et tous été soigneusement sélectionnés d’abord pour leurs compétences et expertises en alimentation, mais également pour leur grande objectivité et impartialité. Ils ont démontré un haut niveau d’intégrité et de professionnalisme tout au long du processus pour certains depuis plus de 8 ans au sein des Grands Prix DUX.
Expérience, réalisme et ouverture. Ils ont une expérience concrète et active dans le marché qui leur permet d’analyser un produit en tenant compte des réalités de l’industrie. Grâce à leur connaissance approfondie, ils savent reconnaitre les efforts déployés pour développer un produit qui améliore l’offre du manger mieux.
DUX SCORE 2025
À la suite des délibérations des jurys, une évaluation complète et objective du produit par le jury sera remise à chaque candidat avec une note globale de synthèse et une note sur chacune des dimensions. Ces notes seront accompagnées de commentaires factuel et éclairés sur les points forts et les points à améliorer.
Et enfin, des recommandations seront suggérées aux candidats pour leurs donner des pistes concrètes de solution pour mieux performer dans leur marché.
Déposez votre candidature avant le 1er décembre 2024
Entreprises agroalimentaires, OBNL, institutions et acteurs innovants, déposez votre candidature dans l’une des cinq grandes catégories afin de faire connaitre et rayonner votre réalisation.
Voici le jury expert dans chaque dimension pour cette 13e édition !
Produit Alimentaire – Qualité Les membres sélectionnés sont tous experts en nutrition ou en technologie des aliments, en recherche et développement alimentaire ou experts culinaires.
Panel 1
Présidente du jury : Isabelle Marquis, Dt.P. Nutritionniste, Spécialiste en communication et marketing alimentaire
Ginette Viau, Ms. C, Spécialiste principal Innovation & Développement de produits – Agropur
Dans cette catégorie, les finalistes seront ceux qui auront su démontrer leur contribution à améliorer la qualité gustative et nutritionnelle de leur produit par rapport à la moyenne des produits dans leur segment de marché. Ils auront également mieux répondu à un besoin consommateur.
Produit Alimentaire – Attractivité Les membres sélectionnés sont tous soit des experts en design d’emballage, en communication, en marketing ou en mise en marché.
Panel 1
Président du jury : Marc Beauregard, Président – Bo Branding & Design
Gabrielle Chartrand, Conseillère marketing – Aliments du Québec
Mireille Thibodeau, Vice-présidente des achats et mise en marché des produits frais – Sobeys
Maxime Cossette, Vice-président principal, fibres et initiatives stratégiques – Kruger Inc
Panel 2
Présidente du jury : Anne-Marie Leclair, Conseil stratégique sénior en Transformation durable, Innovation et Commercialisation
Olivier Chevillot, Directeur de création exécutif – PIGEON
Marie-Claude Bernard, Directrice principale marketing – Division alimentaire du Québec – Metro Richelieu inc.
Dan Nielsen, Président et Partenaire Senior – Attitude Marketing
Patrick Quinn, Vice-président – Achats – Les Emballages Carrousel inc.
Dans cette catégorie, les finalistes seront ceux qui auront su démontrer leur façon de se démarquer de leurs concurrents par un emballage plus attractif, une communication plus claire et plus visible, un prix compétitif et abordable et une bonne présence dans leur marché.
Présidente du jury : Karel Ménard, Directeur général – Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets
Cléo Poirier Muszynski – Conseillère aux producteurs, écoconception et recyclabilité – Éco Entreprises Québec
Martin Boily, Vice-président – Ventes et marketing – Les Emballages Carrousel inc.
Étienne Brizard, Coordonnateur, Achats responsables – Metro inc.
Sébastien Houle, Directeur Général – ECOCERT CANADA
Siham Kaddour, Conseillère en environnement – RECYC-QUÉBEC
Dans cette catégorie, les finalistes seront ceux qui auront su démontrer leur capacité à réduire l’impact sur l’environnement de leurs différents emballages de façon plus responsable que leurs concurrents directs dans leur segment de marché.
Jury PRODUIT institutionnel en collaboration avec le CIBIM Les membres sélectionnés sont tous experts de la distribution dans le milieu institutionnel
Présidente du jury : Nathalie Désilet, Directrice générale – Carrefour de l’Industrie Bioalimentaire de l’Île de Montréal (CIBÎM)
Mireille Boulay, Contremaître de production en établissement de détention
Mireille Najm, Chargée de projets pour l’accès aux marchés – Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec
Jean-Marc Riverin, Chef des services alimentaires – Hôpital Notre-Dame, CIUSSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, Coordination des services alimentaires, Direction adjointe des services techniques, volet opérations
Oliver De Volpi, Directeur des Service Alimentaire – Université Concordia
Karine Maheu, Directrice Canada- Hébergement en région éloignée, établissements d’éducation supérieure et des soumissions
Mathilde Laroche-Bougie, Gestionnaire – programme Aliments du Québec au menu
Jury Initiative Les membres sélectionnés ont tous développés une expertise en accessibilité, ou en communication, en écoconception d’emballage ou en lutte contre le gaspillage alimentaire.
Présidente du jury: Andréane Tardif, Dt.P. Nutritionniste
Mireille Morin, nutritionniste, Direction régionale de santé publique de Montréal
Mario Lalancette, Directeur général de l’AQDFL, Nutritionniste, Expert en agroalimentaire et en santé publique
Catherine Lefebvre, nutritionniste, coanimatrice du balado « On s’appelle et on déjeune » et productrice de balados pour « La Petite histoire »
Geneviève Chesnay, Vice-présidente ventes, créativité média et marketing B2B – Télé-Québec
Lissa Huneault, Directrice du développement des affaires – Moisson Montréal
Véronique Robitaille, Gestionnaire du volet Nourrir/ Feed Department Manager – La tablée des chefs
Noémie Lampron, Conseillère en environnement, Économie circulaire et réduction à la source
Éric Ménard, Expert et leader en lutte contre le gaspillage alimentaire et en consommation éthico-responsable, Chercheur, conférencier et blogueur, Fondateur et coordonnateur du RÉGAL – Réseau contre le gaspillage alimentaire
Dans cette catégorie Initiative, les finalistes seront ceux qui auront su démontrer leur capacité à contribuer au manger mieux dans un des types d’initiative.
Saviez-vous que la fabrication du fromage génère des pertes de sa matière première ayant un potentiel de réutilisation? Ce liquide riche en nutriments (ou éléments nutritifs) est principalement réutilisé comme fertilisant dans les champs. Par contre, on peut faire encore mieux avec ce résidu alimentaire.
À Saint-Hyacinthe, au Centre de recherche et de développement d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, la chercheuse scientifique Marie-Claude Gentès a trouvé une façon de valoriser les perméats du lait, soit le liquide issu de la production fromagère, pour le transformer en boisson pour sportifs. L’objectif de son projet est de limiter le gaspillage alimentaire en trouvant des façons d’utiliser toutes les composantes des aliments.
La valorisation des perméats du lait
L’équipe de Marie-Claude Gentès collabore avec l’industrie laitière pour récupérer le liquide issu de la fabrication du fromage. Ce liquide est composé des perméats d’ultrafiltration du lait et du lactosérum. Il s’agit de matières solides non grasses présentes dans le lait.
« Pour développer des produits innovants à partir de résidus alimentaires, il faut avant tout bien connaître la matière première. Dans le cas de cette recherche, il a fallu savoir comment les perméats se comportent selon différents traitements utilisés dans l’industrie laitière », a mentionné Marie-Claude Gentès.
La scientifique transforme ce résidu en le rendant sécuritaire grâce à un traitement par la chaleur qui tue les mauvaises bactéries. Parmi ce type de traitements, le plus connu est celui de la pasteurisation. On a constaté à travers différentes recherches sur le lait que les traitements thermiques ont une incidence sur l’arôme et le goût du produit. Certains d’entre eux peuvent même causer des sédiments dans le liquide, ce qui limiterait son utilisation dans des boissons pour sportifs. Il faut donc trouver la bonne recette!
Une recette plus complexe qu’on pourrait l’imaginer
L’objectif de Mme Gentès était de trouver le traitement thermique idéal. Par contre, au-delà de ce traitement, elle a découvert que plusieurs autres aspects peuvent influencer le résultat. Le type de fromage produit, ses pratiques de fabrication, le stockage et les conditions de transformation font partie des facteurs qui peuvent introduire des variations significatives dans la composition du liquide. Outre l’intensité du traitement thermique, le pH est un des facteurs ayant un effet important sur la stabilité du produit.
En plus de la stabilité du produit, les atouts recherchés pour de telles boissons résident dans des caractéristiques comme sa richesse en électrolytes ou en antioxydants. Les électrolytes facilitent, dans les cellules, l’entrée des éléments nutritifs et l’évacuation des déchets. Ils maintiennent l’équilibre des liquides dans le corps et permettent aux muscles de fonctionner adéquatement. Les antioxydants sont des molécules qui protègent les cellules en neutralisant les radicaux libres. En d’autres mots, ils réduisent les dommages cellulaires et le vieillissement.
Aussi, cette étude a montré que la chaleur du traitement doit être soigneusement sélectionnée afin d’optimiser les propriétés du produit qui permettent la formulation de boissons pour sportifs. Elle a également permis de se questionner à savoir si de telles boissons à base de perméats peuvent être enrichies en acides gras oméga-3 ou s’il est possible de transformer le sucre naturel du produit en fibres. Cela pourrait être des atouts très intéressants pour rendre le produit encore plus nutritif.
D’autres travaux seront donc nécessaires pour mieux comprendre comment la composition et le traitement des paramètres, tels que l’intensité thermique et le pH, affectent les propriétés sensorielles des perméats et leur évolution au cours de la chaîne de production et de stockage.
« La fabrication de fromage génère une quantité importante de résidus à valoriser. C’était donc le but de ce projet, d’apporter de nouvelles connaissances afin que l’industrie puisse développer des produits laitiers à valeurs ajoutées et de diminuer la quantité de déchets alimentaires de la production fromagère dans une vision d’économie circulaire », a ajouté la chercheuse.
Sportifs, restez à l’affût! Marie-Claude Gentès poursuit sa recherche et vous pourriez peut-être trouver éventuellement sur les tablettes une nouvelle boisson qui non seulement vous soutiendra dans vos activités sportives, mais contribuera également à réduire le gaspillage alimentaire. Pour en savoir plus sur les recherches de Marie-Claude Gentès, consultez son profil.
(Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada | 14 novembre 2024)
Pour en apprendre plus sur Agriculture et Agroalimentaire Canada, cliquez ici
Quel restaurant remportera le Prix restaurateur 2024 ?
Créé par Aliments du Québec en collaboration avec l’Association Restauration Québec (ARQ), le programme de reconnaissance Aliments du Québec au menu, c’est plus de 900 restaurants qui réservent une place de choix aux produits alimentaires québécois dans leur cuisine. Le Prix restaurateur a été pensé afin de valoriser les restaurateurs reconnus au programme qui se démarquent par leurs actions et leur implication pour s’approvisionner, utiliser et mettre en valeur les aliments québécois auprès de leur clientèle.
Voici les trois restaurants finalistes de la 7ème édition.
Parmi les 15 restaurants en nomination, trois ont suscité davantage l’attention du jury. En s’appuyant sur une grille d’analyse mesurant notamment le taux d’approvisionnement local, la mise en valeur des producteurs locaux, et après délibération du jury, trois restaurants se sont démarqués. Plongez dans l’univers envoûtant de ces trois restaurants finalistes qui chérissent les aliments et producteurs locaux.
Premier finaliste Recto Verso – Sainte-Adèle (Laurentides)
Depuis 2005, l’approche unique de Bruno Léger, chef propriétaire transforme chaque repas en une expérience immersive où se mêlent forêts, jardins, et savoir-faire. Il met en avant des ingrédients locaux soigneusement choisis, comme le miel d’exception de Miel de la Garde. Le chef propose une expérience gastronomique unique, où le contraste des textures et des saveurs crée un véritable jeu dans l’assiette. Grâce à de précieuses collaborations de longue date avec des producteurs régionaux, ceux-ci élaborent des produits sur mesure parfaitement adaptés aux exigences du chef. Chaque plat rend hommage au terroir et raconte l’histoire de la région, offrant ainsi une dégustation authentique, ancrée dans la richesse des produits d’ici.
Depuis 2006, la propriétaire Nancy Lemieux et Audrey-Jade Bherer, aubergistes font briller les produits locaux avec un menu renouvelé chaque jour et collabore avec plus de 70 producteurs à ce jour. Elle a même instauré une « Tablée des producteurs », où elle les invite à sa table pour favoriser les échanges et les collaborations. Plutôt qu’un menu fixe, l’établissement privilégie un design culinaire en constante évolution, influencé par les arrivages et le rythme des saisons. Parmi ses coups de cœur, la Boucherie de la Ferme, de la famille Durantaye, fiers éleveurs de bœuf charolais depuis 6 générations.
Troisième finaliste Côté Est – Kamouraska (Bas-Saint-Laurent)
Depuis 2012, Perle Morency et le chef Kim Côté, copropriétaires subliment les ingrédients d’ici. Entre littoral, terres agricoles et forêt, le restaurant propose à travers une étroite collaboration avec des producteurs locaux, des plats qui reflètent la diversité de la région, de la semence à l’assiette. Entre buvette gastronomique, cantine estivale, boutique d’artisans et expériences culinaires mariant cueillette et repas gastronomique, l’écosystème de Côté Est crée une expérience immersive où chaque plat devient une rencontre avec l’histoire locale. Côté Est incarne la passion, la créativité et l’excellence du savoir-faire régional. Chaque concept est pensé pour célébrer les richesses du terroir. Parmi les producteurs qu’ils affectionnent se trouve La Société des plantes, qui offre plus de 350 variétés de semences rustiques, comme la surprenante roquette wasabi.
Avec un taux d’approvisionnement local exemplaire de plus de 90 %, ces trois restaurants ont su impressionner le jury composé de personnalités de l’industrie de la restauration et de l’alimentation.
Le gagnant sera dévoilé le 18 novembre prochain, à suivre !
La période d’inscription au concours des Grands Prix DUX 2025, est officiellement lancée ! Depuis 2012, cet événement emblématique met en lumière les produits et initiatives qui améliorent l’offre alimentaire et la qualité de vie. Déposez votre candidature avant le 1er novembre pour profiter d’un 15% de rabais EARLY BIRD sur l’inscription & rejoignez les leaders du manger mieux !
Les Grands Prix DUX sont un incontournable du secteur agroalimentaire. Chaque année, ce concours récompense et valorise les meilleurs produits et initiatives qui contribuent à améliorer la santé de la population et celle de la planète ! Déposez votre candidature aux Grands Prix DUX 2025 et soyez reconnus comme leader du manger mieux !
Trois catégories renouvelées sont proposées aux participants pour cette 13e édition, témoignant de l’évolution du secteur agroalimentaire et des commentaires reçus par l’industrie au fil des éditions.
Produit alimentaire
Produit institutionnel (NOUVEAU !)
Initiative qui contribue au manger mieux
Travaillés en collaboration avec les experts du milieu, ces catégories couvrent les aspects essentiels du « manger mieux » !
L’ajout de la catégorie Produit institutionnel, en collaboration avec le Carrefour de l’Industrie Bioalimentaire de l’Île de Montréal (CIBÎM), répond aux besoins croissants d’une meilleure alimentation dans les institutions (écoles, hôpitaux, milieu carcérale, et autres organisations collectives) et vise à reconnaitre les produits qui répondent spécifiquement à ce besoin.
Pourquoi participer ?
Chaque année, les Grands Prix DUX rallient tous les intervenants qui cherchent à améliorer l’offre et sont une vitrine tant pour les entreprises, les OBNL et les institutions. Participez c’est :
Démontrez votre « Leadership » dans l’amélioration de l’offre.
Accélérez votre développement : Recevez un rapport personnalisé contenant des avis d’experts de l’agroalimentaire et de consommateurs pour améliorer vos produits ou initiatives.
Gagnez en visibilité : Profitez d’une couverture médiatique à l’échelle nationale et multiplateforme pour toucher un large public.
Réseauter et faire partie de la communauté MANGER MIEUX
Renforcez votre crédibilité : Lors du Gala des Grands Prix DUX 2025, célébrez vos réussites devant plus de 500 acteurs du secteur agroalimentaire et obtenez le droit d’afficher fièrement le logo DUX sur vos communications.
Un jury d’experts reconnu pour son expertise et son engagement !
Les Grands Prix DUX font appel à un jury d’experts reconnus dans divers domaines dont la nutrition, la transformation, le développement durable et la communication. Composé d’une trentaine de spécialistes, ce jury évalue rigoureusement les candidatures et offre des recommandations précieuses pour aider les participants à améliorer leur offre.
Entreprises et acteurs, vous améliorez l’offre alimentaires ? C’est le moment de soumettre votre candidature !
Inscrivez-vous dès maintenant ! (Date limite : 1er décembre 2024)
Soyez présents à la 13e édition du Gala DUX le 19 février 2025 (au Marché Bonsecours, Montréal) : conférence, réseautage, souper gastronomique et remise des Grands Prix DUX !
C’est le dimanche 13 octobre 2024 qu’a eu lieu à Belœil le 71e gala de la Société des chefs cuisiniers et pâtissiers du Québec (SCCPQ), sous le thème Passion et vocation. Le chef exécutif du Coureur des bois, Jean-Sébastien Giguère et sa brigade ont concocté un menu 5 services aux saveurs du Québec pour accueillir les convives.
Le maître de cérémonie, le chef Jonathan Garnie, lui-même élu Chef cuisinier national de la SCCPQ 2019 et 2020, agissait à titre de maître de cérémonie. Il a su créer une atmosphère dynamique, conviviale et pleine d’humour tout au long de la soirée..
Ce gala était l’occasion de mettre les projecteurs sur les professionnels du milieu culinaire d’ici et de reconnaître les talents de la relève pour l’industrie. Au cours de cette soirée, les récipiendaires des titres et distinctions de l’année selon la SCCPQ, choisis par leurs membres et le grand public, ont été dévoilés.
Voici les récipiendaires 2024 :
Chef cuisinier national Alexandra Roy – Cheffe copropriétaire Melba
Chef pâtissier national Hélène Arseneau – Cheffe propriétaire Pâtisserie Hélène des Îles
Chef santé Patrick Dubé – Chef Hôtel et Spa Le Germain Charlevoix
Apprenti cuisinier Thomas Miserez – Le 101 Restaurant de quartier
Apprenti pâtissier Salma Houti – Ecole hôtelière et d’administration de Laval
Prix Rollande Desbois Helena Loureiro – Cheffe propriétaire Portus 360
Prix Coup de cœur Entreprise bioalimentaire LOOP Mission
Prix Partenaire Économique Claude Bourgeois, Eurodib
Prix Personnalité Colombe St-Pierre – Cheffe propriétaire Chez St-Pierre
Prix Denis Paquin Gaétan Tessier – Chef consultant et enseignant au Centre de formation professionnelle Relais de la Lièvre-Seigneurie
Prix Lumière Magazine Caribou
Prix Méritas Sébastien Laframboise – Chef à l’Assemblée nationale
Prix Max Rupp René Derrien – Chef propriétaire Pâtisserie Bel-Air
À propos de la SCCPQ
La SCCPQ a pour mission de promouvoir la culture culinaire du Québec et d’œuvrer à son développement culturel, humain et professionnel. Elle œuvre afin de défendre les intérêts de la profession et mettre de l’avant l’expertise et le savoir-faire des professionnels des métiers de la restauration. Elle encourage et valorise la formation de la relève et des artisans du goût en prônant la richesse des produits du Québec.
Du 31 octobre au 17 novembre 2024, Montréal s’apprête à accueillir la 12e édition de MTLàTABLE, un événement phare qui célèbre la gastronomie de la métropole. Initiée par Tourisme Montréal, cette édition promet une expérience culinaire inoubliable, séduisant tant les gourmets que les curieux, qu’ils soient Montréalais ou visiteurs de passage.
Une Programmation Riche et Diversifiée
Cette année, MTLàTABLE met à l’honneur 170 restaurants participants qui offriront des menus inspirés de plus de 20 pays. Les convives pourront savourer des tables d’hôte de 3 à 5 services, à des prix allant de 35 $ à 80 $. De plus, le retour des brunchs à 25 $ dans plus de 35 établissements enrichit encore l’offre. Les menus ne manqueront pas d’options végétaliennes et sans gluten, facilitant ainsi le choix pour tous les palais.
Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal, souligne l’importance de cet événement : « MTLàTABLE est essentiel pour le tourisme à Montréal, car il met en lumière la richesse de la gastronomie locale et attire les visiteurs avec une expérience culinaire unique. »
MTLàTABLE met un accent particulier sur la durabilité et les restaurateurs sont encouragés à utiliser des produits locaux et à réduire le gaspillage alimentaire. De nombreux chefs innovent d’ailleur en incorporant des ingrédients méconnus ou sous-utilisés, rendant l’expérience encore plus enrichissante pour les convives. Ce mouvement vers une cuisine responsable reflète une prise de conscience croissante parmi les restaurateurs et les consommateurs.
Retombées Économiques et Engagement des Partenaires
L’édition 2023 a généré 12 millions de dollars pour les restaurateurs participants, illustrant l’impact significatif de MTLàTABLE sur l’économie locale. Pour la deuxième année consécutive, American Express (AMEX) s’associe à cet événement, permettant aux détenteurs de cartes de profiter de l’expérience MTLàTABLE dans plus de 110 restaurants partenaires. Gerardo Welter, vice-président du marketing chez AMEX Canada, affirme : « Nous sommes fiers de soutenir les restaurateurs locaux et de faciliter l’accès à leurs offres. »
Un Voyage Culinaire au Cœur de la Ville et une Invitation à Explorer !
MTLàTABLE a su se faire une place de choix dans le calendrier gastronomique de la métropole. Avec la participation de plus de 170 restaurants, cet événement offre aux gourmets une chance unique de déguster des plats créés par certains des meilleurs chefs de la ville. MTLàTABLE n’est pas seulement une opportunité de déguster des plats raffinés ; c’est également une invitation à explorer la diversité culinaire de Montréal. Les convives sont encouragés à partager leurs découvertes sur les réseaux sociaux en utilisant le mot-clic #MTLaTABLE et à consulter le site officiel pour la programmation complète et les réservations.
Nouveautés 2024 :
Les brunchs du week-end reprennent du service! Certains des restaurants participants offriront un menu brunch le samedi et le dimanche qui comportera un plat principal à choisir selon la carte et une boisson spéciale pour 25 $. Commencez la fin de semaine en beauté avec une pile de crêpes moelleuses ou de délicieux œufs à la bénédictine accompagnés d’une boisson pendant les trois fins de semaine du festival MTLàTABLE.
Un concours populaire vous permettra de voter, en fonction de plusieurs critères, pour votre expérience MTLàTABLE préférée. Les établissements qui obtiendront les meilleures notes globales de ce sondage mené auprès de la clientèle courront la chance de se distinguer à l’occasion des Prix Distinction 2025.
Informations Pratiques
Que vous soyez amateurs de bonne cuisine ou passionnés de gastronomie, MTLàTABLE 2024 s’annonce donc comme un véritable festin pour les sens, où la passion pour la gastronomie rencontre l’engagement envers des pratiques durables. Cet événement est l’occasion parfaite pour explorer la scène culinaire dynamique de Montréal. Les menus et les prix varient d’un établissement à l’autre, offrant ainsi une large gamme d’options adaptées à tous les budgets.
Pour profiter pleinement de cette édition 2024 de MTLàTABLE, il est conseillé de réserver à l’avance, car certains restaurants affichent complet très rapidement. Ne manquez pas cette opportunité de savourer des plats uniques tout en soutenant les talents locaux ! Les gourmets peuvent consulter le site officiel de l’événement pour découvrir la liste complète des participants et les détails des menus.
Réservez votre expérience dès maintenant sur MTLàTABLE et préparez-vous à vivre un voyage culinaire mémorable.
Rendez-vous du 1er au 11 novembre pour célébrer ensemble la richesse de notre terroir. Bon appétit !
Octobre nous apporte un magnifique paysage coloré et cette chronique, un peu plus chargée, apportera également de belles couleurs au niveau des bières mais apportant également une touche de nouveauté, le retour d’une bière mythique et un SCOOP pour ceux qui écouteront l’audio de la chronique.
Cerveza Crystal (Ras L’Bock)
Attention c’est Crystal avec un ‘’Y’’ car la version cubaine est avec un ‘’I’’. La version québécoise est une bière blonde très accessible pour tous comme celle de Cuba mais avec un peu plus de goût et de complexité. Elle est de style Kölsch et a 5% d’alcool. Cette bière est en collaboration avec Un Jardin d’Entraide pour l’Amour des Cubains dont une partie des profits leur sera remis afin d’aider le peuple cubain. Beaucoup de cubains meurent présentement car ils n’ont pas de médicaments. Les médecins sont prêts à les soigner mais n’ont pas ce qu’il faut pour les soigner. En buvant cette bière désaltérante, vous aurez l’impression d’être sur le bord d’une plage de Cuba et vous les aiderez à avoir un peu de médicaments. Una cerveza por favor
La Block (L’Étale Microbrasserie)
Premièrement l’Étale est une très récente microbrasserie sise à l’Isle-aux-Coudres. Elle se trouve annexée à la salle de quilles en haut de la côte, à gauche en sortant du traversier. Ils ont présentement 3 bières qui sont brassées chez Menaud en attendant d’avoir leur installation de brassage. La Block est représentée par un phare sur la canette d’où son nom. C’est une bière blanche de style Witbier à 5,2% d’alcool. Elle est de couleur jaune dorée. La Block offre des parfums d’agrumes et de coriandre. En bouche, les agrumes et la coriandre sont présents mais ce qui la caractérise c’est son goût de gomme balloune qui me rappelle la Hubba Bubba ou la gomme que l’on retrouvait dans les paquets de cartes de hockey O-Pee-Chee dans le temps. Elle est très rafraîchissante et j’ai eu beaucoup de plaisir à la boire sur place il y a environ 1 mois. Vous pouvez également la déguster au restaurant Le Corylus un peu plus loin sur l’île qui appartient au même propriétaire. Les 2 établissements vous donnent une magnifique vue sur le fleuve et les montagnes. Ça vaut le détour.
L’Orgasme (La Fosse)
Voici le retour de cette bière mythique brassée maintenant par La Fosse depuis la retraite du brasseur créateur de cette bière Pascal Desbiens. Pascal avait remis les droits de cette recette à mon beau-frère Danny Chabot du Dépanneur de la Rive et à moi en 2010. N’étant plus dans le domaine brassicole, nous avions l’opportunité de la remettre en circulation et la Brasserie La Fosse à Donnacona a été emballé par l’idée de reproduire cette bière aux levures de champagne. L’Orgasme a été vu à quelques reprises à la télévision il y a quelques années et a fait partie de quelques chroniques radiophoniques également. Qui n’aime pas l’Orgasme ? Pour ceux qui ne la connaissent pas voici sa description, nous avons ici une Triple aux levures de champagne à 8% d’alcool ayant une robe dorée. Au nez, il y a un parfum d’épices, de sucre, et de raisins. En bouche, nous avons une bière ronde et onctueuse. On ne détecte aucunement son pourcentage d’alcool. Des notes épicées entremêlées avec le sucre candy, qu’on retrouve souvent chez les bières de ce style, un goût de raisins dorés et une finale qui s’assèche résume bien cette bière mythique. Disons qu’elle est bonne jusqu’à la dernière goûte.
Viti Vini Vici #17 (Brasserie Dunham)
Vous avez sûrement remarqué dans le nom qu’on fait mention de vin, de raisins, et vous avez raison. Chaque Viti Vini Vici est unique. La Viti Vini Vici #17 est un assemblage de barriques élevées sur des peaux de raisins Frontenac gris provenant du vignoble et cidrerie Val Caudalie également à Dunham. Cette bière blonde a un taux d’alcool de 8%. Elle a un nez vineux ayant un parfum de pomme et d’agrumes. Maintenant pour ce qui est du goût, je dénote une subtile acidité et un côté légèrement vineux, des notes de pommes, d’agrumes, de pêche-mangue, de poivre et une finale plutôt sèche. C’est encore du grand calibre cette bière de Dunham. Une bière rafraîchissante fort complexe. Bravo ! J’aime beaucoup le fait que la Brasserie Dunham travaille avec leur terroir et collabore avec les vignobles avoisinants. Continuez gang !
Kriek Porter (Pit Caribou)
La Kriek est un style provenant originairement de Belgique. C’est un lambic aux cerises. Ce type de bière fait partie des bières à fermentation spontanée. Les levures sauvages, micro-organismes, se trouvant dans l’atmosphère se joignent à la bière lui donnant un profil aromatique très différent des bières conventionnelles. Nous avons une bière ayant une acidité, des cerises et une délicate touche boisée à l’occasion. Pour ce qui est du Porter, c’est une bière provenant originairement de l’Angleterre qui de couleur brun foncé pratiquement noir ayant des notes de chocolat et de torréfaction légère. Pour la Kriek Porter, c’est un assemblage d’une Gaspésienne no. 13, vieillie 1 an en barriques de whisky, et d’une seconde Gaspésienne no. 13 ayant fermenté et maturé en cuve d’inox. Le brasseur a mis des cerises griottes du Québec pendant 2 mois pour produire ce beau Porter aux cerises. Vous aurez une bière ayant une belle robe noire coiffée d’une belle mousse beige onctueuse. Au nez, on perçoit le chocolat, les cerises, des notes de torréfaction et une légère acidité. En bouche, nous avons une belle rondeur en prémices mais une douce acidité se faufile à travers cette rondeur. Vous avez pratiquement un beau gâteau forêt noire en bouche sans la crème fouettée. Vos papilles percevront le chocolat, les cerises, le bois, et des notes de pain grillé. La bière s’assèche graduellement en bouche. C’est toujours un immense plaisir de boire cette bière à chaque millésime que ce soit en accompagnant un dessert ou devant un beau feu de foyer.
Vous voulez un SCOOP, écoutez l’audio et vous aurez une info avant tout le monde.
Si vous avez des suggestions de bières pour les prochaines chroniques, vous pouvez communiquer avec moi en privé.
On se donne rendez-vous en novembre pour une autre chronique.
L’origine de la carotte remonte à plusieurs milliers d’années. Elle est originaire de l’Asie centrale, notamment des régions qui correspondent aujourd’hui à l’Afghanistan et à l’Iran. Les premières carottes cultivées étaient de couleur violet ou jaune, et leur forme était généralement plus fine et plus longue que celles que nous connaissons aujourd’hui.
Les carottes ont été domestiquées au cours de l’Antiquité, et elles se sont progressivement répandues à travers le monde. Les Grecs et les Romains les ont cultivées et appréciées, mais c’est au Moyen Âge, en Europe, que les carottes ont commencé à être cultivées sous leur forme orange, grâce à des sélections qui ont favorisé cette couleur.
Aujourd’hui, la carotte est l’un des légumes les plus consommés au monde, avec de nombreuses variétés disponibles, allant du jaune au violet en passant par le blanc et le rouge. Son histoire témoigne de l’évolution de l’agriculture et des préférences culinaires au fil des siècles.
Propriétés et Applications Culinaires
Les carottes, avec leur couleur vibrante et leur goût légèrement sucré, sont des légumes polyvalents qui méritent une place de choix dans notre cuisine. En plus de leur saveur délicieuse, elles regorgent de bienfaits nutritionnels et s’adaptent à une multitude de préparations. Dans cet article, nous allons explorer les propriétés des carottes et leurs différentes applications culinaires.
Propriétés Nutritionnelles
Les carottes sont particulièrement connues pour leur teneur en bêta-carotène, un antioxydant qui se transforme en vitamine A dans l’organisme. Cette vitamine est essentielle pour la santé des yeux, la croissance cellulaire et le bon fonctionnement du système immunitaire. Voici quelques-unes des propriétés nutritionnelles des carottes :
Riche en vitamines et minéraux : En plus du bêta-carotène, les carottes contiennent des vitamines C, K, et des minéraux comme le potassium et le calcium.
Faible en calories : Avec seulement environ 41 calories pour 100 grammes, les carottes sont un excellent choix pour ceux qui surveillent leur poids.
Fibre alimentaire : Elles sont riches en fibres, ce qui favorise la digestion et contribue à une sensation de satiété.
Bienfaits pour la Santé
Les carottes présentent de nombreux avantages pour la santé :
Amélioration de la vue : Grâce à leur haute teneur en vitamine A, les carottes aident à maintenir une bonne vision et peuvent même réduire le risque de dégénérescence maculaire.
Propriétés anti-inflammatoires : Les antioxydants présents dans les carottes aident à combattre l’inflammation dans le corps.
Soutien au système immunitaire : Les vitamines et minéraux contenus dans les carottes renforcent les défenses naturelles de l’organisme.
Applications Culinaires
Les carottes sont incroyablement polyvalentes et peuvent être intégrées dans une variété de plats. Voici quelques idées pour les utiliser en cuisine :
1. Salades
Râpées ou coupées en dés, les carottes ajoutent du croquant et de la couleur aux salades. Essayez une salade de carottes à la marocaine avec des raisins secs, des noix et une vinaigrette au citron.
2. Soupes
Les carottes sont un ingrédient de base dans de nombreuses soupes. En les mixant avec d’autres légumes comme le céleri et l’oignon, vous pouvez créer une délicieuse soupe veloutée. Ajoutez du gingembre pour une touche épicée.
3. Plats rôtis
Rôties au four, les carottes prennent une douceur caramelisée irrésistible. Assaisonnez-les avec de l’huile d’olive, du miel, du sel et du poivre pour un accompagnement savoureux.
4. Purées
Les carottes peuvent être cuites à la vapeur et réduites en purée pour accompagner des viandes ou des plats végétariens. Mélangez-les avec un peu de beurre et de crème pour une texture onctueuse.
5. Gâteaux
Saviez-vous que les carottes peuvent aussi être utilisées dans les desserts ? Le célèbre gâteau aux carottes est non seulement délicieux, mais il apporte également un peu de légèreté grâce à la présence des légumes.
Les carottes sont bien plus qu’un simple accompagnement. Leur richesse en nutriments et leur polyvalence en font un ingrédient précieux dans notre cuisine. Que vous les dégustiez crues, cuites, en salade ou en dessert, les carottes apportent couleur, goût et santé à votre assiette.
N’hésitez pas à les intégrer dans vos recettes et à profiter de tous les bienfaits qu’elles offrent !
El Mordjene, cette pâte à tartiner au goût de Kinder Bueno venue d’Algérie est devenue un véritable phénomène en Europe, au point de ne plus pouvoir entrer sur le sol français.
Vous en avez sûrement entendu parler ces derniers mois : El Mordjene, cette pâte à tartiner révolutionnaire au goût de Kinder Bueno venue d’Algérie et produite par la société Cebon. Au début de l’été, les influenceurs l’ont mis sous la lumière des projecteurs, vantant son goût envoûtant de « crème de noisettes grillées ». La Crème de Noisettes GrilléesEl Mordjene se déguste comme une pâte à tartiner; sur du pain, en tartine, sur des crêpes ou de bonnes gaufres. Elle peut également être utilisée dans vos desserts et est disponible le plus souvent en trois tailles de pot : 200 g, 350 g ou 700 g pour les plus gourmands.
Devenue virale sur les réseaux sociaux, la pâte à tartiner El Mordjene n’est plus vraiment à présenter. Avec son goût rappelant les fameuses barres de chocolat à la noisette (Bueno), elle fait le bonheur des dents sucrées et pourrait fort bien remplacer votre pot de Nutella ou de beurre d’arachide au déjeuner.
Victime de son succès la pâte à tartiner El Mordjene, était sur le point de ne plus pouvoir entrer sur le sol français. Qu’à cela ne tienne, les Français ont commencé à se ruer dans les rayons des magasins qui en vendaient, faisant doubler son prix. Mais cela ne va pas durer car son exportation est désormais bloquée, a annoncé vendredi 13 septembre TSA Algérie.
« Des containers pleins de pots de la célèbre pâte algérienne ont été bloqués au port de Marseille en France », écrit le média qui a sollicité Mustapha Zebdi, le président de l’Association algérienne de protection des consommateurs (Apoce). Celui-ci confirmé que « la dernière cargaison de la pâte El Mordjene n’avait pas été autorisée à être déchargée en Europe ».
Protéger les produits européens de la vague El Mordjene ?
La raison de ce blocage ? Mustapha Zebdi évoque « l’article 20, troisième alinéa, du règlement n°2202/2292 de l’Union européenne » qui dicte notamment les règles d’entrée dans l’UE des produits contenant du lait. Or l’Algérie ne fait pas partie des pays qui sont autorisés à en faire entrer sur le territoire de l’Union européenne. Ceci car elle n’applique pas « un plan de contrôle des substances pharmacologiquement actives, des pesticides et des contaminants approuvé par la Commission », notamment concernant les produits laitiers.
Mais pour le président de l’Apoce, la véritable raison de ce coup d’arrêt serait un peu plus prosaïque : protéger les produits européens en concurrence avec El Mordjene, notamment Nutella.
« Le produit entrait et voyageait… et quand il est devenu un danger pour leur produit bien-aimé, ils ont fait tous les tests et sorti toutes les normes ! », a-t-il déploré auprès de TSA Algérie. « Nous avons obtenu les documents notifiant l’interdiction d’importer » la pâte El Mordjene, a-t-il ajouté avant de promettre de « prendre une décision ferme ».
Des alternatives : Made in France …
Pour ceux qui n’ont pas pu y goûter ou qui y sont devenus accros, la recherche des précieux pots est rendu un véritable parcours du combatant. Des chocolatiers de profession, ont surfé sur le fort succès de la crème noisette El Mordjene devenue un produit phare dans les rayons et sur Tiktok, en créant leur propre version afin d’offrir une alternative « made in France » aux consommateur.
La fièvre de la pâte à tartiner El Mordjene atteint le Canada
La pâte à tartiner algérienne El Mordjene a décidément une renommée intercontinentale. Après le succès fulgurant qu’elle a eu en Europe, notamment en France – où elle est désormais interdite -, et dans les pays arabes, comme la Tunisie et le Qatar, El Mordjene, pur produit algérien de l’entreprise Cebon, arrive désormais au Canada. Une expansion inévitable compte tenu du buzz que fait cette pâte à tartiner sur les réseaux sociaux depuis de nombreuses semaines. Elle suscite désormais autant d’engouement de l’autre côté de l’Atlantique, au Canada, particulièrement à Montréal, où la communauté maghrébine est bien implantée.
À Montréal, où il y a une forte présence maghrébine, les boutiques spécialisées dans les produits maghrébins voient leur stock d’El Mordjene s’épuiser, tandis que le nombre de clients n’a de cesse d’augmenter. La demande est si forte que les commerçants ont dû imposer un plafond d’un pot par personne, surpris de voir que la pâte à tartiner algérienne rivalise avec l’italienne mondialement célèbre Nutella.
Un succès inébranlable même avec un prix élevé !
Le prix n’est pas si différent de celui en Europe. Le pot de 700 g est à 8 € en Europe, soit environ 12,00 dollars canadiens.
Mais certains commerçants n’hésitent pas à profiter de la demande croissante pour augmenter les prix, et, selon les points de ventes, le prix oscille entre 10,99 et 16,99 dollars canadiens.
Madjid Hachour, propriétaire du magasin Djurdjura à Montréal, confie au média canadien avoir déjà vendu ce produit l’année dernière, mais qu’il n’avait pas suscité autant d’intérêt. Il déclare : « Avant, nous vendions environ 20 pots de pâte à tartiner par jour. À présent, nous sommes arrivés à vendre 2.000 pots d’El Mordjene par jour ».
Il ajoute qu’il aurait pu en vendre bien plus si le produit en question n’avait pas été en rupture de stock, précisant que la demande ne venait pas seulement de la diaspora maghrébine. En effet, à cela s’ajoute la chaîne d’approvisionnement dont il faut tenir compte dans la gestion des inventaires : les produits El Mordjene peuvent passer entre deux ou trois intermédiaires en moyenne avant d’arriver en magasin, ce qui affecte leur prix de vente.
Le Grey Owl décoré du titre de meilleur fromage du Québec pour la première fois
Ça y est, les gagnants sont dévoilés! Sélection Caseus, le concours des fromages fins du Québec, a offert aux fromages et fromagers d’ici un moment de gloire bien mérité le 25 septembre dernier, lors de sa 24e édition. Les lauréats ont été dévoilés lors de la cérémonie de remise des prix qui s’est tenue au Musée de la civilisation, à Québec, en présence de nombreux partenaires. Cette année, 197 fromages ont été évalués par un jury de 25 experts représentant les diverses filières du secteur fromager. Au terme d’un rigoureux processus d’évaluation, 22 fromages se sont démarqués dans les différentes classes du concours.
L’objectif étant de faire connaître l’excellence des fromages produits chez nous en soulignant le savoir-faire des fromagers derrière les produits, pas moins de 26 prix ont été remis cette année. Une belle façon d’offrir de la visibilité aux fromages primés ainsi qu’à toute l’industrie des fromages d’ici.
Voici les Fromages gagnants du concours Selection Caseus 2024.
Sélection Caseus Or 2024
Le Grey Owl de la Fromagerie Le Détour, située au Bas-Saint-Laurent, est décoré du titre de meilleur fromage du Québec au concours Sélection Caseus. Il s’agit de son cinquième prix et de son premier Caseus Or, symbole d’excellence en matière de fromages au Québec. L’an dernier, il avait raflé le Caseus Bronze
Sélection Caseus Argent 2024
Le Caseus Argent a été décerné à La Mélodie Bergère, confectionnée par L’Atelier Fromagerie, dans le Centre-du-Québec. Il s’agit de sa première distinction à ce concours.
Sélection Caseus Bronze 2024
Le Caseus Bronze a pour sa part été remis à La Belle-Mère de la Fromagerie Médard, au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Elle a également reçu la mention spéciale du meilleur fromage fermier.
« Cette année encore, le concours Sélection Caseus célèbre le savoir-faire et la créativité des artisans fromagers québécois, qui excellent dans la maîtrise de leur art. La délicieuse variété de fromages sélectionnés sera mise en valeur dans les épiceries et commerces. Ainsi, j’encourage vivement les consommateurs à ouvrir l’œil et à réserver à ces produits une place de choix dans leur panier. Quelle succulente façon de contribuer au succès des entrepreneurs d’ici et à la vitalité de nos régions! Félicitations à tous les lauréats et lauréates de cette 24e édition! »
André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec
« Alors que le Québec demeure le chef de file au Canada avec 65 % des fromages fins du pays qui y sont fabriqués, ce concours nous permet de célébrer le savoir-faire des fromagers d’ici et de mettre de l’avant l’excellence de leurs produits. Il est plus que jamais primordial de soutenir l’économie locale en choisissant les producteurs et artisans d’ici. »
Daniel Gobeil, président, Les Producteurs de lait du Québec
Créé en 1998, Sélection Caseus souligne l’excellence des fromages québécois et met en évidence le savoir-faire de celles et ceux qui les fabriquent. Le concours vise à faire découvrir aux consommateurs la créativité des fromagers, qui s’exprime dans une multitude de produits novateurs de très grande qualité.
Sélection Caseus est le seul concours consacré à la reconnaissance et à la mise en valeur des fromages produits au Québec. Il est ouvert à tous les fromagers, peu importe la taille de leur entreprise, le type de fromage qu’ils fabriquent ou le type de lait qu’ils utilisent.
Le concours est organisé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec.
L’équinoxe d’automne est arrivé précisément le 22 septembre à 8h43 pour nous. Lors de cette chronique bière, j’ai choisi des bières de différents styles. Des bières rafraîchissantes pour nous belles journées chaudes d’automne mais également des bières plus chaleureuses, mais pas trop lourdes, pour les journées plus frisquettes.
Berliner Lemondrop (Brasseurs sur Demande)
La Berliner Lemondrop a fait son retour cet été, en canette et non en bouteille. Pour tout ceux qui l’ont connu, c’est la joie. Auparavant il y avait un gros XP en plus, mais c’est la même bière sans ses 2 lettres. On part fort pour ceux qui veulent une bière ultra rafraîchissante. Cette Berliner Weisse au houblon Lemondrop et au citron (bière sûre) dévoile une robe jaune pâle. Au nez, nous avons une nouvelle version de limonade. C’est tellement frais avec ses notes citronnées. Vous aurez envie sur le champ de prendre une lampée de ce liquide au parfum invitant. En ayant votre lampée en bouche, vous savez tout de suite que cette bière sera bue assez rapidement. Telle une limonade améliorée, votre palais appréciera cette acidité contrôlée et ses notes de citron. Pour ceux qui ne connaissent pas le houblon Lemondrop, il apporte des notes de citron, de thé vert, de menthe, et de melon. C’est encore le temps de prendre de bonnes bières rafraîchissantes comme la Berliner Lemondrop avant que le froid de l’automne s’installe. Dépêchez-vous avant qu’il ne reste plus de canette. Elle sera assurément de retour pour l’été prochain.
Saison ancestrale 2024 (LEFOL)
Inspiré des saisons fermières que l’on retrouvait en Wallonie au début du 20e siècle, voici un assemblage affiné en barrique de différents vins brassé avec de l’orge, du froment, du blé malté, de l’épeautre et du seigle. La Saison ancestrale dévoile une robe de couleur blond doré coiffée d’une belle mousse blanche. Elle a 6,9% d’alcool. Au nez ça sent les levures Brett et le vin blanc. En bouche, nous avons une bière rafraîchissante et fort complexe. Attention de ne pas la boire trop froide car vous allez perdre au niveau de la complexité. On retrouve des notes de vin blanc, le côté sauvage des levures Brettanomyces, des notes boisées, des épices, un soupçon de poivre noir et une légère amertume en finale. Encore une fois une grande bière pour cette jeune microbrasserie de Québec.
Cabane Texane (Microbrasserie des Beaux Prés)
Je vous avais parlé récemment d’une bière brassée pour le restaurant Laurie Raphaël, mais cette fois-ci la Cabane Texane est une bière brassée par la Microbrasserie des Beaux Près à Ste-Anne-de-Beaupré pour le restaurant Chez Biceps BBQ de mon ami le chef Vincent Chatigny. La Cabane Texane est une Session IPA à 4,2% brassée avec les houblons Cascade, Centennial et Chinook. Le brasseur utilise également le poivre noir fumé à chaud fourni par Vincent Chatigny. Sa robe est cuivrée rappelant beaucoup les IPA anglaises côté couleur mais ce n’est pas une IPA anglaise avec l’utilisation des houblons américains. Au nez, ça sent le malt, le poivre, les agrumes, et une délicate touche caramélisée. En bouche, la bière dévoile une certaine rondeur, apporté par le malt avec de douces notes caramélisées. Les agrumes et une subtilité de fruits tropicaux sollicitent nos papilles avant que le poivre fumé enveloppe nos muqueuses buccales à la toute fin. C’est une bière ayant un côté chaleureux qui descend bien. Elle représente bien la personnalité de Vincent Chatigny. Bravo à Vincent et à la Microbrasserie des Beaux Prés pour cette excellente bière différente de ce que nous avons en marché. Vincent dans un mois on va prendre une bière ensemble et pourquoi pas une Cabane Texane.
Crux Mango DIPA (Alpenstock Microbrasserie)
Voici une Double IPA à la mangue à 8,2% d’alcool ayant une robe jaune voilée et non opaque. Ce n’est pas une Double NEIPA ni une Double West Coast IPA mais c’est une Double IPA aromatique. Elle sent vraiment la mangue et le houblon. On voit que le brasseur a mis beaucoup de fruits et beaucoup d’houblons à l’intérieur de celle-ci. Du côté gustatif, nous n’avons pas le côté très juicy et plus bourratif des NEIPA. C’est une bière très limpide même avec son taux d’alcool élevé. La mangue est présente au début mais laisse tranquillement la place aux notes houblonnées. Une amertume assez franche est ressentie au niveau de la gorge. Ce n’est pas une amertume aussi puissante que certaines West Coast IPA mais elle est aromatique et amère. Si vous passez à St-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, aller faire un tour pour savourer cette Crux Mango DIPA et même leur Gose citron lime qui est vraiment très intéressante.
Charcoal-Milker (Roquemont Microbrasserie)
Voici une bière que j’adore en cette période de l’année venant de cette microbrasserie de St-Raymond-de-Portneuf. On parle ici d’une Milk Stout à 5,4% d’alcool ayant une belle robe noire. Elle dévoile un parfum de chocolat, des notes torréfiées de pain grillé et de café, en plus d’une présence sucrée venant du lactose. En bouche, vous aurez une bière chaleureuse mais non lourde. C’est vraiment parfait pour moi en période automnale. Vous aurez en bouche une texture moelleuse et crémeuse. Le chocolat, le pain grillé, et le café sont bien présents mais enrobés parfaitement par le lactose pour un équilibre parfait. Une légère amertume complète le tout en finale.
Pour finir cette chronique, je me suis fait demander c’était quoi l’histoire des bières obligatoirement timbrées pour les bars et restaurants. René Huard de Simple Malt Brasseurs avait publié le 18 septembre sur sa page Facebook un texte qu’il avait écrit concernant ce fameux timbre officiel du Québec. Pour faire une histoire courte ce timbre doit être apposé sur chaque canette et bouteille vendue dans les bars et restaurants. Ce timbre devrait selon René être complètement retiré et j’endosse à 100% son opinion. Le lobbyiste des grosses brasseries travaille très fort pour que ce timbre demeure car les tenanciers de bars et les restaurateurs doivent payer plus cher des bières timbrées et ça rapporte plus aux grandes brasseries qui peuvent faire par la suite des ‘’supposés DEALS’’ aux commerçants pour garder leur emprise sur eux. En plus il ne faut surtout pas avoir de bières timbrées dans des dépanneurs et épiceries car une amende pourrait être émise. Il faut que ce fameux timbre CSP soit retiré une fois pour toute. Il a été créé pour prouver le paiement d’une taxe spéciale pour les bars et restaurants mais cette taxe spéciale a été abolie il y a plus de 10 ans mais c’est toujours obligatoire d’apposer le timbre. Même avec le timbre ça ne garantit pas que la taxe a été payé car tout le monde peut faire imprimer des timbres même à la maison selon René. Je pense sincèrement que ce serait grandement le temps que ce timbre CSP soit retiré pour le bien des microbrasseries, des tenanciers de bars, des restaurateurs, mais au grand dam des grands brasseurs.
Pour ma chronique en octobre je vais vous présenter le retour d’une bière mythique et normalement un beau SCOOP.
Originellement, le scone tire son nom de la « Pierre du destin » utilisée dans les cérémonies de couronnement au Royaume-Uni.
C’est quoi un scone ?
Scone [skon] n. m. petit pain sucré ou salé, à mi-chemin entre un biscuit et un gâteau. Un scone de qualité est densément feuilleté, croustillant, moelleux et goûte le bon beurre.
Le scone est donc un petit pain, ou cake lorsque la recette inclut du sucre, d’origine écossaise. Les scones sont particulièrement populaires au Royaume-Uni, en Irlande, en Australie, en Nouvelle-Zélande ainsi qu’aux États-Unis et au Canada.
Les scones sont principalement constitués de blé, orge ou avoine, avec de la levure comme levain. Parfois salés, d’autres fois sucrés, les scones s’apprécient autant en après-midi avec une tasse de thé, qu’en matinée dans une boulangerie ou en accompagnement d’un brunch gourmand.
À l’heure du «high tea», la tradition britannique recommande que les scones soient préparés nature et servis avec de la confiture de fraises ou de framboises, et de la crème épaisse de Cornouailles (la Cornish Clotted Cream) ou de la crème du Devonshire (la Devonshire Cream).
La première est faite de lait non pasteurisé, protégée par une appellation d’origine contrôlée et doit contenir au minimum 55% de matières grasses, tandis que la seconde est pasteurisée et faite de 45% de matières grasses au minimum. Les deux sont très difficiles, sinon impossibles, à dénicher au Québec, si bien que la plupart du temps, on la sert plutôt avec une crème fouettée légèrement sucrée ou, comme au Gryphon d’or, avec du beurre, ne pouvant se résoudre à utiliser un succédané.
Moins riches, mais tout aussi délicieux que les autres pâtisseries, les scones gagnent en popularité hors de l’Angleterre. Et tout le monde peut en cuisiner en un tour de main!
Les scones du commerce sont généralement de forme ronde, bien que certaines versions moins chères soient hexagonales afin de minimiser le gaspillage de pâte. Lorsque préparé à la maison, les formes variées des scones incluent les triangles, les ronds et les carrés. Cuisiner des scones à la maison relève souvent d’un patrimoine culinaire familial. Mais, plus que la recette, c’est bien le doigté, la technique qui importe pour obtenir le fameux scone «parfait», celui qui est bien doré et croustillant à l’extérieur, moelleux à l’intérieur.
La première sélection du Guide MICHELIN Québec sera dévoilée en 2025 et mettra en lumière les meilleures tables de la province. Les inspecteurs et inspectrices du Guide Michelin sillonnent présentement le Québec pour déterminer quelles tables feront partie de la sélection inaugurale de 2025. La province en entier devient ainsi la 12e destination en Amérique du Nord à viser les étoiles.
La scène culinaire québécoise est aussi riche que variée, avec des influences internationales, mais aussi des plats de la ferme à l’assiette qui font la part belle aux produits régionaux. La province abrite de grands chefs ainsi que de futurs talents qui imaginent pour leurs convives des expériences culinaires inédites en mariant tradition et techniques avant-gardistes.
« Nous sommes ravis d’annoncer que le Québec sera la prochaine destination canadienne à figurer au Guide MICHELIN », a confié Gwendal Poullennec, Directeur international des Guides MICHELIN. « Le paysage culinaire local met à l’honneur les traditions et le patrimoine québécois, des arguments de poids pour les voyageurs en quête de nouvelles expériences gastronomiques authentiques. Il me tarde de révéler les noms des restaurants que notre équipe d’inspection anonyme aura choisis pour intégrer cette première sélection. »
Le directeur du Guide Michelin, Gwendal Poullennec. (Francois Mori/Archives AP)
Rappelons que les inspectrices et inspecteurs anonymes du Guide MICHELIN décernent les emblématiques Étoiles MICHELIN aux établissements qui proposent une cuisine particulièrement remarquable : en fonction de la qualité de l’offre, elles reçoivent une, deux ou trois Étoiles MICHELIN. Le Guide MICHELIN est également reconnu pour sa sélection Bib Gourmand qui met à l’honneur des établissements proposant une cuisine de grande qualité à prix modérés. La plus récente des distinctions, l’Étoile Verte MICHELIN, est quant à elle attribuée aux restaurants qui ouvrent la voie à une gastronomie durable. Enfin, la sélection est complétée par la catégorie des restaurants recommandés par le Guide MICHELIN ainsi que par les Prix Spéciaux, décernés à des professionnels qui subliment l’expérience des convives par leur savoir-faire et leur savoir-être.
Toronto et Vancouver ayant déjà leur Guide Michelin depuis quelques années, ça allait de soi, malgré quelques tiraillements dans le milieu, que les étoiles arrivent un jour au Québec. Rappelons que l’équipe du Guide Michelin ne vient pas d’elle-même dans une destination. L’organisation doit être sollicitée. Un regroupement d’une quinzaine de restaurateurs de la ville de Québec à d’ailleurs poussait fort pour attirer Michelin. Cette réponse positive à l’espoir de l’industrie est le fruit des efforts d’une collaboration entre de nombreux organismes et gouvernements de la province. Ainsi, Destination Québec Cité, Alliance de l’industrie touristique du Québec, Tourisme Montréal, Développement économique Canada pour les régions du Québec, Montréal centre-ville ainsi que les villes de Québec et de Montréal ont mis la main à la pâte dans ce projet.
Le Guide Michelin tant réclamé par de nombreux restaurants et chefs du Québec, dont François-Emmanuel Nicol du restaurant La Tanière³, se penchera sur les bonnes adresses d’ici l’an prochain. (Le restaurant La Tanière³)
« Le Québec est une mosaïque multiculturelle unique et c’est cette diversité qui confère à la cuisine locale toute sa singularité », a déclaré Geneviève Cantin, PDG de l’Alliance. « C’est avec une immense fierté que tous nos partenaires accueillent l’arrivée du Guide MICHELIN dans la province. Sa présence contribuera à mettre en valeur le talent de nos artisans locaux sur la scène internationale. »
En effet, le Guide MICHELIN suit tout au long de l’année l’évolution des destinations culinaires à travers le monde. Le processus de sélection du Guide MICHELIN reste complètement indépendant. Si la sélection est déterminée par nos inspectrices et inspecteurs anonymes de façon tout à fait impartiale, le Guide MICHELIN s’associe pour l’occasion à l’Alliance dans le cadre d’activités de marketing et de promotion de la ville.
Histoire et méthodologie
La nouvelle sélection pour le Québec ne dérogera pas à la règle. Elle suivra la méthodologie historique du Guide MICHELIN basée sur cinq critères universels qui garantissent que chaque destination est évaluée de manière équitable : 1) la qualité des produits ; 2) l’harmonie des saveurs ; 3) la maîtrise des techniques ; 4) la voix et la personnalité que le chef exprime dans sa cuisine ; 5) la cohérence entre chaque visite et chaque plat de la carte (chaque établissement est inspecté plusieurs fois par an).
Le Guide MICHELIN reste à ce jour un allié de choix pour les voyageurs en quête d’un bon repas. Le premier exemplaire a été publié en France au tournant du XXe siècle afin d’encourager les ventes de pneus en offrant des conseils pratiques aux automobilistes français. Les inspectrices et inspecteurs du Guide MICHELIN continuent d’utiliser les mêmes critères et modes de sélection qu’à l’époque, une méthodologie aujourd’hui appliquée pour chaque destination.
New York a été la première ville d’Amérique du Nord à figurer au Guide MICHELIN en 2005. Plusieurs sélections ont ensuite vu le jour : Chicago (2011), Washington (2017), Californie (San Francisco en 2008, le reste de l’État en 2019), Miami/Orlando/Tampa, Floride (2022), Toronto (2022), Vancouver (2022), Colorado (2023), Atlanta (2023), Mexique (2024), Texas (2024) et à présent Québec (2024).
À propos de Michelin North America, Inc.
Michelin construit un manufacturier leader mondial des composites et expériences qui transforment notre quotidien. Depuis plus de 130 ans, Michelin contribue significativement au progrès humain et à un monde plus durable. Michelin innove constamment pour fabriquer des pneus et des composants de grande qualité pour des applications critiques dans des domaines exigeants et variés tels que la mobilité, la construction, l’aéronautique, les énergies à faible émission de carbone et la santé. Le Groupe souhaite offrir à ses clients la meilleure expérience possible, qu’il s’agisse de fournir des solutions connectées fondées sur les data et l’intelligence artificielle, destinées aux flottes professionnelles, ou de recommander des restaurants et hôtels d’exception sélectionnés par le Guide MICHELIN. Michelin Amérique du Nord, dont le siège social est basé à Greenville, dans l’État de Caroline du Nord, compte près de 23 500 employés et dirige 35 sites de fabrication situés aux États-Unis (michelinman.com) et au Canada (michelin.ca).
À propos de Michelin
Michelin construit un manufacturier leader mondial des composites et expériences qui transforment notre quotidien. Pionnier de la science des matériaux depuis plus de 130 ans, le groupe s’appuie sur une expertise unique pour contribuer significativement au progrès humain et à un monde plus durable. Grâce à sa maîtrise inégalée des matériaux et des composites polymères, Michelin innove constamment pour fabriquer des pneus et des composants de grande qualité pour des applications critiques dans des domaines exigeants et variés tels que la mobilité, la construction, l’aéronautique, les énergies à faible émission de carbone et la santé. Michelin prend grand soin de ses produits et s’appuie sur sa solide connaissance de ses clients pour leur offrir la meilleure expérience possible. Cela concerne la fourniture de solutions connectées fondées sur les data et l’intelligence artificielle, destinées aux flottes professionnelles, mais également la recommandation de restaurants et d’hôtels d’exception sélectionnés par le Guide MICHELIN. (www.michelin.com) .
À propos de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec
L’Alliance de l’industrie touristique du Québec (l’Alliance) représente aujourd’hui plus de 12 000 entreprises touristiques et 50 partenaires associatifs régionaux et sectoriels, ce qui en fait la plus grande fédération de l’industrie touristique du Canada. Elle incarne l’engagement du secteur économique touristique privé et associatif à valoriser l’importante contribution du tourisme à la vitalité socioéconomique des régions tout en défendant les intérêts de ses membres. Toutes les actions entreprises par l’Alliance visent à faire du Québec une destination touristique d’envergure internationale durable, responsable et prospère.
Dans le cadre du150e anniversaire du Parc Jean-Drapeauprésenté par Loto-Québec, la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD) et Tourisme Montréal s’associent pour présenter les Rendez-vous gourmands, le plus grand barbecue de Montréal. L’événement se déroule du 23 au 25 août dans le Jardins des Floralies, mettant en valeur la richesse culinaire de la métropole à travers une expérience où produits locaux rencontrent la créativité des chefs d’ici.
Dès le vendredi, en parfaite harmonie avec la période des récoltes et des barbecues estivaux, les visiteurs ont le privilège de déguster des mets préparés avec en tête d’affiche le chef Paul Toussaint, accompagné de six chefs.es de la cuisine montréalaise, tous passionnés par l’art du gril. Au programme : dégustations, démonstrations culinaires, programmation musicale, le tout organisé en collaboration avec Les Survenants pour offrir une expérience mémorable.
« Les Rendez-vous gourmands sont une célébration du plaisir de se rassembler en toute convivialité, une occasion unique de découvrir notre patrimoine gastronomique dans un cadre enchanteur lui-même empreint d’histoires. Il s’agit d’un événement phare de notre programmation spéciale pour le 150e anniversaire du Parc, visant à créer des moments uniques et mémorables pour nos visiteurs », explique Véronique Doucet, directrice générale de la SPJD.
« C’est avec enthousiasme que Tourisme Montréal appuie cet événement qui met en valeur la culture gastronomique de notre destination dans ce cadre unique qu’est le Parc Jean-Drapeau. Capitale culinaire du Canada, Montréal est reconnue pour ses chefs.es créatifs et nous sommes heureux de pouvoir partager cette richesse à travers une formule aussi originale que celle des Rendez-vous gourmands. Nous invitons les résidents et les visiteurs à participer à ces activités, car c’est l’engagement de tous qui génère notre effervescence collective», ajoute Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal.
Pour profiter de l’expérience culinaire, deux options sont proposées: la première est la formule à la carte, qui offre la liberté de choisir parmi une vaste gamme de mets disponibles sur place. La seconde est le Passeport gourmand, au tarif de 55 $, qui permet de déguster six plats soigneusement préparés par les chefs.es invités, via un menu exclusif.
Horaire
Vendredi 23 août de 16 h à 23 h
Samedi 24 août de 12 h à 23 h
Dimanche 25 août de 11h à 21 h
Pour vous mettre l’eau à la bouche :
Poulet Chermoulah : Un plat aromatique de poulet mariné dans une sauce chermoulah composée d’herbes, d’épices et d’ail, concocté par le chef Oussama Ben Tafous (Roch le coq).
Unagi Taco : Une fusion savoureuse de la cuisine japonaise et mexicaine, mettant en vedette de l’anguille grillée dans une tortilla, par le duo de chefs.es Phong Thach (Kaiji sushi et Sogen sushi) et Sarina Yoth.
Canard Rôti à la Mode de Hong Kong : Un canard rôti croquant et juteux, assaisonné avec des épices typiques de la cuisine hongkongaise, dont seul le chef Eric Ku (Dobe & Andy) a le secret.
Morue en Papillote Cuite en Feuille de Banane : Un plat délicat de morue cuite à la vapeur dans une feuille de banane, rehaussant les saveurs subtiles du poisson, préparé par notre chef ambassadeur, Paul Toussaint (Kamúy) en duo avec le chef André Sterling.
Joue de BoeufChimichurri : Une joue de boeuf fumée et confite dans son gras servie avec aioli et sauce aux herbes, par le chef Antoine Bériault (Aylwin BBQ).
Hot-Dog de Merguez : Un hot-dog gourmet avec une saucisse merguez épicée, accompagné de mayonnaise harissa, par le chef Guillaume Daly (Sousbois).
Des options végétariennes sont proposées dans les menus concoctés par les chefs.es, ainsi que dans l’offre alimentaire des camions de cuisine de rue.
La grande omelette du 150ème :
Pour célébrer les150 ans du Parc, la Société du parc Jean-Drapeau invite le grand public à déguster une omelette géante pour le brunch du dimanche. Préparée sur place avec 3000 oeufs, la dégustation est gratuite et sera animée par le Dusty Brass Band. Elle inclura un atelier sur le gaspillage alimentaire avec La Tablée des Chefs.
Pour tous les détails sur les Rendez-vous gourmands, consultez la page de l’événement : Les Rendez-vous gourmands
À propos de la Société du parc Jean-Drapeau :
La Société du parc Jean-Drapeau a pour mission de conserver, d’aménager, de mettre en valeur et de développer ce grand parc urbain public, qui fête cette année ses 150 ans. Pour l’occasion, une programmation festive et diversifiée sera proposée tout au long de l’année, alors que plusieurs grands projets de réhabilitation et de réaménagement seront déployés dans le cadre de sa transformation. Offrant une expérience inédite à ses visiteurs ainsi qu’une diversité de paysages et d’installations, cette démarche audacieuse permettra de réaliser le plein potentiel de ce lieu inégalé pour faire du parc Jean-Drapeau un des parcs les plus emblématiques à l’échelle mondiale.
À propos de Tourisme Montréal :
Tourisme Montréal est un organisme privé sans but lucratif qui œuvre depuis 100 ans à faire la promotion de la métropole parmi les destinations de calibre international auprès des différents marchés du tourisme d’agrément et d’affaires. À ce titre, l’organisme pilote le déploiement de stratégies d’accueil innovantes tournées vers un double objectif : assurer une expérience de qualité aux visiteurs et maximiser les retombées économiques du tourisme de façon harmonieuse et soucieuse des impacts à long terme pour la métropole. Fédérant près de 1 000 entreprises œuvrant directement ou indirectement dans l’industrie du tourisme, Tourisme Montréal joue un rôle prépondérant dans la gestion et le développement de l’offre touristique montréalaise, ce qui l’amène à se prononcer sur les enjeux du développement économique, urbain et culturel de la métropole.
Aliments du Québec a récemment annoncé les restaurants nommés pour le Prix restaurateur 2024 de son programme reconnaissance Aliments du Québec au menu.
Créé en 2014 par Aliments du Québec en collaboration avec l’Association Restauration Québec (ARQ), le programme de reconnaissance Aliments du Québec au menu qui faite son 10ème anniversaire, c’est plus de 900 restaurants qui réservent une place de choix aux produits alimentaires québécois dans leur cuisine.
Le Prix restaurateur a été pensé afin de valoriser les restaurateurs reconnus au programme qui se démarquent par leurs actions et leur implication pour s’approvisionner, utiliser et mettre en valeur les aliments québécois auprès de leur clientèle.
Quel restaurant remportera le Prix restaurateur 2024 ?
Aliments du Québec a présenté la liste des 15 restaurants nommés pour l’édition 2024 de la 7ème édition du Prix restaurateur de son programme de reconnaissance Aliments du Québec au menu. En effet, suite à l’analyse de l’ensemble des établissements membres, quinze restaurants à travers le Québec se sont distingués cette année par leur engagement exceptionnel envers l’approvisionnement local. Avec un taux d’approvisionnement local impressionnant se situant entre 93% et 99%, les dossiers des restaurants suivants seront présentés et évalués par un jury composé de personnalités de l’industrie de la restauration et de l’alimentation :
« Nous sommes ravis de constater l’engagement croissant des restaurateurs québécois à mettre en valeur les produits locaux dans leurs menus. Cette 7e édition du Prix restaurateur témoigne non seulement du savoir-faire des restaurateurs, mais aussi de leur dévouement à soutenir les producteurs d’ici et à offrir des expériences culinaires uniques à leurs clients. En ce début de saison estivale, n’hésitez pas à planifier des escapades dans toutes les régions du Québec et à faire honneur à ces tables d’exception. Félicitations à tous les nommés pour leur contribution remarquable à la promotion des aliments québécois. », Mathilde Laroche-Bougie, gestionnaire du programme Aliments du Québec au menu
Bon à savoir
Les trois restaurants finalistes parmi les 15 sélectionnés seront annoncés en octobre et le restaurant gagnant sera dévoilé en novembre prochain.
Les lauréats des années précédentes :
2023 : Le Géraldine, Saint-Eustache
2022 : O’Thym, Montréal
2021 : La Maison Boire, Granby
2020 : Le Champlain du Fairmont Le Château Frontenac, Québec
C’est une nouveauté qui fait partie de la série Fameuse comme la Sûre à la framboise que je vous avais présenté il y a deux ans. Avez-vous remarqué le nouveau look de la série Fameuse avec ses couleurs éclatantes et son design raffiné ?
La Gose Melon, brassé à Charlesbourg qui fait partie maintenant de Québec, a seulement 3,5% d’alcool et est de couleur blond doré avec une mousse blanche persistante. Il est possible de détecter du côté olfactif des notes de céréales, une acidité de citron et le blanc du melon d’eau avec des notes légèrement végétales. En bouche, la salinité arrive en premier lieu puis ce sont les céréales, l’orge surtout, le citron, et le melon d’eau en finale. C’est une bière rafraîchissante avec une très douce acidité qui se différencie des autres du même style. Si vous n’aimez pas l’acidité tranchante, elle est pour vous.
2- SNOMER (SNO Micro Brasserie Nordik)
Pour ceux qui préfèrent une Gose avec une acidité plus présente voici une Gose à la lime à 4,3% d’alcool venant également d’une microbrasserie de Québec. Le brasseur a ajouté une quantité phénoménale de zeste et de jus de lime à l’intérieur du brassin afin qu’elle soit très rafraîchissante. C’est également une nouveauté. Elle est d’un jaune doré avec des reflets orangés non translucide. Au nez ça sent la lime, le citron et une légère impression d’amertume venant des zestes de lime. En bouche, l’acidité est bien présente mais soutenue par une certaine rondeur qui vient équilibrer l’acidité. Les flaveurs de citron habituel d’une Gose sont présentes mais la lime prend le dessus sur le citron. L’ajout de zestes de lime apportent des huiles essentielles qui aromatisent davantage la bière et lui procure une subtile amertume. Les notes salines sont bien dosées et offre une grande buvabilité.
3- Cream Ale (Beauregard Brasserie et Distillerie)
Après avoir décrit deux bières sûres, on change de registre. Beauregard faisait uniquement des bières noires il n’y a pas si longtemps et c’est pourquoi j’ai décidé de vous présenter la Cream Ale qui est une blonde américaine à 5,1% d’alcool pour faire différent. Elle est de couleur jaune doré avec des reflets légèrement orangés coiffé d’une belle mousse blanche. Au nez on perçoit la céréale au tout début puis une présence sucrée venant de la levure mais également du maïs. En bouche, nous avons une bière blonde facile à boire ayant une certaine rondeur avec les flocons de maïs ajoutés au brassin. Le malt est présent et coupe le sucre du maïs et la levure ale. C’est une bière très accessible qui plaira à tous les amateurs de bières blondes douces de type américaine ou anglaise. Vous pouvez également essayez leur rousse et leur Stout à l’avoine dans cette gamme de produits. Personnellement je suis content que Beauregard a changé sa stratégie de faire uniquement que des bières noires. Ça va leur permettre de toucher à plus de clients potentiels. N’oubliez pas de brasser un peu la canette comme c’est indiqué si vous ne voulez pas avoir une bière absente de mousse.
4- LESSEPS sans alcool (Pit Caribou)
Quand nous sommes en été, en vacances, en périodes de canicules, dans un party, ça peut être intéressant de boire une bonne bière sans alcool. Pour les sceptiques, oui c’est possible. En plus de pouvoir nous donner la possibilité de boire un peu plus, elle ne nous apportera pas l’ivresse et la problématique de ne pas conduire. On parle ici de la version sans alcool de la fameuse Session IPA de LESSEPS avec des saveurs d’orange, d’ananas, de pamplemousse, ayant une belle rondeur en bouche et une amertume présente mais relativement modérée. Une NEIPA très aromatique même si elle est sans alcool ça vous tente. Moi absolument !
5- Sainte Geneviève (Puyjalon)
Puyjalon est une récente brasserie et une distillerie sise à Havre-Saint-Pierre. La bière est plutôt foncée pour une ambrée à première vue. Elle est plutôt rousse foncée, presque brune, avec des reflets rubis, coiffée d’une mousse beige. Au nez ça sent vraiment le malt avec des notes de biscuits, de caramel, et ainsi qu’une légère torréfaction. En bouche, cette ale à 5,5% d’alcool, offre un bouquet de caramel, de céréales, de biscuits Graham, de raisins secs, de torréfaction, et une légère amertume en finale. Juste mise à part sa coloration qui est un peu trop foncée pour une ambrée, je n’ai rien à dire de négatif sur cette bière. Elle est très bonne. Si vous êtes un buveur d’Ale rousse, elle est pour vous. Sortez vos côtes levées classique sur le BBQ avec cette Sainte Geneviève et ce sera excellent. En passant Sainte Geneviève est une île à l’extrême est de l’archipel de Mingan. Les Innus désignent l’île sous les noms de Peneuatshu Ministuk, « île de la montagne aux perdrix » et d’Ueuepitshiu, « il (le morse) balance d’un côté et de l’autre ».
Il fait beau, il fait chaud, et nous avons soif alors voici une chronique bière, avec des produits désaltérants, qui est pensée pour étancher votre grande soif.
Mielmosa (Cru d’Abeille)
On ne parle pas ici de bière mais d’un hydromel rafraîchissant à 4% d’alcool. Vous avez sûrement vu le jeu de mots avec Mimosa. Le Mielmosa est fait naturellement avec du miel de la région mais également avec la chair d’orange très juteuse. Le Mielmosa est de couleur jaune semblable à une limonade et ayant énormément de bulles fines. Ça sent vraiment le vrai Mimosa fait de jus d’orange et de champagne. Wow ! On y goûte maintenant. Une délicate touche de miel apparaît en premier lieu suivi rapidement par l’orange, le pamplemousse, et de délicates notes minérales ainsi qu’une légère amertume allant vers le zeste d’agrume complète admirablement le tout. Je l’ai dégusté au déjeuner et c’était merveilleux mais le Mielmosa peut également être servi à tous les autres moments de la journée. Belle surprise pour ma femme qui en a demandé pour notre prochain brunch en famille.
Sachez que Cru d’Abeille a passé récemment à l’émission Les Dragons et Cru d’Abeille a réussi brillamment. Mettons que leur avenir est prometteur.
Chupacabra (Emporium Microbrasserie)
Vous voulez une bière de soif à prendre à grande gorgée, mais s’en est une. Cette lager mexicaine à 4% d’alcool est une nouveauté brassée avec les houblons Motueka et Medusa, ayant de l’orge mais également du blé. D’un beau blond translucide, la Chupacabra offre un nez très céréalier et une légère acidité. En bouche, nous retrouvons une légère impression de rondeur en prémices puis la présence maltée s’installe. On croque pratiquement dans une bonne baguette de pain fraîche. Une délicate amertume se pointe le nez dans une finale sèche. Ça se boit tout seul. Elle aurait du s’appeler Abracadabra car elle disparaît rapidement (loll). Emporium Microbrasserie était reconnu pour leurs excellentes IPA mais je voulais démontrer avec cette chronique qu’ils font d’excellentes lagers. En passant, surveillez prochainement la Strasbourg qui est une nouvelle NEIPA qui va arriver prochainement sur les tablettes. C’est une bière collaborative avec Les Intenables Craft Beer en France. J’ai eu la chance d’y goûter et elle est excellente.
Laurie Raphaël 30 ans-Bière au foin d’odeur (Mycobrasserie Chapeau Les Bois)
Premièrement c’est quoi le foin d’odeur ? C’est une plante sacrée utilisée par les Premières Nations lors de cérémonies traditionnelles. Cette plante est cueillie localement, séchée et tressée. Il apporte des notes herbacées très différentes et des notes subtiles de vanille.
Maintenant que vous savez c’est quoi le foin d’odeur on va parler de la bière. Nous avons une bière blanche à 4,8% d’alcool de couleur dorée légèrement voilée brassée par la Mycobrasserie Chapeau Les Bois pour le 30e anniversaire du célèbre restaurant gastronomique Laurie Raphaël à Québec. C’est bien Mycobrasserie et non Microbrasserie car ils sont spécialisés dans les champignons comme le Lactaire, le Shaga, … Au nez, le côté herbacé est bien présent. Ça sent le foin de la ferme mais, encore plus que ça. Une sensation que je n’ai jamais perçue auparavant. Je détecte également des notes citronnées ainsi que de banane. Le blé s’associe avec les herbes. En bouche, nous avons une belle rondeur en prémices avec des flaveurs de banane, de citron et de blé mais elle s’assèche rapidement pour laisser place au côté herbacé, au foin, à l’orge et à une présence légèrement fumée. La vanille est présente mais très délicate.
Robot Boy (EXP Artisan Brasseur)
Amateurs de IPA, voici une Oat Cream IPA à 5,2% d’alcool brassée avec les houblons Citra, Nelson Sauvin et Galaxy. Elle est de couleur jaune opaque avec des reflets orangés. Sa mousse blanche est très crémeuse. Elle dévoile des parfums de fruits tropicaux, d’agrumes, et un petit peu de verdure. Point de vue gustatif, sa texture veloutée me charme immédiatement. Voici une bière complexe et rafraîchissante ayant des flaveurs de pamplemousse, lime, cantaloup, pêche, abricot, ananas et mangue.
EXP Artisan Brasseur a fêté grandement leur 2e anniversaire ce jeudi le 27 juin à leur microbrasserie de Val-Bélair en sortant 6 bières anniversaires différentes en collaboration avec BreWskey, Gravediggin’ Bros, Le Ketch, Messorem, Nano Cinco, et Sir John. De plus, il y avait même un gala de lutte professionnel à 19h30 avec une arène placée directement dans le stationnement !
Si vous aimeriez que je présente un produit ou une microbrasserie dans mes futurs chroniques, vous pouvez communiquer avec moi soit sur ma page Facebook de « Dégustation et Animation de la Rive » ou par courriel au [email protected] et je prendrai connaissance de vos sélections qui pourront faire partie d’une future chronique.
Si vous voulez vivre de magnifiques accords mets et bières, vous pouvez également me rejoindre à cet effet et aller voir mon site internet au www.degustationdelarive.com
Sur ce, je vous laisse et on se dit à la prochaine chronique au mois de juillet.
Enfin les bières de la Brasserie Artisanale Albion de Joliette sont disponibles en tablette. Comme première bière de cette chronique, la Blanche de Joliette est une Witbier traditionnelle (blanche de type belge) à 5% d’alcool mais brassée de main de maître. De couleur plutôt dorée, un peu plus foncée que les autres concurrentes, elle vous charmera par sa texture crémeuse, ses notes d’agrumes, et de blé. En prenant une gorgée, vous comprendrez le travail rigoureux derrière cette bière. De plus, ils respectent la tradition belge également pour le nom de la bière car elle porte le nom de la ville ou elle est brassée. Essayez et vous comprendrez !
Framboise (Menaud)
Vous avez sûrement remarqué les canettes toutes blanches écrit en noir de Menaud, par contre ici ce n’est pas une canette mais une bouteille. La Framboise est une bière de blé à la framboise qui a 5% d’alcool. Elle est de couleur rosée et elle est brassée également avec de l’orge, de l’avoine, du houblon et des levures Brett. Du côté olfactif nous avons bien sûr les framboises, des notes herbacées et des notes de cuir. Du côté gustatif nous retrouvons les framboises, une acidité légère, de légères notes d’abricot et de fruits tropicaux, des notes minérales et une subtilité de notes animales venant des levures Brett. Ce sera sûrement votre bière aux framboises la plus complexe que vous aurez goûté. Bravo Menaud !
La Fraternité (Brasserie Inox à Québec et Brasserie des Terres Noires à Sallaumines en France)
Voici une bière collaborative entre Québec et le Nord de la France dont je suis fier d’avoir été l’instigateur avec Adrien Havart qui est en France. Nous avons pensé à ce projet qui met un lien historique que les canadiens ont eu en France lors de la Première Guerre Mondiale ou la majorité des troupes du 22e régiment de Valcartier dans la région de Québec a perdu la vie afin d’aider les français qui étaient envahies par les allemands. Nous avons demandé à nos amis brasseurs Jean Lampron (Brasserie Inox) et Yves Szymczak (Brasserie des Terres Noires) de brasser cette bière historique. La Fraternité est une Saison belge brassée avec de l’aronia de la Ferme Luc Dufour ainsi que du thé du Labrador. Nous avons choisi une bière de type belge car eux aussi ont été envahi par l’ennemi. L’aronia est un fruit ayant de grandes vertus pour la santé et il apporte une teinte rouge vif à la bière. En la regardant vous penserez sûrement que c’est une bière très fruitée, mais ce n’est pas le cas. Nous avons une bière qui présente de légères notes fruitées en prémices mais s’estompent rapidement pour laisser place au goût de la levure saison. En finale nous avons un léger goût tannique qui provient de la peau de l’aronia. C’est vraiment complexe comme bière et elle est très rafraîchissante.
Tabaslak 3000 (La Barberie)
Cette NEPA brassée avec les houblons Mosaïc et Citra est enfin de retour. Toutes les canettes se sont vendues en 2 semaines lors de sa parution au début décembre 2023. La Barberie a remédié à la situation en la brassant en plus grande quantité. Tout le monde au Québec aura la possibilité d’y goûter. Si votre commerçant n’a pas la Tabaslak 3000 sur ses tablettes, demandez-lui d’en commander et vous en aurez. Cette bière ensoleillée a un délicieux goût d’ananas et de mangue. À chaque canette vendue, un montant de 0,25$ est remis à Opération Enfant Soleil pour les enfants malades. Vous pourrez voir la Tabaslak 3000 à partir du 29 mai au Musée de la Civilisation de Québec dans le nouveau Pavillon du Québec en compagnie d’autres bières de microbrasseries. C’est maintenant le temps de savourer pour une bonne cause.
Les lauréats des 17 catégories des Lauriers de la gastronomie québécoise sont enfin dévoilé.es !
C’est ce lundi 27 mai, devant une foule de passionnés de la gastronomie québécoise et dans une ambiance festive et bonne enfant que s’est déroulé au New City Gas, le gala des Lauriers de la gastronomie québécoise.
Cette année, les femmes de l’industrie de la restauration et autres métiers de bouche se sont démarquées et ont brillé tout au long de la soirée. Sur les dix sept prix décernés, neuf ont été remportés par des femmes, et c’est sans compter leur présence implicite dans certaines catégories, comme celle du tourisme gourmand et de l’initiative de l’année.
C’est Fisun Ercan la cheffe d’origine turque qui repart avec un des trophées les plus convoités, celui de chef de l’année, pour le travail qu’elle abat tant dans les champs qu’aux fourneaux de Bika Ferme & Cuisine, à Saint-Blaise-sur-Richelieu.
Une autre femme installée à la campagne Chloé Ouellet, de la table fermière Au pâturage, située à Sainte-Perpétue est nommée révélation de l’année.
La cheffe pâtissière vedette cette année est Gabrielle Hiller-Rivard qui tient hors des grands centres sa Cabane sur le Roc à Saint-Joseph-du-Lac, où elle propose ses exquises douceurs sont sucrées à l’érable.
Une autre femme, Vanya Filipovic (Mon lapin) remporte quant à elle le Laurier de sommelière de l’année.
Après avoir été finaliste plusieurs fois, Mélanie Blanchette (Bouillon Bilk, Cadet, Place Carmin, Oncle Lee) remporte quant à elle le prix du meilleur service.
Trois lauréats de Québec…
Dignement représentée parmi les finalistes des Lauriers de la gastronomie québécoise, la ville de Québec a brillé lors de cette remise annuelle de prix culinaires, avec un restaurant, un mixologue et un boulanger qui sont repartis avec les grands honneurs.
Grande habituée des Lauriers, la table gastronomique Tanière3 est repartie avec la palme du restaurant de l’année. L’adresse du Groupe La Tanière (qui compte le resto Légende, le bistro L’Orygine et le bar Vieux Carré) avait également été mise en nomination pour ce même prix l’an dernier, alors que le Monarque de Montréal avait décroché la première place.
« On est très reconnaissants de ce prix. Ça témoigne de notre effort de pousser plus loin notre gastronomie québécoise au niveau mondial », a affirmé François-Emmanuel Nicol, chef de Tanière3.
Simon Faucher chef de bar de Tanière3 remporte quant à lui le titre de Mixologue de l’année et succède ainsi à Julien Vézina, de la taverne japonaise Hono Izakaya, aussi à Québec.
« Merci à mes parents qui avaient un bar, qui m’a permis de faire mes premières expériences à l’adolescence avant même de savoir que ça allait devenir ma profession », a déclaré M. Faucher, tout sourire.
François Borderon, de chez Borderon et Fils, a été couronné Boulanger de l’année. L’artisan ― absent pour la remise du prix ― avait été mis en nomination dans cette même catégorie en 2023. M. Borderon dirige aujourd’hui la boulangerie familiale qui a pignon sur rue dans les quartiers Limoilou et Saint-Sauveur, sur l’avenue Cartier et au Marché public de Sainte-Foy l’été.
La liste complète des récipiendaires est inscrite plus bas.
Un hommage à Janette Bertrand…
Un des moments forts de la soirée a été le prix hommage décerné à la légendaire Janette Bertrand. L’auteure et animatrice a reçu le Laurier hommage pour son «énorme contribution à la culture et à la gastronomie québécoise». C’est le comédien et animateur Christian Bégin qui lui a remis ce prix sous les acclamations de la foule scandant « Janette, Janette! ».
« Quand on est vieux, on entend les hommages aux défunts et on se dit: pourquoi n’ont-ils pas dit ça alors que la personne était encore en vie? Moi, c’est pour ça que je suis là maintenant. Je ne suis pas folle! » a lancé Mme Bertrand, qui a récemment célébré son 99e anniversaire de naissance. « Cuisiner j’ai découvert ça très jeune […] J’ai beaucoup d’admiration pour les vrais [chefs] », a ajouté celle qui a provoqué les rires du public en admettant avoir volé des recettes pour étoffer ses livres de cuisine (des succès de librairie vendus entre 175 000 et 300 000 exemplaires).
L’an dernier, c’est la colorée Sœur Angèle avait été honorée de ce Laurier hommage.
… et un hommage à «Miss Sushi» avec le prix du public !
Pour sa part, l’entrepreneure et restauratrice Geneviève Everell — connue par plusieurs sous le surnom de Miss Sushi — a reçu le Laurier du public. Elle a ainsi devancé d’autres personnalités connues telles que Ricardo Larrivée, Martin Picard, Stefano Faita, Colombe St-Pierre et Normand Laprise, entre autres. La femme originaire de Limoilou n’a pu être présente pour recevoir un prix en raison de ses soucis de santé. Elle avait toutefois tourné au préalable une vidéo de remerciement diffusée lors d’un moment touchant du gala.
Les Lauriers « valorisent la gastronomie québécoise en couronnant ce que l’industrie considère comme ses meilleurs acteurs et actrices » depuis 2018 peut on lire sur le site web de l’organisation. Cette soirée fut une soirée de retrouvailles, d’émotions, de rires et de découvertes culinaires. Une belle célébration de notre gastronomie québécoise, qui rappelons-le se fait de la terre/mer à la table ! On peut noter d’ailleur que le « Repas des étoiles », servi tout au long de la soirée, était une véritable symphonie culinaire. Concocté par les finalistes et lauréats des années précédentes, chaque plat était une découverte savoureuse, reflet du talent exceptionnel qui anime la gastronomie québécoise.
Les lauréats des Lauriers de la gastronomie de 2024 sont…
▶️ Laurier Hommage : Janette Bertrand
▶️ Le Laurier du public : Geneviève Everell (Miss Sushi)
▶️ Prix du tourisme gastronomique : Maison de Soma (Mont-Tremblant, Laurentides)
▶️ Événement gastronomique de l’année : Rendez-vous loup-marin (Îles-de-la-Madeleine)
▶️ Prix du rayonnement de la culture culinaire : Élise Tastet, site Web Tastet.ca
▶️ Entreprise ou initiative de l’année : La Table ronde (regroupement provincial de restaurateurs)
▶️ Artisan(e) de l’année : Nathalie Joannette, Fouducochon (La Pocatière, Bas-Saint-Laurent)
▶️ Producteur(rice) de l’année : Patrice Fortier, La Société des plantes (Kamouraska, Bas-Saint-Laurent)
▶️ Brasseur(se) , vigneron(ne) ou producteur(rice) de boissons de l’année : Samuel Lavoie, Ferme Le Raku (Saint-Germain-de-Kamouraska, Bas-Saint-Laurent)
▶️ Prix du meilleur service : Mélanie Blanchette, Bouillon Bilk (Montréal)
▶️ Mixologue ou bartender de l’année : Simon Faucher, Tanière3 (Québec)
▶️ Sommelier(ère) de l’année : Vanya Filipovic, Mon Lapin (Montréal)
▶️ Boulanger(ère) de l’année : François Borderon, Borderon et Fils (Québec)
▶️ Chef(fe) pâtissier(ère) de l’année : Gabrielle Rivard-Hiller, La Cabane sur le roc (Saint-Joseph-du-Lac, Laurentides)
▶️ Révélation de l’année : Chloé Ouellet, Au pâturage (Sainte-Perpétue, Centre-du-Québec)
Plus de 5000 candidatures de partout dans la province avaient été soumises dans les catégories présentées pour cette sixième présentation. Les 8000 membres de la Brigade des Lauriers — un comité de professionnels de l’industrie gastronomique — avaient pour mission de proposer des candidats méritants et de procéder à la moitié de la sélection des futurs lauréats.
L’autre moitié de cette sélection a été l’œuvre d’un groupe d’experts sous la présidence de Perle Morency, copropriétaire du resto Côté Est de Kamouraska et récipiendaire du Laurier du meilleur service en 2023. Le reste du jury était constitué de Jean-François Archambault (porte-parole de la Tablée des chefs), Reagan Steinberg (chef-propriétaire du resto Arthurs), Ariane Paré-LeGal (Gourmet Sauvage), Sophie Ginoux (journaliste), Stéphanie Laurin (organisatrice du secteur gastronomique) et Odette Chaput (Terroir et Saveurs).
Découvrez la science là où l’on ne l’attend pas : dans la cuisine, l’art de la table et la gastronomie. On vous invite à vivre une délicieuse aventure autour de la table au Centre des Sciences de Montréal. L’exposition Banquet après son succès à Paris en France, arrive à Montréal et vous propose une expérience multisensorielle, interactive et conviviale autour d’un sujet rassembleur : la gastronomie et plus largement la cuisine, les aliments et la nourriture. Vous voyagerez à travers cinq (5) scénarios audacieux et interactifs! Vivez en famille, une expérience éducative et enrichissante. Vous passerez de la cuisine à la table à travers un parcours où vous mettrez la main à la pâte, tenterez des mélanges inédits et explorerez une multitude de saveurs et de parfums.
Venez vous asseoir à la table de l’exposition Banquet au Centre des sciences de Montréal, car après tout, la cuisine est un art où la science met son grain de sel !
En commençant par la cuisine et en passant par la salle à manger, vous travaillerez la pâte, essayerez des combinaisons de goûts originales et explorerez les saveurs et les arômes à travers cinq (5) zones interactive et ludique.
Cinq zones interactive à découvrir :
La cuisine : Devenez apprenti cuisinier et relevez des défis qui vous apprendront (ou réapprendront!) les bases de la cuisine comme rouler la pâte, bien se servir d’un fouet ou utiliser la mandoline. Mieux encore, vous comprendrez la science derrière de classiques astuces de grand-mères, découvrirez les caractéristiques chimiques des ingrédients ou encore explorerez les réactions régissant la cuisson de vos plats favoris.
Rouler la pâte : exercez la bonne pression pour l’étaler uniformément
Cuire un œuf et voyez de l’intérieur chaque réaction entre la température et le temps de cuisson
Monter une crème au fouet : avez vous le bon geste technique ?
Terminer une pièce montée avant qu’elle ne s’effondre
Trancher des pommes de terre à la mandoline
Connaître des astuces de grand-mères
Comprendre la cuisson
Découvrir la cuisine fusion et les savoir-faire de grands chefs!
L’amuse-bouche : Lors de l’amuse-bouche, savourez le moment, on vous sert quelques bouchées de science. Explorez vos sens de l’odorat, du goût et découvrez ce qui fait balancer votre cerveau entre le « miam » et le « beurk ». Au menu : odeurs inattendues et jujubes(créations de la confiserie montréalaise La boîte à bonbons) à déguster qui feront voyager vos papilles à la rencontre des saveurs insolites.
Découvrir des mariages aromatiques surprenants
Dresser des plats avec l’AI
Tester l’influence de la couleur sur le goût avec une dégustation surprise
Ressentir l’importance de la texture dans le plaisir de goûter
Sentir des odeurs surprises
Le banquet : Ce qu’on met dans notre assiette et comment on le savoure a beaucoup changé à travers les années et peut parfois être très différent d’une culture à l’autre. La zone Banquet fait voyager votre fourchette à travers l’histoire pour explorer les codes de table, les rites et les festins.
Testez vos connaissances sur les codes de la table et explorez à quel point les variations culturelles vous surprennent
Constatez l’évolution des rites et festins à travers l’histoire
Découvrez le banquet dans diverses cultures du monde
Et le spectacle du banquet …
Prenez place pour un banquet-spectacle qui allie images, projections, sons et odeurs et vivez une expérience unique du repas gastronomique. La table s’animera dans un ballet d’ambiances pour vous proposer un banquet féérique à dévorer avec les yeux. Une œuvre multimédia et multisensorielle du banquet inspiré d’un menu conçu par le chef Thierry Marx, pionnier de la cuisine moléculaire en France, et le chef Raphaël Haumont.
L’atelier éducatif : Découvrez la physique et la chimie qui se cachent dans la cuisine en participant à un labo culinaire scientifique.
Une adaptation à saveur québécoise : Une culture culinaire d’ici !
Banquet qui est une exposition réalisée par la Cité des sciences et de l’industrie à Paris est présentée pour la première fois en Amérique du Nord en version adaptée par le Centre des sciences de Montréal pour coller à la réalité et spécifié du Québec.
Cette version de l’exposition Banquet que nous propose le Centre des sciences de Montréal, nous permet aussi de découvrir la culture culinaire québécoise et certains de ses chef.fe.s. Grâce à son savoir-faire en matière d’exposition muséale, le Centre des sciences vient adapter et intégrer des artistes culinaires d’ici afin de faire rayonner la gastronomie québécoise. C’est dans ce sens qu’une collaboration a vu le jour avec différentes personnalités de la scène culinaire locale, telles que le chef Normand Laprise, l’un des précurseurs de la gastronomie québécoise, mais aussi d’autres personnalités d’importance telles que la cheffe Colombe St-Pierre et le chef Charles-Antoine Crête. Vous pourrez donc en apprendre plus sur la démarche culinaire de ces artistes de la gastronomie qui comblent vos papilles au Québec.
Pour faire découvrir la culture culinaire québécoise, il est important de mettre en lumière les inspirations et la diversité qui la composent, dont la cuisine haïtienne et caribéenne fusion ainsi que la riche cuisine autochtone. C’est dans cet esprit que la collaboration se poursuit, cette fois-ci avec le chef Paul Toussaint et la cheffe Cezin Nottaway! Le chef Paul Toussaint vient enrichir l’exposition avec ses plats haïtiens caractéristiques, notamment, le vivaneau campèche grillé accompagné de son risotto djon djon et d’une sauce joumou, pour une immersion dans ces traditions culinaires uniques. La cheffe Cezin Nottaway, quant à elle, fera découvrir aux visiteurs la richesse de la culture culinaire autochtone au travers d’interactifs où les sens seront sollicités.
«Petit, jamais je n’aurais pensé me retrouver dans une aussi belle exposition qui me permet de partager mon amour du métier et mes racine. Cette exposition est une invitation au voyage à faire en famille, une immersion culinaire multiculturelle et multisensorielle. On y apprend les coulisses de notre métier, mais aussi à voir, toucher, sentir, goûter et découvrir l’univers de la cuisine et toutes ses subtilité. Quoi de plus rassembleur qu’un banquet où l’on échange ensemble et partage de la nourriture autour de la table. Cette exposition nous sensibilise sur l’évolution de la cuisine et de l’Art de la table à travers le temps et à travers les pays.»– chef Paul Toussaint
« La culture culinaire d’ici est une source de grande fierté et fait la renommée de Montréal et de la province à l’échelle internationale. Elle est multiculturelle, colorée et enracinée dans un patrimoine riche de produits locaux de grande qualité. Nous sommes très fiers de pouvoir accueillir cette exposition en première nord-américaine et pour laquelle nous avons eu un coup de coeur. Je suis convaincue qu’elle ravira le public québécois, les petits comme les grands! » – Cybèle Robichaud, directrice du Centre des sciences de Montréal
INFORMATIONS PRATIQUES
Date: Du 16 mai au 2 septembre
Heures d’ouverture: du lundi au vendredi de 9 heures à 16 heures & le samedi et dimanche de 10 heures à 17 heures
Lieu: Centre des sciences de Montréal – 2 rue de la Commune O, Montréal, Québec H2Y 4B2, Canada
Prix de départ: 18,50 $
⏳Durée: 45 min environ
👤Âge requis: Ouvert à tous
♿Accessibilité: Toutes les salles d’exposition sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
C’est du 18 au 26 mai que se tiend, partout au Québec, la deuxième édition de la Semaine des Hydromels du Québec qui devient «Le Printemps des Vins et Spiritueux de miel du Québec» initié par l’Association des producteurs d’hydromels et d’alcools de miel du Québec. Dans le cadre de cette semaine qui se tiendra aux 4 coins de la province, les producteurs de vins et de spiritueux de miel de toute la province nous ont préparé une superbe programmation visant à célébrer les abeilles et les délicieux vins et spiritueux de miel possible grâce à leur travail dévoué.
Une belle occasion pour les amateurs et amatrices de découvrir et de déguster les nombreux produits locaux alcoolisés à base de miel. En effet, lors du Printemps des Vins et Spiritueux de miel du Québec, une série d’activités sont organisée dans les hydromelleries ainsi que dans certains marchés publics et épiceries. Des portes ouvertes, des visites guidées gratuites et des dégustations auront lieu chez les producteurs participants les 25 et 26 mai, en plus d’activités au Grand Marché de Québec les 18 et 19 mai. Ce sera l’occasion de découvrir les artisans derrière les produits et de déguster des vins et spiritueux de miel, tout en apprenant davantage sur leur production.
« Avec une initiative comme Le Printemps des Vins et Spiritueux de miel du Québec, nous voulons mettre en lumière notre industrie, qui se distingue par sa modernité, son esprit innovant et sa grande diversité. Nous désirons prouverqu’il est possible de créer des produits de grande qualité, qui piquent la curiosité des consommateurs, faits localementà partir du miel de nos ruches, tout en étant des acteurs de changements au sein de nos communautés », souligne René Bougie, président de l’Association des producteurs d’hydromels et d’alcools de miel du Québec (APHAMQ).
Dans le cadre de l’événement, l’APHAMQ annonce sa nouvelle marque collective, Vins et Spiritueux de miel Québec, en plus de lancer le mouvement Fleurir le Québec, une initiative visant à sensibiliser la population à l’importance des fleurs, plantes, arbres et arbustes mellifères pour les abeilles.
Le mouvement Fleurir le Québec sera déployé notamment en distribuant, à l’échelle de la province, des sachets de semences de fleurs pour attirer les pollinisateurs. Les plantes mellifères fournissent aux abeilles du nectar et du pollen de qualité, que certaines abeilles transforment en miel. L’objectif de ce mouvement est de contribuer de manière positive au maintien de l’habitat des pollinisateurs dans toutes les régions, de l’Abitibi-Témiscamingue au Bas-Saint-Laurent, en passant par la Capitale-Nationale, le Centre-du-Québec, la Montérégie, l’Estrie et le Saguenay–Lac-Saint-Jean. Cette initiative représente un pacte d’engagement de tous envers la biodiversité et la production locale de vins et spiritueux de miel sur le marché. Grâce à cet or liquide, une multitude de boissons telles que les vins, les prêts-à-boire et différents spiritueux sont disponibles et prêts à vous charmer avec un éventail de saveurs.
L’hydromel, de plus en plus populaire !
L’hydromel, une boisson alcoolisée fermentée à base d’eau et de miel, gagne en popularité au Québec. Il serait erroné de penser que tous les produits se ressemblent. En réalité, chaque hydromel possède ses propres caractéristiques, qu’il soit sec, demi-sec, doux, liquoreux, pétillant, aromatisé, etc.
« Mère divine des toutes premières boissons alcoolisées, l’hydromel inspire par sa longue vie empreinte de traditions. Ce produit se fait de plus en plus remarquer sur la scène québécoise, car il séduit à tout coup, affirme Claudia Doyon, directrice du bar Nacarat de l’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth. Grâce à sa douceur et ses saveurs complexes, l’hydromel occupe une place d’honneur lorsque ces connotations presque féeriques se déploient et dansent dans nos verres. » Dès que l’on en sait un peu plus sur les hydromels et les boissons alcooliques à base de miel du Québec, on les adopte immédiatement !
Screenshot
À propos de l’Association des producteurs d’hydromels et d’alcools de miel du Québec
L’Association des producteurs d’hydromels et d’alcools de miel du Québec (APHAMQ) est une jeune association affiliée au Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ) qui a vu le jour en 2020. Celle-ci compte parmi ses membres plus de la moitié des permis de production d’hydromel et représente la grande majorité des ventes et de la production d’hydromels et d’alcools de miel à l’échelle du Québec. En 2024, elle lance une toute nouvelle marque collective : Les Vins et Spiritueux de miel Québec, née de la volonté de promouvoir et de valoriser les produits d’alcool à base de miel, tels que les spiritueux et les hydromels, au sein de l’industrie québécoise.
L’asclépiade est une plante indigène qui pousse en Amérique du Nord et dont les fibres produites par les fruits peuvent constituer un excellent isolant. En effet, les asclépiades, appelées familièrement « petits cochons », ne sauraient être considérées comme de simples mauvaises herbes. Longtemps étiquetée comme une mauvaise herbe par les agriculteurs, l’asclépiade a pu s’épanouir à nouveau dans les champs lorsqu’on a constaté, il y a 20 ans, de la disparition de près de 90 % des monarques.
L’asclépiade a un rôle écologiques très importants, l’asclépiade est une plante essentielle à la survie des papillons monarques. Sans elles, les papillons monarques seraient privés d’une plante essentielle à leur survie. En effet, les femelles des papillons monarques pondent leurs œufs sur les feuilles de l’asclépiade et les larves se nourrissent exclusivement de cette plante, ce qui les rend toxiques pour les prédateurs. Unique source de nourriture pour les chenilles, cette plante à fleurs mauves a pu compter sur des campagnes de sensibilisation et du même coup montrer qu’elle avait plus d’un tour dans son sac, notamment par sa fibre qu’on appelle aussi soie d’Amérique.
L’asclépiade : des propriétés industrielles surprenantes.
Au XXIe siècle, les scientifiques s’intéressent particulièrement aux fibres de cellulose des soies, des graines et de la tige de l’asclépiade. Ces dernières ont des propriétés ultra-absorbantes; elles peuvent notamment absorber les huiles, ce qui en fait une plante de premier choix pour la décontamination à la suite des marées noires. Depuis 2014, des efforts considérables ont été faits au Québec pour permettre l’agriculture de l’asclépiade afin d’en faire une réelle matière première québécoise.
Aussi, les propriétés isolantes de la fibre intéressent les ingénieurs et les manufacturiers. Résistante à l’eau, légère, chaude et imputrescible, elle « n’a pas tendance à s’agglomérer avec l’humidité, contrairement au duvet. La fibre soyeuse produite à partir de l’aigrette de la graine est utilisée dans le rembourrage des gilets de sauvetage et des duvets et la fabrication de vêtements chauds. Pour ces raisons, l’asclépiade est appelée herbe à ouate, herbe à coton ou cotonnier.
Le potentiel de l’asclépiade comme isolant apparaît grand: elle est plus chaude que le duvet, plus responsable que des matières synthétiques ou des fibres issues de l’exploitation animale, elle est imperméable et locale et qui plus est, cette plante est bénéfique pour les papillons monarques qui s’en nourrissent tout l’été avant leur migration vers le Mexique.
L’entreprise Lasclay veut ramener les populations de papillons monarques d’Amérique du Nord à leur niveau préindustriel d’ici les 10 prochaines années. Démocratiser la plante indigène d’Amérique du Nord, l’asclépiade commune, comme isolant hivernal du futur et de le faire de façon locale ainsi que dans le respect de la nature et de l’environnement, c’est la mission des co-fondateurs de Lasclay, Gabriel Gouveia et Philippe Langlois.
Pour ce faire, l’entreprise créé des produits, des procédés et des technologies manufacturières qui démontrent les propriétés exceptionnelles de l’asclépiade. En faisant cela, l’entreprise contribue à pérenniser les cultures d’asclépiades, créatrice d’habitats pour les monarques et plusieurs autres pollinisateurs. Lasclay en matière d’approvisionnement de matière première, priorise les fournisseurs à proximité de leurs opérations afin de réduire l’empreinte carbone.
Par exemple, pour la production au Québec, on priorise l’approvisionnement :
Provincial (Québec)
Fédéral (Canada)
Continental (États-Unis/Mexique)
Global (en dernier recours).
Les produits d’asclépiade de Lasclay, sont une solution gagnant-gagnant pour la nature et les humains. Passionnés de l’asclépiade et de tout l’écosystème dont elle est le pilier, ils étudient et respecte la plante. Cette posture d’humilité, de curiosité envers la plante est imprégnée dans la culture de l’entreprise et guide toutes décisions, qu’elles soient environnementales, commerciales, ou industrielles. Au lieu de tenter de forcer la soie d’asclépiade à se conformer à des procédés de fabrication existants, ils inventent des procédés et des technologies spécialement adapté à la plante.
Élégance, imperméabilité et confort avec des produits plus responsables !
Cette approche, leur permet aujourd’hui de proposer une gamme de produits variés de tous les jours et pour toutes les saisons. Que ce soit pour jouer dehors dans la neige l’hivers, pour cuisiner à la maison de bons petits plats ou pour préparer la boite à lunch ou partir en expéditions sur nos rivières, nos lacs ou à travers les chemins de campagnes, vous trouverez certainement le produit qu’il vous faut.
Mitaines, cache-cou, foulard ou semelles : conçus pour les hivers nordiques.
Des produits conçus pour vous faire apprécier la saison froide avec style et confort. Le tout est fabriqué au Québec dans le souci de garder un circuit court et d’utiliser des matériaux durables.
Avec son design minimaliste et raffiné, on retrouve une mitainechaude, légère et performante qui vous suivra n’importe où en hiver. Que ce soit pour une sortie en ville ou en plein air, à reconnecter entre amis ou avec la nature, l’asclépiade vous gardera au chaud pour n’importe quelle aventure.
Doux, simple et agréable au toucher, le cache-couLasclay, matelassé avec précision, léger comme l’air et isolé à l’asclépiade, vous réchauffera même dans les plus dures conditions. En enveloppant votre cou et votre visage dans ce chaleureux cache-cou isolé à l’asclépiade, vous pourrez apprécier chacune de vos sorties à l’extérieur.
Découvrez les semelles isolées d’asclépiade. Spécialement élaborées pour braver les hivers des pays nordiques, ces semelles intérieures maintiennent vos pieds au chaud lors de vos sorties en temps froid. Fini les pieds congelés!
Sac isotherme de type « Tote bag »
Ce petit sac isotherme très pratique vous accompagnera pour les petites occasions ou dans votre quotidien afin de garder son contenu au frais. Isolé à l’asclépiade, il est idéal pour transporter quelques breuvages en canettes mais assez volumineux pour deux bouteilles de vin 750mL.
Le canevas ciré développe des plis et des rides avec le temps, témoignant ainsi de son usage quotidien au travers de vos activités.
Tout comme une veste en cuir ou un jeans de qualité, le matériau développe une patine qui l’embellit, l’enrichit à mesure qu’il s’use. Votre sac vieillira comme un bon vin!
Mitaines de four, sous-plats et maniques isolés à la soie d’asclépiade. Une protection inégalée contre la chaleur, tout en protégeant l’environnement et la biodiversité.
Le SIAL Canada fait son grand retour au Palais des congrès de Montréal du 15 au 17 mai prochains. Et, dans le cadre du salon, on retrouve le concours SIAL Innovation.
SIAL Innovation offre une vitrine exceptionnelle des tendances et des innovations mondiales dans l’univers de l’alimentation et des boissons. Ce concours international unique récompense les meilleures innovations dans le domaine des produits alimentaires et non alimentaires, tels que les emballages et les conteneurs.
Le concours SIAL Innovation, cherche à récompenser les produits qui proposent quelque chose de nouveau ou de différent de ce que nous connaissons sur le marché canadien tout en ayant le potentiel de s’étendre à plusieurs marchés. Ils doivent aussi bien représenter les tendances fortes ou émergentes, créer de la valeur pour la cible visée et être susceptibles d’inspirer d’autres entreprises alimentaires à répliquer le concept ou le faire évoluer encore plus loin.
10 finalistes | 3 grands gagnants | 1 prix spécial emballage
Ce concours est ouvert à tout exposant SIAL Canada 2024 ayant un produit qui a été créé, ou mis sur le marché, ou lancé en grande distribution, ou lancé votre conférence de presse à partir de janvier 2023, dans leur pays d’origine ou dans tout autre pays.
CRITÈRES DE SÉLECTION
Parmi les 200 applications provenant de 17 pays, les co-présidents du concours, Isabelle Marquis et Xavier Terlet, ont sélectionné 74 produits de 13 pays qui incarnent l’esprit d’innovation des exposants du SIAL Canada.
Produit lancé en janvier 2023 ou après
Qui proposent quelque chose de nouveau ou de différent de ce que nous connaissons sur le marché canadien tout en ayant le potentiel de s’étendre à plusieurs marchés.
Qui créent de la valeur pour la cible visée et sont susceptibles d’inspirer d’autres entreprises alimentaires à répliquer le concept ou le faire évoluer encore plus loin.
Qui présentent un caractère innovant sous au moins un des aspects suivants : recette, emballage, procédé de fabrication ou positionnement marketing
«Je suis très heureuse du nombre et surtout de la diversité d’innovations qui ont été présentées au concours cette année. Les entreprises font preuve d’une belle créativité, parfois dans la simplicité, parfois dans la sophistication. Le souci d’offrir des produits et des emballages plus durables et le métissage des cultures continuent aussi de grandir dans l’offre, ce qui me ravit parce que parce que c’est pleinement en phase avec la réalité d’aujourd’hui.!»
– Isabelle Marquis, Stratège senior en alimentation et coprésidente du jury du concours SIAL Innovation pour SIAL Canada 2024.
QUI SERONT LES GRANDS GAGNANTS SIAL INNOVATION 2024 ?
Lors de la cérémonie de remise des prix SIAL Innovation du 15 mai prochain, découvrez les lauréats Or, Argent et Bronze ainsi que le prix spécial emballage !
Les gagnants bénéficieront de rencontres prévues avec des acheteurs canadiens, d’une large couverture médiatique nationale et internationale, la visibilité est garantie. Les lauréats recevront également une subvention en produits et services de NielsenIQ, en plus d’un espace pour exposer au SIAL Toronto 2025. Ne manquez pas cette occasion de découvrir nos
À PROPOS DE SIAL CANADA
SIAL Canada fait partie intégrante du réseau SIAL, premier réseau mondial de salons dédiés à l’industrie alimentaire, avec 10 salons professionnels, regroupant 16 700 exposants et 700 000 visiteurs professionnels provenant de plus de 200 pays. Mis en place en 2001, SIAL Canada est le fruit du travail de trois organismes, tous actionnaires de l’événement : l’ADAQ (Association des détaillants en alimentation du Québec), le Groupe Export agroalimentaire Québec-Canada et la société Comexposium, en plus de bénéficier du soutien d’Agriculture Agroalimentaire Canada (AAC), du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires Rurales de l’Ontario (OMAFRA), ainsi que du Département Américain de l’Agriculture (USDA).
Visitez le site internet sialcanada.com pour plus de renseignements sur le SIAL Canada 2024.
Du 26 au 28 avril 2024, plongez dans un univers où le cinéma se mêle à la gastronomie pour créer une expérience sensorielle inoubliable. Devenu rendez-vous printanier, le festival Cuisine, cinéma et confidencespropose pour cette 6e édition des surprises pour les amateurs de cinéma et de bonne bouffe. Des repas de haute gastronomie et des goûters savoureux, des ateliers de pizza et de sommellerie, des rencontres de cuisine et un marché gourmand seront au menu autour de projections de films de fiction et de documentaire sans oublier les séances destinées au public jeunesse. Un an après les inondations qui ont ravagé la ville, la « table est mise » pour redonner à Baie-Saint-Paul son allant et sa joie de vivre.
Vendredi 26 avril à compter de 17 h 30, la soirée d’ouverture sur le thème L’océan vu du cœur propose une expérience gourmande mémorable qui met en valeur la beauté et la diversité de l’océan tout en offrant le talent des chefs invités, Patrick Dubé, Sabrina Lemay et Catherine Mera. Le vignoble Camy et ses vins d’exception seront également à l’honneur, ajoutant une touche de raffinement à cette expérience culinaire unique. La nuit se poursuivra avec une Soirée cruising bar en hommage au regretté Michel Côté qui aura marqué l’imaginaire des québécois avec cette performance d’acteurs inoubliable. L’univers captivant de Robert Ménard revivra avec Félix Lebel aux commandes des cocktails à la Galerie IRIS de Baie-Saint-Paul.
Le même soir une alternative de choix est offerte avec la Soirée la grande séduction de la Microbrasserie Charlevoix qui concoctera une expérience gourmande en mettant à la carte du restaurant le Saint-Pub de la Microbrasserie Charlevoix cette comédie de Jean-François Pouliot revisité par le chef Jorge Sanchez.
Le samedi 27 sera fêté le 25e anniversaire de la Microbrasserie de Charlevoix sous l’inspiration de la pièce culte Broue, assaisonnée par les chefs de l’ITHQ. avec des extraits de la pièce interprétés par Charlotte Aubin, Josiane Lanthier et Marie-Ève Perron, au Saint-Pub. Un autre choix sera de souper au Bistro des Balcons en présence du réalisateur Phil Comeau sous l’inspiration du chef David Forbes et le thème Femmes capitaines. Il n’est pas besoin d’être un homme pour être capitaine : Marilyn Gauvin, une jeune pêcheuse de l’Île de Lamèque au Nouveau-Brunswick, souhaite devenir capitaine et se pose beaucoup de questions sur comment y arriver et ce qu’il lui faut pour réussir.
Des ateliers festifs s’ajoutent à ces agapes de choix tout au long du festival. Le 27 avril à 10 h ce sera l’atelier pizza avec Deny Marienello. Lors de la dernière édition ce fut un tel succès que cet atelier sera de retour pour faire partager les meilleurs trucs et astuces des maîtres de la pizza. Il sera suivi à 11 h d’une présentation du fameux « pâté croche de l’Isle-aux-coudres » Plein d’histoires à raconter autour de ce plat emblématique avec Noëlline Harvey de l’épicerie Chez Paul qui révèle ses secrets.
Le même jour Christian Bégin anime Mange (et bois!) ton Saint-Laurent pour une dégustation de cuvées québécoises avec les sœurs Beaulieu de l’agence Vinconseil et confidences de Christian sur les richesses de notre fleuve et comment se les approprier.
Puis c’est un Rendez-vous doux avec Les Vins Camy pour découvrir toutes les subtilités des vins produits par Isabelle Leveau et Fred Tremblay Camy. Établi à Saint-Bernard-de-Lacolle depuis 2011, le Vignoble CAMY propose des vins de finesse et d’harmonie reposant sur une sélection de trois cépages d’origine européenne : Chardonnay, Pinot Noir et Pinot Gris. Le cidre s’est également ajouté à la production en 2021, utilisant les pommiers sauvages présents sur les lieux avec ajout de marc de raisins pour créer le Cidre Vigneron.
Anaïs Marchand-Favreau de Primavin propose un atelier portant sur la place de la femme au sein de la scène viti-vinicole pour découvrir les vins de 5 femmes ayant taillé leur place de façon spectaculaire tout en discutant des défis colossaux qu’implique la production de vins naturels!
De leur côté, Anaïs Barbeau-Lavalette, Mélilot de Repentigny, Josiane Lanthier raconteront le Saint-Laurent et ses alentours comme source d’inspiration et parleront de leur lien avec ce fleuve et ses montagnes. Paryse Martin, pour sa part, fera plonger les festivaliers dans une expérience sensorielle inoubliable en explorant son univers envoûtant, accompagné de la talentueuse sommelière Anaïs Marchand- Favreau pour aller dans un voyage captivant où les sens seront sollicités à travers une immersion olfactive, auditive et visuelle.
Le 28 avril à 10 h, au Bistro des Balcons l’atelier sur Le pain Selon les Freddy (avec Francis Reddy et Arthur Singher Reddy) fera entrer dans le monde de la boulangerie avec Francis Reddy et son fils Arthur, artisan-boulanger à La Meunerie Urbaine, l’une des meilleures boulangeries de Montréal afin de découvrir un de leurs secrets pour réussir le pain à la perfection.
Le Volet Jeunesse saura captiver les enfants en mêlant le plaisir du cinéma à la découverte de la cuisine. Les projections de films promettent des aventures passionnantes et des personnages attachants, nourrissant ainsi l’imagination des plus jeunes. Mais ce n’est pas tout ! Des ateliers de cuisine interactifs leur permettront de développer leur amour pour la bonne nourriture et le plaisir de cuisiner ensemble.
Le pavillon St-Gelais-Tremblay du Musée d’art contemporain met à l’affiche des films de cinéastes de grand talent tels André Forcier avec Au clair de la lune (27 avril à 13 h), Yves Simoneau avec Dans le ventre du dragon (27 avril à 15 h), Iolande Cadrin-Rossignol avec L’océan vu du cœur (27 avril à 17 h), Louise Archambault avec Le temps d’un été (27 avril à 19 h) sans oublier une séance gratuite pour les 12 ans et moins avec Katak, le brave béluga de Christine Fallaire-Dupont et Nicolas Lemay prrésenté au Centre communautaire Pro Santé le 27 avril à 9 h 15.
Le Marché Public de Baie-Saint-Paul est fier de s’associer à Cuisine, Cinéma et Confidences pour réaliser un Marché Gourmand mettant de l’avant des producteurs et transformateurs agroalimentaires d’ici et qui se tiendra le samedi 27 et dimanche 28 avril de 11 h à 15 h sur le stationnement du restaurant le St-Pub. Et ce sera le temps du capelan frit ! lors du week-end un kiosque extérieur où le public pourra manger des cornets de capelans frits et déguster des bières d’exception.
Pour célébrer ses 25 ans, La MicroBrasserie Charlevoix organise un « Tap Takeover » en collaboration avec des microbrasseries du Bas Saint-Laurent pour lancer en beauté Cuisine, Cinéma et Confidences avec une sélection exceptionnelle de bières artisanales afin de découvrir l’âme brassicole de notre région et celle des voisins d’en face! Pit Caribou, Tête d’Allumette, Le Secret des Dieux, Ras L’Bock, Brett & Sauvage, Le Malbord, Naufrageur et À l’Abri de la Tempête seront au menu le jeudi 25 avril dès 17 h.
Disons que ça commence plutôt bien avec cette jeune microbrasserie de Québec. Leur Saison belge 2023 a été ma révélation comme nouvelle bière en 2023. Toutes leurs bières sont brassées chez Emporium Microbrasserie à Charlesbourg, arrondissement de Québec, puis apporté dans le vieux Limoilou, quartier de Québec, ou le précieux liquide est mis dans des chais. LEFOL brasse une Grisette, différentes versions de Saison dont une version d’hiver qui rappelle une bonne Tripel. Parlons maintenant de la Saison 2023, version régulière. Pour ceux qui aiment la Espinay de Brasserie Auval et les Saisons de Hill Farmstead Brewery au Vermont, vous serez comblé avec cette bière qui est vraiment dans la même catégorie, rien de moins. Nous avons un parfum de citron, de foin, et des notes animales. En bouche, difficile de résister à cette grande dame. Elle est acidulée et rafraîchissante à souhait et vraiment complexe en bouche. Des notes de citron, d’orge, de blé, de foin, de bois, et de levures bien équilibrées s’offrent à nous. Notre palais nous sourit à chaque gorgée. Bravo pour ce produit d’exception !
Quetsche Tilquin à l’ancienne (Brasserie Tilquin en Belgique) distribué par Agence Vitriol dans les SAQ
On se gâte avec cette bière à 6,4% d’alcool de fermentation spontanée aux prunes de couleur rosée venant de la Belgique mais disponible au Québec dans les SAQ grâce à Agence Vitriol. Au nez, nous avons une acidité assez prononcée, des notes boisées et des notes fruitées de citron et de prune. En bouche, nous avons une acidité franche de citron suivi de notes boisées. C’est une bière très rafraîchissante. La prune apporte une présence sucrée qui adoucie l’acidité. Nous avons un bel équilibre entre l’acidité et le sucre du fruit. C’est un style de bière qui est reconnu comme le champagne en Belgique et est reconnu de plus en plus par les chefs étoilés Michelin. Si vous aimez les bières surettes, direction vers les SAQ du Québec pour vous procurez cette splendide bière à la prune.
HYPA IV (Brasserie Bas Canada)
Brasserie Bas Canada à Gatineau s’est forgé toute une réputation dans tout le Québec avec la qualité de ses bières dont ses NEIPA. La HYPA IV brassée avec les houblons Citra et Mosaïc est un bel exemple. Nous avons une bière à 6,5% d’alcool d’un blond doré opaque coiffé d’une magnifique mousse blanche. Au nez, les agrumes et les fruits tropicaux sont au rendez-vous. En bouche, nous avons une texture vraiment crémeuse. C’est une bière ultra juteuse ou l’amertume est plutôt fine. Pamplemousse, mangue et cantaloup comme notes fruitées, résine d’épinette et des notes minérales s’offrent à nous. Que c’est bien fait cette HYPA IV. C’est malheureux qu’elle ne soit pas disponible partout au Québec en tout temps. Si vous la voyez, sautez dessus. Peut-être un jour elle sera disponible partout en grande quantité.
Duchesse de Bourgogne (Brasserie Verhaeghe-Vichte en Belgique) distribué par McClelland Premium Imports
Cette grande dame à 6,2% d’alcool venant de la Belgique a une robe brune avec des reflets rubis. Pour moi c’est la grande représentante du style Rouge des Flandres. SVP ne la buvez pas froide mais autour de 10 degré Celsius. Au nez, ça sent la cerise, le vinaigre balsamique, et une légère présence boisée. En bouche, nous avons une présence aigre-douce qui vient nous charmer. L’acide acétique n’est pas trop élevé ce qui la rend beaucoup plus facile à boire. La cerise est au rendez-vous. Une valse entre un sucre résiduel et une acidité non tranchante nous apporte dans une danse majestueuse. Vous aurez des flaveurs de vinaigre balsamique très intéressantes. J’adore ce style de bière depuis de nombreuses années. Je me souviens en avoir commandé dans un Pub de Québec il y a au moins 25 ans avant qu’elle ne soit dans les SAQ puis dans les dépanneurs spécialisés et certaines épiceries du Québec.
Porter Baltique Édition Spécial Bourbon Brandy 2023 (LTM-Les Trois Mousquetaires)
La Porter Baltique régulière est déjà excellente mais cette version qu’on voit uniquement 1 fois par année est spectaculaire, rien de moins. C’est un Porter Baltique à 10,5% d’alcool, lager noire, affinée 6 mois en fûts de chêne de bourbon mais également de brandy. Cette grande dame à la robe noire (45 SRM) est brassée avec 85% de malts québécois et 100% d’houblons du Québec. Pour un service impeccable vous devez la servir chambrée, disons entre 10 et 16 degré Celsius. Sortez un ballon à cognac et préparez-vous au digestif par excellence. Elle peut également servir par contre dans certains accords mets et bières comme une bûche chocolatée à l’ail noir. Au nez, vous savez que vous aurez une bière riche en saveurs et très complexe. À la première gorgée, c’est déjà l’apothéose. Nous n’avons pas une bière avec une amertume prononcée. Tout est en rondeur. Vous aurez l’opportunité de goûter au chocolat noir, un léger soupçon de caramel, des notes boisées, de légères notes fumées, au bourbon, au brandy, et à une ressemblance de pacanes. C’est vraiment complexe comme bière. Ce n’est pas la bière par excellence sur le bord de la piscine lorsque c’est une canicule mais par contre tous les autres moments conviennent à cette diva. Elle a un potentiel de garde de plusieurs années. J’en ai bu une bouteille de 10 ans et c’était succulent. Parfait pour votre cellier.
C’est ce qui conclu cette chronique du mois d’avril. En mai, je vous ferai découvrir une toute nouvelle bière collaborative entre Québec et Lens en France. J’ai vraiment hâte de vous en parler.
C’est principalement dans les régions de la Montérégie, du Centre-du-Québec et de la Rive-Nord que les producteurs cultivent différents légumes destinés à la transformation, soit les pois, les haricots et le maïs sucré, en partenariat avec le transformateur. Ils travaillent ensemble pour toutes les étapes, du semis à la récolte. C’est d’ailleurs le transformateur qui s’occupe de la récolte, puisque celle-ci est faite de façon mécanique avec l’aide de récolteuses spécialisées pour ces légumes. IL faut savoir qu’il y a un maximum de 4 heures à respecter entre la récolte et la congélation. Cela permet une conversation maximale des nutriments ainsi qu’une fraîcheur maximale des légumes.
Cultivés sur une terre riche et fertile, les légumes d’ici sont produits selon des normes environnementales strictes et soigneusement respectées par les producteurs. En optant pour les légumes de transformation du Québec, vous choisissez des légumes sains, encouragez l’économie locale et assurez la croissance de nos entreprises québécoises. En plus de leur excellente disponibilité, les légumes transformés constituent un avantage économique puisque leurs prix demeurent stables tout au long de l’année, peu importe les conditions climatiques. En revanche, les prix des produits frais sont considérablement influencés par les saisons.
On se pose souvent de nombreuses question lorsqu’on s’intéresse aux légumes et fruits surgelé : Est-ce que tous les légumes se congèlent? Faut-il les blanchir? Comment éviter qu’ils goûtent le congelé? Vont-ils devenir tout mous et détrempés?
Il y a plusieurs avantages à consommer des légumes et fruits surgelé. Les experts sont unanimes : les produits surgelés sont tout aussi nutritifs que les produits frais. Et la raison en est simple : le froid ralentit le processus de dégradation des minéraux et des vitamines contenus dans les fruits et légumes.
Connais tu la différence entre surgélation et congélation ?
Dans le langage courant, on ne fait souvent pas la distinction entre un produit surgelé et un produit congelé. Pourtant, il s’agit de deux procédés de conservation différents. La différence entre ces deux procédés se joue au niveau du temps et de la température. La surgélation est un procédé industriel qui accélère la prise au froid de façon à ce que l’aliment soit refroidi à cœur très rapidement à -30° C minimum. La surgélation altère moins la qualité des aliments. Le processus de refroidissement étant plus rapide, il permet de garder les cellules du produit intactes et donc de conserver toute sa fraîcheur, ses saveurs et sa texture.
Pour la congélation qui est l’équivalent domestique de la surgélation, la température est moins froide et le processus est donc plus lent. De ce fait, il faut savoir que la congélation ne garantit pas la même sécurité car les bactéries continuent de se développer pendant le processus de refroidissement. Au cours de la congélation, le produit se refroidit petit à petit et de gros cristaux de glace se forment, risquant d’altérer son goût, mais aussi et surtout, sa texture.
La congélation, reste quand même à la base une technique hyper pratique pour faire des réserves de légumes, surtout quand on n’a pas le temps de les mettre en conserve. Et la bonne nouvelle, c’est que presque tous les légumes peuvent être congelés. Il suffit de prendre quelque précaution et le faire dans les règles de l’art et bien les préparer pour que leur séjour sous zéro n’affecte pas trop leur goût ni leur texture.
10 raisons d’acheter des légumes et fruits surgelés :
Les légumes et les fruits surgelés ne sont pas seulement pratiques et économiques, ils comportent de nombreux bienfaits. Les produits surgelés sont beaucoup plus sains que leurs alternatives en boîte de conserve. Ils ont également un avantage par rapport aux fruits et légumes frais : grâce à leur conservation au congélateur, tu peux profiter de leurs vitamines pendant encore plusieurs semaines voire plusieurs mois.
1. Ils sont aussi nutritifs qu’ils sont frais
Les légumes et fruits sont cueillis à pleine fraîcheur et surgelés sans délai. La surgélation des légumes, immédiatement après la récolte, permet de préserver une valeur nutritive optimale et constante tout au long de l’année.
Conseil : Utilisez les étiquettes des aliments. Elles peuvent vous aider à choisir des aliments surgelés avec peu ou pas de sodium, de sucre ou de gras saturés ajoutés.
2. Vous pouvez économiser de l’argent
Vous pouvez faire des réserves de légumes et fruits surgelés lorsqu’ils sont en solde. Consultez les circulaires de votre épicerie locale et comparez les prix.
3. Ils vous permettent de gagner du temps
Pas besoin de les laver ni de les couper. Déjà lavés, coupés et blanchis, les légumes surgelés sont prêts à l’emploi. Comme ils sont précuits, ils n’ont besoin que d’une brève cuisson. Pour les légumes en conserve, ils sont déjà préparés et cuits, ne demandant qu’à être cuisinés. Recherchez les légumes et fruits surgelés sous la forme dont vous avez besoin – entiers, tranchés ou hachés.
Conseil : Essayez d’avoir 1 ou 2 sortes de légumes et de fruits dans votre congélateur. Ils seront utiles pour préparer des repas ou des collations rapides et faciles.
4. Vous pouvez réduire le gaspillage alimentaire
Vous avez besoin d’un légume ou fruit pour une recette, mais vous ne savez-pas si vous utiliserez le tout? Les options surgelées vous permettent de n’utiliser que ce dont vous avez besoin et de garder le reste pour une autre fois. Les légumes transformés n’occasionnent aucune perte. Un kilogramme de légumes surgelés ou en conserve équivaut à un kilogramme de légumes consommés, contrairement aux légumes frais qui présentent un poids net bien inférieur après qu’ils aient été équeutés, nettoyés et épluchés. De plus, les légumes transformés sont facilement divisibles, permettant d’obtenir rapidement le nombre de portions désirées et de réduire le gaspillage alimentaire.
5. Vous avez plus de choix
Certains légumes et fruits ne sont pas disponibles frais toute l’année. Par l’achat d’options surgelés, vous profitez d’une plus grande variété tout au long de l’année.
6. Vous pouvez les utiliser de nombreuses façons
Les légumes et les fruits surgelés sont géniales dans plusieurs recettes. Par exemple :
décongeler des baies surgelées et ajouter à votre recette de muffin ou de pain préférée;
utiliser des cubes de courge musquée surgelés pour une soupe rapide réduite en purée;
ajouter des tranches de pêches surgelées dans un yogourt pour une saveur estivale en hiver;
faire sauter des légumes surgelés pour un sauté, ou cuire à la vapeur et assaisonner pour un plat d’accompagnement.
7. Ils devraient représenter la moitié de votre repas
Les légumes et fruits congelés peuvent vous aider à en manger plus au quotidien.
8. Ils durent plus longtemps
Les légumes et fruits surgelés se détériorent moins rapidement que ceux qui sont frais.
9. Ils cuisent plus rapidement que les légumes frais
Plusieurs légumes sont blanchis avant d’être surgelés. Les légumes blanchis cuisent rapidement, ce qui vous permet de gagner du temps.
Conseil : À la dernière minute de cuisson de pâtes, ajoutez du brocoli surgelé dans la casserole d’eau bouillante. Égouttez le brocoli et les pâtes, puis garnissez-les de votre sauce pour pâtes préférée.
10. Ils sont savoureux toute l’année
Les légumes et fruits frais sont surgelés lorsque leur saveur est à son maximum.
En bref : Les légumes et les fruits surgelés sont donc un moyen facile et pratique de manger des légumes tous les jours. La surgélation permet de préserver au maximum leur texture, leur couleur et leurs saveurs… mais encore faut-il savoir comment (bien) les cuisiner ! Laissez cuire vos légumes surgelés à feu doux ou moyen, en mélangeant de temps en temps pour une texture parfaite ! Si, au contraire, vous souhaitez obtenir une texture plus croquante pour vos légumes surgelés, optez pour une cuisson à la poêle. Si vous achetez des légumes surgelés, ne les prenez pas préparés, assaisonnez-les vous-même en cuisine. Et pour ce qui est pour les fruits, ils sont parfait pour vos smoothies aux fruits ou vos desserts.
Quelques conseils pour congeler vos légumes et vos fruits.
Il y a donc plein de bonnes raisons de congeler les légumes ou les fruits : pour étirer la saison des récoltes, pour gagner du temps, pour éviter le gaspillage alimentaire ou pour faire des économies. L’idée, c’est d’en avoir toujours à portée de main pour vous cuisiner des repas colorés et savoureux à l’année! Avant la congélation, la plupart des légumes doivent être blanchis, c’est-à-dire brièvement plongés dans de l’eau bouillante puis passés sous l’eau froide, ce qui permet une meilleure conservation de leur couleur, de leur texture et de leur goût. En blanchissant les aliments avant de les congeler, vous pouvez prolonger leur durée de conservation dans le congélateur, même au-delà de six mois (mais cette durée dépend du type d’aliment). Le blanchiment permet de ralentir le processus naturel de détérioration et de préserver la qualité des aliments plus longtemps.
Quels légumes devrait-on blanchir et quelle coupe privilégier ?
Asperges : Entières
Aubergine : Tranches ou dés
Brocoli et chou-fleur : Fleurons
Bette à carde : Seulement les feuilles, séparées des tiges. Les tiges de bette à carde ne supportent pas bien la congélation.
Fenouil : Tranches ou dés
Céleri : Tronçons
Champignons : Tranches ou quartiers
Carotte et panais : Rondelles
Chou : Râpé ou quartiers
Choux de Bruxelles : Entiers
Épinards : Blanchir puis congeler dans des moules à muffins en silicone.
Haricots verts ou jaunes : Tronçons ou entiers
Maïs sucré : Blanchir sur l’épis et, une fois refroidi, retirer les grains.
Rutabaga, navet : Dés
Pois mange-tout : Tronçons ou entiers
Pois verts : Écossés
Oignons, échalotes françaises et oignons verts : Émincés ou dés. Les blanchir permet d’éviter que les odeurs se répandent dans tout le congélo.
Qu’en est il pour les légumes cuits ?
Tous les légumes cuits se congèlent. Ils peuvent ensuite être intégrés à un potage, à une soupe, à une sauce pour les pâtes ou à un riz frit. Certains légumes ont toutefois absolument besoin d’être cuits avant d’être congelés. Les légumes qui se congèlent mieux une fois cuits sont :
Betteraves : Cubes ou en purée
Patates douces : En purée
Pommes de terre : En purée
On peut compter sur les doigts d’une main les légumes qui ne devraient pas traverser la porte du congélateur. Ceux que l’on mange principalement crus (comme dans une salade) ne se congèlent pas. Gorgés d’eau ou très fragiles, ils vont perdre leur aspect croquant après un séjour dans le congélateur. Les légumes qui ne se congèlent pas sont donc le concombre, les endives, les fèvesgermées, les radis et les laitues (à moins de les intégrer ensuite à un potage)
Règles à respecter pour bien congeler vos produits :
Attention toutefois, à bien respecter certaines précautions :
Ne congelez pas des aliments sur le point de dépasser la date de péremption, ou des fruits et légumes trop mûrs par exemple. Préférez les congeler aussitôt après l’achat ou la cuisson.
Utilisez toujours des sacs ou contenants hermétiques spécialement destinés à la congélation des aliments. Il est également conseillé d’y coller une étiquette indiquant le nom du produit ainsi que la date à laquelle il a été congelé.
Il est préférable de faire cuire certains aliments avant de les congeler : les légumes se conservent mieux s’ils ont été blanchis au préalable.
Il est fortement déconseillé de décongeler des aliments surgelés ou congelés qui auraient été décongelés une première fois.
Vérifiez régulièrement la température de votre congélateur, qui doit être de -18°C.
En bref : Que les légumes soient blanchis, crus ou cuits, l’important est surtout de bien les ranger, dans des contenants hermétiques, idéalement conçus pour la congélation. Évitez de récupérer les contenants de yogourt ou autres pots de plastique qui ne protégeront pas bien vos légumes contre les fameuses brûlures de froid causées par l’air. Une fois au congélateur, les légumes ont un temps de conservation qui varie entre 6 mois et 1 an.
C’est ce lundi 15 avrils que se tient la toute première Journée de la santé, de la sécurité et du mieux-être en agriculture, sous le thème En santé et en sécurité de la tête aux pieds. Cette initiative de l’Union des producteurs agricoles (UPA) vise à promouvoir le bien-être physique et psychologique des productrices et producteurs, tout en les sensibilisant à l’importance de faire preuve de prudence et de prendre soin d’eux. L’événement annuel se tiendra chaque année le 15 avril, date qui précède généralement le début des travaux aux champs.
Des défis à relever au quotidien Malgré de nombreux enjeux d’ordre entrepreneurial, administratif, climatique, environnemental, etc., les productrices et producteurs s’affairent quotidiennement à nourrir le monde. Derrière chaque journée à la ferme et chaque récolte se cache cependant une multitude de risques pour leur sécurité – notamment lors de l’opération de machinerie, d’interventions dans des espaces clos, de travaux en hauteur ou de manipulation d’animaux –, mais aussi pour leur santé psychologique, comme une lourde charge mentale, le stress et l’isolement. La Journée de la santé, de la sécurité et du mieux-être en agriculture met en lumière ces défis et encourage l’adoption de pratiques saines et sécuritaires, pour le bien-être de tous.
Des outils et des ressources pour y arriver Pour pouvoir prendre soin des autres, de leur famille, de leur entreprise et de leurs animaux, les productrices et producteurs doivent d’abord prendre soin d’eux-mêmes. C’est pourquoi il importe de leur rappeler que des ressources existent pour permettre une prise en charge efficiente de leur sécurité et de leur santé, indissociables l’une de l’autre.Une panoplie d’outils et de professionnels peuvent faciliter la prévention à la ferme : des outils qui contribuent à assurer un milieu de travail plus sécuritaire, pour eux, pour leurs travailleuses et travailleurs, mais aussi pour les membres de leur famille qui partagent souvent la même aire de vie. De nombreuses ressources sont également disponibles pour écouter et accompagner les productrices et producteurs lorsque ça ne va pas, notamment le réseau de travailleurs de rang ou encore le Programme d’aide pour les agriculteurs et agricultrices (PAPA).Plus que jamais, il faut rappeler qu’aussi noble soit le fait d’aider son voisin en situation difficile, lever la main pour préserver son propre bien-être l’est tout autant.
Une responsabilité de société Favoriser et maintenir un environnement où les agricultrices et agriculteurs se sentent soutenus et valorisés est aussi une responsabilité portée par la collectivité tout entière. Les proches, les collègues, les professionnels de l’industrie et les citoyennes et citoyens peuvent faire une différence par des paroles et par des gestes. Grâce à de l’écoute, des encouragements et du respect pour celles et ceux qui veillent à notre sécurité alimentaire, il est possible de les nourrir à notre tour par notre considération pour ce qu’elles et ils font. Ensemble, soutenons nos productrices et nos producteurs et favorisons leur santé physique et psychologique pour une agriculture prospère et durable.
Un Grand retour au Palais des congrès de Montréal pour la 21ème édition
Le rendez-vous est officiellement donné aux professionnels de l’industrie agroalimentaire : le Salon International de l’Alimentation au Canada (SIAL Canada) dévoile sa programmation et annonce son grand retour, du 15 au 17 mai au Palais des congrès de Montréal. Au programme : 10 forums thématiques, le SIAL To Go pour une expérience immersive, des ateliers interactifs et des concours prestigieux, tels que le SIAL Innovation, la Pitch Compétition et le nouveau Concours du Meilleur Marchand Fromager Canadien. Pour cette 21e édition, qui célébrera les 60 ans du réseau SIAL, ce sera l’occasion de revenir sur les six dernières décennies d’innovation en alimentation et de présenter les nouvelles tendances qui façonnent l’avenir de l’industrie alimentaire.
SIAL Canada élargit ses horizons en misant sur les échanges de connaissances reliés à l’industrie. Ouvert à la fois aux exposant.e.s et aux visiteur.euse.s, le Salon offre une plateforme propice au dialogue, ainsi qu’aux idées novatrices et, en ce sens, le programme de conférences du SIAL Canada 2024 évolue. En effet, l’accès aux conférences sera désormais gratuit à l’achat d’un billet, et celles-ci seront représentées par dix forums thématiques d’une durée d’une heure quarante-cinq minutes chacun, avec des discours inspirants. Des panels d’expert.e.s exploreront en profondeur des sujets clés de l’industrie, tels que l’emballage, l’innovation, les tendances, la technologie, le prêt à manger, le commerce de détail, la chaîne d’approvisionnement et plus encore!
Introduction du secteur SIAL Laitier
Dans cette dynamique d’adaptation et d’écoute du marché, le SIAL Canada repositionne son « secteur fromage » en le rebaptisant « SIAL Laitier », une initiative qui souligne son ouverture auprès de tous les acteur.trice.s du secteur laitier. Le Salon introduit également un nouveau concours, distinguant le Meilleur Marchand Fromager Canadien, présidé par le maître fromager Yannick Achim. Ce concours deviendra l’événement vedette, présenté pour la première fois lors des éditions montréalaises.
Le Maroc à l’honneur pour l’édition 2024
Pour rendre hommage à la diversité culinaire et aux traditions culturelles, le pays à l’honneur du SIAL Canada cette année est le Maroc (kiosques n° 915 et 1015). En savoir plus.
Nous sommes ravis d’annoncer que le Royaume du Maroc a été sélectionné comme pays à l’honneur pour le SIAL Canada 2024. Mettre de l’avant le Maroc ne rend pas seulement hommage à ses saveurs diverses et à ses traditions culturelles : cela favorise également la création de liens et de collaborations précieuses au sein de la communauté alimentaire internationale. Nous avons hâte d’accueillir les exposants et les délégués marocains au SIAL Canada 2024, où ils auront l’opportunité de mettre en lumière leur cuisine unique, leurs produits durables et leurs innovations., ajoute l’équipe du SIAL Canada.
Programmation jour 1 – Mercredi 15 mai
10h – Concours à l’espace SIAL Laitier – kiosque n° 2647 L’espace SIAL Laitier accueillera pour la première fois le Concours biennal du Meilleur Marchand Fromager Canadien, présidé par le renommé Yannick Hachim et animé par la journaliste et éditrice du magazine ExtraBrut Karyne Duplessis Piché. Six candidats talentueux s’affronteront au cours de plusieurs épreuves, en commençant par une réalisation artistique de plateaux de fromages avec pour thème Les villes du monde, suivie d’une présentation devant jury, d’une dégustation à l’aveugle, et finalement, d’un test de connaissances. En savoir plus.
10h – L’univers des boissons à l’espace SIAL Inspire Drink – kiosque n° 5111 Gail Gastelu et Jean-Sébastien Michel, SIAL Experts en thé, café et mixologie, s’associeront à des professionnels expérimentés pour proposer des ateliers interactifs, alliant expertise et dégustations inédites.
La matinée sera dédiée à l’univers riche du café, avec Robert Carter, président de l’Association du Café du Canada, qui expliquera l’essentiel du café, incluant ses multiples variétés, le processus de production. Il guidera les participants à l’aide de conseils judicieux de services professionnels. Cette session se conclura par une immersion dans le terroir du café, offrant une occasion unique de déguster les cafés distincts de différentes régions.
En après-midi, les visiteurs pourront se plonger dans les innovations des spiritueux d’érable (CART Acerum), explorer les stratégies pour le marché international de la vodka québécoise (Dirty Devil Vodka) et discuter des manières d’adapter l’offre en restauration face aux tendances de consommation modérées en alcool (Éduc’Alcool). En savoir plus.
12h30 – Cérémonie de remise des prix SIAL Innovation 2024 au Hall Viger L’incontournable SIAL Innovation dévoilera les gagnants des prix Innovation 2024, lors d’une cérémonie où seront décernées les médailles d’or, d’argent et de bronze au Hall Viger. Il sera également possible de visiter l’espace SIAL Innovation au kiosque n° 815 pour découvrir les autres produits sélectionnés lors de la compétition tout au long du Salon. En savoir plus.
SIAL To Go – kiosque n° 2529 Exploitant l’évolution vers le « to go » en restauration, épicerie, et commerce de détail, la nouvelle activation SIAL To Go présente un parcours immersif révélant tendances, technologies, concepts et innovations pour le prêt à manger, la vente à emporter et la livraison. Cette activation sera en place pendant toute la durée du Salon au kiosque n° 2529. En savoir plus.
Conférences – 5e étage du Palais des congrès de Montréal, salles 518 AB et 519 AB
Présenté par FAC, le programme de conférence mettra en vedette quatre forums : Valorisation de Marque (Pigeon Brands, Still Good, Éco Entreprise Québec, Restaurant St-Hubert, Aliments Krispy Kernels Inc), Alimentation To Go (NielsenIQ, McGill, HRImag, Leav, Mamie Clafoutis), Tendances et Innovation (Nourish Food Marketing, Isa M., Canadian Food Innovation Network (CFIN)), ainsi que Logistique et Approvisionnement (Conseil canadien du commerce de détail (CCCD), Scale AI, IVADO Labs).
Les visiteurs pourront rencontrer Carl Boutet, Robert Dion, Jonathan Rodrigues, Geneviève Dionne, Elyse Boulet, Annik Labrosse, Renée-Maude Jalbert, Isabelle Marquis, Dana McCauley, Jo-Ann McArthur et plusieurs autres personnalités influentes de l’industrie.
Programmation jour 2 – Jeudi 16 mai
10h – Une compétition pour les entrepreneurs à l’espace SIAL Expert Hub – kiosque n° 5617 La deuxième journée du salon débutera dès 10h avec le concours Start-up Pitch Competition, présidé par le Dr. Jordan LeBel. Pour séduire le jury, les entrepreneurs ambitieux devront se mesurer l’un à l’autre en présentant un discours de trois minutes, sous les thèmes « alimentation et boissons » ou « technologie et services ». Une cérémonie de remise de prix suivra, de 12h15 à 12h45. En savoir plus.
10h – Inspire Drink, deuxième journée – kiosque n° 5111 Du côté des boissons à l’espace Inspire Drink, Gail Gastelu sera de retour en matinée à partir de 10h pour exposer l’univers riche et varié du thé. Son invitée, Shabnam Weber, présidente de l’Association du Thé et des Tisanes du Canada, présentera plusieurs expérimentations. Des thés du terroir de différentes régions du Québec seront à découvrir et à déguster.
Dès 13h, Jean Sébastien Michel animera aux côtés de plusieurs personnalités de la scène québécoise un atelier de mixologie. Maxime Coubès, nominé au Gala des Lauriers de la gastronomie québécoise dans la catégorie Mixologue ou Bartender de l’année, présentera un atelier de « cocktails qui communiquent des messages », tandis que Pier-Alexis Soulière, reconnu comme meilleur sommelier à plusieurs reprises, révèlera les nuances de son sirop d’érable artisanal. Edouard Verhaeghe, entrepreneur innovant, conclura avec sa vision novatrice des arrangements de rhum, valorisant le talent local et la richesse des alcools internationaux.
Conférences – 5e étage du Palais des congrès de Montréal, salles 518 AB et 519 AB Présenté par FAC, le programme de conférence mettra en vedette quatre forums. En premier, Opportunités de Marché à travers l’Exportation (EDC), les Produits Ethniques (BK. Sethi Marketing) et le Biologique (Canada Organic Trade Association, COTA). En deuxième, Technologie, où une immersion avec l’intelligence artificielle (IA) permettra aux visiteurs de naviguer à travers les paysages de l’industrie agroalimentaire (Dalhousie University), de constater la transformation du numérique (Fidélio, La Petite Bretonne), et de découvrir la ferme verticale (GoodLeaf Farms). En troisième, Détail (CCCD, Association des Détaillants en Alimentation du Québec (ADA), Institute of Grocery Distribution (IGD), Dollarama, Metro Épiciers). Finalement, Santé et Réglementation (Food Health and Consumer Products of Canada (FHCP), Pattison Food Group, Amélioration Alimentaire Québec (AAQ)).
Les visiteurs pourront rencontrer, entre autres, Jamie Nelson, Marie-Noëlle Cano, Stewart Samuel, Barry Murchie, Audrey Laurin et Sylvain Charlebois.
Programmation jour 3 – Vendredi 17 mai
10h – Inspire Drink, troisième journée – kiosque n° 5111 Le Salon se terminera en beauté avec plusieurs activités à l’espace Inspire Drink (kiosque n° 5111). Gail Gastelu présentera des boissons pour le bien-être et Kate Kendall, gagnante du concours Tea Master Cup en 2019 dans la catégorie Préparation, démontrera lors d’un atelier l’art du Koridashi, en plus de révéler plusieurs techniques d’infusion à froid. Dès midi, les finalistes de la catégorie Mixologue ou Bartender de l’année du Gala des Lauriers de la Gastronomie, entreront en compétition pour créer des cocktails d’exception.
10h30 – Conférences – 5e étage du Palais des congrès de Montréal, salles 518 AB et 519 AB Deux forums thématiques seront à découvrir dès 10h30 au 5e étage du Palais des congrès de Montréal. Un premier sur l’Emballage, avec Louis Papineau de Papineau & Co. et Cher Mereweather de Pacte canadien sur les plastiques (PCP) qui parleront d’éco-conception et de l’industrie des plastiques. Les entreprises TikTok, Braque et Léger Marketing discuteront de marketing d’influence dans un deuxième forum de Marketing et Consommation.
Cette année encore, le SIAL Canada reste fidèle à sa mission fondamentale, étant de favoriser le progrès dans le commerce alimentaire, en offrant aux détaillants, acheteurs, producteurs, fournisseurs, importateurs et grossistes une plateforme dynamique pour créer et cultiver des rencontres et collaborations significatives.
Des experts à la portée des visiteurs et des exposants
Le SIAL Canada est aussi un réseau de professionnels de renom en Amérique du Nord et une ressource clé pour faire croître les affaires. Les Experts SIAL se rassembleront autour de thématiques ciblées, invitant le public à une session interactive de 30 minutes. Ce sera l’occasion de poser des questions en direct et une opportunité unique d’obtenir des conseils personnalisés et des réponses adaptées à tous types d’enjeux, au SIAL Centre des experts, kiosque n° 5617 les 15 et 17 mai prochains.
SIAL Experte Innovation – Isabelle Marquis, Senior stratège en alimentation.
SIAL Expert Fromage – Gurth Pretty, Maître des Fromages et propriétaire de Lakeview Cheese Galore.
SIAL Experte Biologique – Kim De Lallo, Responsable des relations avec les membres et du développement commercial pour l’Association pour le commerce Biologique du Canada (COTA).
SIAL Experte Santé Alimentaire – Michi Furuya Chang, Vice-présidente sénior, Politique et affaires réglementaires Alimentation, Produits Alimentaires, de Santé et de Consommation du Canada – PASC.
SIAL Expert Emballage – Louis Papineau, PDG Papineau & Co.
SIAL Experte Thé – Gail Gastelu, Propriétaire et éditrice de The Tea House Times.
SIAL Expert Mixologie – Jean-Sébastien Michel, Propriétaire de Alambika et Distribution Jesemi.
SIAL Expert Grocerant – Robert Dion, Fondateur, éditeur Hrimag et Détaillant Alimentaire, Président VRTKL.media.
SIAL Expert FDA Compliance – Bob Bauer, Président, Association of Food Industries.
SIAL Expert Stratégie de Marque – Stéphane Crevier, Vice-Président, stratégie de marque et croissance, Pigeon Marketing.
SIAL Expert Export – Zeeshan Fazal, Directeur régional, Exportation et Développement Canada (EDC).
SoSIAL : un programme engagé
Afin de réduire le gaspillage alimentaire et pour promouvoir le transfert de connaissances et de compétences aux générations futures en vue d’une société durable, le programme SoSIAL du SIAL Canada maintient son engagement envers sa communauté. Pour sa 21e édition, le Salon poursuit son partenariat avec Moisson Montréal, en vue de récupérer les surplus alimentaires de l’événement et de les redistribuer aux communautés desservies par ce partenaire. De plus, pour chaque billet vendu, le SIAL Canada fera un don de 5 $ pour soutenir les efforts de Moisson Montréal.
A propos du SIAL Canada : SIAL Canada fait partie intégrante du réseau SIAL, premier réseau mondial de salons dédiés à l’industrie alimentaire, avec 10 salons professionnels, regroupant 16 700 exposants et 700 000 visiteurs professionnels provenant de plus de 200 pays. Mis en place en 2001, SIAL Canada est le fruit du travail de trois organismes, tous actionnaires de l’événement : l’ADAQ (Association des détaillants en alimentation du Québec), le Groupe Export agroalimentaire Québec-Canada et la société Comexposium, en plus de bénéficier du soutien d’Agriculture Agroalimentaire Canada (AAC), du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires Rurales de l’Ontario (OMAFRA), ainsi que du Département Américain de l’Agriculture (USDA).
Le gala des Lauriers de la gastronomie québécoise récompensera cette année encore des artisans du monde agroalimentaire de la province. Les finalistes 2024 de la sixième édition ont été dévoilés ce lundi 25 mars chez Lightspeeed à Montréal !
Les Lauriers valorisent la gastronomie québécoise en couronnant ce que l’industrie considère comme ses meilleur.e.s acteur.trice.s. Fondés en 2019, les Lauriers de la gastronomie québécoise témoignent de l’effervescence de la scène culinaire et de l’émergence de nouveaux visages en son sein, année après année. Des personnes et entreprises qui font rayonner le milieu à la grandeur du Québec, de Montréal à Rimouski, en passant par les Îles-de-la-Madeleine et Charlevoix, composent la liste de finalistes 2024.
Rendez-vous est pris pour le Gala le 27 mai prochain au New City Gas de Montréal pour honorer les meilleurs talents de l’industrie à travers 17 prix qui seront remis pour l’occasion.
Liste complète des finalistes 2024
Artisan.e de l’année
Mathilde Fays, Fays terroir chocolaté, Oka Jean-François Pelchat, Villa Vinaigres, Saint-Pierre-de-Broughton Nathalie Joanette, Fou du cochon, La Pocatière Julien Clot, Symbiose AlimenTerre, Montréal Pierre-Olivier Canuel, Fermenterie du Père Canuel, Rimouski
Boulanger.e de l’année
Julien & Seth Gabrielse, Automne Boulangerie, Montréal Fabien Demandolx, Racines boulangerie fermière, Rivière-du-Loup Francois et Eric Borderon, Borderon & fils, Québec Annika Wergele, Son & Seigle, Montréal Martin Falardeau, La Meunerie Urbaine, Montréal
Brasseur.euse, vigneron.e ou producteur.trice de boissons de l’année
Samuel Lavoie, Ferme le Raku, Saint-Germain-de-Kamouraska Eric Blouin, Clos Sainte-Thècle, Sainte-Thècle Fred Tremblay, Vignoble Camy, Saint-Bernard-de-Lacolle Pascale Vaillancourt, Ubald Distillerie, Saint-Ubalde Eloi Deit, Brasserie Dunham, Cantons de l’Est
Chef.fe de l’année
Mathieu Janes, Myranel, Deschambault Samy Benabed, Auberge Saint-Mathieu, St-Mathieu du Parc Marc-Olivier Frappier et Jessica Noël, Mon Lapin, Montréal Fisun Ercan, Ferme Bika, Saint-Blaise-sur-Richelieu David Janelle, La Cuisine, Chicoutimi Gabriel Molleur-Langevin, Le Champlain (Fairmont Le Château Frontenac), Québec Guillaume St-Pierre, Battuto et Melba, Québec Stéphane Modat, Le Clan, Québec Patrice Demers, Sabayon, Montréal Raphaël Théberge, Kundah Hôtel, Québec
Chef.fe patissier.e de l’année
Olivier Potier, Chez Potier, Montréal Paul Croteau, Battuto, Québec Bertrand Bazin, Chez Bazin, Montréal Gabrielle Rivard-Hiller, La Cabane Sur Le le Roc, Saint-Joseph-du-Lac Éric Champagne, ITHQ, Montréal
Entreprise ou initiative de l’année
La Table Ronde, partout au Québec La Transformerie, Montréal Food Camp, Québec Remise en Place, Montréal La Centrale agricole, Montréal
Événement gastronomique de l’année
MYCO – Rdv de la gastronomie forestière, Mauricie Pop-up des fermes de Brome-Missisquoi, Bromont Montréal en lumière, Montréal Rendez-vous Loup-marin, Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine Les vendredis (Fromagerie du Presbytère), Warwick
Mixologue ou bartender de l’année
Maxime Coubès, Ubald Distillerie, Saint-Ubalde Simon Faucher, Tanière3, Québec Maximilien Jean, Cloakroom Bar, Montréal Patricia Jeanson, La Distillerie, Montréal Sabrina Touzel, Foxy, Montréal
Prix du rayonnement de la culture culinaire
Pascale et Marie-Claud Rémond, Les Minettes Elise Tastet, Tastet Josée di Stasio, À la di Stasio Laurent Dagenais Christian Bégin, Curieux Bégin
Producteur.trice de l’année
Famille Arsenault, Alcyon sel de mer, Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine Emmanuel Sandt-Duguay et Guillaume Werstink, Chasse-Marée, Rimouski Patrice Fortier, La Société des Plantes, Kamouraska William Bujold, Ferme maricole du Grand Large, Carleton Mathieu Roy, Récolte de la Rouge, Brébeuf
Prix du tourisme gourmand
Alcyon sel de mer, Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine Les Cocagnes, Frelighsburg Maison de Soma, Mont-Tremblant Oui Oui – Buvette Forestière, Charlevoix Espace Old Mill, Stanbridge East
Restaurant de l’année
Auberge Saint-Mathieu, St-Mathieu du Parc BEBA, Montréal Hoogan et Beaufort, Montréal Le Clan, Québec Melba, Québec Moccione, Montréal Mon Lapin, Montréal Parcelles, Austin Tanière3, Québec Verre Lime, Chicoutimi
Révélation de l’année
Andersen Lee, Oncle Lee, Montréal Chloé Ouellet, Au Pâturage, Sainte-Perpétue Elena Racevičiūtė Ouellette, Anemone & Mui Mui, Montréal Frédérique Lévesque, Feuilleté Café, Montréal Ronan Ulliac, Consulat général de France à Montréal, Montréal
Sommelier.e de l’année
Amelia Stines , Tuck Shop Jean-Philippe Reid, Verre Lime, Chicoutimi Joris Gutierrez Garcia, Le Club Chasse et Pêche Vanya Filipovic, Mon Lapin Nikolas Da Fonseca, vinvinvin
Le prix hommage sera remis cette année à Janette Bertrand
Janette Bertrand vient de célébrer ses 99 ans et Les Lauriers tiennent à souligner la carrière exceptionnelle ainsi que l’énorme contribution de cette femme remarquable à la culture et à la gastronomie québécoise. Son ami et complice Christian Bégin, qui est aussi un grand ami des Lauriers, aura le grand plaisir de lui remettre ce prix en personne lors du Gala le 27 mai prochain.
« Je suis plus qu’honorée de recevoir le prix hommage cette année, je suis excitée. » – Janette Bertrand
Le vote final est désormais ouvert et tous les professionnels de l’industrie sont encouragés à voter pour choisir les lauréats.
Tu veux participer faire partie de la « Brigade » et voter ?
La Brigade officielle des Lauriers est composée de membres issu.e.s de tous les secteurs de l’industrie de la gastronomie, des acteur.trice.s du milieu de la production, de la transformation, de la distribution alimentaire ainsi que de la restauration et tous les secteurs connexes à ceux-ci (médias, tourisme, etc.), à l’exclusion de l’industrie du détail. La Brigade est chargée de la mise en candidature, de la nomination et, partiellement, de la sélection des lauréat.e.s des prix Lauriers.
Avez-vous vos billets ? Les billets pour le Gala du 27 mai prochain sont maintenant en vente. Profitez du prix prévente à 115$ jusqu’au 31 mars (prix régulier 150$).
En pause depuis près de six ans, le prix Renaud-Cyr vient de rallumer le feu de ses fourneaux. Cette récompense vient d’être remise à cinq chefs et artisans d’ici qui font briller la «culture culinaire vivante» de la gastronomie et du terroir québécois.
La reconnaissance, fondée en 1999, honore du coup la mémoire de Renaud Cyr, chef-propriétaire et fondateur du Manoir des Érables à Montmagny. Le réputé cuisinier est considéré comme l’un des pionniers québécois du recours aux produits locaux, du développement des régions et du lien entre cuisiniers et producteurs agroalimentaires.
«Renaud Cyr était un ardent défenseur de sa région et un précurseur dans l’utilisation des produits locaux. Son enseignement et sa philosophie continuent à influencer la scène gastronomique québécoise, en valorisant les produits du terroir.»
— Frédéric Cyr, directeur culinaire du Fairmont Le Château Frontenac et fils de Renaud Cyr
Un comité secret composé de cinq juges a étudié la quinzaine de candidatures soumises cette année, en provenance de plusieurs régions du Québec. Voici la liste des lauréats élus à l’unanimité…
Catégorie Chef :
Kim Côté, chef du restaurant Côté Est (Bas-Saint-Laurent)
Sébastien Laframboise, chef exécutif au restaurant de l’Assemblée nationale le Parlementaire (Québec)
Bien que le café ne pousse pas sous notre climat, la torréfaction et la transformation du grain qui est fait au Québec. Le savoir-faire des torréfacteurs québécois n’est plus a prouvé et garantit aux consommateurs que leur café contribue au dynamisme de l’économie locale.
Au cours des dernières décennies, des passionnés de café au Québec ont parcouru le monde à la recherche de cafés d’exception. De ces voyages, ils ont rapporté les meilleures pratiques et établi des partenariats avec des producteurs locaux. Pas à pas, tasse après tasse, ils ont développé une véritable expertise et une technicité exceptionnelle, de la sélection des grains à leur séchage, de la torréfaction à la mouture.
Les Torréfacteurs du Québec
Avec plus de la moitié des torréfacteurs existant depuis moins de cinq ans, la cartographie du café torréfié au Québec est en pleine effervescence, s’étendant au-delà des grandes villes pour toucher toutes les régions de la province.
Au cœur de la scène du café torréfié au Québec, des torréfacteurs passionnés, stimulés sans doute par une bonne dose de café, ont décidé de s’associer pour transmettre leur savoir-faire. C’est ainsi que l’Association des Torréfacteurs de Café du Québec (ATCQ) s’est donné pour mission de célébrer la richesse et la diversité des cafés torréfiés localement, mettant en lumière le savoir-faire exceptionnel des artisans du café torréfié ici.
Affiliée au Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ), l’Association des torréfacteurs de café du Québec (ATCQ) est une association sectorielle qui a pour mission d’unifier les torréfacteurs de café autour de la qualité de leurs produits et de leur savoir-faire pour générer la découverte de toute la richesse et la diversité des cafés torréfiés ici. Cette association est le groupe porteur du projet La Route du Café.
Leur mission est d’unifier les torréfacteurs de café du Québec autour de la qualité de leurs produits et de leur savoir-faire pour générer la découverte de toute la richesse et la diversité des cafés torréfiés ici.
La Route du Café : une Invitation à la découverte
Les membres de l’ATCQ ont lancé La Route du Café un site web visant à initier les amateurs de café à l’art de la torréfaction faite au Québec. Il s’agit d’une invitation à découvrir les secrets de fabrication du café torréfié localement et à comprendre la valeur ajoutée d’acheter du café d’un torréfacteur local.
Participer à cette communauté signifie contribuer à la mise en valeur d’un savoir-faire exceptionnel tout en bénéficiant d’une visibilité accrue auprès des amateurs de café. C’est également intégrer un réseau solide et uni, où chaque torréfacteur apporte son expertise unique.
La Route du Café est bien plus qu’un voyage dans le monde de la torréfaction ; c’est une immersion dans une communauté de gens passionnés partageant un amour profond pour l’art du café.
Le yaourt, yogourt ou yoghourt, est un lait fermenté par le développement de bactéries lactiques thermophiles telles que Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus et Streptococcus thermophilus.
Quelle est la différence entre le yaourt et le yogourt ?
Il est aujourd’hui courant d’utiliser le mot yaourt pour désigner la recette traditionnelle, tandis que le mot yogourt s’emploie en référence au yaourt dit « à la grecque ». Cette recette est enrichie de crème : plus épais et plus onctueux, le yogourt est aussi plus gras que le yaourt classique.
Tout sur le yaourt …
Parfait seul ou dans une variété de recettes, le yaourt est aussi polyvalent que délicieux. Il y en a de toutes les sortes, de toutes les couleurs, et de toutes les saveurs. Nature ou sucré, aromatisé ou avec des fruits, maigre ou entier, solide ou à boire. Il y a de quoi satisfaire toutes les papilles !
Le yaourt est un produit ancestral et délicieux à base de lait fermenté ! Il est fabriqué à partir de lait (entier, demi-écrémé ou écrémé), généralement de vache mais aussi d’autres mammifères : brebis, chèvre, etc. Ce lait est pasteurisé, et souvent enrichi avec du lait en poudre. Le yaourt aura ainsi une teneur en protéines et en calcium plus importante que du lait normal.
Au cours du processus de fermentation, des ferments d’origine naturelle sont ajoutés au lait. C’est de cette façon que le lait devient… du yaourt. Ces ferments contribuent au goût spécifique du yaourt et facilitent la digestion du lactose contenu dans le yaourt pour les personnes ayant des difficultés à digérer le lactose.
Le yaourt, une fermentation contrôlée.
Le yaourt est un type particulier de lait fermenté. Lorsque le lait de vache frais arrive à l’usine, il est toujours pasteurisé. Il est d’abord soumis à une température moyenne de 95 ° C pour éliminer les bactéries pathogènes. Ensuite, le lait subit un processus de fermentation le transformant en yaourt : deux types de bactéries lactiques vivantes, le ‘Lactobacillus bulgaricus’ et le ‘Streptococcus thermophilus’ sont ajoutés au lait.
Par la suite, le mélange refroidi et est maintenu à une température permettant aux bactéries de se multiplier. C’est alors que le lactose, le sucre naturellement présent dans le lait, se converti partiellement en acide lactique. L’acide permet d’allonger la durée de stockage. Il permet également aux protéines du lait de s’agglutiner à la matière grasse et à l’eau pour former une structure solide. C’est ainsi que la texture du yaourt devient plus ferme.
Après quelques heures, le processus de fermentation est terminé. Le yaourt est refroidi pour mettre fin à la fermentation et inactiver les ferments devant rester vivant au moment de la consommation du yaourt. Ensuite, en fonction du type , le yaourt est versé dans des bouteilles ou dans des pots. Pour les yaourts aux fruits, une préparation à base de fruit est d’abord mélangée au yaourt avant d’être mis en pot.
Le saviez vous ?
Grâce à la pasteurisation et forte acidité, les bactéries pathogènes, les champignons et les levures sont complètement éliminés ! Le résultat ? Vous pouvez conserver un pot de yaourt dans votre réfrigérateur jusqu’à 30 jours après sa production !
La température idéale de conservation d’un yaourt est comprise entre 1 et 6 degrés Celsius. Si cette température n’est pas respectée la fermentation reprend, ainsi que l’acidification du produit.
Du yaourt nature sous toutes ses formes…
Le Yaourt nature fait figure d’ingrédient de remplacement dans de nombreuses recettes comme élément secondaire, mais aussi comme ingrédient principal. De plus, il est très intéressant pour ses valeurs en phosphore, en calcium en vitamine D et en protéine.
Le yaourt nature on l’adopte pour sa courte liste d’ingrédients, mais surtout pour sa polyvalence. Il trouve sa place au déjeuner, au dîner, au souper !!! Il peut remplacer la crème sûre, la mayonnaise, on l’intègre dans une vinaigrette, dans un smoothie, dans les trempettes. Il remplace les œufs dans les desserts pour une texture plus moelleuse.
Le yogourt grec nature, le petit frère de la famille, on le veut pour son onctuosité, sa texture ultra crémeuse, mais surtout pour son apport riche en protéine.
Pas surprenant qu’il soit un des ingrédients chouchous dans la plupart des cuisines québécoises.
« Les Écossais ont le Scotch, les Français le Cognac, les Mexicains le Mezcal, les Américains le Bourbon— les Québécois ont maintenant l’Acerum. »
Au cours des dernières décennies, la production de sirop d’érable au Québec est devenue une activité économique et territoriale d’importance. Il y a un fort engouement pour les produits de l’érable un peu partout dans le monde. L’évolution vers des produits à forte valeur ajoutée tels que l’Acerum génèrera de multiples retombées positives partout au Québec.
Étymologie: Acerum vient de la contraction des mots latin «Acer» signifiant érable et anglais «Rum» signifiant Rhum, faisant ainsi référence à une fermentation et une distillation de même type que pour le Rhum, mais où le sucre de canne est remplacé par celui de l’érable.
L’Acerum est une eau-de-vie d’érable obtenue exclusivement par la distillation de l’alcool issu de la fermentation de la sève d’érable concentrée québécoise. L’appellation est réservée depuis 2017,aux spiritueux dont la fabrication respecte le cahier des charges établi par l’Union des distillateurs de spiritueux d’érable.
L’Union des distillateurs de spiritueux d’érable (UDSÉ) est un organisme sans but lucratif dont la mission est de favoriser la production d’eau-de-vie d’érable au Québec, de définir et protéger l’appellation Acerum et d’en faire la promotion au Canada et à l’international.
Les étapes de fabrication de l’Acerum :
On retrouve 3 types d’Acerum :
Acerum Blanc : Acerum n’ayant subi aucun vieillissement sur bois
Acerum Ambré ou Brun : Acerum ayant subi une maturation de moins d’un an.
Acerum Vieilli (Avec mention d’âge) : Acerum vieilli en baril pour plus d’un an.
Le goût de l’Acerum est unique, et contrairement à ce à quoi l’on pourrait s’attendre, le parfum de l’érable, tant au nez qu’en bouche, est subtil, et sa présence varie considérablement d’un produit à l’autre. Le goût des Acerums ambrés et vieillis n’est pas sans rappeler celui du whisky ou d’un rhum. Les Acerums blancs quant à eux se rapprochent davantage du saké, de la grappa ou encore de la cachaça.
L’Acerum se déguste de la même manière que toutes autres eaux-de-vie, seule ou sur glace. L’Acerum est aussi un spiritueux très intéressant pour la mixologie, son profil de saveur unique ressort bien dans des cocktails simples, qui contiennent peu d’ingrédients.
Du 18 au 24 mars 2024, découvrez l’Acerum dans votre établissement préféré! Toute la semaine, plusieurs mixologues vous proposeront des cocktails mettant en vedette cette eau-de-vie d’érable emblématique du Québec (et unique au monde).
Pour en savoir plus sur l’Acerum : jeudi 21 mars – 17h30 (Alambika)
Depuis quelques années, des microdistilleries d’ici développent l’Acerum, une nouvelle catégorie de spiritueux, à partir de l’une des ressources les plus emblématiques du Québec. L’Acerum est une eau-de-vie d’érable à laquelle nul édulcorant n’est ajouté après la distillation. C’est un spiritueux noble et singulier qui révèle tout en subtilité les arômes cachés de l’érable.
Découvrez l’histoire et les aspirations de cet alcool identitaire tout en dégustant une sélection d’Acerums avec Corinne Cluis (fondatrice de la Distillerie Fove et membre de l’Union des distillateurs de spiritueux d’érable).
Titulaire d’un doctorat en biologie moléculaire, Corinne a consacré plusieurs années de sa carrière à l’industrie des levures. Son expertise s’est déployée dans le développement de nouveaux produits destinés aux distilleries, ainsi que dans l’approfondissement des connaissances sur la fermentation et la production d’arômes propres aux alcools distillés.
Boire différemment, c’est quelque chose que je mentionnais aux gens qui consommaient toujours la même bière commerciale il y a environ 25 ans. Je ne pensais pas que mon discours allait ressortir après toutes ces années ou que les gens s’intéresseraient de plus en plus aux bières de microbrasseries, mais depuis quelques années il n’y en a pratiquement que pour les NEIPA et les bières sûres. Je n’ai rien contre les NEIPA et les bières sûres, j’adore en boire mais j’aime boire différemment en prenant également de vieux bons classiques qui ne sont plus « à la mode ».
En ce mois de la St-Patrick voici un spécial sur les styles de bières venant originalement de la Grande-Bretagne. Les 5 bières dont je vais vous parler, ont un côté plus chaleureux que les bières consommées en grande quantité ces dernières années. Mais, elles valent vraiment la peine que les consommateurs de 35 ans et moins commencent à s’intéresser à ces styles plus « old school » pour eux. Comme d’autres d’ailleurs qu’ils ne connaissent peut-être pas encore. Ils pourraient découvrir des styles vraiment intéressants à boire entre amis.
Nous commençons par une Pale Ale anglaise et non américaine, à 5% d’alcool qui a été la première bière brassée par La Souche à Limoilou. Contrairement aux Pale Ale américaines qui mettent de l’avant le côté aromatique des houblons américains, les Pale Ale anglaise ont un goût plus malté, et un côté légèrement terreux. Est-ce une bière rafraîchissante? Bien sûr ! Son profil aromatique est bien différent des versions américaines mais c’est une bière qui sera appréciée de tous. Cette bière blonde dorée dévoile des notes de céréales, voir de mie de pain frais, des notes florales, et une légère amertume en finale. Elle accompagnera merveilleusement une poutine régulière sauce brune, et des plats ayant de la friture.
Amateurs de bières rousses voici une rousse irlandaise à 5,5% d’alcool et 31 IBU brassée par Oxymore Microbrasserie à Saint-Gilles dans le conté de Lotbinière sur la rive sud de Québec. C’est une rousse assez foncée ayant un côté olfactif de cassonade, de pain grillé et de noisette. Même chose du côté gustatif. Son sucre résiduel n’est pas trop présent juste parfait. Il y a un bel équilibre entre le sucre, le côté torréfié et les noisettes. La finale s’assèche graduellement pour nous donner le goût de prendre une autre gorgée. Parfaite avec un hamburger, et des côtes levées. Elle est vraiment excellente. Oxymore Microbrasserie sera en dégustation au Dep de la Rive du 13 au 23 mars.
Vous aimez les IPA, en voici une mais version anglaise. C’est la première version de IPA qui a été brassé. Des années plus tard les américains ont voulu reproduire ce super style de bière mais avec des ingrédients de leur terroir qui a apporté un profil très différent de celui des IPA anglaises. Les IPA anglaises sont chaleureuses avec des notes terreuses et épicées tandis que la version américaine est plus désaltérante avec son pouvoir aromatique. La Benedict Arnold de Frampton Brasse à Frampton dans Bellechasse représente bien la IPA anglaise. De couleur rousse, la Benedict Arnold à 6% d’alcool offre un nez chaleureux de caramel, de malt légèrement torréfié, de poivre, ainsi que des notes florales venant du houblon. En bouche, la bière est riche et chaleureuse dévoilant au début le caramel. Par la suite les notes de malt grillé, de poivre noir charment notre palais avant qu’une douce amertume avec des notes florales termine le tout. Merci à Frampton Brasse de continuer à brasser ce style moins connu et moins populaire depuis près de 10 ans. Les vrais amateurs de bières en sont ravis. Les autres seront bientôt des nôtres.
Voici un Vin d’orge (ou Barley wine) à 11% d’alcool provenant des Îles-de-la-Madelaine, de couleur cuivrée avec des teintes orangées, qui a été brassé avec du malt fumé au hareng. Que ce soit au nez comme en bouche, le sucre d’orge et une présence d’érable arrivent en prémices puis des notes de céréales, des notes salines et légèrement iodées (vent du large qui fouette les céréales) se dévoilent laissant une légère amertume en finale. Voici un Vin d’orge d’une qualité exceptionnelle ou le goût d’alcool est dissipé derrière le sucre résiduel. Une bière chaleureuse dont on devrait boire plus régulièrement. Il n’y a plus beaucoup de Vin d’orge (Barley wine) sur les tablettes alors profitez-en en prenant la Corps Mort.
Comme dernière bière de cette chronique, pourquoi pas un stout irlandais brassé par Avant-Garde. Belfass représente la Capitale de l’Irlande du Nord, ou a été créé le Titanic, et l’expression française Belle face (belle figure). C’est pour cette raison que la bière s’écrit BELFASS et non BELFAST. Cette belle noire aux reflets brunâtres est coiffée d’une mousse beige pâle. Au nez ça sent le rôti, pain grillé et café. On sent également les céréales et une délicate touche chocolatée. En bouche, nous avons un stout qui n’est pas lourd mais goûteux. La torréfaction du malt procure un goût de rôti bien grillé et de café mi-noir. De légères notes chocolatées complètent admirablement le tout. La bière a un sucre résiduel plutôt faible et se boit disons assez rapidement.
Essayez maintenant ces bières et votre palais vous dira merci.
On se retrouvera le mois prochain pour une autre chronique bière. Cheers gang !
Exploramer avec son programme Fourchette bleue publie sa 15e liste des espèces marines issues des pêches durables du Saint-Laurent. Bien que l’année 2024 soit fortement impactée dans le domaine des pêches, notamment à cause du déclin de certaines espèces comme la crevette nordique et le flétan du Groenland qui ont été retirés de la liste (toutes deux connaissent une décroissance spectaculaire de leur biomasse), d’autres espèces comme le sébaste Atlantique et le merlu argenté se portent bien et s’inscrivent dans l’écoguide 2024 de Fourchette bleue. On y retrouve certaines nouveautés, par rapport à l’an dernier, comme le concombre de mer et la myxine du nord, une sorte d’anguille, qui s’ajoutent à la liste des espèces à découvrir.
Plus que jamais, le Québec doit travailler à accroître la chaine de valeur des espèces à fort potentiel commercial, notamment par la 2e et 3e transformation, enclencher la mise en place d’une filière pour la valorisation des produits du phoque et limiter l’exportation de ses ressources marines.
Lancée en 2009 par le musée scientifique Exploramer, Fourchette bleue se voulait, à l’époque, un programme permettant de valoriser les produits de la mer dans les restaurants de la Gaspésie. Le programme, qui fête ses 15 ans cette année, a gardé toute sa pertinence, selon Sandra Gauthier, directrice générale d’Exploramer. Plus que jamais, on se rend compte qu’on doit diversifier nos captures, et on est là justement pour faire savoir à la population qu’est-ce qui vient d’ici, qu’est-ce qu’on peut manger en provenance du Saint-Laurent, croit-elle.
Fourchette bleue a bien grandi : la certification des restaurants et des poissonneries s’est étendue à l’échelle du Québec, le Salon et les Prix Fourchette bleue pour la reconnaissance des humains dernière cette industrie ont vu le jour, la plateforme numérique Marché de poissons et de fruits de mer, les 198 supermarchés Metro se sont joints au mouvement, etc.
La liste Fourchette bleue 2024
La liste 2024 des espèces marines valorisées par Fourchette bleue compte cette année 13 espèces de poissons, 15 fruits de mer (mollusques, crustacés, échinodermes), 2 mammifères et 15 variétés d’algues. L’équipe d’Exploramer, avec les avis d’experts scientifiques et des pêcheries, a choisi de ramener sur la liste le concombre de mer, puisque l’industrie a pu démontrer une évolution de l’engin de capture de cet échinoderme prisé dans les marchés asiatiques. De même, la myxine du Nord qui est un poisson cartilagineux ressemblant à une anguille, et qui serait abondante dans le golfe du Saint-Laurent, fait son apparition sur la liste Fourchette bleue.
À propos de Fourchette Bleu
Créée par Exploramer, Fourchette bleue valorise les produits marins du Saint-Laurent émergents et méconnus du grand public, et certifie les restaurants et les poissonneries du Québec qui s’engagent à faire découvrir à leurs visiteurs ces espèces rarement trouvées dans les assiettes des consommateurs. Le tout, dans un objectif de développement durable et de protection de la biodiversité. Fourchette bleue certifie plus de 200 restaurants et poissonneries partout à travers le Québec.
Le SIAL Canada est un important salon international dédié aux aliments, aux boissons et à la gastronomie, qui a lieu chaque année en alternance entre les villes canadiennes de Montréal et Toronto. Depuis sa création en 2001, il est devenu le principal événement pour l’industrie agricole et alimentaire au Canada. Le salon est organisé par le groupe Comexposium, un leader mondial dans l’organisation de salons professionnels et de conférences. Les thèmes du SIAL Canada sont variés et incluent notamment les aliments, les boissons, la technologie alimentaire, l’emballage, la gastronomie et la distribution.
Inspirer l’industrie agroalimentaire pour permettre aux entreprises du secteur de mieux comprendre le marché et les tendances alimentaires mondiales afin de développer et de maintenir leur compétitivité, voilà ce que promet SIAL Canada.
SIAL Canada en chiffres
1000 exposants et marques de 44 pays
Trafic de 21,000 visiteurs professionnels de 77 pays
Toutes les provinces canadiennes représentées
Des milliers d’entreprises l’ont déjà compris : depuis plus de 20 ans, SIAL Canada est leur accélérateur d’affaires annuel. Une sectorisation élaborée répond aux besoins des secteurs du commerce de détail, de la restauration et de la transformation alimentaire, tout sous un même toit. Les multiples savoir-faire, innovations et produits présentés sont une source inépuisable d’inspiration pour l’industrie d’aujourd’hui et de demain.
Un accent particulier est mis sur l’innovation, la durabilité et la coopération internationale dans le secteur alimentaire. Le SIAL Canada est non seulement le point de rendez-vous de l’industrie agroalimentaire canadienne, mais aussi la porte d’entrée privilégiée vers le marché américain et international.
En effet, le salon est aujourd’hui la seule manifestation de cette envergure au Canada, regroupant plus de 1000 exposants nationaux et internationaux venus de 44 pays et accueillant plus de 21 000 visiteurs professionnels du Canada, des États-Unis mais aussi de 77 autres pays étrangers.
SIAL Canada est le seul salon national à proposer une offre complète de produits dédiés à l’alimentation sous un même toit. Il répond ainsi aux besoins à la fois des commerces de détail, de la restauration et de la transformation alimentaire. Les fabricants, les distributeurs, les importateurs, les grossistes et les détaillants de produits alimentaires, ainsi que les représentants de la restauration institutionnelle et commerciale, se rencontrent pour découvrir en direct les derniers produits ethniques ou régionaux, les produits gastronomiques les plus raffinés et les solutions les plus innovantes de l’industrie.
SIAL Canada est donc la porte d’entrée vers le marché canadien et en même temps la plateforme sectorielle pour les lancements de produits. Il séduit par sa forte concentration d’exposants locaux et ses offres internationales uniques. La conférence qui l’accompagne couvre l’échange de connaissances et d’informations sur les sujets actuels, les tendances et les perspectives d’avenir du secteur.
Parmi les temps forts du SIAL Canada figurent les différents concours avec remise de prix qui ont lieu pendant le salon. Ceux-ci comprennent le concours SIAL Innovation, qui récompense les produits alimentaires et les boissons les plus innovants, le SIAL Olive d’Or, qui décerne les meilleures huiles d’olive du monde entier, et le concours international du fromage, qui est consacré à l’industrie fromagère et qui récompense les meilleurs fromages de différents pays. Ces concours sont des moments forts du SIAL Canada, car ils favorisent l’innovation et la qualité dans l’industrie alimentaire et facilitent les échanges entre experts et entreprises.
SIAL Canada c’est 3 jours à ne pas manquer :
du mercredi, 15 mai au vendredi, 17mai 2024 au Palais des congrès de Montréal.
Expo Manger Santé et Vivre Vert a pour mission de faire connaître l’importance de la qualité de notre alimentation et de notre mode de vie sur la santé et l’environnement par la présence d’exposants des secteurs de l’alimentation saine, de l’agriculture BIOlogique, d’alternatives écologiques, de l’écologie, des cosmétiques, de la mise en forme, ainsi que des produits et des services thérapeutiques.
Promouvoir l’alimentation saine, l’écologie et la santé globale !
L’Expo Manger Santé et Vivre Vert est le plus grand événement au Québec sur les nouvelles tendances pour un mode de vie sain! Cet événement est inspiré par une alimentation saine et savoureuse, de plus en plus biologique et écologique. Réunissant plus de 300 exposants de qualité offrant une multitude de pistes gastronomiques et écologiques pour bonifier son alimentation, améliorer sa santé et son mode de vie. L’édition 2024 se tiendra à Montréal du 15 au 17 mars (au Palais des congrès) et à Québec les 20 et 21 avril (au Centre des congrès).
Vous y retrouverez plusieurs scènes éducatives où sont proposés des conférences et des démo-culinaires pour mettre en lumière les innovations de l’année. L’Expo Manger Santé et Vivre Vert est un événement inspiré par une alimentation saine et savoureuse, de plus en plus biologique et écologique, où sont réunis des exposants de qualité offrant une multitude de pistes gastronomiques et écologiques pour bonifier son alimentation, améliorer sa santé et son mode de vie.
L’Expo comporte plusieurs scènes éducatives où sont proposés des ateliers, des conférences et des démos culinaires pour mettre en lumière les innovations de l’année.L’Expo Manger Santé et Vivre Vert propose également des dégustations débordantes de saveurs, une multitude d’idées de repas et de trucs culinaires, des techniques antistress, des idées de gestes écologiques à adopter au quotidien et plus encore.
Des dizaines d’experts et de personnalités parmi lesquels Katrine Paradis (K pour Katrine), Vanessa Pilon, Jean-Philippe Cyr, Isabelle Huot, Eve-Lyne Auger (La Fraîche), Martin Juneau, Stefano Faita, Les Végés Gourmandes et plusieurs autres seront également sur place pour parler alimentation, mieux-vivre et santé. Manger sainement sans se ruiner, astuces anti-gaspillage, l’édition 2024 ne laissera personne sur sa faim.
Voici donc cinq raisons de visiter l’Expo Manger Santé et Vivre Vert :
1. Rencontrer des pionniers à l’avant-garde
L’Expo offre l’occasion unique d’aller à la rencontre des artisans. Ce contact avec ces entrepreneurs passionnés ajoute une dimension humaine à l’expérience et permet de découvrir de nouveaux produits.
2. Faire des achats de qualité, tout en profitant de rabais exclusifs
Les exposants qui prennent part à l’événement sont triés sur le volet. Sans exception, ceux-ci sont soucieux de la provenance et de la traçabilité des produits qu’ils offrent et proposent des aliments sains et de première qualité. Des rabais exclusifs sont également offerts durant l’Expo, une occasion à ne pas manquer.
3. Participer aux démonstrations culinaires et assister aux conférences
À l’Expo, le partage d’informations pour un avenir meilleur est fondamental. Pour ce faire, plusieurs experts en nutrition, en soins de beauté, en naturopathie et en bien-être offrent des ateliers en continu. Ils traitent des tendances actuelles et des principaux enjeux. C’est une occasion en or pour les visiteurs de recueillir de précieux conseils et astuces pour une meilleure qualité de vie.
4. Pour la variété des exposants
Produits végés, biologiques ou sans gluten, huiles de première pression à froid, infusions, épices, collations, les visiteurs auront tout le loisir de goûter et d’élargir la gamme des aliments qui composent leur menu. Ils pourront également découvrir de saines solutions de remplacement aux produits d’entretien ménager, de même que des cosmétiques et soins de beauté naturels, biologiques et véganes.
5. Prendre sa santé en main
Maintenir le cerveau en activité est l’un des piliers essentiels pour combattre le vieillissement et la perte de nos facultés. S’informer, lire, expérimenter… il y a tant à découvrir et à observer en visitant l’Expo. Améliorer sa santé et l’avenir de notre belle planète par son mode de vie fait partie du 3e millénaire.
Des rencontres inspirantes pour un avenir meilleur !
N’oubliez pas vos sacs réutilisables afin de profiter des promotions et des rabais exclusifs offerts sur place.
Quelles tendances émergent des Grands Prix DUX 2024 ?
Les Grands Prix DUX connaissent une croissance grandissante de leur renommée auprès des acteurs de l’industrie agroalimentaire et des consommateurs. À la suite d’une 12e édition grandiose ayant établi des records en termes de nombre de candidatures et de billets vendus, les Grands Prix DUX ont mis en lumière de nouveaux produits et initiatives innovantes qui contribuent à améliorer l’offre sur le marché et guident les consommateurs vers une meilleure alimentation, pour eux et pour la planète. Attendu avec impatience chaque année, le Baromètre DUX dévoile les tendances majeures découlant des produits finalistes et gagnants des Grands Prix DUX 2024, reflétant l’évolution dynamique de la table de demain.
Chaque produit soumis en candidature aux Grands Prix DUX est d’abord et avant tout, évalué par un jury d’experts sur ses valeurs nutritives et sa liste d’ingrédients. Pour être sélectionnés comme finaliste et gagnant, les produits doivent obtenir une note minimale de 70%. Ces derniers peuvent par la suite remporter d’autres prix, tels que le goût, le design d’emballage ou l’écoconception d’emballage.
Facilité et simplicité recherchée
Dans un mode de vie de plus en plus actif et occupé, les produits prêt-à-manger qui allient qualité et facilité gagnent encore en popularité.
L’entreprise Bocobistro s’est distinguée avec sa gamme de plats cuisinés, prêts-à-manger et pasteurisés, présentés dans des bocaux en verre. Ces plats passent directement du réfrigérateur au micro-ondes, prêts à être dégustés en seulement 3 minutes, offrant une solution pratique et même écoresponsable avec des plats consignables.
De plus, Epic Tofu a innové en proposant une gamme de tofus marinés prêts-à-cuisiner, disponibles dans la section des produits surgelés, offrant ainsi une praticité optimale. Ces produits facilitent à la fois l’initiation au tofu et la préparation des repas, répondant ainsi aux besoins d’une clientèle toujours en mouvement en recherche de solutions saines et rapides.
Metro Inc. a connu un succès retentissant avec sa gamme de poké au saumon atlantique et au thon albacore de la marque Irresistibles. Les poké, de plus en plus prisés, sont généralement associés à des repas achetés en restaurant. Cependant, avec ces sachets pratiques de quatre portions que l’on peut conserver au congélateur, il devient maintenant facile de savourer ces délices directement chez soi.
La pandémie a intensifié cette demande des consommateurs pour des options prêtes-à-manger et faciles à préparer. Selon une étude de l’OCDE[1], les Canadiens consacrent en moyenne 1 h 5 min quotidiennement à leurs trois repas, soulignant le besoin de solutions alimentaires pratiques.
Options « sans culpabilité »
Nous le savons, le goût et le plaisir de manger resteront toujours au top de la pyramide. Suivant ce critère essentiel guidant les choix des consommateurs, plusieurs produits ont présenté des alternatives saines sans sacrifier la gourmandise. Cette tendance démontre des innovations qui ont réussi à créer des versions plus saines de produits considérés comme indulgents, offrant aux consommateurs des options de plaisir sans compromettre leur bien-être.
Patience Fruit & Co (Fruit d’Or) a présenté sa gamme SourCran, des canneberges aromatisées comme des bonbons. Ces friandises se distinguent par leur richesse en fibres et leur faible teneur en sucre, répondant à la préoccupation croissante liée à la consommation de sucres. De plus, Verifruit a introduit une collection de véritables fruits enrobés de chocolat noir, disponible en trois saveurs : bleuets sauvages, framboises et fraises. L’utilisation de fruits entiers confère à cette collation une dimension authentique et naturelle, renforçant la qualité du produit. Aliments Vibe Inc. propose des alternatives novatrices aux croustilles traditionnelles avec ses croustilles de choux frisés et croustilles de fruits & légumes déshydratés. Non seulement elles se démarquent par leurs profils nutritionnels plus riches, mais elles apportent également une dimension innovante à la catégorie des croustilles. Enfin, les chips Viva Quinoa de Yum Yum connaissent également un grand succès.Conçues à base de quinoa, réputé pour ses qualités nutritives, ces chips sont croustillantes, légères et savoureuses. Certifiées par Cœliaque Canada, ces chips sont sans gluten, exemptes d’agents de conservation, de colorants ou d’arômes artificiels, ainsi que de gras trans.
En somme, ces produits incarnent l’harmonie réussie entre le plaisir de manger et qualité nutritionnelle.
Liste d’ingrédients simple & « clean label »
À la demande croissante des consommateurs qui recherchent plus de transparence et de naturalité dans les produits, les entreprises démontrent un réel engagement envers des listes d’ingrédients simples et transparentes.
Remportant notamment le prix du meilleur Goût, Les Filles Fattoush ont gagné le coeur du jury avec leurs croustilles de pitas aux saveurs méditerranéennes. Authentiques, ces croustilles présentent une liste d’ingrédients simples et compréhensibles. De même, Boosthé a marqué le jury avec leur nouvelle boisson composée seulement de 5 ingrédients. Sans glucides et avec de la caféine naturelle provenant du thé vert et de la L-théanine, cette option énergétique répond aux exigences des consommateurs en quête d’alternatives sécuritaires pour leur santé. À la lumière des candidatures soumises, la majorité des produits offrent des listes d’ingrédients simples, ce qui démontre une fois de plus l’importance du « clean label ».
Sujet chaud dans l’industrie, Santé Canada imposera un nouveau symbole nutritionnel sur les étiquettes alimentaires, obligatoires en 2026, pour les aliments dépassant les 15 % de la valeur quotidienne recommandée en gras saturés, sucres ou sodium[1]. Avec ce nouvel étiquetage, plusieurs entreprises devront améliorer la qualité nutritive de leurs produits afin d’éviter ce symbole, qui selon plusieurs rapports, pourraient influencer négativement les ventes.
Véganisme & protéines végétales, toujours d’actualité
Les produits jugés pour les Grands Prix DUX ont embrassé la tendance végane en mettant en avant des options qui ne se contentent pas de suivre une mode, mais qui incarnent un engagement réel envers l’alimentation durable et surtout, savoureuse. Souvent critiqués pour leur teneur supposée plus élevée en sel et en sucre par rapport aux produits de viande, les produits véganes et les protéines végétales ont fait l’objet d’une évaluation approfondie et d’une comparaison avec les offres existantes sur le marché. Plusieurs alternatives innovantes ont été reconnues pour leur contribution significative à la réduction des gaz à effet de serre, offrant aux consommateurs des choix délicieux et respectueux de l’environnement.
De plus, certains produits évalués ont démontré une transformation dynamique du marché des protéines avec des alternatives végétales. La grande qualité et la variété des protéines végétales ont été soulignées, mettant en avant des produits qui répondent à la demande croissante des consommateurs pour ce type de produits.
État Végétal a présenté des produits congelés innovants ; des croquettes faites à base de protéines de blé, des taquitos aux protéines de soja et des arancinis au fauxmage, présentant à la fois d’excellentes qualités nutritives et des textures surprenantes. Aliments Racine a impressionné le jury avec ses effilochés de champignons et protéines de pois aux saveurs BBQ, démontrant que des alternatives véganes peuvent offrir une expérience gustative aussi satisfaisante que leurs homologues à base de viande.
Du côté des sauces et tartinades, la noix de cajou est à l’honneur. Maison LeGrand offre désormais une sauce Mac’n Cheeze à base de noix de cajou ; une alternative crémeuse et nutritive à la classique sauce au fromage. De plus, la Fauxmagerie Zengarry s’est démarquée avec ses tartinades de noix de cajou riches et nutritives, aux saveurs et textures très satisfaisantes.
Les légumineuses ont encore la côte ! Les Aliments Mi Corazon ont été salués avec leurs cretons végétaliens conçus à base de lentilles rouges, reproduisant fidèlement la texture des cretons traditionnels. Enfin, Les Aliments Chickumi ont soumis une galette de concassé de pois chiches & légumes, nourrissante, croquante et idéale pour remplacer les boulettes de hamburger classiques. Ces produits ont brillé en tant qu’exemples innovants de la diversité croissante des alternatives de protéines végétales sur le marché, alliant plaisir et éthique.
Cette tendance reflète l’essor d’un régime alimentaire de plus en plus populaire, particulièrement adopté par les consommateurs soucieux de leurs choix. Selon un rapport de l’Agri-Food Analytics Lab de l’Université Dalhousie[2], près de 600 000 Canadiens se déclarent actuellement comme véganes, 39,4% sont susceptibles d’acheter un produit à base de plantes au cours des 6 prochains mois et 66,22 % des consommateurs canadiens ont adopté des alternatives végétales aux produits laitiers. Dr Sylvain Charlebois, directeur du Laboratoire d’analyse agroalimentaire de l’Université Dalhousie, souligne que « les données suggèrent que le marché des produits à base de plantes est bien réel au Canada, les chiffres sont nettement plus élevés que prévu […] les produits à base de plantes sont clairement en évolution, mais le prix est sans surprise le plus grand obstacle pour cette catégorie. »
L’écoresponsabilité, toujours en demande
Depuis plusieurs éditions, l’écoresponsabilité est un critère essentiel dans l’évaluation des produits, mettant en lumière ceux qui intègrent des pratiques durables tout au long de leur cycle de vie. Malgré que plusieurs produits présentent encore à ce jour une faible démarche d’écoconception, cet aspect est en demande chez le consommateur qui s’associe aux valeurs d’entreprises soucieuses de leur impact environnement.
Green Soul Foods s’est démarqué avec son sorbet Juçaí. Ce produit reflète un modèle commercial novateur, concentrant la production sur le fruit plutôt que sur le cœur de l’arbre, préservant ainsi l’arbre et lui conférant une valeur durable. Au-delà de sa conception, l’utilisation d’un emballage en vrac recyclable encourage une consommation responsable. Cette initiative a le potentiel de sensibiliser les consommateurs aux enjeux environnementaux, les incitant à adopter des comportements de consommation plus durables.
D’autre part, Nutrinor coopérative a été reconnue pour son Lait nordique – Emballage carboneutre, 100% traçable et provenant d’une agriculture durable avec des vaches élevées en pâturage. En tant que première laiterie au Québec à introduire un emballage carboneutre pour les pintes de lait sur le marché, Nutrinor coopérative démontre un engagement fort envers l’écoresponsabilité dans le secteur laitier, ce qui porte un grand impact sur le marché canadien.
Emballages vibrants : se distinguer sur les tablettes !
Les emballages présentés ont transcendé leur fonctionnalité pour devenir des œuvres d’art à part entière. En plus de leur qualité nutritive, les produits ont été évalués pour la créativité et l’esthétique de leurs emballages, aspect essentiel pouvant grandement influencer la pérennité d’un produit sur les tablettes. Couleurs vibrantes, illustrations funky, contrastes et innovations audacieuses : les techniques pour attirer l’attention des consommateurs témoignant de la reconnaissance croissante de l’emballage alimentaire en tant qu’élément visuel important dans l’expérience d’achat.
Café Pista a captivé l’attention avec sa gamme distinctive présentant un fond feuillu vert caractéristique, accompagné d’illustrations uniques d’artistes sur chaque mélange de café. Une esthétique visuelle vivante et artistique ajoutant une dimension niche à l’expérience du café. De même, Soyxpert inc. avec leur Tofu Soykei, arbore des illustrations abstraites et colorées qui transforment l’emballage en une œuvre d’art visuelle. Rappelons qu’au choix d’un nouveau produit, les consommateurs seront généralement guidés par leur plaisir visuel.
L’importance « Aliments du Québec » ou « Aliments préparés au Québec »
La popularité des certifications d’ Aliments du Québec avec Aliments du Québec ou Aliments Préparés au Québec et leurs déclinaisons BIO reflète le fort engagement des produits envers la promotion des ingrédients locaux et de l’économie locale. Cette tendance suit l’importance croissante que les consommateurs accordent à la provenance de ce qu’ils consomment.
La Maison Orphée a brillé avec son Huile Parfaite composée de 4 huiles de graines vierges sans OGM pressées à Québec, dont trois sont d’origine canadienne. Cette huile incarne pleinement l’engagement envers la certification en mettant en avant la qualité des ressources québécoises. De même, La Terre du 9 a été saluée pour sa gamme de produits à l’ail noir, élaborée à partir de matières brutes principalement cultivées sur leur propre terre. Ces produits illustrent l’importance de la certification Aliments du Québec, garantissant aux consommateurs une traçabilité locale et une contribution à l’économie régionale.
Avec plus de 1 700 entreprises adhérentes et plus de 25 000 produits vérifiés marqués en 2023, la certification Aliments du Québec garantit que les produits contiennent au moins 85 % d’ingrédients québécois[3].
En conclusion, le Baromètre DUX offre un aperçu incontournable des tendances alimentaires, et offre une vitrine exceptionnelle des innovations et des choix éclairés dans l’industrie agroalimentaire. L’analyse des produits finalistes et gagnants des Grands Prix DUX 2024 démontre un paysage agroalimentaire façonné par le besoin d’alternatives saines, végétales, écoresponsables, mais sans oublier le plaisir de manger. Les Grands Prix DUX demeurent ainsi une source précieuse d’inspiration et de motivation, contribuant activement à l’amélioration de la qualité de l’offre et à la transformation positive des habitudes alimentaires de la population.
Envie de goûter & tester des nouveaux produits (notamment certains finalistes et gagnants des Grands Prix DUX) ? Abonnez-vous à la Boîte mensuelle CLUB DUX pour seulement 25$, et vivez une expérience unique de dégustation .
Mars, c’est le mois de la nutrition. Il est souligné à l’échelle du Canada afin d’attirer l’attention sur l’importance de faire des choix informés au sujet de l’alimentation et d’adopter des habitudes alimentaires saines.
Les aliments sont bien plus qu’une source d’éléments nutritifs. Ils nous rassemblent autour de la table de la cuisine et sont au cœur de nos célébrations. Ils nous permettent d’améliorer notre santé, d’éviter les maladies, et d’assurer notre mieux-être.
Depuis plus de 40 ans, le Mois de la nutrition permet de faire la promotion du rôle et de la valeur des diététistes.
Le Mois de la nutrition rejoint des millions de personnes au Canada et est la campagne de sensibilisation du public qui offre le plus de visibilité à la profession. Cette tradition a vu le jour à la fin des années 1970 sous la forme d’une « semaine de la nutrition » organisée par un petit groupe de diététistes communautaires. Des diététistes de plusieurs provinces ont alors commencé à planifier des événements et des activités dans leurs milieux de travail, les centres commerciaux et les bibliothèques, et à collaborer avec les médias. En 1981, l’Association canadienne des diététistes (aujourd’hui Les diététistes du Canada) et toutes les associations de diététistes provinciales ont conjointement organisé la première Semaine nationale de la nutrition.
Le principal objectif de la campagne était de sensibiliser le public à l’importance de la saine alimentation en présentant les diététistes comme étant la source la plus crédible pour de l’information sur les aliments et la nutrition. En 1982, l’événement a été transformé en campagne d’un mois axée sur les aliments, la nutrition et les diététistes canadiens.
La nutrition et l’adoption d’une saine alimentation aident à vivre plus longtemps et en meilleure santé en permettant de mieux gérer le poids, d’améliorer la digestion, de favoriser la santé mentale et de prévenir les maladies chroniques comme le diabète de type 2, l’hypertension artérielle et différents cancers.
Chaque année, les diététistes du Canada planifient et mettent en œuvre le Mois de la nutrition en soulignant l’importance de l’alimentation saine et le rôle des diététistes. En tant que professionnels de la santé rigoureusement formés et règlementés, les diététistes demeurent la source la plus crédible d’information sur les aliments et la nutrition. Les diététistes travaillent dans tous les domaines de l’alimentation et de la nutrition afin de répondre aux défis et aux besoins nutritionnels de communautés uniques et variées.
(Photo : Meringue Production | Sweet Lemon – Par Nathalie Dubord photographe)
Participez au Mois de la nutrition 2024 en affichant votre fierté !
Cette année la thématique a pour slogan « Un équilibre naturel en nutrition ». En ce mois de la nutrition prenez soin de vôtre santé et de vôtre alimentation en découvrant de nouveaux produits gourmand plus sein qui seront faire sautiller vos papilles gustatives et n’hésitez pas à vous faire accompagner par une diététiste-nutritionniste pour faire des choix santé.
Besoins de ressources et formation ?
Besoin de ressources et formations de l’équipe des diététistes-nutritionnistes des Producteurs laitiers du Canada ?
Le 25e anniversaire de MONTRÉAL EN LUMIÈRE se déroulera du 29 février au 10 mars 2024 dans le Quartier des spectacles.
C’est quoi Montréal en Lumière ?
Fondé par Alain Simard en 2000 avec l’appui des forces vives du Centre-Ville de Montréal, dont Tourisme Montréal, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et la Ville de Montréal, ainsi que du Gouvernement du Québec, avec la volonté de redynamiser l’hiver en ville, MONTRÉAL EN LUMIÈRE est maintenant un des plus grands festivals d’hiver au monde. Il accueille annuellement des milliers de festivaliers et festivalières et offre chaque année des centaines d’activités à travers sa programmation gastronomique, qui va à la rencontre de ce que la culture culinaire locale a de mieux à offrir, son site extérieur gratuit, cœur festif et rassembleur du centre-ville sillonné par un Sentier de patin aérien unique, ses incontournables spectacles en salle, sans oublier sa Nuit blanche qui attire des milliers de noctambules qui y vivent une folle aventure urbaine hivernale en participant à de nombreuses activités culturelles à travers la ville.
25 ANS DE LUMIÈRE SUR L’HIVER !
La programmation extérieure du festival est enfin dévoilée ! Découvrez dès maintenant les activités GRATUITES qui animeront le site du 29 février au 10 mars : Sentier de patin CeraVe, Station DJ Rogers, activités thématiques, animations ludiques, ambiance musicale et bien plus encore…
Psst… On vous conseille aussi d’aller jeter un coup d’œil à la programmation gourmande et à nos spectacles, il reste quelques places !
L’EXPÉRIENCE SEMAINE DE RELÂCHE
MONTRÉAL EN LUMIÈRE, présenté par Loto-Québec en collaboration avec la Banque Scotia, a le plaisir d’annoncer son partenariat avec le CN. Pour la première fois, le CN assurera le titre de présentateur de la semaine de relâche en tant que commanditaire officiel de la 25e édition de l’événement. Ce partenariat vise à offrir une expérience hivernale hors pair et gratuite aux familles montréalaises ainsi qu’aux touristes. Faire sa part pour aider les collectivités à demeurer des endroits où il fait bon vivre, travailler et s’amuser est important pour le CN, qui vous invite à découvrir ses 100 ans d’histoire pendant MONTRÉAL EN LUMIÈRE, du 29 février au 10 mars prochain !
Avec des activités variées et du divertissement pour toute la famille, la programmation spéciale de la relâche vous offre du bon temps pour les petits et le grand au cœur du centre-ville !
« La semaine de relâche à MONTRÉAL EN LUMIÈRE, c’est un voyage en famille au cœur de la ville ! Notre collaboration avec le CN nous permet de consacrer la semaine de relâche comme thématique centrale de la 2e semaine du festival et de faire de celui-ci une destination grouillante d’activités culturelles et de plein air. »
– Jacques Primeau, directeur général du festival
« Le CN est très heureux de s’associer à MONTRÉAL EN LUMIÈRE à titre de commanditaire officiel et présentateur de la semaine de relâche. Nous sommes fiers de contribuer à la vitalité de notre métropole en nous associant à cet événement phare de lasaison hivernale, pour les familles d’ici et d’ailleurs. »
Votre destination Semaine de Relâche, c’est Montréal en Lumière !
– Olivier Chouc, Premier vice-président et Chef de la direction des Affaires juridiques
Fourchette bleue est un programme de valorisation des espèces marines du Saint-Laurent méconnues et sous-exploitées auprès des consommateurs, des restaurateurs, des poissonneries et des épiceries du Québec dans une perspective de développement durable et de protection de la biodiversité.
C’est à l’occasion de la 3ème édition du Salon Fourchette bleuequ’ont été dévoilé dévoiler les lauréats des Prix Fourchette bleue. Cette cérémonie met en avant le secteur marin québécois et célèbre les compétences d’acteurs clés. En soulignant leur excellence, Fourchette bleue entend faire connaître ceux qui œuvrent quotidiennement pour nous offrir des produits marins québécois de qualité, encourageant ainsi des habitudes de consommation responsables et locales pour le développement durable du Québec.
Les équipes de Fourchette bleue et un jury constitué d’intervenants des secteurs de la capture, de la transformation, de la mise en valeur et des communications ont analysé les candidatures pour retenir les récipiendaires de quatre catégories distinctes.
Les lauréat(e)s du Prix Fourchette bleue des quatre catégories sont :
CATÉGORIE – CAPTURE ET ÉLEVAGE DE PRODUITS MARINS DU QUÉBEC 2024
Prix décerné à monsieur Guy Vigneault, directeur des Pêcheries Shipek. Le jury est fier de reconnaître le travail d’un homme d’exception. Guy Vigneault se démarque par sa polyvalence comme pêcheur, entrepreneur et homme engagé dans sa communauté : « Il est simultanément directeur des Pêcheries Shipek depuis 1998, coordonnateur des pêches d’Ekuanitshit depuis 2007 et directeur de la Quincaillerie Shipek depuis 2021. », ajoute le jury.Ceux qui ont soumis sa candidature soulignent également sa conscience sociale. Guy donne voix aux réalités autochtones, met en place des stratégies de rétention de main-d’œuvre et travaille à harmoniser les rapports entre gouvernements et Premières Nations. On dit de lui qu’il travaille pour tout le monde!
CATÉGORIE – TRANSFORMATION EN GROS ET EN DÉTAIL DE PRODUITS MARINS DU QUÉBEC 2024
Prix décerné à madame Élisabeth Arsenal, cofondatrice, présidente et cheffe des opérations à Alcyon sel de mer. Huit produits, dont sept sels aromatisés, une signature unique, un grand souci de refléter « l’authenticité des ressources marines québécoises », expliquent le choix du jury. Déjà, ces sels madelinots rayonnent : des Îles au continent; grâce aux ventes en ligne comme dans une cinquantaine de points de vente; dans les cuisines privées jusqu’aux tables de renom. L’innovation et la détermination de cette jeune entreprise sont un autre bel exemple des nombreuses possibilités offertes par notre milieu maritime.
CATÉGORIE MISE EN VALEUR DE PRODUITS MARINS DU QUÉBEC 2024
Prix décerné à madame Isabelle Dupuis et monsieur Francis Boisvert, propriétaires de la Microbrasserie Le Presbytère. Dans leur établissement, Isabelle et Francis sont une preuve que nos richesses maritimes peuvent rayonner hors des zones de pêche. Avec leur équipe, ils se font un devoir de fournir des informations justes à la clientèle, de bien identifier les espèces Fourchette bleue et de piquer la curiosité des clients de la boutique attenante en offrant concombres de mer et viande de loup-marin. Le jury souligne leur dynamisme remarquable envers le terroir québécois et leur audace face à la mise en valeur de toutes ses ressources, incluant celles du Saint-Laurent.
CATÉGORIE COUP DE COEUR DU JURY 2024
Prix décerné à Rendez-vous Loup-marin des Îles de la Madeleine. À ses quinze ans d’existence, le Rendez-vous loup-marin continue d’être rassembleur. Par ce prix, le jury Fourchette bleue tient à rendre hommage à cette équipe madelinienne qui a su contribuer à générer la fierté, mettre le patrimoine en valeur, renforcer le sentiment d’appartenance, créer des liens entre des communautés pour qui le loup-marin représente plus que de la viande et ce, dans le cadre d’un événement unique, festif et gourmand. Alors qu’hier, les rives du Saint-Laurent s’animaient à l’occasion de festivals saisonniers centrés sur les ressources marines, le jury souligne le fait que celui-ci perdure et lui souhaite longue vie!
Les quatre lauréats lors de la remise des Prix Fourchette bleue. @Louis Laliberté Photographie
Félicitations aux leaders du manger mieux qui se sont réunis au cœur du prestigieux Marché Bonsecours pour célébrer la 12e édition du Gala des Grands Prix DUX. Ce Gala récompense en grand les meilleurs produits et initiatives qui améliorent de l’offre alimentaire et la santé de la population.
Présenté par Metro, le Gala DUX a affiché « sold-out » avec plus de 500 acteurs et professionnels de l’industrie présents pour partager, échanger et célébrer le manger mieux. Selon Lyne Gosselin, présidente co-fondatrice de la maison d’édition Édikom et organisatrice du Gala DUX, « l’événement rassemble chaque année des centaines d’acteurs pour réfléchir ensemble à créer une table plus saine et plus verte », elle souligne aussi que « L’énergie du Gala était unique ! Je suis comblée et épatée de voir combien les Grands Prix DUX sont aujourd’hui un incontournable dans le milieu. En plus de récompenser les leaders, DUX arrive à rassembler des centaines d’acteurs au cœur de l’amélioration pour ensemble, créer une table plus saine et plus verte. »
Au programme de la soirée, des moments de réseautage et la découverte de produits ou gamme de produits alimentaires finalistes : des initiatives en réduction du gaspillage, écoemballage, communication, accessibilité et innovations technologiques.
Village DUX manger mieux : réseautage & opportunités d’amélioration
Pour commencer la soirée, les invités sont entrés dans le Village DUX manger mieux, où ils ont pu s’informer et échanger sur divers aspects entourant l’amélioration ; écoemballage, produits alimentaires, stratégie marketing, réduction du gaspillage, tendances, innovations et bien plus ! Au cœur du Village, les produits et les initiatives finalistes 2024 étaient exposés de même que plusieurs données pertinentes sur les consommateurs, présenté par Nielsen IQ. Accompagné de canapés créatifs du chef Danny St-Pierre et du confortable lounge Metro, le cocktail-réseautage a donné un lumineux coup d’envol à cette grande soirée.
Remise de prix prestigieuse & souper gastronomique expérientiel
Sous les yeux des 500 convives, l’animatrice Josée Bournival a ouvert le bal avec la remise des Grands Prix DUX. Pour offrir une expérience unique, les invités ont profité d’un repas gastronomique concocté avec plusieurs produits finalistes et gagnants, création du chef Danny St-Pierre. « Chaque année, nous visons à offrir un évènement encore plus « WOW ». Je crois que c’est une réussite, autant savoureuse qu’inspirante ! » souligne Lyne Gosselin.
Des produits sains et innovants, des emballages ingénieux, des initiatives sociales marquantes et des personnalités inspirantes : l’amélioration et l’excellence ont été à l’honneur ! Félicitations à tous les lauréats incarnent l’esprit de DUX et qui guident la population vers une meilleure alimentation pour leur santé et celle de la planète.
Un grand merci à tous les participants et invités qui ont rendu cette soirée mémorable, et un merci très spécial à nos précieux partenaires. On se dit à l’année prochaine pour le Gala des Grands Prix DUX 2025 !
Voici la liste des lauréats DUX 2024 par catégorie :
01 – Produit ou gamme de produits alimentaires :
Produits transformés, emballés et distribués qui contribuent au manger mieux par sa valeur ajoutée, son goût ou par son design d’emballage et son aspect éco responsable.
Produits alimentaires – Valeurs ajoutées
Garde-manger – Très petites entreprises Green Bowl Foods – Quinopea
Garde-manger – Petites et moyennes entreprises La Maison Orphée Inc. – L’Huile Parfaite MC
Garde-manger – Grandes entreprises Nortera Del Monte – Collation de fruits en morceaux dans de la compote
Garde-manger – À boire – Très petites entreprises Harrington Pétillants Botaniques – Trio de cocktail tonique sans alcool
Garde-manger – À boire – Moyennes et grandes entreprises Café Pista – Café Glacé Pista
Frigo – Très petites entreprises Les Aliments Mi Corazòn – Cretons végétaliens
Frigo – Moyennes et grandes entreprises Maison LeGrand – Sauce Mac ‘N Cheeze
Congélateur Les Aliments Chickumi – Galettes de concassé de pois chiches & légumes Metro Inc. – Saumon atlantique et thon albacore à poké – Irresistibles
Aliments de base Bleu & Bon – Fraises du Québec surgelées
En ébullition Aliments Racine – Effilochées de champignons et protéine de pois en sauce
Coup de coeur du jury Three Farmers Foods – Crunchy Lentil Topper
Produits alimentaires – Goût
Jury d’experts Les Filles Fattoush – Chips de pita aux saveurs du Moyen-Orient
Jury consommateurs La Maison Orphée Inc. – L’Huile Parfaite MC
Produits alimentaires – Design d’emballage
Garde-manger Ellipse Conservation – Néo Chips
Garde-manger – À boire Boosthé – Prêt-à-boire Boosthé
Congélateur État Végétal – Bouchées surgelées à base de plantes
Frigo Soyxpert Inc. – Tofu Soykei
Coup de coeur du jury Fruit d’Or (Patience Fruit & Co) – SourCran Café Pista : Gamme de Café Pista & Café Glacé Pista
Produits alimentaires – Écoconception d’emballage
Garde-manger La Sauce MTL Gamme de sauces piquantes gourmet
Garde-manger – À boire Kwe cocktails Inc. – Soda tonic léger Nutrinor coopérative – Nutrinor Lait nordique – Emballage carboneutre
Frigo Fauxmagerie Zengarry – Tartinades de noix de cajou
Mention – Développement durable Green Soul Foods – Juçaí – Juçara Açaí
Coup de cœur du jury Bocobistro – Gamme de plats cuisinés, prêts-à-manger et pasteurisés, proposés dans des bocaux en verre
Vote du public DUX
Floèm – Infusion boréale Aronia, aulne & feuille du Labrador
Initiatives en communication qui, par la transparence de son contenu, aident à la compréhension du manger mieux et encouragent sa consommation.
Livre, magazine et édition Miam – Magazine Miam
Site web ou application mobile – Consommateur L’Union des producteurs agricoles – Mangeons local
Industrie / B2B Alima Centre de nutrition périnatale – Nourrir la vie
Campagne publicitaire ou publicité sur lieu de vente Les Producteurs de lait du Québec – Votre lait
Émission télé, websérie, vidéo PR3 Médias – Moi j’mange
Radios et balados Élevage et cultures – Podcast Les Idées Radicules
Coup de cœur du jury Élevage et Cultures – Ces Gens Ferm’idables – Websérie
03 – Initiatives en accessibilité :
Initiatives de distribution ou de formation qui favorisent l’accès au manger mieux pour tous.
Accessibilité des connaissances Département de nutrition – Université de Montréal – École de printemps en alimentation et nutrition pour les aînés
Accessibilité des produits locaux Moisson Montréal – Projet d’innovation sociale en agriculture urbaine pour diminuer l’insécurité alimentaire
Accessibilité dans les entreprises et institutions La Tablée des Chefs – Les Soupes Solidaires
Coup de cœur du jury Ferme d’Hiver – Fraise d’hiver
04 – Initiatives en écoemballage :
Initiatives qui réduisent l’impact de l’emballage sur l’environnement par sa façon de faire écoresponsable et la gestion du cycle de vie.
Cascades Canada ULC – Paniers à rabats pour fruits et légumes frais en carton ondulé
05 – Initiatives en réduction du gaspillage :
Initiatives collectives de sensibilisation, de réduction, de récupération et de valorisation pour éviter que des denrées alimentaires soient jetées.
Groupe Bel Canada – Charte Bel pour lutter contre le gaspillage et l’insécurité alimentaire
Coup de cœur du jury Improove – Le panier anti-gaspi Banques alimentaires du Québec – Programme de récupération de denrées congelées avec Congebec
06 – Innovation technologique :
Procédés industriels, catégories de produits, connaissances ou applications scientifiques qui permettent d’améliorer la qualité nutritionnelle et la durabilité de l’offre alimentaire et contribuent à mettre en valeur l’innovation canadienne dans l’industrie alimentaire.
En ébullition MAÏAM – Procédé de production d’un ingrédient innovant issu de la valorisation de sous-produits de l’industrie alimentaire
Entreprise établie Thimus Canada – The T-Box Neurosensory Platform
Coup de cœur du jury L’Or Rouge de la Cote-Nord – Usine pilote S-I
Personnalité de l’année de L’actualité ALIMENTAIRE
Mériane Labrie, Présidente-Fondatrice de Madame Labriski
Omnium DUX
Collégial Brenda Shao Johnna York et Julie Frechette – Collège Maisonneuve
Universitaire Raphaëlle Beaudoin et Emma St-Jean – Université de Montréal
Félicitations aux grands gagnants des Grands Prix DUX 2024 !
UNE MISSION : VOUS GUIDER VERS LES MEILLEURS PRODUITS ET INITIATIVES POUR MANGER MIEUX.
Les Lauriers de la gastronomie québécoise sont de retour avec leur Gala pour célébrer l’industrie. La période annuelle de mise en candidature est ouverte. Tous les professionnels du milieu sont invités à déposer leurs nominations et/ou encourager un(e) collègue évitant(e) à le faire. L’édition 2024 du Gala qui récompense l’industrie de la gastronomie québécoise dans 17 catégories se tiendra le lundi 27 mai prochain au New City Gas.
Jusqu’au 8 mars pour déposer vos nominations !
Les finalistes et les lauréats des prix Lauriers sont sélectionnés conjointement par le jury annuel (50%) et la Brigade des Lauriers (50%) qui compte aujourd’hui plus de 7000 professionnels de l’industrie issus de partout à travers la province et représentant tous les secteurs de métiers. Il est possible de joindre la Brigade des Lauriers si ce n’est pas déjà fait, votre voix compte et rappelez-vous, c’est l’industrie qui choisit ses finalistes.
Le jury 2024 sous la présidence de Perle Morency, récipiendaire du Laurier du meilleur service en salle 2023 a été dévoilé et est composé d’une brigade représentant un ensemble de métiers de cette industrie avec :
Si Jean-François Archambault, fondateur de la Tablée Des Chefs, Reagan Steinberg, co-fondatrice du restaurant Arthurs Nosh Bar, Ariane Paré LeGal, co-fondatrice de Gourmet Sauvage, Sophie Ginoux, journaliste gastronomique, Stéphanie Laurin, de Tourisme Montréal et Odette Chaput, de Terroirs et Saveurs sont déjà confirmés en tant que membres du jury 2024 : L’entièreté de l’équipe qui compose le jury 2024 sera dévoilée sous peu.
À l’aube de cette 6e édition, les Lauriers tiennent à remercier tout spécialement André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec pour le renouvellement d’un soutien essentiel au Gala ainsi qu’à ses membres fondateurs, Écologixx, l’ITHQ et Tourisme Montréal. Un immense merci au retour de nos fidèles partenaires, soit le Ministère du Tourisme du Québec, Estrella, Cacao Barry, la SAQ, le Comité sectoriel de la main- d’œuvre en tourisme, l’Émouleur, Aux Terroirs. Lightspeed fait un grand retour aux Lauriers et présente la catégorie Restaurant de l’année! Enfin, c’est avec beaucoup de joie que nous annonçons un partenariat durable et festif pour les deux prochaines années avec l’organisme indépendant et sans but lucratif Éduc’alcool. Nous sommes heureux de compter à nouveau sur nos partenaires médias Cuisinez, la plateforme culinaire de Télé-Québec et Caribou.
Février c’est le mois avec les derniers froids, le Carnaval de Québec, le tournoi Pee Wee International, le Super Bowl, le mois de la marmotte, et le mois sans alcool. En ce mois le plus court de l’année, mais plus long d’une journée cette année, on voit de plus en plus de lumière qui nous dit que le printemps sera bientôt parmi nous.
Lors de cette chronique bière, il y aura deux bières sans alcool mais aussi trois bières avec alcool. Commençons par les deux bières sans alcool.
La Sans Limite Sure Framboise sans alcool (Shawbridge)
La gamme Sans Limite de Shawbridge représente leurs bières sans alcool. Très bien pensé ce nom. Cette bière sure aux framboises à 0,5% d’alcool est de couleur rouge translucide coiffée d’une mousse rose pâle. Les framboises, suivit d’une acidité d’agrumes se dévoilent du côté olfactif. C’est une bière avec un IBU de 35 ce qui est fort différent des autres bières sures sans alcool que nous avons en tablette. Le houblon apporte une profondeur remarquable à cette bière sure dont les framboises sont en prémices puis les agrumes. Froide elle est hyper désaltérante et à 8 degrés Celsius, tel que recommandé sur la canette, les agrumes fusionnent encore plus avec les framboises. Deux façons de la boire différemment en compagnie de bons vivants comme le sont ceux qui travaillent chez Shawbridge à Prévost.
WOW (Bazaar Microbrasserie)
Voici une NEIPA sans alcool qui porte bien son nom. De couleur dorée opaque, elle offre un nez très fruité sur l’ananas et le pamplemousse. En bouche, elle possède une rondeur que nous retrouvons généralement dans les NEIPA avec alcool ce qui est fort surprenant. Chaque gorgée nous enchante. Les étiquettes de cette microbrasserie de Montréal sont impressionnantes tout comme le liquide à l’intérieur. Martin Guimont, qui est aussi propriétaire du St-Bock, a ouvert Bazaar Microbrasserie pendant la pandémie et ça vaut la peine de découvrir leurs produits.
Après deux impressionnantes bières sans alcool, passons maintenant aux bières alcoolisées. Les deux premières ont été des bières parfaites pour le Super Bowl et le sera pour vos prochains party.
Primus (Brasserie Haacht)
Voici une pilsner belge fort populaire de la Brasserie familiale Haacht qui a acheté avant la pandémie la Microbrasserie de l’Île d’Orléans. Nous avons ici une lager blonde d’un beau blond translucide à 5,2% d’alcool qui a été récompensé de plusieurs prix aux fils des années. Au nez, il est possible de percevoir des notes légères de houblons ainsi que des notes céréalières. En bouche, vous aurez une bière blonde très rafraîchissante. Une légère perception sucrée arrive en premier lieu mais s’estompe très rapidement pour avoir une finale sèche en bouche. L’amertume est délicate tout comme son malt. Tout est en finesse. C’est très facile de boire plus d’une bière en ligne. Chaque gorgée me rappelle la Grand Place de Bruxelles. Vraiment une bière de rassemblement !
SNOfox (SNO Micro Brasserie Nordik)
Voici une lager ambrée à 4,6% d’alcool et 14 IBU que j’ai bu lors du dernier Super Bowl entre amis, dont le brasseur Daniel Lowing. À chaque fois que je vais à cette microbrasserie située dans le Grand Marché de Québec, juste à côté du Centre Vidéotron, je prends au moins une SNOfox. C’est ma bière phare même si les autres bières sont bonnes. Vainqueur de la Médaille d’Argent au Canadian Brewing Awards en 2020, cette lager ambrée, relativement douce mais goûteuse, offre des notes légèrement caramélisées, des notes céréalières et une douce amertume. C’est une bière très polyvalente pour les accords mets et bières. Sortez vos ailes de poulet, votre effiloché de porc et buvez en bonne compagnie. C’est une bière de fête !
Flammen (Brasserie La Fosse)
La Flammen est une rousse à 6,5% d’alcool très foncée ayant une mousse beige pâle de type Sticke Alt. C’est un style plutôt rare au Québec. Une Sticke Alt est un style originaire de Düsseldorf en Allemagne et c’est la version plus forte de la Alt bier. Cette bière de tradition saisonnière se dit hybride car les brasseurs utilisent les levures de fermentation haute (ale) mais les fermentent à froid comme une lager et place la bière en garde pendant 2 semaines. Nous avons les flaveurs fruitées et d’esters typique des ales mais en subtilité avec la finale sèche des lagers. La Flammen offre un parfum chaleureux de sucre brun, biscuit, et torréfaction. En bouche, le malt est bien présent voir même croquant. Des notes de sucre brun, biscuit, et raisins secs sollicitent nos papilles. La bière termine avec une finale sèche, comme le veut le style, laissant une belle amertume au fond de la gorge. Elle est très bien balancée. Encore une fois Bravo à cette microbrasserie de Donnacona de nous offrir de bonnes bières. À savourer paisiblement sur le bord d’un foyer.
Goûtez maintenant à ces 5 magnifiques bières et on se donne rendez-vous en mars pour une autre chronique. Cheers !
UNIR LES TALENTS CULINAIRES AU NIVEAU NATIONAL ET REPRÉSENTER NOTRE TERROIR À L’ÉCHELLE MONDIALE.
Dévoué à inspirer l’excellence culinaire, CHEFS CANADA a pour mission de promouvoir la cuisine, le terroir, les producteurs, les ingrédients et les produits canadiens, ici et à l’étranger, et de faire sa part pour créer une scène culinaire durable et rentable. Fort d’un réseau qui compte certains des meilleurs chefs et professionnels de l’industrie au pays, CHEFS CANADA travaille à mettre en lumière notre industrie afin de mieux définir et promouvoir notre cuisine par l’entremise de compétitions et de partenariats à l’échelle mondiale. L’organisation est fortement ancrée dans son désir d’unir, de partager et de transmettre notre expertise, nos techniques et notre savoir-faire mutuels entre les chefs canadiens, mais aussi avec la prochaine génération, créant ainsi une demande et une norme pour la gastronomie canadienne sur la scène mondiale.
Les représentants Canadiens pour les Bocuse d’Or et Coupe du Monde de Pâtisserie :
Le chef montréalais Olivier Potier et son partenaire, Christophe Sportellini de l’Outaouais, représenteront le Canada lors de la prochaine sélection continentale de la Coupe du Monde de Pâtisserie, qui aura lieu à la Nouvelle-Orléans (Louisiane) du 11 au 13 juin. Ils seront accompagnés du chef torontois Keith Pears, qui compétionnera dans le cadre du Bocuse d’Or.
Les candidats devront affronter d’autres équipes de toute les Amériques, notamment des États-Unis, de l’Argentine, du Brésil, du Mexique et de la Colombie, pour avoir une chance de se qualifier pour la compétition internationale. La grande finale qui se tiendra lors du Sirha à Lyon (France) en janvier 2025.
« Le Canada est le seul pays au monde à disposer d’une équipe des arts sucrés et salés qui travaillent main dans la main pour élaborer des plats, indique Christophe Sportellini dans un communiqué. Notre amitié, notre solidarité et notre appréciation des compétences et de l’expérience de chacun sont ce qui a attiré des milliers de chefs, de pâtissiers et de gourmets pour soutenir les équipes culinaires du Canada. »
Le Canada en route pour gagner gagner les sélections :
Le 11 juin, 8 pays d’Amérique du Nord et du Sud participeront à la sélection de la Coupe du Monde de Pâtisserie, et les trois équipes sur le podium se qualifieront pour la grande finale. Les candidats devront créer un dessert emblématique du pays hôte, en travaillant autour d’une spécialité américaine qui sera annoncée prochainement. Olivier Potier devra également créer un dessert au chocolat, un dessert glacé, un dessert de style restaurant de taille individuelle, ainsi qu’une sculpture en chocolat et en sucre.
Les 12 et 13 juin, le Bocuse d’Or prendra possession de la scène avec 12 pays en compétition. À l’issue de ces deux jours, le jury qualifiera les cinq meilleures équipes pour la grande finale. À noter que les équipes canadiennes du Bocuse d’Or 2018 et 2023 ont toutes deux remportées l’argent aux sélections continentales, et c’est lors des qualifications continentales que l’équipe de pâtisserie 2022 a été sélectionnée par le jury pour participer à la compétition internationale.
« Mes collègues de l’équipe Bocuse ont toujours obtenu de bons résultats aux Amériques, note Olivier Potier. J’ai l’intention de placer la barre très haut pour le concours de pâtisserie et démontrer au monde culinaire international que le Canada est là pour gagner. »
Le chef québécois Sébastien Rémillard dans l’équipe !
Les athlètes culinaires canadiens travaillent sous l’œil d’un comité composé de plusieurs cuisiniers. Pour l’équipe Bocuse, le gestionnaire de l’équipe, le chef John Placko, est assisté par le juge désigné Alex Chen, de Vancouver, ainsi que par neuf autres entraîneurs, dont les chefs québécois Normand Laprise, Laurent Godbout (candidat au Bocuse d’Or 2015) et Samuel Sirois (Bocuse d’or 2023).
Keith Pears s’est entouré d’une équipe de cuisine composée des chefs Sébastien Rémillard (Québec), Gaurav Rajput (Toronto), Matthew Tai (Toronto) et Ikomang Suardana (Toronto). Le professeur Alexander Manu et son équipe de l’OCAD ont été mandatés pour créer le plateau et les moules nécessaires à l’équipe. Un commis sera élu par l’équipe au printemps.
« Je ne m’entraîne pour rien d’autre que l’or à la Nouvelle-Orléans, affirme pour sa part Keith Pears, qui a remporté par le passé des concours canadiens comme Chopped et le Great Kitchen Party. C’est ma chance de représenter la famille de Chefs Canada et de donner à l’industrie canadienne des services alimentaires le droit de se vanter qu’elle mérite à l’étranger. Ma devise dans la vie est qu’il ne faut jamais cesser d’apprendre parce que la vie n’arrête jamais d’enseigner, mais en fin de compte, je vise la perfection à Nola, puis à Lyon. »
Un retour après 15 ans d’absence
C’est en 2023 que Chefs Canada a reconstitué l’équipe canadienne de la Coupe du Monde de Pâtisserie. Après plus de 15 ans d’absence à la compétition, l’équipe québécoise du dernier concours international s’est classée parmi les 10 meilleures au monde et a remporté le prix de l’écoresponsabilité.
Tout comme leurs homologues salés, les pâtissiers sont encadrés par les anciens membres de l’équipe 2023 dont Patrick Bouilly, Jacob Pelletiers et Ross Baisas, mais aussi de huit boulangers, dont Christophe Bonzon, Nadege Nourian, Patrice Demers, Rodney Alleguede, Roland Delmonte, Frederic Devile, Philippe Bretignière et Jean-François Millo, manager de l’équipe.
Le chef Jean-Marc Guillot, du Fairmont Le Reine Elizabeth, qui a lui-même déjà remporté la Coupe du Monde de Pâtisserie, a récemment accepté le titre d’entraîneur et juge canadien.
« Il est temps que le Canada prenne sa place sur la scène mondiale de la gastronomie, conclut Thomas Delannoy, président de Chefs Canada. Il y a tellement de talent dans tous les domaines de l’art culinaire, et nous sommes plus que jamais déterminés à encourager et à soutenir l’industrie et à faire des vagues sur la scène culinaire mondiale. Les gourmets doivent inscrire le Canada sur leur liste de voyages. »
60 pays en tout participent au Bocuse d’Or et à la Coupe du Monde de Pâtisserie, compétitions biennales reconnues comme les plus difficiles dans le domaine.
Le 10e Foodcamp sera de retour les 9 et 10 mars prochain au Fairmont Le Château Frontenac. Véritable lieu d’échanges rassemblant curieux et passionnés de gastronomie en quête d’inspiration et de partage, l’événement donne accès aux plus grands chefs du Québec, sur place afin de communiquer leurs connaissances, trucs et techniques. Nommé « Événement gastronomique de l’année » au Gala des Lauriers de la gastronomie québécoise 2019, le Foodcamp accueillera à nouveau les toques de l’heure, dont notamment François-Emmanuel Nicol, Chef de l’année 2023 et Samy Benabed, Chef révélation de l’année 2023 au Gala des Lauriers de la gastronomie !
Apprendre. Déguster. Partager ! Beaucoup plus qu’un salon de la gastronomie, l’événement a comme objectif non seulement de permettre la dégustation de différents produits, mais aussi d’informer et d’éduquer sur différents enjeux touchant au domaine. Le Foodcamp, c’est deux jours de découvertes et de présentations culinaires concoctées par et pour des passionnés de cuisine. C’est l’occasion idéale pour les foodies de se rencontrer et de se retrouver pour faire le plein d’idées, d’inspiration et de connaissances qui viendront alimenter leur passion culinaire. À cette doccasion, ils pourront aussi découvrir une panoplie de nouveaux produits au marché public.
Des conférences pour tous les goûts ! Tout au long du week-end, ce sont 14 ateliers-conférences qui seront offerts par les chefs, proposant des thématiques diversifiées telles que les noix du Québec, l’entomophagie, les champignons, le vieillissement et la charcuterie de poisson, etc.
Les chefs Elliot Beaudoin, Samy Benabed, David Biron, Tommy Dion, Nicolas Dutertre, Dominic Jacques, Rémi Lemieux, Maxime Lizotte, Gabriel Molleur-Langevin, Tim Moroney, François-Emmanuel Nicol, Cassandre Osterroth, Pierre Olivier Pelletier et Stelio Perombelon,
L’animation sera confiée aux soins du chef Pasquale Vari, un habitué de l’événement. Pour sa part, Tommy Dion (Le Cuisinomane) animera un panel de conférenciers sur divers sujets.
Un marché public maintenant gratuit pour tous ! Le traditionnel marché public proposera 30 exposants offrant des produits d’ici. En effet, la mission du maché est de prioriser la mise en valeur des produits locaux et la richesse du terroir. En faisant rayonner des producteurs d’ici, les organisateurs du Foodcamp favorisent ainsi l’émergence de leurs produits, tout en stimulant le sentiment d’appartenance des amateurs. Cette année, l’accès sera tout à fait gratuit ! Il sera donc possible de venir découvrir les produits et de profiter de promotions exclusives offertes sur place, sans devoir se procurer un accès aux conférences.
Exposants Edika, Cacao Barry, Tupperware, Macarons de Sophie, Les Sablés de l’Osti de Français, Les Trufettes, Domaine Feux Follets, Cru d’abeille, Thermomix, 1001 Fondues, Nougaterie. D’autres pourront s’ajouter d’ici la tenue de l’événement. Nous invitons le public à consulter le site Web pour découvrir la liste complète.
FOODCAMP Dates : Samedi 9 mars, 8 h à 17 h Dimanche 10 mars, 8 h à 17 h Lieu : Fairmont Le Château Frontenac Billet journalier : 99,50 $ L’expérience deux jours : 179 $ Forfait vie de château un jour : 579 $ Forfait vie de château deux jours : 979 $
La Chandeleur (fête des chandelles) est une ancienne fête païenne et latine, devenue ensuite une fête religieuse chrétienne correspondant à la présentation de Jésus au Temple.
Pour les chrétiens, la Chandeleur clôt le cycle de la Nativité, après Noël et l’Épiphanie. À l’époque, la tradition juive voulait que les premiers-nés soient présentés au temple dans les 40 jours après leur naissance. Célébrée le 2 février, la Chandeleur commémore la Présentation de Jésus au Temple, à Jérusalem. Marie et Joseph, en effectuant ce geste 40 jours après la naissance de leur premier-né, perpétuent ainsi une coutume hébraïque. Autrefois, on célébrait aussi la Purification de la Vierge Marie, les « relevailles » de la mère, suite à son accouchement.
Pourquoi mange-t-on des crêpes à la Chandeleur ?
À chaque fête sa tradition culinaire : la bûche le 25 décembre pour Noël, la galette des rois le 6 janvier à l’occasion de l’épiphanie, les chocolats au mois d’avril pour Pâques… et les crêpes le 2 février pour la fête de la Chandeleur. Mais pourquoi, au juste, fait-on sauter des crêpes à la Chandeleur ?
La fête de la Chandeleur est une étape importante le calendrier notamment pour les agriculteurs puisqu’elle marque la fin du solstice d’hiver et annonce l’arrivée du printemps. Jadis, pour les familles de fermiers, la Chandeleur était une période qui symbolisait la fin de la saison stérile qui est l’hiver. Pour célébrer la fin de l’année et de l’hiver, on allumait des cierges à minuit et on mangeait des galettes de céréales pour invoquer le retour du Soleil. La forme caractéristique des crêpes et/ou galettes ressemblent au disque solaire : rondes et jaunes.
Symbole de prospérité, la crêpe est donc une gourmandise dont il ne faut pas se priver et il est important d’en préparer un grand nombre, d’en manger en abondance.
Crêpes et traditions :
Plusieurs traditions sont associées à la Chandeleur, comme celle de faire sauter la première crêpe de la main droite en tenant un louis d’or (ou une pièce) dans la main gauche. Certains, notamment dans le Sud-Ouest de la France, placent même la première crêpe en haut d’une armoire pour assurer bonheur et prospérité au foyer toute l’année.
Si elles étaient au départ faites d’un mélange de farine et d’eau, les crêpes ont aujourd’hui bien des saveurs et peuvent être agrémenté de sucre, pâtes à tartiner, de confiture…
Achetez vos billets pour le 12e Gala DUX dès maintenant – 21 février 2024
Après un processus d’évaluation approfondi de plusieurs semaines par le jury d’experts, le moment tant attendu est enfin arrivé. DUX manger mieux est ravi de dévoiler officiellement les finalistes de la 12e édition des Grands Prix DUX. Nous invitons cordialement tous les acteurs & professionnels de l’industrie bioalimentaire à participer au prestigieux Gala DUX, qui aura lieu le 21 février prochain au Marché Bonsecours, Montréal.
Pour une 12e célébration, les Grands Prix DUX récompenseront et valoriseront les entreprises agroalimentaires, les organismes à but non lucratif (OBNL) et les organisations ayant développé des produits et des initiatives qui améliorent la santé de la population et celle de la planète.
« C’est une année record en termes de candidatures, avec plus de 125 entreprises et organisations participantes ! Nous sommes fiers et impressionnés, car cela démontre l’intérêt grandissant des entreprises à améliorer la qualité nutritive, visuelle et écoresponsable de leurs produits et à se positionner comme un leader sur le marché. » mentionne Julia Morin, Nutritionniste et Chef de marque DUX.
Plus de 45 experts chevronnés, engagés dans la sélection des finalistes
Après une semaine de délibérations réunissant plus de 45 experts en alimentation, en écoemballage et en environnement, DUX est fébrile de dévoiler les finalistes. De plus, grâce aux délibérations, toutes les entreprises recevront un rapport détaillé réunissant les commentaires des experts ; un outil précieux pour leur développement.
Isabelle Marquis, Dt.P. Nutritionniste, Spécialiste en communication et marketing alimentaire et présidente de la catégorie Produits alimentaires, souligne qu’il s’agit « d’une autre belle année pour DUX, avec un nombre record de 76 candidatures dans la catégorie Produits alimentaires ! L’élément qui m’a le plus marquée est la quantité de nouveaux produits faits exclusivement d’ingrédients d’origine végétale. Le végétale est une tendance forte en Amérique du Nord, et ça se reflète clairement dans ce qu’on nous a présenté cette année. On continue aussi de voir une amélioration de l’offre de mets prêts-à-manger, combinant finement des attributs gourmets et santé. Globalement, en plus d’améliorer la valeur nutritive, j’ai remarqué une intégration grandissante d’ingrédients locaux et une émergence de prise en considération des aspects durables des produits. »
Anne-Marie Leclair, Vice-présidente, Stratégie et innovation – LG2 et présidente du jury Initiative en communication, mentionne également que cette « édition est encore une fois bien garnie en candidatures intéressantes, ce qui rend encore plus exigeant l’exploit de se différencier et de briller. Les consommateurs sont à la recherche des offres « santé, nouvelles et uniques », d’où la grande importance de se distinguer au marché. » mentionne Anne-Marie Leclair, Vice-présidente, Stratégie et innovation chez LG2 et présidente du jury Initiative en communication.
Le Gala des Grands Prix DUX : une expérience et une opportunité unique pour tous !
Chaque année, le Gala DUX rassemble près de 500 acteurs de l’industrie agroalimentaire, réunis sous l’ambiance prestigieuse du Marché Bonsecours. La 12e édition s’annonce haute en couleurs ! Le 21 février prochain dès 16h00, prenez part à une expérience de réseautage festive à travers la nouvelle « Zone Manger mieux » qui unira savoir, tendances & innovations, un souper gastronomique festif crée par le chef Danny St-Pierre, et la remise des Grands Prix DUX pour couronner la soirée. Il s’agira d’une occasion unique pour toute entreprise et organisation du secteur d’échanger et de partager ce qui se fait de mieux dans l’industrie !
L’animation de la soirée sera confiée à la talentueuse et pétillante Josée Bournival. « Je suis emballée à l’idée d’animer ce Gala prestigieux et de faire briller les leaders de l’industrie agroalimentaire d’ici ! » Josée Bournival est une passionnée de communication. Sa crinière rousse a longtemps été aperçue à l’émission matinale Salut-Bonjour week-end de TVA. Elle a troqué les plateaux de télévision pour l’écriture de romans au tournant de la trentaine, période où elle a également fondé sa famille qui compte aujourd’hui 4 enfants.
Achetez vos billets pour le Gala DUX dès maintenant en cliquant ici : BILLET
Alima Centre de nutrition périnatale – Nourrir la vie
Conseil de la transformation alimentaire du Québec – Amélioration Alimentaire Québec (AAQ)
Cultures Gen V inc. – Campagne publicitaire – Y’a plus simple pour manger des légumes d’ici
Élevage et Cultures – Ces Gens Ferm’idables – Websérie
Élevage et Cultures – Podcast Les Idées Radicules
Groupe Sogides – Fabriquer son fromage maison
Groupe Sogides – Miamski!
La Maison Orphée inc. – La Semaine de la salade (SDLS), 1re édition
Les Producteurs de lait du Québec – Pastilles de goût Fromages d’ici
Les Producteurs de lait du Québec – Votre lait
L’Union des producteurs agricoles – Mangeons local
Miam – Magazine Miam
PR3 Médias – Moi j’mange
Table agroalimentaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean – Le balado Pain Sandwich : quand six personnalités découvrent le Saguenay-Lac-Saint-Jean par les papilles
Initiatives en accessibilité
Aliments du Québec – Les institutions mangent local
Consortium RITA (McGill)- Laboratoire de développement de produits
Département de nutrition – Université de Montréal – École de printemps en alimentation et nutrition pour les aînés
Ferme d’hiver – Fraise d’hiver
La Tablée des Chefs – Les Soupes Solidaires
Moisson Montréal – Partenariat en agriculture urbaine entre Moisson Montréal, le Regroupement Partage et Groupe Pro-Vert
Initiatives en écoemballage
Cascades Canada ULC – Paniers à rabats pour fruits et légumes frais en carton ondulé
La Maison Orphée inc. – BIB 1,5 litres, l’emballage style vinier « bag in box » pour l’huile
Initiatives en réduction du gaspillage
Banques alimentaires du Québec – Programme de récupération de denrées congelés avec Congebec
Groupe Bel Canada – Charte Bel pour lutter contre le gaspillage et l’insécurité alimentaire
Improove – Le panier anti-gaspi
Oatbox – Première vente d’entrepôt en collaboration avec FoodHero
Innovation technologique
Aliments Bela Peko – Conservation de la purée de légumes en sac alimentaire à température pièce pour plus d’un an
L’Or Rouge de la Cote-Nord – Usine pilote S-I
MAÏAM – Procédé de production d’un ingrédient innovant issu de la valorisation de sous-produits de l’industrie alimentaire
Relocalize inc. – La première micro-usine autonome au Canada dédiée à la fabrication alimentaire
Bonjour tout le monde, bienvenue en 2024. J’aimerais vous souhaiter une merveilleuse année 2024 dans la joie, l’amour, la paix et idéalement sans tracas.
L’industrie des microbrasseries éprouve présentement de certains ennuis avec la conjoncture économique actuelle. Ce serait très important de les soutenir en consommant leurs bières au lieu des compagnies mondiales qui eux passeront facilement au-travers de cette petite crise économique de toute façon. Encouragez les microbrasseries de votre région qui en ont vraiment besoin. Nous avons perdu quelques microbrasseries en 2023. L’année qui vient de débuter risque d’être charnière pour quelques-unes. Ça fait un peu moins de 10 ans que j’ai déjà mentionné dans une chronique, avec l’addition constante de microbrasseries année après année, qui n’était pas encore au nombre que nous avons aujourd’hui, que les gens auront à encourager les microbrasseries locales en premier lieu. Selon ma vision il y a quelques années les commerces auraient majoritairement les bières locales dans leurs tablettes. Les clients en Montérégie auraient les bières de la Montérégie, les gens de la Mauricie auraient les bières de la région, … Les clients voyageraient dans le Québec à découvrir les bières des autres régions. C’est certain qu’il y aurait toujours des brasseries nationales et provinciales mais la plupart serait régionales selon ma vision. On verra ce que l’avenir nous réservera.
Parlons maintenant de quelques bières de microbrasseries. Pour commencer je vais vous parler d’une bière que j’avais découvert au Mondial de la Bière à Montréal en mai dernier. Martin Guimond du Saint Bock et de Bazaar Microbrasserie m’avait dit : Hé Alain, faut que je te montre quelque chose. Il avait inventé une bière fluo. Nous avons été dans une chambre noire avec des ‘’black light’’ et la bière était vraiment fluo. J’avais pris la Circus Rondelle à la pêche qui est maintenant sur les tablettes. En plus d’être révolutionnaire, elle est vraiment bonne. Cette bière qui goûte, les bonbons surs à la pêche, de couleur orange, devient orange fluo avec l’effet de black light. Martin a pensé à vous car la majorité des gens n’ont pas de cette lumière à la maison alors il est possible d’en acheter une dans les commerces qui ont cette fameuse bière fluo. C’est une expérience à vivre et en plus la bière est bonne alors …
Connaissez-vous la microbrasserie Puyjalon ?
C’est une microbrasserie et distillerie sise à Havre Saint-Pierre. Ils ont présentement 6 bières dont La Chasse. Sur l’étiquette c’est inscrit que La Chasse est une bière brune. Oui elle est brune mais son style est un Porter. Nous avons ici un Porter fortement chocolaté qui offre une rondeur en bouche. On détecte également le malt et un peu de caramel. Elle conviendra avec des mijotés de bœuf ou de gibiers sans oublier la fameuse tourtière du Lac St-Jean.
Pour finir je vais vous parler d’une bière que nous avons lancé officiellement en petite quantité au début du mois de décembre au profit d’Opération Enfant Soleil et que plusieurs personnes m’écrivent sur cette bière en privé pour essayer d’en avoir. Mon ami Alain Dumas et moi voulions sortir de nouveau une bière au profit des enfants malades et j’ai contacté La Barberie afin qu’il puisse produire la Tabaslak 3000 qui est une NEPA brassée avec les houblons Mosaïc et Citra. Nous avons ici une bière très ensoleillée et rafraîchissante à souhait. Il est possible d’y détecter l’ananas, la mangue et le cantaloup. Ça descend plutôt bien. Elles sont pratiquement en rupture de stock mais la Tabaslak 3000 va revenir vers le mois de mai en grande quantité partout au Québec. Vous serez avisé de son retour très attendu via ma page Facebook de Dégustation et Animation de la Rive. Comme Jean-Guy Hood le dit si bien : Est bonne en Tabaslak.
C’est ce qui termine cette première chronique de 2024 et on se donne rendez-vous en février pour une autre chronique bière. D’ici là, faites attention à vous.
Qui dit arrivée du froid dit breuvages chauds et onctueux que l’on prend plaisir à déguster sous un plaid ou près d’un feu qui crépite.
Boisson chaude à base d’eau ou de lait, de cacao ou de chocolat qui sera réchauffer le cœur des tout petits, mais aussi des plus grands. Si vous êtes un amateur de chocolat, il vous faut apprendre à réaliser votre chocolat chaud maison. Il n’a rien à envier au cacao en poudre pour enfants à diluer dans le lait. Pour réaliser un chocolat chaud maison à l’ancienne, il est important de choisir un chocolat de qualité, avec un fort pourcentage en cacao. Il est recommandé de choisir un chocolat avec 70% de cacao ou plus. Évitez toutefois le chocolat non sucré, qui donnerait une boisson trop amère.
Durant ces journées froides d’hiver, pourquoi ne pas en faire un plateau de chocolats chauds ou plus souvent appelé le « hot chocolate board ».
Chaud, réconfortant, et amusant à réaliser en famille ou entre amis, c’est une collation parfaite à faire après une journée passée à l’extérieur, une sortie en ski ou une visite à la patinoire du coin. Simple à réaliser : Il suffit de se munir d’un plateau de présentation et de le garnir de chocolat, de biscuits, de bonbons, de guimauves, de sucre d’érable, de poudre de cacao, de cannelle.
Le chocolat chaud maison dévoile une texture riche, épaisse et onctueuse avec une saveur intense en chocolat. Réalisé avec du chocolat à pâtisser de qualité, c’est une boisson chaude remplie de douceur, ultra-réconfortante et terriblement gourmande.
Soyez créatif, n’hésitez pas à mettre de la couleur !
Le restaurant Le Géraldine de Saint-Eustache a été désigné grand gagnant de la 6e édition du Prix restaurateur Aliments du Québec au menu lors du Gala des 85 ans de l’Association Restauration Québec (ARQ) qui s’est tenu ce mardi 21 novembre à Montréal au Grands Ballets canadien.
Ce prix spécial a pour objectif de valoriser les restaurateurs du programme de reconnaissance Aliments du Québec au menu qui se démarquent par leurs initiatives et leur implication pour s’approvisionner, utiliser et mettre de l’avant les aliments québécois.
Le Géraldine s’est démarqué parmi les 15 restaurants en nomination au Prix restaurateur 2023. Outre l’expérience gourmande et raffinée que le chef propriétaire Olivier Robillard et son équipe offrent en cuisine, cet « apportez votre vin » fait découvrir une cuisine hyperlocale de saison avec la complicité des producteurs et artisans du coin. Depuis 6 ans, Olivier prend son rôle d’ambassadeur des produits des Laurentides très au sérieux. En plus d’avoir son propre jardin situé au Domaine Lafrance à Saint-Joseph-du-lac, Olivier a mis sur pied un laboratoire culinaire où il teste de nouvelles techniques, explore les mille et une façons de travailler un ingrédient d’ici pour ensuite le mettre à son menu.
« Nous sommes choyés de faire partie de cette région remplie de gens aussi passionnés que nous et d’avoir la chance de mettre en valeur leurs produits dans la création de nos plats. Pour nous, c’est vraiment une fierté d’être reconnu au programme Aliments du Québec au menu. Notre but est d’offrir une expérience culinaire authentique tout en mettant de l’avant la richesse de notre terroir. » – Olivier Robillard, chef propriétaire, Le Géraldine.
Partez à la découverte de cet artisan culinaire qui est très engagé dans sa région des Laurentides. Il nous présente entre autres le Domaine Lafrance, où il s’approvisionne avec nombreux de leurs produits: pommes, prunes, poires, cerises, cidres, spiritueux, érable, etc. Il nous partage aussi le rêve qu’il a récemment réalisé pour y tester de nouveaux produits et de nouvelles techniques culinaires pour créer un menu des plus gourmands.
Critère de sélection
Les restaurants du programme ont été évalués selon les critères suivants : la part des produits locaux ou des producteurs sur la carte, la mise en valeur des produits et producteurs locaux sur le menu, en salle et sur le Web, la méthode d’approvisionnement ainsi que l’implication et la créativité du restaurant pour valoriser les produits d’ici.
Bravo aux finalistes !
Cette année la concurrence était relevée s’est confié le jury. C’est ainsi que les restaurants Le Hatley au Manoir Hovey à North Hatley (Estrie)et la Microbrasserie Le Presbytère à Saint-Stanislas-de-Champlain (Mauricie) ont suivi de près le grand gagnant.
Le jury a souligné l’excellence du restaurant Le Hatley et son chef Alexandre Vachon qui œuvre au cœur d’un « Relais & Châteaux ». Grâce à son côté innovateur et créatif, il honore de façon remarquable les nombreux produits de sa région à son menu.
Soyez éblouis par cet établissement à la cuisine raffinée qui rend honneur aux producteurs de la région, dont la Fromagerie La Station avec ses fabuleux fromages. En plus de nous faire découvrir le sumac vinaigrier, le chef nous révèle l’insecte qui incarne parfaitement le terroir selon lui. Ce qu’il produit est fabuleux autant au déjeuner, en vinaigrette que pour faire vieillir une viande…
Le jury a particulièrement apprécié le rôle exceptionnel de la cheffe Isabelle Dupuis et du brasseur Francis Boisvert, tous deux copropriétaires de la Microbrasserie Le Presbytère, pour éduquer leur clientèle et faire découvrir de nouveaux produits du Québec.
Laissez-vous émerveiller par leur passion pour les aliments du Québec et par la belle relation qu’ils entretiennent avec La Ferme des Ti-Pois, une ferme maraichère biologique de leur région. Adorant faire découvrir de nouveaux produits à leur clientèle, ils nous dévoilent ce qu’est la racine de bardane notamment, étonnamment comestible. Connaissez-vous?
Aliments du Québec au menu – Restaurant est un programme de reconnaissance développé par Aliments du Québec en collaboration avec l’Association Restauration Québec. Ce programme est destiné aux restaurants qui valorisent les produits du Québec dans leur menu et compte actuellement plus de 800 établissements membres.
Le Prix restaurateur Aliments du Québec au menu en est à sa sixième édition. Le Géraldine est en excellente compagnie avec les lauréats des années précédentes :
2022 : O’Thym (Montréal)
2021 : La Maison Boire (Granby en Montérégie)
2020 : Le Champlain du Fairmont Le Château Frontenac (Québec)
2019 : La Cuisine (Chicoutimi au Saguenay-Lac-Saint-Jean)
Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), en collaboration avec l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), est heureux de vous inviter au 3e Forum sur l’alimentation locale et durable dans les institutions publiques du Québec.
Ne manquez pas cet événement majeur qui sera l’occasion de réunir, sur une même plateforme, les partenaires de la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ), les institutions publiques québécoises et les entreprises du secteur bioalimentaire.
Le livre, pour tout savoir sur le café, de la plante à la tasse !
Depuis quelques années, au Québec et dans le monde entier, nous assistons à un engouement sans précédent pour le café. Des gens de toutes générations se passionnent pour sa culture, sa qualité et les différents modes de préparation. Voici un livre unique en son genre qui offre à la fois des recettes à base de café et d’autres qui accompagnent magnifiquement cette boisson qui fait partie du quotidien de millions de gens: CAFÉ – LE CONNAÎTRE, LE CUISINER, L’APPRÉCIER de Kareen Grondin et Didier Reolon.
Faciles d’exécution, les 70 plats sucrés et salés proposés dans cet ouvrage – collations, plats principaux, desserts, boissons et sirops, sont regroupés selon le type de torréfaction du café pouvant le mieux les accompagner : claire/blonde, moyenne/ mi-noire et noire/foncée.
Illustrées par les superbes photos de Virginie Gosselin, les recettes sont précédées d’informations pertinentes sur les espèces et variétés, les types de torréfaction ainsi que leur impact sur le grain et sur le goût, le choix du café, ses alliés naturels et comment le préparer, que ce soit l’espresso, les infusions, les cafés accompagnés de lait ou encore les créations originales.
« En voulant aller au-delà des alliances les plus simples et celles qui sont inutilement complexes, j’ai cherché à créer des mariages naturels qui permettent de vivre de beaux moments grâce à cette boisson qui offre un immense éventail de saveurs » explique Kareen Grondin.
Avec ce livre entre les mains, nul doute que vous saurez tout sur le café, de la plante à la tasse !
À PROPOS DES AUTEURS
Kareen Grondin est une sommité dans le monde culinaire au Québec. Pendant plus de 15 ans, elle a travaillé à la conception, à l’élaboration et au développement des recettes au sein de l’équipe de Ricardo Media. Elle a aussi participé à de nombreuses émissions de télévision.
Didier Reolon travaille depuis plus de 10 ans dans le domaine des machines à espresso et du café de spécialité. Il est aujourd’hui directeur général d’Édika, une entreprise québécoise spécialisée dans la distribution de matériel et d’accessoires de qualité pour la préparation du café.
Cet ouvrage cafeiné est nommé dans la catégorie « livre de cuisine sujet unique » aux 𝘛𝘢𝘴𝘵𝘦 𝘊𝘢𝘯𝘢𝘥𝘢 𝘈𝘸𝘢𝘳𝘥𝘴 et remporte le prix à l’occasion de ses un an de sortie. Quel beau cadeau d’anniversaire
Et pour souligner l’anniversaire d’un an du livre CAFÉ – LE CONNAÎTRE, LE CUISINER, L’APPRÉCIER de Kareen Grondin et Didier Reolon paru en novembre 2022, nous avons le plaisir de vous partager les recettes gourmandes tirées de cet ouvrage.
Découvrez des recettes de café qui feront voyager vos papilles dans un monde de saveurs uniques. Que vous soyez à la recherche d’une boisson épicée et réconfortante comme le Dirty Chai, d’une touche d’automne avec un sirop de miel aux épices, ou d’une fusion irrésistible entre café et cocktail avec l’Espresso Martini, ces recettes vous permettront de redécouvrir le café sous un autre jour.
Préparez-vous à déguster des breuvages aussi délicieux que surprenants qui ajouteront une dimension toute nouvelle à votre expérience café.
Célébrer l’excellence de la cuisine dans la culture canadienne.
Ce concours culinaire pancanadien (nomméGreat Kitchen Partyen anglais) est bien établi dans le Canada anglais depuis près de 20 ans. Il a d’ailleurs récemment reçu le prix « Meilleur événement gastronomique d’Amérique du Nord ». Depuis quelques années, il tente de prendre du galon au Québec. C’était sans aucun doute la plus ambitieuse édition à ce jour à Montréal : les qualifications se sont déroulées lundi 30 octobre dernier au Restaurant de l’ITHQ, en compagnie d’une soixantaine d’invités.
Les sélections régionales se tiennent dans 8 à 12 villes à travers le Canada (Calgary, Edmonton, Vancouver, Regina, Winnipeg, Saskatoon, St-John’s, Moncton, Halifax, Montréal, Toronto et Ottawa). Ce sont des soirées où les invités et les professionnels de l’industrie alimentaire se réunissent pour déguster la meilleure nourriture que les chefs sélectionnés proposent pour représenter chacune de leurs villes respectives. Les chefs y participent pour célébrer leur métier, partager leur passion, élever l’excellence culinaire et pour gagner la compétition nationale!
Les chefs sélectionnés utilisent les meilleurs ingrédients que leur région, les chefs québécois ont présenté des plats très élaborés, représentant leur parcours et leur vision de la cuisine, présenté en accord avec un vin canadien.
Les plats sont notés sur 100, avec des points donnés pour le goût, la présentation visuelle, la texture, la réussite technique, la compatibilité des boissons et le facteur wow. Invités et juges exigeants évaluent chacun des plats réalisés et sont invité à sélectionner de représentant pour la compétition nationale. Le jury était composé de Gildas Meneu (journaliste à L’Épicerie), Chris Johns (auteur et chroniqueur gastronomique), Marie Pâris (rédactrice en chef, magazine HRI), Robert Beauchemin (qui fût critique gastronomique, notamment dans La Presse), Lilly Nguyen (autrice de livres de cuisine) et du chef Imad-Eddine-Makraji, chef du Bab Kech et gagnant de l’édition 2022.
C’est à Montréal, le lundi 30 octobre que s’est tenue la sélection pour le Québec.
Cinq des meilleurs chefs du Québec aux horizons diversifiés s’affrontaient pour remporter les qualifications et ainsi représenter la province lors de la finale du Championnat canadien culinaire qui aura lieu à Ottawa les 3 et 4 février 2024.
C’est Thomas Deschamps (Les tête brulées) avec un plat parfaitement maîtrisé et visuellement magnifique, une joue de porc braisée dans un puits de pâte feuilletée, surmonté d’un raviole de griotte, et accompagné d’un délicat et aérien raviole de patates douces et betteraves jaunes, qui a gagné et qui représentera le Québec pour la compétition nationale. Rémi Lemieux (Nomi) avec une variation sophistiquée autour du bœuf et de l’aubergine a quant à lui obtenu la seconde place et David Bernard (Restaurant Joséphine) la troisième place du podium avec une chimère de canard du Lac Brome avec anguille du Kamouraska.
Français d’origine, le gagnant Thomas Deschamps opère depuis neuf ans un établissement au Québec. Son premier projet, Le Maudit français, a ouvert dans le Vieux-Terrebonne avant de déménager à Mascouche. Après la pandémie, il a décidé de réinventer son offre en rebaptisant son restaurant Les Têtes Brûlées. Il a d’ailleurs participé à l’émission Aide demandée, avec le chef Louis-François Marcotte, en 2021.
Chris Johns : auteur, rédacteur culinaire primé et notre nouveau juge en chef national et conseiller culinaire, supervise le processus de sélection et de jugement des plus de 70 chefs concurrents, chacun en lice pour ce trophée convoité dans leur ville. Le processus de sélection et d’invitation pour les concours régionaux a lieu au printemps de chaque année par des juges supérieurs régionaux qui supervisent les panels représentant les meilleurs professionnels de l’alimentation, les plus compétents et les plus respectés de leurs villes.
Le championnat national
Les gagnants régionaux de chaque ville sont ensuite invités au Championnat canadien de cuisine, qui se tient dans la capitale nationale Ottawa. Ils s’affrontent dans une grande finale sur deux jours avec trois épreuves afin de se mériter le titre et remporter la médaille d’or nationale de l’année.
La compétition comporte trois volets intenses sur deux jours :
le Vin mystère,
la Boîte noire
et la Grande finale
Le Vin mystère :
Les chefs obtiennent une bouteille de vin mystère et sont mis au défi de créer un plat composé d’ingrédients locaux qui viennent compléter le mystérieux millésimé et ce, dans un lapse de temps prédéterminé et un budget donné. Les invités auront l’occasion de savourer ces créations lors de la soirée d’ouverture de la compétition dans le cadre d’un cocktail dînatoire. Au cours de l’événement, les invités dégusteront le vin mystère et joueront le rôle de « juge » et détermineront le « choix du public » pour le plat le mieux assorti au vin mystère. L’événement présentera également une sélection de vins, de bières artisanales locales, des cocktails et de produits alimentaires artisanaux. Nourriture et boissons inclus.
La Boîte noire :
L’une des épreuves les plus excitantes de la compétition! Les chefs obtiennent une boîte noire qui contient quelques ingrédients divers et ceux-ci et celles-ci doivent composer deux plats spectaculaires pour les juges nationaux – en moins d’une heure! Nos invités n’auront jamais assisté à une compétition du type « Iron Chef » d’aussi près! Des étudiants du programme culinaire du Collège Algonquin créeront un menu fantastique que vous pourrez déguster pendant la compétition et les invités pourront également parcourir le mini-marché mettant en vedette des produits locaux!
La Grande finale :
Au dernier soir de la compétition, tout est permis et les chefs préparent leurs meilleurs plats, auxquels les invités peuvent goûter. De plus, les clients bénéficient d’une sélection de vins choisis, de cocktails, de bières artisanales et quelques savoureux délices locaux tout en enchérissant sur des articles étonnants d’enchères silencieuses. À la fin de la soirée, le Champion culinaire du Canada est couronné et le vignoble de l’année est annoncé, le tout lors d’une cérémonie qui inclura une performance de certains des meilleurs musiciens de la scène musicale canadienne et des voyages vers des destinations de rêve seront mis aux enchères!
Plat de Rémi Lemieux (NOMI) – Variation autour du bœuf
La langue du bœuf et son filet mignon – Ce plat représente Montréal dans un centre-ville guindé vu par un p’tit chef qui joue bien souvent le rôle du protecteur du bon goût, de la modernité et de la gastronomie
« Durant la création de ce plat, j’ai voulu m’inspirer de Montréal et de ce qui m’a marqué depuis le premier jour où l’on m’y a tendu une chemise de cuisinier et un tablier.
D’abord, il y a le Toqué! Ce restaurant plein de couleurs, tant dans le décor que dans les assiettes. Le style de dressage du chef Laprise est typée avec une flamboyance qui lui est propre comme par exemple des traits de sauces verts pétants et une palette de textures variées qui définissent l’esthétique de ses plats. Le Toqué c’est aussi énormément de préparation et de techniques dans une même assiette. C’est complexe et ça semble, à première vue, impossible à refaire.
Puis, vient la modernité. Le Mousso qui a spécialement marqué mon esprit avec un plat de langue glacée et garnie avec élégance. Quoique très simple à première vue, on y goûte des projets de fermentation de longue haleine sans même le savoir. BAM ! Ça fait toute la différence, tout comme le miel fermenté que j’utilise sur la langue grillée de mon plat de concours. Deux autres fermentations apparaissent également dans mon plat, soit le Koji qui a servi à vieillir le filet de bœuf et la petite tranche de chou-rave cru qui garnit son équivalent cuit.
Finalement, il y a le Nomi qui ne cesse de m’inspirer depuis près d’un an. À mon restaurant japonais, les produits nobles côtoient les produits modestes. Par exemple, pensez à une pomme de terre avec du caviar et de l’or 24 carats. Avec la clientèle du centre-ville c’est la même chose. La pauvreté côtoie les riches propriétaires d’entreprises! »
Gagnante de la compétition meilleur apprenti cuisinier du Québec
La compétition du meilleur apprenti cuisinier du Québec s’adresse aux jeunes en formation dans un centre spécialisé ou aux apprentis en milieu de travail, futurs espoirs de la gastronomie du Québec. Elle a pour objectif de valoriser la formation ou l’apprentissage et à promouvoir l’excellence de la cuisine du Québec. Elle veut aussi permettre aux apprentis, apprenants et élèves de développer leur goût du travail bien fait, d’affirmer leur personnalité, leur passion, leur esprit d’initiative, de progresser dans leurs compétences pratiques, d’obtenir la juste récompense de leur effort et de témoigner de l’efficience de leur formation aux métiers manuels.
Pourquoi s’incrire à la compétition du meilleur apprenti cuisinier du Québec ?
À l’ouverture des mises en candidature pour la compétition du meilleur apprenti-cuisinier du Québec, édition 2023 c’est avec grand plaisir que j’ai déposé ma candidature. La compétition du meilleur apprenti-cuisinier, ou de la meilleure apprentie-cuisinière du Québec m’a interpellée et s’inscrit dans mon cheminement professionnel. Mes aptitudes en cuisine, ma soif d’apprendre et ma passion pour mon métier faisait de moi une candidate motivée.
Formée et diplômée en cuisine à l’École hôtelière de la Capitale, et travaillant depuis plus d’un an au restaurant Les Botanistes, j’étais motivée et constamment à la recherche de nouveaux défis et de moyens de me dépasser. C’est donc pour moi l’occasion rêvée de me jauger en participant à cet évènement.
Comment as tu choisi ton menu pour la compétition ?
Il est très important pour moi de représenter les saveurs et les aliments du Québec dans mon travail et à travers cette compétition. Aux Botanistes, nous avons la chance d’avoir des producteurs incroyables, qui nous livrent des produits frais, autant pour les légumes, les pousses, les viandes, les poissons, les fleurs, etc.
Par exemple, pour ma mise en bouche, la truite de Saint-Alexis-des-Monts a été mise de l’avant. Le producteur posséde une pisciculture et fait affaire avec notre restaurant pour vendre ses produits, ce qui fait de cette truite un produit d’exception. Il assure également la fraîcheur de ses produits, puisqu’il pêche les truites le matin et nous les livrent l’après-midi même.
Ensuite, pour ce qui est de mon entrée inspiration libre, j’ai décidé de décliner la carotte, un légume extrêmement gouteux en automne. Notre maraîcher m’a fournis des carottes fanes colorés et débordantes de saveurs pour la compétition.
Même chose pour mon entrée de fromage, puisque j’ai décidé de travailler la tomate et l’origan. Encore une fois, j’aurai la chance de travailler des beaux aliments frais et de saison. Mais aussi, la liste de fromage imposée propose des délicieux fromages québécois que je ne connaissais pas. J’ai pris plaisir à trouver un moyen de les intégrer à mon entrée et à les mettre en valeur le plus adéquatement possible.
Les plats proposé :
une bouchée d’inspiration libre :Truite de Saint-Alexis-des-Monts au saké sous maki à la salicorne, émulsion à la lime, radis croquant
une entrée d’inspiration libre :Carottes glacées de notre producteur O’Koppo, maquereau à l’escabèche, tagète citronnée, sauce crémeuse à la carotte
un plat autour des fromages, inspiration libre :Cannelloni farci aux tomates, poivrons, oignons caramélisés et fromage Soeur Angèle, eau de tomate et origan, écume de Bleu Fumé, tuiles et copeaux de Tomme du Haut Richelieu
un plat autour d’un panier surprise et protéine imposée :(pétoncle et Boeuf Wagyu)
Quels sont tes valeurs en tant que cuisinière ?
Une valeur qui me tient énormément à cœur et que la cheffe Emeline Péro continue de m’enseigner chaque jour est la lutte au gaspillage alimentaire. Beaucoup de cuisiniers ne se soucient guère de l’impact de jeter de la nourriture. Autant cela affecte l’économie, l’écologie que le côté moral.
Dans le menu que j’ai présenté, j’ai utilisé les produits en entier. Par exemple, pour la carotte, j’ai utilisé mes épluches pour aromatiser ma vinaigrette à l’escabèche. J’ai réutilisé également celle-ci pour finaliser la sauce servie avec le plat.
Ce sont des petits ajustements comme ceux-ci qui peuvent faire une différence. De plus, durant la compétition, j’ai recueilli toutes mes retailles de fruits et légumes non utilisables pour cuisiner pour faire du compost. Au restaurant où je travaille, tous ces déchets sont récoltés, puis l’un de nos producteurs les récupère pour les donner à ses cochons. Je trouve cette idée brillante et innovante.
Entretien radio avec l’animateur Sylvain Morin du O103.5 et Yoann Duroy dans sa chronique Art de la Table
VRTKL.media, l’éditeur des médias HRImag et Détaillant Alimentaire, annonce la tenue de son tout premier webinaire, « Les tendances 2024 en commerce de détail », qui aura lieu le 21 novembre 2023 (durée de 60 minutes).
Présenté par le Réseau Canadien d’Innovation en Alimentation (RCIA) et en collaboration avec quatre experts reconnus dans leur catégorie, ce webinaire dévoilera les tendances produits alimentaires ainsi que celles de la demande. Il traitera aussi des technologies les plus innovantes ainsi que des futurs concepts de magasins.
Modéré par Alain Dumas, le webinaire rassemblera notamment Sylvie Cloutier, directrice général du Conseil de la Transformation Alimentaire du Québec (CTAQ), Francis Parisien, vice-président principal Ventes PME Canada, Carl Boutet, stratège en commerce de détail et science de la consommation, et Stewart Samuel, directeur de Retail Futures chez IGD.
Ce webinaire d’une durée d’une heure donnera par la suite lieu à une série d’articles sur chacune des sous-thématiques : les tendances de consommation, les tendances produits, les tendances technologies et les tendances de concepts de magasins de détail. Ces articles seront disponibles sur Détaillant Alimentaire.
Depuis 2012, les Grands Prix DUX sont un incontournable du secteur agroalimentaire. Pour une 12ème édition, ce concours mettra en lumière les produits et les initiatives d’entreprises agroalimentaires, d’OBNL et d’institutions qui améliorent la qualité de l’offre et contribuent à améliorer l’alimentation et l’environnement de la population.
Vous avez développé un produit ou une initiative innovante qui contribue à améliorer la santé de la population et celle de l’environnement ? Déposez votre candidature aux Grands Prix DUX 2024, et soyez reconnus comme leader du manger mieux.
C’est le plus important concours canadien qui récompense et valorise chaque année les meilleurs produits et initiatives ayant contribué à améliorer l’offre alimentaire, la santé de la population et celle de la planète.
Entre 1 et 9 employés Entreprise en démarrage Petit OBNL
200$
Entre 10 et 49 employés Petite et moyenne entreprise
425$
50 employés et plus Grande entreprise Grand OBNL Institution gouvernementale
555$
Étape 2 – Dépôt du dossier de candidature
Vous recevrez le lien du formulaire de candidature ainsi que le lien de votre dossier Google Drive dans le courriel de confirmation à la suite de votre pré-inscription. Plus tôt vous soumettez votre pré-inscription, plus de temps vous bénéficiez pour remplir votre dossier de candidature.
La date limite pour la réception de votre dossier complet est le 11 décembre2023.
Catégories du concours
1 – Produit ou gamme de produits alimentaires
Produits transformés, emballés et distribués qui contribuent au manger mieux par sa valeur ajoutée, son goût ou par son design d’emballage et son aspect éco responsable.
2 – Initiatives en communication
Initiatives en communication qui, par la transparence de son contenu, aident à la compréhension du manger mieux et encouragent sa consommation.
3 – Initiatives en accessibilité
Initiatives de distribution ou de formation qui favorisent l’accès au manger mieux pour tous.
4 – Initiatives en écoemballage
Initiatives qui réduisent l’impact de l’emballage sur l’environnement par sa façon de faire écoresponsable et la gestion du cycle de vie.
5 – Initiatives en réduction du gaspillage
Initiatives collectives de sensibilisation, de réduction, de récupération et de valorisation pour éviter que des denrées alimentaires soient jetées.
6 – Innovation technologique (Nouveauté 2024)
Procédés industriels, catégories de produits, connaissances ou applications scientifiques qui permettent d’améliorer la qualité nutritionnelle et la durabilité de l’offre alimentaire et contribuent à mettre en valeur l’innovation canadienne dans l’industrie alimentaire.
Le Gala des Grands Prix DUX se tiendra le 21 février 2024 au Marché Bonsecours, Montréal
Participer aux Grands Prix DUX offre une occasion unique de faire rayonner ses produits ou initiatives :
Amélioration | Les produits et initiatives soumis seront évalués par un jury d’experts et un jury de consommateurs. À la suite du concours, tous les participants recevront un rapport personnalisé présentant plusieurs commentaires et recommandations afin d’améliorer leurs produits et leurs initiatives. Un outil précieux pour nourrir la croissance de votre entreprise !
Rayonnement | Les finalistes et gagnants du concours rayonneront auprès de la communauté agroalimentaire et des consommateurs à travers des relations de presses et des visibilités multiplateformes. Jouissez de visibilités médiatiques nationales qui feront connaître votre produit ou votre initiative au grand public.
Reconnaissance | Lors du Gala des Grands Prix DUX 2024, les gagnants seront couronnés devant plus de 500 acteurs de l’industrie. Plusieurs opportunités d’affaires seront au rendez-vous. Les gagnants pourront également arborer le logo DUX sur leurs communications pour souligner leur crédibilité.
Un jury d’experts chevronnés au rendez-vous !
Chaque année, un jury de calibre mondial composé d’une trentaine de spécialistes, experts dans les domaines de la nutrition, de la communication, de l’emballage et de l’environnement, sont sélectionnés pour leurs compétences et leur expertise, car la renommée d’une remise de prix de l’envergure des Grands Prix DUX repose en partie sur la crédibilité du jury. Les membres du jury seront dévoilés dans les prochaines semaines !
La compétition du meilleur apprenti du Québec s’adresse aux jeunes en formation dans un centre spécialisé ou aux apprentis en milieu de travail, futurs espoirs de la gastronomie du Québec. Elle a pour objectif de valoriser la formation ou l’apprentissage et à promouvoir l’excellence de la cuisine et de la pâtisserie/chocolaterie du Québec. Elle veut aussi permettre aux apprentis, apprenants et élèves de développer leur goût du travail bien fait, d’affirmer leur personnalité, leur passion, leur esprit d’initiative, de progresser dans leurs compétences pratiques, d’obtenir la juste récompense de leur effort et de témoigner de l’efficience de leur formation aux métiers manuels.
Meilleur apprenti pâtissier / chocolatier du Québec
C’est le lundi 18 septembre 2023 à l’Académie du Chocolat™ de Montréal que se tenait la Compétition du meilleur apprenti pâtissier / chocolatier du Québec organisée par la Société des Chefs, Cuisiniers et Pâtissiers du Québec (SCCPQ) en collaboration avec l’Académie du Chocolat™ du Canada.
Huit (8) candidats se sont disputé le titre afin de se mériter le prix Francis-Cabannes et le trophée du meilleur apprenti pâtissier/chocolatier 2023. Chacun des candidats devaient réaliser une série de préparation à savoir :
des bonbons chocolat moulés : gagnant de l’épreuve Alexia Proteau
des bonbons trempés : gagnant de l’épreuve Maria Hagar
des desserts chocolatés sur assiette : gagnant de l’épreuve Serena Ngiat
un entremets chocolaté : gagnant de l’épreuve Serena Ngiat
Jean-Luc Boulay (président de la SCCPQ) , Alexia Proteau (3ème place), Serena Ngiat (1er place), Maria Hagar (2ème place), Christophe Morel (président d’honneur)
C’est Serena Ngiat, étudiante à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) et qui travaille actuellement à la Brasserie T (Montréal) qui a remporté la compétition se méritant le titre et le trophée du meilleur apprenti pâtissier – chocolatier du Québec, accompagné d’une bourse de 1.000,00 $ de la Fondation Gérard Delage et d’une formation l’Académie du chocolat™ .
Dessert à l’assiette par Serena Ngiat : Mousse au fromage à la crème, financier au noisette, gel de pêches de l’Ontario, gel de thé du Labrador du Québec, ganache au chocolat blanc Zéphir, glaçage miroir chocolat blanc-yuzu, sauce au caramel salé, crumble au noisette, tuile au biscuit
Maria Hagar étudiante à l’École Hôtelière de la Capitale et qui travaille à Le St-Amour (Québec) a obtenu quant à elle la seconde place et une bourse de 750,00 $ de la Fondation. Sur la troisième marche du podium, c’est Alexia Protreau, étudiante à l’ITHQ et que l’on retrouve à Lecavalier-Petrone (Montréal) qui s’est illustré, se méritant elle aussi une bourse de 500.00 $.
Un jury de professionnels tant en technique qu’en dégustation avait pour mission d’évaluer le travail et la créativité des candidats. Cette année, le jury sous la présidence de Christophe Morel (maître chocolatier et membre du Club des Ambassadeurs Cacao Barry) était composé de Julie Vachon (Julie Vachon Chocolats et cheffe pâtissière de l’année 2018 de la SCCPQ), Olivier Duplessy (Pâtisseries et Gourmandises d’Olivier), Sébastien Camus (Chef enseignant à l’École hôtelière La Capitale et juge représentant le Canada au Mondial des Arts Sucrés), Frédérique Lévesque (gagnante de la Compétition du meilleur apprenti pâtissier/chocolatier 2022) et de l’équipe de maîtres chocolatier et conseillers technique à l’Académie du Chocolat™ avec Philippe Vancayseele et Nicolas Dutertre agissant comme directeur de la compétition.
Jury et comité organisateur
Meilleur apprenti cuisinier du Québec
La compétition de meilleur apprenti cuisinier du Québec c’est tenue quant à elle le lundi 25 septembre 2023 chez Service alimentaire Gordon à Boucherville en collaboration avec la Fondation Sœur Angèle, la Société des Chefs, Cuisiniers et Pâtissiers du Québec (SCCPQ) et Service alimentaire Gordon.
Les candidats se sont disputé le titre afin de se mériter le prix de la Fondation Sœur Angèle et le trophée Marcel-Kretz du meilleur apprenti cuisinier du Québec 2023. Chacun des candidats devaient réaliser une série de préparation à savoir :
une bouchée d’inspiration libre : gagnant de l’épreuve Arianne Gilbault
une entrée d’inspiration libre : gagnant de l’épreuve Justin Rouillard
un plat autour des fromages, inspiration libre : gagnant de l’épreuve Marilou Denis
un plat autour d’un panier surprise et protéine imposée : gagnant de l’épreuve Annabel Lebeault
C’est Marilou Denis étudiante sortante de l’École hôtelière de la Capitale qui travaille depuis un an chez Les Botanistes (Québec) qui a remporté la compétition se méritant le titre et le trophée du meilleur(e) cuisinier(ère) du Québec, accompagné d’une bourse de 1.000,00 $ de la Fondation Gérard Delage, d’un forfait gastronomique pour deux personnes offertes par la Fondation Sœur Angèle ainsi qu’un « kit » de couteaux professionnels.
Entrée tiède inspiration libre par Marilou Denis : Carottes glacées de notre producteur O’Koppo, maquereau à l’escabèche, tagète citronnée, sauce crémeuse à la carotte
Arianne Guilbault étudiante à l’École Hôtelière de l’Outaouais et qui travaillait jusqu’à tout récemment à la Banque alimentaire de la Lièvre (Gatineau) a obtenu quant à elle la seconde place et une bourse de 750,00 $ de la Fondation. Sur la troisième marche du podium, c’est Justin Rouillard de l’École hôtelière de la Capitale et que l’on retrouve dorénavant à Le Saint-Amour (Québec) qui s’est illustré, se méritant lui aussi une bourse de 500.00 $.
Le jury de professionnels tant en technique qu’en dégustation avait pour mission d’évaluer le travail et la créativité des candidats. Cette année, le jury sous la présidence de Sœur Angèle était composé de Tommy Dion (Le Cuisinomane), Rémi Lemieux (le Nomi), Ronan Ulliac (gagnant de l’émission Les Chefs2023), Daniel Allard (président de Fromages CDA) et l’équipe de Service Alimentaire Gordon avec Stéphane Renaud (chef corporatif) et Paul André Miron Piché (chef corporatif) et coordonnateur technique et logistique de la compétition ainsi que Martin Lévesque (chef exécutif au club de golf de Boucherville et administrateur de l’Association Restauration Québec (ARQ)) qui agissait comme directeur de la compétition. Olivier Gosselin (Le St-Amour) gagnant de l’édition 2022 de la compétition du meilleur apprenti cuisinier du Québec était présent pour encourager et prodiguer de précieux conseils aux candidats en listes.
Martin Lévesque (ARQ), Tommy Dion (Le Cuisinomane), Ronan Ulliac (gagnant Les Chefs 2023), Stéphane Renaud (Service alimentaire Gordon), Sœur Angèle (Fondation Sœur Angèle), Paul-André Miron Piché (Service alimentaire Gordon), Rémi Lemieux (Nomi), Daniel Allard (président Fromages CDA)
Pour la SCCPQ qui souligne le travail exceptionnel qui a été présenté lors de cette édition : « il est important de reconnaître le talent des jeunes et de leur permettre de s’éprouver à travers des compétitions qui les poussent à se dépasser dans le respect du produit, des normes d’hygiène et salubrité et des techniques de travail ».
À propos de la SCCPQ
La Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec (SCCPQ), association professionnelle qui fête cette année ses 70 ans d’existence, a pour mission de« promouvoir la cuisine du Québec et d’œuvrer à son développement culturel, humain et professionnel, tout en inspirant l’excellence culinaire et le partage ». Sa vision est de contribuer au développement, à l’essor et au rayonnement de l’industrie culinaire du Québec, en jouant un rôle rassembleur au sein des acteurs et des partenaires de l’industrie. Ayant pour vocation d’inspirer l’excellence culinaire et le partage, la SCCPQ œuvre afin de défendre les intérêts de la profession et mettre de l’avant l’expertise et le savoir-faire des professionnels des métiers de la restauration, des métiers de bouche et autres métiers connexes. Elle encourage la valorisation des artisans du goût en prônant la richesse des produits du Québec, de son terroir, de ses producteurs et de ses transformateurs.
Lundi, 9 octobre 2023, sous la présidence de Jean-Luc Boulay, s’est tenue le gala du 70ème anniversaire de la Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec (SCCPQ). Sous le thème : « 70 ans d’histoires culinaires », cette soirée reconnaissance des professionnel(le)s des métiers de la restauration et de la relève a réuni 300 convives dans la salle de bal du Fairmont Château Frontenac.
Plusieurs surprises attendaient les invités au cours de la soirée. En plus du nouveau site internet de la SCCPQ, une édition spéciale du magazine bien connu Potaufeu a été édité pour l’occasion, traçant un portrait sur l’industrie de la restauration, le métier, son évolution, ses défis, la relève, son avenir…
Encore une fois, grâce à la collaboration de l’Association Restauration Québec, Fondation ARQ et Fondation Sœur Angèle, plus de cinquante représentants de la relève et étudiants d’écoles hôtelières de diverses régions du Québec ont été invités gracieusement à participer aux festivités aux côtés des professionnels présents dans la salle. Une belle occasion pour la SCCPQ d’illustrer toute l’importance d’une relève qualifiée pour l’avenir de la profession
Et les lauréats sont…
Au cours de cette prestigieuse soirée ont été dévoilés les récipiendaires des titres et distinctions honorifiques accordés par leurs pairs. Petite nouveauté, cette année le grand public aussi était invité à voter !
Chef cuisinier de l’année – Frédéric Cyr (Fairmont Château Frontenac)
Chef pâtissier, chocolatier de l’année – Jérémy Billy (La Tanière)
Chef santé de l’année – Maxine Phillipps (La Belle Verte)
Partenaire économique de l’année – Aliments du Québec
Prix Coup de cœur entreprise bioalimentaire – Ferme Brylee
Prix Reconnaissance Rollande-Desbois – Mathilde Carrier (George V)
Prix Lumière – Robert Dion (fondateur et éditeur du HRImag)
Prix Personnalité de l’année – Alain Mailhot (Association Restauration Québec)
Prix Max-Rupp – Joël Lahon (Fairmont Château Frontenac)
Prix Méritas – Alain Pignard (La Palette Gourmande)
Meilleur apprenti pâtissier-chocolatier du Québec 2023– Serena Ngiat (Brasserie T)
Un repas de chefs
À l’occasion de ces retrouvailles, les convives étaient invités à parcourir le tapis rouge pour découvrir l’espace cocktail où les bouchées des derniers récipiendaires des titres de chef cuisinier, pâtissier et santé de l’année ainsi que celles des meilleurs apprentis du Québec 2022 catégorie cuisine et catégorie pâtissier / chocolatier étaient servies accompagnées d’une sélection de fromages fins et de quelques bulles.
Un repas 100 % Québec, avec un menu certifié Aliments du Québec au Menu concocté pour l’occasion par le chef Frédéric Cyr, directeur culinaire du Fairmont le château Frontenac et son équipe : Bavarois d’esturgeon fumé des Lachance, Soupe au fromage La Rondouillette Croûton à l’ail noir de l’Île d’Orléans et Jarret d’agneau braisé Légumes du marché et gratin dauphinois. Joël Lahon, chef pâtissier du Fairmont le château Frontenac proposait de terminer le repas par son Crémeux argousier, chantilly chocolatée au mélilot, sablés breton et biscuit siphon au sapin.
À propos de la SCCPQ
La Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec (SCCPQ), association professionnelle qui a pour mission de« promouvoir la cuisine du Québec et d’œuvrer à son développement culturel, humain et professionnel, tout en inspirant l’excellence culinaire et le partage ». Sa vision est de contribuer au développement, à l’essor et au rayonnement de l’industrie culinaire du Québec, en jouant un rôle rassembleur au sein des acteurs et des partenaires de l’industrie. Ayant pour vocation d’inspirer l’excellence culinaire et le partage, la SCCPQ œuvre afin de défendre les intérêts de la profession et mettre de l’avant l’expertise et le savoir-faire des professionnels des métiers de la restauration, des métiers de bouche et autres métiers connexes. Elle encourage la valorisation des artisans du goût en prônant la richesse des produits du Québec, de son terroir, de ses producteurs et de ses transformateurs.
Le café filtre est une méthode d’infusion lente (aussi appelée méthode douce) très populaire. Simple, rapide et polyvalente, la préparation d’un café filtre est à la portée de toutes et tous mais demande néanmoins d’adopter les bons gestes en quelques étapes. Notre experte en café et barista, Hind Kaddouri, vous délivre en vidéo les 3 principes de base pour réussir son café filtre.
Pour obtenir le meilleur résultat possible, il est essentiel de suivre quelques conseils de base. Nous vous offrons ici des astuces incontournables pour préparer un café filtre parfait à chaque fois.
L’ÉQUIPEMENT
Tout commence par le choix de votre équipement. Vous aurez besoin :
D’un moulin à meules manuel ou électrique offrant une mouture homogène.
D’une balance afin de respecter le ratio café/eau.
D’une bouilloire à température variable permettant de choisir la température d’infusion.
LES INGRÉDIENTS
Le café.
Optez pour des grains de café fraîchement torréfiés et moulus juste avant l’infusion pour préserver leur saveur. Vous pouvez choisir parmi une variété de grains, des plus légers et fruités aux plus foncés et corsés, en fonction de vos préférences personnelles. Au-delà du choix des grains de café, il est essentiel d’utiliser une mouture adaptée. Optez pour une mouture moyenne, se rapprochant de la taille du gros sel.
L’eau.
L’eau est l’ingrédient principal de votre café, alors assurez-vous qu’elle soit de haute qualité. Utilisez de l’eau filtrée ou de source si possible, car l’eau du robinet contenant des impuretés peut altérer le goût de votre café.
LES ÉTAPES D’INFUSION
Notre premier conseil, prendre votre temps. La préparation du café filtre est un rituel qui demande patience et précision. Plusieurs essais seront nécessaires pour apprivoiser cette méthode selon vos goûts. Suivez les étapes suivantes telle une recette de cuisine pour obtenir une tasse aromatique et équilibrée.
Préparation des ingrédients et de l’équipement
Quantité : 20 gr de mouture que vous multipliez par 15 pour obtenir la quantité d’eau nécessaire, soit 300g.
Rincer le filtre pour débarrasser les impuretés et préchauffer l’infuseur.
Déposez le café fraîchement moulu et secouez légèrement pour niveler
Pré-infusion et infusion
Versement 1 (pré-infusion) : versez 60g d’eau sur la mouture
Versement 2 à 4 (infusion) : utilisez 60g d’eau à chaque fois et laissez infuser doucement
Versement 5 (infusion) : touillez le lit de café pour récupérer toutes les granules et extraire un maximum du potentiel de la dose de café utilisé
Le temps d’infusion devrait être entre 3 et 5 minutes pour une saveur optimale. Si moins de 3 minutes, c’est que la mouture est trop grossière. Si plus de 5 minutes, votre mouture est trop fine.
Vous avez désormais toutes les cartes en main pour préparer un café filtre aromatique et équilibré !
JURA est un pionnier en termes d’innovation technologique dans le monde des machines à café automatiques. C’est notamment la première marque de son industrie à lancer la méthode de l’infusion de café à froid.
MAIS QU’EST-CE QUE L’INFUSION À FROID ?
C’est une méthode d’extraction du café qui diffère de l’infusion traditionnelle à chaud. Contrairement à un café glacé qui utilise de l’eau chaude pour extraire les arômes et les saveurs, JURA utilise de l’eau fraîche pulsée à haute pression à travers une mouture de café, généralement plus grossière que pour les préparations chaudes. Ce type d’infusion présente plusieurs avantages. En effet, elle met en valeur les arômes du fruit sans l’écraser par des notes amères.
QUELLES MACHINES JURA COMBINENT LES TECHNOLOGIES CAPABLES D’OFFRIR DES BOISSONS INFUSÉES À FROID ?
Seules des machines à la pointe de la technologie sont capables d’offrir des préparations infusées à froid, comme c’est le cas de la Z10 ou encore de la GIGA 10.
Ces machines sont dotées du Cold Extraction Process correspondant au procédé décrit dans le paragraphe précédent, et permettant de proposer tout un éventail de boissons Cold Brew. Cette nouveauté dans l’univers du café n’est pas exclusivement due au Cold Extraction Process, mais également au Product Recognising Grinder (P.R G) qui reconnaît la spécialité sélectionnée et ajuste précisément la finesse de la mouture en un temps record. Comme spécifié précédemment, la mouture de café est plus grossière pour les préparations infusées à froid afin d’extraire des arômes parfaitement équilibrés.
JURA aurait pu s’en arrêter là en termes d’innovations sur ces machines. Mais pour parfaire le tout, et offrir l’excellence à ses client.e.s, la marque suisse utilise un troisième point clé : la technologie de percolation 3D, 8e génération. Cette dernière va permettre à l’eau de s’écouler uniformément sur plusieurs niveaux à travers la poudre de café.
C’est donc la combinaison de ces trois technologies, Cold Extraction Process, Product Recognising Grinder et la 8e génération d’unité de percolation, qui a permis à JURA de se démarquer de ses concurrents en proposant un éventail de préparations fraîches, et ainsi ouvrir tout un univers parallèle de plaisir du café.
L’ATCQ invite les torréfacteurs du Québec à rejoindre la route du café
Montréal, le 15 juin 2023 – L’Association des torréfacteurs de café du Québec (ATCQ) invite les torréfacteurs du Québec à se joindre au projet rassembleur de la route du café. L’initiative aura pour but de faire découvrir aux consommateurs le savoir-faire de tous les torréfacteurs tout en valorisant les produits transformés ici sur le marché québécois.
La route du café vise à mettre en lumière les membres de l’ATCQ et les torréfacteurs présents à travers le Québec, en permettant aux consommateurs de parcourir la province grâce à un circuit agrotouristique original. Dégustations, découverte du savoir-faire unique des artisans et des services de proximité, cette initiative représente une véritable opportunité de positionnement pour l’industrie.
Basée sur les résultats d’une analyse démontrant la valeur ajoutée d’un café torréfié localement, la route du café du Québec donnera l’opportunité aux torréfacteurs présents à travers la province de présenter les bénéfices et les nuances de leurs produits aux consommateurs. En rejoignant l’ATCQ, les torréfacteurs pourront prendre part à la route du café en bénéficiant des opportunités de rayonnement liées à cette initiative grâce aux visibilités d’Aliments du Québec.
À propos de l’Association des torréfacteurs de café du Québec (ATCQ)
L’Association des torréfacteurs de café du Québec (ATCQ) regroupe les entreprises de torréfaction artisanales et industrielles qui valorisent les produits transformés au Québec sur les marchés provinciaux et nationaux. Soutenue par le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ), l’ATCQ a pour objectif d’augmenter la notoriété et le développement de marché du secteur de la torréfaction québécoise en sensibilisant les consommateurs aux bénéfices de la consommation d’un café torréfié localement.
À propos du CTAQ et du Programme de développement des marchés bioalimentaires (PDMB)
Le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ) propulse une initiative unique axée sur la réalisation d’initiatives de promotion de différents secteurs de la transformation alimentaire, en plus de développer différents outils de commercialisation pour ses membres. Ce projet est rendu possible grâce au financement du Programme de développement des marchés bioalimentaires du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.
Chaque café a ses particularités et il est important de prendre en compte son origine, son niveau de torréfaction, ainsi que vos habitudes de consommation afin d’en choisir un à votre goût du moment. Nous vous proposons ici un guide pour bien naviguer parmi les offres, complété par quelques propositions de notre collection biologique de nos cafés Touché.
En fonction de la méthode d’infusion
Vous êtes team espresso Le grain doit être soluble, texturé ce qui permettra d’avoir une créma optimale qui viendra renforcer le côté corsé du café. Cela implique souvent un grain à la torréfaction plus foncée. En effet, cette dernière doit être poussée après la “première crack” lors de la cuisson, appelé le “développement”.
Vous êtes team café filtre Pour les méthodes d’infusion longue durée telles que le pour over, la cafetière à filtre ou encore la cafetière à piston, il est souvent recommandé d’utiliser des grains de café à la torréfaction moyenne à foncée qui dégagent des arômes plus prononcés et complexes. À l’inverse de la méthode espresso, ici la torréfaction de ce type de grain aura une courbe de cuisson plus “dynamique” avant la première crack, faisant ainsi ressortir de façon exagérée les arômes volatiles du café. Le café filtre étant plus dilué qu’un espresso, l’objectif est d’être au plus proche de l’origine du grain et moins en développer la texture. Ici, notre café Touché 1969, léger et délicat, sera idéal pour ces méthodes d’infusion lentes.
En fonction des notes de dégustation
On différencie les notes de dégustation en trois catégories principales: acide, doux et amer.
Une préférence pour les notes acidulées? Choisissez un grain de café à la torréfaction claire à moyenne qui fera ressortir des saveurs de fruits rouges ou encore de pomme verte. Notre café Touché 1976, riche et équilibré, au parfum floral, comblera les palais en quête d’acidité.
Si vous préférez un café doux appuyant des notes de noisette, dirigez-vous vers un café à la torréfaction moyenne. Mêlant douceur et stabilité, notre café Touché 1980 tend vers des notes épicées et de noix.
Enfin, si vous aimez votre café avec une amertume tout en gardant de l’équilibre, nous vous recommandons de vous orienter vers des cafés aux arômes de cacao, chocolat noir voire de fumée à la torréfaction plus foncée. Notre best seller café Touché 1967 répond parfaitement à ce profil, proposant des notes épicées, corsées avec une amertume justement dosée.
Notez que le rapport entre notes de dégustation et degré de torréfaction (couleur) pourra varier selon la méthode d’infusion, le type de grain utilisé, la méthode de torréfaction, etc. Nos recommandations sont des référenciels qui ont pour vocation d’être des lignes directrices pour vous aider à mieux aborder le choix d’un sac de café. Le mieux reste de prendre en compte vos préférences avant tout, puis d’avancer en faisant des essais pour affiner votre palette de goûts.
En fonction du pays d’origine
Cette dernière section est purement éducative et vous permet d’en connaître davantage sur les principaux pays producteurs de café, réputés pour la qualité de leur grain. Bien sûr, il en existe une multitude, nous vous proposons ici un condensé. La production de café de chacun de ces pays se reflète dans les caractéristiques gustatives de ses grains de café. En effet, deux grains d’un même pays peuvent délivrer des saveurs diamétralement différentes, et ce car il existe une multitude de “procédés”, c’est-à-dire de façons de traiter le fruit de son état de cerise à son état de café vert. On parle souvent de méthodes ou de voies, en sous-entendant la manière dont il va être traité jusqu’à son état de grain vert sec.
Prenons un exemple concret. Les cafés éthiopiens lavés vous offriront un arôme floral tandis que les cafés éthiopiens naturels proposent des saveurs plus sauvages et une texture plus crémeuse. On reconnaît aussi les cafés éthiopiens traités par méthode Miel qui combinent les 2 méthodes précédentes, apportant encore plus de richesse au profil gustatif.
En plus du pays d’origine, il est important de considérer la variété et l’altitude.
Un café Arabica proposera une grande finesse aromatique et sera doux. S’il s’agit d’un café Robusta, vous obtiendrez un café plus corsé avec un goût plus persistant en bouche.
Nous pouvons également prêter attention à l’altitude. Un café poussant en haute altitude aura un grain plus dur et dense, proposant ainsi un potentiel aromatique élevé plutôt qu’un grain cultivé en basse altitude.
Cet article vous donne des indications et orientations afin de mieux choisir votre sac de café en fonction des 3 facteurs principaux que sont la méthode d’infusion, les notes de dégustation et le pays d’origine. La meilleure recommandation que nous puissions vous donner reste de tester différents cafés et méthodes d’infusion afin de trouver la combinaison de tous les facteurs qui vous séduit le plus. Belle dégustation!
Aujourd’hui les gens sont plus ouverts qu’il y a une quinzaine d’années. Je me souviens lors de mes premières chroniques dans les médias, plusieurs étaient stupéfaits qu’une bière pouvait admirablement bien accompagner du chocolat et du dessert et non seulement des saucisses, du fromage, des chips, des hot dogs, … Heureusement les gens ont évolué, tellement évolué que je fais maintenant des soirées spéciales pour la période pascale avec du chocolat de tout genre et des fudges. Oh Yâble les calories pour une fois. On est thématique ou on ne l’est pas.
Dans cette chronique j’avais le goût de vous faire découvrir de beaux accords avec différents chocolats. Commençons !
La Blanche de Sillery (Microbrasserie Le Saint-Colomb à Sillery) est une witbier aux fruits à 4,6% d’alcool brassée avec du jus de goyave, de mangue, et de fruit de la passion. De couleur dorée et voilée, cette Blanche de Sillery offre un nez typique d’une witbier classique avec ses notes de blé et d’agrumes mais les fruits tropicaux sont également présents dans un bel équilibre. En bouche, les fruits tropicaux ne prennent pas le dessus sur la bière laissant place aux délicates notes de la witbier. Il y a un bel équilibre en bouche avec cette bière rafraîchissante venant de cette récente microbrasserie sur la rue McGuire dans le quartier Sillery à Québec. Pourquoi le nom de Saint-Colomb ? Sillery était une municipalité entre 1856 et 2001 mais portait le nom de Saint-Colomb de Sillery de 1856 à 1947 qui a abrité plusieurs irlandais.
Pour Pâques, je vous la conseille avec un chocolat blanc qui apportera une touche vanillé fort intéressante aux fruits exotiques de la bière. Le blé sera effacé par le sucre. C’est un accord frais tout en étant sucré bien sûr. Vous pouvez même y ajouter des tranches d’amandes pour plus de complexité.
Deux produits que vous connaissez sûrement très bien sont d’excellents tourtereaux. La Nectareüs (Brasseurs du Monde) est une ale brune au miel qui doit être servie entre 8 et 10 degrés Celsius pour obtenir le meilleur résultat possible. Cette délicieuse brune au miel accompagnera à merveille la célèbre barre de chocolat Tobblerone. Chocolat, nougat et miel envouteront votre palais. Pourquoi ne pas faire une fondue au chocolat avec cette Tobblerone en accord toujours avec la Nectareüs. Les fruits apporteront une acidité qui coupera un peu le sucre. Essayez et vous verrez !
Vous êtes plus de type chocolat noir ou chocolat au lait traditionnel, aucun problème il y a plusieurs possibilités pour vous. Le plus simple est de vous diriger vers les stouts et porters. Ne sachant pas si vous préférez les bières noires plus douces ou celles plus fortes et houblonnées, je vais trancher la poire en deux en vous proposant la Stout à l’avoine(Microbrasserie le Castor). Cette bière est un classique de cette microbrasserie de Rigaud depuis plusieurs années et convient à la majorité des palais. L’ajout d’avoine lui procure une belle rondeur. Elle est soyeuse en bouche et non agressive. Elle pourra accompagner tout aussi bien le chocolat noir que le chocolat au lait que vous recevrez à Pâques et même celui à l’érable.
Il y a tant de possibilités avec les accords bières et chocolats. Je n’ai même pas élaboré les chocolats de terroir qui font de mariage sublime. Ce sera peut-être dans la chronique de Pâques de l’an prochain ou lors d’une future dégustation que je ferai pour vous avec mon entreprise Dégustation et Animation de la Rive.
On se revoit bientôt pour une autre chronique bière pour le mois de mai.
Le printemps, la saison de la neige qui fond, la saison de la St-Patrick et de sa bordée de neige, mais c’est également la saison des sucres. Dans cette chronique bière, je ferai un clin d’œil au changement de saison, à la St-Patrick, mais également au sirop d’érable. Voici ma sélection :
Blanche au miel (Ça Brasse)
J’entends déjà penser quelques-uns qui se disent c’est quoi le rapport avec la St-Patrick et l’érable ??? Premièrement le printemps se veut le bon moment pour sortir des produits rafraîchissants lors des belles journées ensoleillées. Cette Witbier au miel à 5% d’alcool est parfaitement le cas. Elle a été élaborée à partir de 25% de miel de trèfle. Oh, le trèfle n’est-il pas le symbole de l’Irlande par hasard ? Le trèfle représente même la Sainte Trinité chez les Irlandais. On retrouve le trèfle en grande quantité partout en Irlande. Là vous voyez enfin le lien que je voulais vous démontrez entre cette bière et la St-Patrick. Le miel est 100% du Québec et provient de la Miellerie St-Patrice (pas loin de Patrick 😉). Vous aurez une bière quand même légère avec un côté floral et l’équilibre entre le miel et les céréales dont le blé qui sera parfaite lors de belles journées ensoleillées printanière.
Vous voulez avoir une bière verte et rafraîchissante pour faire comme dans certains bars. Oubliez cette fois-ci la Harp et encouragez plutôt les microbrasseries locales. Je vous suggère la Vire-Capot qui est une Golden Ale à 5,5% d’alcool très désaltérante. On perçoit des notes herbacées, une délicate touche houblonnée et un soupçon de miel de trèfle. Bin oui, encore ce trèfle si précieux aux irlandais. Certains vont se dire c’est quoi le rapport entre une bière verte et cette bière blonde. Faites comme dans certains établissements qui servent de la bière verte, ajoutez un peu de colorant vert dans votre verre et le tour sera réglé. Encore mieux, versez quelques gouttes dans votre canette et remuez tranquillement. Le liquide sortira vert de celle-ci. La Vire-Capot est très désaltérante et satisfera tout le monde c’est certain.
Voici une nouvelle microbrasserie qui a ouvert ses portes le 22 décembre 2022 à Québec. C’est inscrit sur la canette Pale Ale mais c’est plus précisément une NEPA. De couleur blonde allant de blonde paille à blonde dorée de façon voilée, cette NEPA brassée avec les houblons Citra Lupomax et Galaxy offre un bouquet rafraîchissant de pamplemousse, pêche, et des notes minérales. Le houblon Citra Lupomax est une version concentrée du Citra et apporte des saveurs d’agrumes et de fruits tropicaux tandis que le Galaxy est utilisé pour ses fins aromatiques mais aussi amérisants. En bouche, nous avons une bière d’une grande ‘’buvabilité’’. C’est un gros jus tropical houblonné, moins intense qu’une NEIPA, mais tout aussi bonne. Au menu, pamplemousse, cantaloup, pêche, notes minérales, et une finale sèche et houblonée qui nous amène à la prochaine gorgée. Le seul lien que nous avons ici avec la chronique n’est pas en raison de la St-Patrick et de l’érable mais avec les belles journées chaudes du printemps.
Là c’est clair pour tous, on va parler du temps des sucres qui est un moment très apprécié pour plusieurs d’entre nous. Cette Double (Dubbel) à 9% d’alcool est de couleur plutôt ambrée avec des reflets rougeâtres et même dorés. Pour ceux qui pensent qu’une Dubbel se doit d’être brune, disons que c’est une brune caméléon. 😉 Pour obtenir des résultats optimums, servez-la entre 8 et 10 degrés Celsius. Au nez, on détecte rapidement l’érable et la levure belge ainsi que des notes herbacées subtiles venant du houblon Tettnager qui est un houblon noble en Europe. En bouche, nous avons une bière chaleureuse ayant une rondeur incroyable apporté par l’érable mais dont le sucre résiduel est admirablement contrôlé. Il est également possible de percevoir le goût du biscuit Graham. On ne goûte pas l’alcool et ça peut être dangereux car elle descend drôlement bien.
Voici 4 beaux produits à savourer en voyant fondre la neige sous nos yeux.
On se reparle prochainement pour la chronique de Pâques. Cheers !
Chaque machine répond à des profils et à des besoins différents. Afin de vous aider dans le choix de votre machine à espresso manuelle, nous vous proposons de répondre à ces questions pour vous orienter vers LA machine qui vous accompagnera dans votre quotidien.
VOUS SOUHAITEZ POUVOIR RÉALISER PLUSIEURS CAFÉS DE SUITE…
Cela va nécessiter un élément chauffant puissant et une grande quantité de métal à l’intérieur de la machine. Ce dernier sera idéalement très isolant, comme l’acier ou le laiton, afin de garder une belle constance thermique. Si vous êtes amateur.trice.s de boissons longues, vérifiez bien que la contenance de la bouilloire est suffisamment importante. Dans ce cas, vous pourriez vous orienter vers la LELIT Victoria ou la LELIT MaraX.
VOUS ÊTES PRINCIPALEMENT CONSOMMATEUR.TRICE.S DE CAFÉ NOIR…
Si vous êtes plutôt consommateur.trice.s de café noir, mais que vous voulez la liberté de mousser du lait de temps à autre, une machine simple bouilloire pourrait être un choix idéal. Elle offre une chauffe rapide, une belle constance de chaleur, le tout dans une taille compacte. Attention cependant, certaines machines de ce type requièrent plus de précautions à l’utilisation (ligne 50’s de LELIT par exemple), notamment pour préparer une boisson lactée avec la gestion manuelle du mode vapeur.
VOUS ÊTES PRINCIPALEMENT AMATEUR.TRICE.S DE BOISSON LACTÉE…
Si vous buvez votre café principalement avec du lait, alors une machine avec de belles performances vapeur sera idéale. Plusieurs options s’offrent à vous, que vous souhaitiez pratiquer le latte art ou simplement préparer un lait chaud onctueux:
Dans le premier cas, une machine à double bouilloire ou à échangeur de chaleur pourrait être un bon choix. En effet, si vous souhaitez approfondir votre extraction espresso ainsi que votre mousse de lait, il s’agira de l’équipement idéal. Elles vous permettront de ne faire aucun compromis grâce au réglage précis des températures vapeur et café, par exemple. Dans un tel cas, les LELIT MaraX, LELITElizabeth ou même LELITBianca sont des équipements qui pourraient vous intéresser. Notez cependant que ces machines peuvent présenter des enjeux d’encombrement, de rapidité de chauffe ou même de prix. Dans ce cas, vous pouvez vous orienter sur la catégorie suivante.
Dans le second cas, si vous cherchez plutôt le plaisir d’une tasse gourmande, orientez-vous vers la LELIT Grace ou LELITVictoria. En revanche, se connaître, c’est aussi se projeter. Si vous ne vous sentez pas l’âme d’un barista aujourd’hui, vous pourriez y prendre goût. Les équipements LELIT étant très solides et conçus pour durer, votre pratique et vos envies pourraient évoluer avec le temps. Dans ce cas, un équipement performant et intuitif comme la LELIT MaraX pourrait être idéal. Grâce à ses nombreuses fonctionnalités, elle permet au débutant de préparer une excellente tasse à coup sûr, et au connaisseur d’aller explorer des préparations plus pointues.
Chez Édika, toutes nos machines sont vendues avec une formation à la première utilisation. En salle de montre ou à distance (sur RDV), nous vous accompagnons pour que l’installation se passe au mieux.
Février vient de se terminer ainsi que le 28 jours sans alcool que plusieurs d’entre vous ont au moins d’essayer de réaliser. Certain d’entre vous se rebutent encore à faire à faire ce défi 28 jours sans alcool, mais qu’ils se rassurent, les produits sur le marché ont considérablement évolué et l’offre est la.
Quelque soit votre choix, cette chronique est faite pour vous tous.
Commençons par un produit sans alcool qui n’est pas une bière mais un hydromel. Cru d’Abeille situé à Lévis sur la rive sud de Québec se spécialise dans des hydromels rafraîchissants alcoolisés et sans alcool loin des hydromels que vous avez déjà goûté à la SAQ. Leur hydromel sans alcool Canneberge et Hibiscus fait sensation depuis sa sortie. C’est frais, très rafraîchissant et surtout peu sucré par rapport à des hydromels lourds et très sucrés que nous étions habitués auparavant. Tout est en finesse ! Le produit de couleur rosé est très bien balancé car il est possible de goûter à la canneberge, au miel, et le côté floral de l’hibiscus. Cru d’Abeille ont sorti ce mois-ci un autre hydromel sans alcool le Pitaya et Orange, un merveilleux mélange d’orange et de fruit du dragon qui vaut la peine de le découvrir également. Découvrez également les autres hydromels avec alcool tels que : Concombre, Framboise et Hibiscus, Mojito, et bien plus.
Un smoothie sour au cassis sans alcool, est-ce que ça pourrait vous intéresser ? Je vous présente la Chester (BazaarMicrobrasserie). Nous avons un liquide mauve foncé très opaque offrant un nez fruité très intense. Assurément il y énormément de fruits dans la composition de cette Berliner Weisse de type smoothie. Nous avons ici une bière sans alcool très complexe avec une rondeur non habituellement dans les bières sans alcool. On ne cherche vraiment pas le cassis qui est aux premières loges. L’acidité au goût citronné typique des Berliner Weisse est présente en arrière-plan. J’ai fait goûter la Chester lors d’une soirée pour le Superbowl et les gens étaient absolument certains qu’elle était alcoolisée de par son goût. Prenez la Chester en accord avec du fromage de chèvre frais sur un craquelin neutre et un peu de confiture aux petits fruits et ce sera divin. Bazaar Microbrasserie offre d’autres excellentes bières sans alcool tels que la Oz, Miss Mango, Tiramisu, … À découvrir !
Pour terminer cette chronique, nous allons complètement aux antipodes avec une bière à 9,5% d’alcool. Le samedi 18 février 2023 avait lieu la Journée Péché Mortel 2023. La Brasserie Dieu du Ciel a créé une journée spéciale Péché Mortel à chaque année. C’est le temps de découvrir différentes versions de ce délicieux stout impérial au café. Cette année un 4 pack mixte vous propose : 1 Péché Mortel Bourbon 2022, 1 Péché Mortel Latte, 1 Péché Mortel Stout Mexicain, et 1 Péché Mortel Édition Spéciale (brassé avec un café différent soit le Sierra Nevada de Santa Marta). Pour moi, la version Bourbon est toujours un incontournable depuis sa première sortie et est toujours présente à chaque année dans le 4 pack sous un millésime différent. Cette fois-ci je vais vous parlez de la Péché Latte. Son nom est bien choisi car cette version de Péché Mortel a obtenu un ajout de lactose. Ce Milk Stout Impérial est noir comme l’ébène. Au nez, il est facile de détecter le café et les souches de torréfaction venant également du malt. Le lactose apporte une présence laiteuse et sucrée au point de vue olfactif. Pour ce qui est du goût, le lactose adoucit les torréfactions du café, du malt, ainsi que des houblons. Il apporte une belle rondeur agréable en bouche qui est en harmonie avec le café, le goût de pain grillé, et le chocolat noir. Dépêchez-vous de vous procurer les 4 packs de Collection Péché Mortel avant qu’il ne soit trop tard.
On se retrouve bientôt pour d’autres excellents produits.
Une soirée grandiose en l’honneur des leaders du manger mieux !
La 11e édition du Gala des Grands Prix DUX s’est tenue au Marché Bonsecours le mercredi 22 février 2023, afin de célébrer les leaders de l’industrie agroalimentaire du Québec. Près de 450 professionnels et acteurs issus du milieu agroalimentaire étaient présents pour honorer les entreprises et organisations ayant développé des produits et initiatives qui améliorent la santé de la population et celle de la planète.
Appuyé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et présenté par Metro, c’est dans le décor lumineux du Marché Bonsecours que le Gala DUX a débuté cette magnifique soirée. Les invités ont pris part à un cocktail-réseautage savoureux mariant canapés créatifs signés par le chef Danny St-Pierre, cocktails rafraîchissants de Distillerie Noroi ainsi qu’un lounge coloré signé Metro, facilitant les opportunités d’affaires. Mentionnons la présence d’Uptaste et ses machines de dégustation automatisée de même qu’une Grande entrevue inspirante, présentée par le Fonds de solidarité FTQ. Nouveauté cette année, une grande tablée mettant en valeur les produits et initiatives finalistes a permis de faire rayonner et de rendre tangible les réalisations participantes aux Grands Prix DUX !
L’animatrice de la soirée Patricia Paquin a lancé le bal avec la remise des Grands Prix DUX. Lors de cette grande célébration annuelle de l’industrie agroalimentaire, les candidats gagnants se sont succédé sur scène, partageant des témoignages touchants et remerciements chaleureux. Les Grands Prix DUX récompensent les initiatives visant à bonifier l’offre alimentaire afin d’aider les consommateurs à faire des choix responsable. Afin de faire vivre une expérience unique aux invités, un repas gastronomique concocté avec plusieurs produits finalistes et gagnants des Grands Prix DUX des 10 dernières années fut servi, crée par le chef Danny St-Pierre.
L’innovation était à nouveau mise de l’avant !
Pour cette 11e édition, de nombreuses entreprises se sont démarquées par leur façon de faire innovante. Des produits uniques, des emballages ingénieux, des initiatives sociales influentes et des histoires inspirantes étaient mis de l’avant ! Tous les leaders récompensés inspirent l’essence de DUX et à travers leurs initiatives et leurs produits, ils guident les consommateurs à manger mieux, pour leur santé et celle de la planète.
Voici les grands gagnants des prix DUX manger mieux :
Initiatives pour réduire le gaspillage Chez les producteurs de matières premières et ingrédients : Conseil régional de l’environnement de Laval – Opération dernière chance
Initiatives en éco-emballage Entreprise en démarrage : Bo – Contenants réutilisables en plastique polypropylène Moyennes et grandes entreprises : Agropur Coopérative Laitière – Boîte OKA 100 % recyclable
Initiatives en accessibilité Projet d’organisation, en centre communautaire ou en institution – Petites entreprises et petits obnl :Table agroalimentaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean – Les Petits ambassadeurs, le déploiement provincial Distribution de produits ou de plats à emporter à cuisiner – Petites et moyennes entreprises : Les aliments Tout Cuit – Je REdonne Programmes ou formations – Petits obnl : Mouvement J’aime les fruits et légumes | AQDFL – En avoir plus pour son argent Coup de cœur : Still Good – Programme d’alimentation durable grâce à l’économie circulaire dans les écoles
Initiatives en communication Émissions de télévision, de radio, webséries ou balados : Aliments du Québec – On a échangé nos cuisines ! Site web et applications mobiles : Équipe des diététistes du Québec des Producteurs laitiers du Canada – Site web cuisinonsenfamille.ca, présenté par Éducation Nutrition Campagnes publicitaires – Grandes entreprises : Sobeys – Les Semences solidaires au profit de La Tablée des Chefs Livres ou magazines : Éditions de l’Homme – Dévorer les légumineuses par Eve-Lyne Auger Programmes ou formations : Dispensaire diététique de Montréal – Panier à provisions nutritif et économique (PPNE) : actualisation et déploiement Coup de cœur : Équiterre | Commun’assiette – Commun’assiette : le portail web ! Coup de cœur : Saint-Jean-Éditeur – Manger et bouger… Intuitivement !
Produits alimentaires – Valeurs ajoutées Congélateur – Entreprises en démarrage : Belov companie – Repas texturés pour bébé Congélateur – Petites entreprises : Isabelle Huot Docteure en nutrition – Bûche de Noël au yogourt, framboises et canneberges Frigo – Entreprises en démarrage : Tofutofu – Tofu fumé façon « Smoked meat » Frigo – Petites entreprises : Gusta Foods – Hachés végés Frigo – Moyennes et grandes entreprises : Maison Riviera – Laiterie Chalifoux – Délice végétal à l’avoine Garde-manger – À boire – Entreprises en démarrage : Kwe Cocktails Sumacade – Limonade pétillante au Sumac & Menthe Garde-manger – À boire – Petites entreprises : Jus DOSE Inc – Shot gingembre et curcuma et Les boissons fermentées Gutsy – Adapt2 Garde-manger – À manger – Entreprises en démarrage : Bela Peko – Préparation à dessert à base de purée de légumes Garde-manger – À manger – Petites entreprises : Logan Petit Lot – Beurre de noix Garde-manger – À manger – Moyennes et grandes entreprises : Prana Biovegan – Granolove sur le pouce Garde-manger – En ébullition : Still Good – Biscuits Café chocolaté
Produits alimentaires – Design d’emballage Congélateur : Belov companie – Repas texturés pour bébé Frigo : Maison Riviera – Laiterie Chalifoux – Fromages végétaliens Garde-manger : Erable au Fil du Temps – Cornets à l’érable et aux canneberges À boire : Kwe Cocktails Sumacade – Limonade pétillante au Sumac & Menthe Coup de cœur : Ferme Tournevent – Huile de graines de citrouille TournevenT
Produits alimentaires – Écoconception : The Pretty Ugly Company – Salsa Pretty Ugly et METRO Inc – Yogourts GREC et yogourts SKYR – Irresistibles
Produits alimentaires – Goût Congélateur : Séva – Mélanges pour crème glacée végane à base d’avoine Frigo : RICARDO – Gamme de viandes marinées et emballées sous vide RICARDO Garde-manger : Une Touche d’Ail – Pesto à la fleur d’ail, Sauce à l’ail, Purée d’ail À boire : OOYA infusions – OOYA infusion énergisante
Personnalité de L’actualité ALIMENTAIRE 2023 : Chantal Van Winden, présidente-directrice générale d’Oliméga
Concours étudiant OMNIUM DUX Collégial : Marie-Eve Lanthier – Collège Maisonneuve Universitaire : Mélanie Bordeleau et Caterina Marra – Université Laval Métiers de bouche : Julie Dunning et Michelle Girard – CFP Relais de la Lièvre-Seigneurie
Gagnant du prix Meilleur produit : La Fourmi Bionique – Grand Granola Aphrodisia
Mention spéciale : Fumoir Grizzly
Vote du public Produit alimentaire : Tofutofu – Tofu fumé façon « Smoked meat » Initiative en communication : Éditions du CHU Sainte-Justine – C’est moi le chef, au fil des saisons Initiative en accessibilité : Les aliments Tout cuit ! – Je REdonne Initiative en réduction du gaspillage : Still Good – Récupération des surplus de pains de boulangerie Initiative en écoemballage : Cascades – Panier fermé en carton ondulé pour fruits et légumes frais
Une nouvelle catégorie est annoncée au Gala DUX
« Les projets soumis dans la nouvelle catégorie devront être vraiment transformateurs, a-t-il été annoncé. Ils devront contribuer à faire avancer l’industrie. Les projets devront soit présenter des produits ou des procédés intelligents, soit favoriser la durabilité de notre écosystème alimentaire ou permettre aux chaînes d’approvisionnement d’être plus sécuritaires et agiles. »
La mention spéciale de cette édition a justement souligné un projet qui correspondrait aux critères de cette nouvelle catégorie. En collaboration avec une équipe de chercheurs de la Faculté des Sciences de l’Agriculture et de l’Alimentation, Fumoir Grizzly a développé après 15 ans de recherche un nouveau bio-ingrédient naturel appelé Bac M35. Approuvé par Santé Canada en 2016, c’est un additif alimentaire naturel qui permet la destruction complète de la bactérie listeria et l’empêche de se développer pendant 21 jours. Une innovation technologique pour les transformateurs de viandes, de poissons et de produits laitiers.
Après 3 ans d’absence, c’est le retour très attendu de @lacuvee.
C’est la 9ème édition qui a lieu au Salon 1861 et la tension est palpable. Distilleries, microbrasseries et vins d’ici seront au rendez-vous, mais ça ne s’arrête pas là!
J’ai eu la chance de rencontrer @justin_archambault (de chez @conceptb.ca et co-créateur de La Cuvée) ainsi que @matpotvinillustrateur (artiste illustrateur, graphiste) pour jaser de ce qui va se passer à la Cuvée cette année et nous allons dévoiler la nouvelle image de marque de cette 9ème édition.
L’année 2022 fût difficile financièrement pour plusieurs commerces suite à la pandémie et deux microbrasseries ont malheureusement mis la clé dans la porte soit Country Club Microbrasserie à Baie St-Paul et Microbrasserie Cap Gaspé à Gaspé. En souhaitant que l’année 2023 ne verra pas d’autres microbrasseries fermées définitivement leur porte vu le contexte économique difficile avec toutes les hausses que nous subissons. Je souhaite un rétablissement pour tous au courant de l’année.
Pendant la période des Fêtes, nous avons eu l’opportunité de fêter ensemble suite à des années restrictives dû à la pandémie. Le fait d’être ENFIN de retour ensemble m’a donné le goût de vous parler de la première bière de cette chronique.
Enfin Ensemble (Echo Session Ales)
Cette kölsch à 3,5% d’alcool est une bière collaborative avec Hart Print et la Fondation du CHUM. Boire pour une bonne cause c’est merveilleux. Cette bière blonde est très douce. C’est une bière de soif, de rassemblement, facile à boire, qui plaira à tous. Sa présence sucrée typique des ales est présente au début mais s’assèche en finale comme le veut ce style. Son nom Enfin Ensemble reflète très bien la réalité entourant la pandémie. Regroupons-nous en levant notre verre de Enfin Ensemble au retour à la normalité (ou presque).
La Pragmatique (La Voie Maltée)
On parle ici d’une lager blonde dorée à 4,8% d’alcool coiffée d’une mousse blanche onctueuse, style qu’on retrouve abondamment en Tchéquie (ancienne République Tchèque). Son nom est un clin d’œil à la ville de Prague. Au nez, des notes céréalières, herbacées et même de mie de pain se laissent découvrir. En bouche, la bière offre une fine amertume supportée par une dose sucrée très légère. Les plus fins palais pourront détecter une saveur de croûte de pain. C’est une autre bière qui descend vraiment bien. Cette Pragmatique de La Voie Maltée plairait aux gens de la Tchéquie qui raffolent des lagers blondes rafraîchissantes, eux qui consomment le plus de bières par habitant partout sur la planète.
Harbour (Farnham Ale & Lager)
Il y a quelques années, mon beau-frère Danny Chabot du Dépanneur de la Rive à Cap-Rouge nous convoquait chez lui pour la présentation de sa 1000e bière dans son commerce (Il est rendu maintenant à plus de 2000). Quelle serait cette fameuse 1000e bière. J’avais prévenu ma femme à l’époque qu’on y allait pour l’événement mais que je voulais revenir tôt car j’étais fatigué. Une fois chez lui j’ai remarqué qu’il y avait seulement les Harbour et aucun Chabot. Étrange ! Est-ce qu’ils ne pouvaient pas venir ? Danny nous demande d’aller dans le salon pendant qu’il monte son set-up. Bizarre, mais nous écoutons tous. Une fois le set-up monté, Danny nous demande de se fermer les yeux et nous apportent un à un autour de l’îlot dans sa cuisine. Vraiment, vraiment bizarre ! Lorsque tout le monde est placé autour de l’îlôt, il nous dit d’ouvrir les yeux, je vois deux piles de canettes et au centre un cadre de ma mère décédée le 23 janvier 2009. L’étiquette sur les canettes est la photo qu’on retrouve dans la cadre qui représente ma mère dans la vingtaine. Pour sa 1000e bière, Danny voulait une bière qu’on se souviendrait longtemps, très longtemps. Il voulait faire honneur à ma mère qui a été toujours présente pour nous tous. C’est comme ça que la bière Harbour est née. Quand tu vois ton nom sur la canette avec la face de ta mère dessus tu souhaites qu’elle soit à la hauteur. On parle ici d’une Double IPA de style West Coast IPA à 8% d’alcool. Elle est de couleur dorée allant vers le cuivrée coiffée d’une mousse blanche. Côté olfactif, nous retrouvons le pamplemousse, le malt, et le caramel. Côté gustatif, le pamplemousse, le malt et le caramel sont aussi présents mais on détecte également des notes de litchis, de citron, de poivre, et une belle amertume soutenue (environ 120 IBU). Cette bière est une exclusivité du Dépanneur de la Rive et a été longtemps la bière la plus vendue à l’unité. Mon ami le chef lyonnais Toto Li Vigni dit que c’est sa bière préférée et il en profite lorsqu’il vient ici ou lorsque je passe à Lyon. Si vous passez au Dep de la Rive, goûtez-y et vous verrez …
Pour finir, je vous souhaite à tous une merveilleuse année 2023 sans tracas avec de la santé, de l’amour et de l’amitié. Cheers !
L’endive, chicorée de Bruxelles ou chicorée Witloof, appelée aussi chicon dans le Nord de la France, au Luxembourg et en Belgique, est une variété de chicorée amère, plante bisannuelle de la famille des Astéracées, mais différente de celle qui donne la chicorée à café. Cette chicorée vivace à « nombreuses feuilles », est surtout cultivée comme une plante annuelle pour ses « chicons », pousses blanchies obtenues par forçage et consommées comme légumes crus ou cuits.
Boudée par plusieurs et adulée par d’autres, l’endive se démarque des autres variétés de légumes par son goût amer et son parfum subtil, mais aussi par sa facilité de préparation, son coût modique et ses bienfaits pour la santé.
La culture de l’endive :
Sa culture se fait en plusieurs étapes. La première se déroule dans les champs: elle commence lors du semis en mai et se termine lors de l’arrachage en octobre. À ce moment-là, les feuilles vertes qui se trouvent au bout de la racine (aussi appelée carotte) sont coupées à environ quatre centimètres du collet.
Les racines ainsi récoltées sont ensuite réfrigérées jusqu’à la deuxième étape qui, elle, consiste à repiquer ces mêmes racines dans des bacs de plastique dont le fond est recouvert de tourbe. Le repiquage doit se faire en rangs bien serrés afin que l’endive obtienne sa forme caractéristique et soit la plus compacte possible.
Une fois le repiquage terminé, arrive la troisième étape: la pousse en salle de forçage. Il s’agit ici de placer les bacs dans une salle à température contrôlée qui ne laisse filtrer aucune lumière et ce, afin d’obtenir de belles endives d’un blanc crémeux et jaunâtre. Arrosées régulièrement de solutions nutritives, les endives restent en salle de forçage durant 21 jours.
Alors à maturité, les endives passent à la dernière étape: le cassage, qui consite à les séparer mécaniquement de leur racine et à les éplucher, c’est-à-dire enlever les feuilles abîmées. Ceci fait, il ne reste plus qu’à les emballer et les acheminer auprès des détaillants et des consommateurs.
Quel est le bienfait de l’endive ?
L’endive est un légume, plus précisément un « légume-feuille »qui présente de nombreuses vertus à la fois nutritionnelles, hydratantes ou diurétiques, tout en étant très peu calorique. Composée d’eau à 95%, l’endive couvre une bonne partie de nos besoins hydriques journaliers. On considère qu’une portion d’endives (200 g environ) correspond à un verre d’eau de 185ml, ce qui en fait un aliment incontournable en été, ou encore dans le cadre de la pratique sportive.
L’endive est un légume riche en vitamines. En plus d’hydrater et d’éliminer les toxines de l’organisme, l’endive est source d’une grande variété de vitamines : A, C, E, ainsi que la fameuse vitamine B9 aussi appelée acide folique, ou plus simplement “folate”.
Comment conserver les endives ?
Une fois le sachet entamé, vous pouvez conserver vos endives (ou chicons) dans le bac à légumes de votre réfrigérateur pendant environ 4 jours, le tout enveloppé dans du papier absorbant (type essuie-tout). Les endives cuites quant à elles, se conservent très bien, pour cela, déposez-les dans un grand plat en veillant à ce qu’elles ne se chevauchent pas, puis couvrez le plat d’un papier gras
Comment se prépare l’endive ?
Pour découper une endive, il suffit :
Eliminez la base de l’endive.
Inutile de laver les endives : il suffit juste de retirer les premières feuilles, de plus, l’eau oxyde les feuilles et altère le goût et le craquant de l’endive.
Eliminez la partie dure de la base de l’endive : le tronc, en y prélevant un cône au couteau d’office. Pour être sûr d’avoir une endive moins amère, vous devez enlever cette partie.
Posez l’endive sur le plan de travail et taillez-la à votre convenance.
Comment congeler des endives ?
Une fois vos endives blanchies (Dans une grande casserole, faire bouillir de l’eau, la saler, puis faire blanchir les endives pendant 15 min. Vous pouvez également les faire cuire à la vapeur. Les retirer et les écouter ensuite.) répartissez-les sur une plaque puis placez-les au congélateur durant plusieurs heures. Lorsqu’elles sont bien congelées, vous pourrez les ranger dans des sacs de congélation pour un gain de place.
Comment enlever l’amertume des endives crues ?
Si vous servez des endives crues, vous pourrez atténuer leur amertume en ajoutant dans votre recette une sauce au yaourt par exemple. Si vous souhaitez cuire vos endives, saupoudrez-les avec un peu de sucre cassonade ou d’érable. En plus de masquer l’amertume, il permettra à vos légumes de mieux colorer.
À noter :
Le verdissement est un phénomène tout à fait naturel qui n’altère que l’aspect de l’endive. En revanche, c’est un signe que l’endive a été exposé à la lumière ou à température ambiante pendant un certain temps… elle sera donc moins fraîche et croquante lors de votre dégustation.
DécouvrezDiva, l’endive du Québec que propose la Ferme Bunny situé à Saint-Hyacinthe
Comme je suis excitée de te présenter Karissa Paré, fière représentante du trio d’entrepreneures qui se cachent derrière l’entreprise Lyo & Co !
Qu’est-qu’on en commun :
Karissa, nutritionniste, Shania, candidate à la profession d’ingénieure et Malika, Étudiante à temps plein
Elles ont les mêmes parents (oui, oui, elles sont sœurs hihi !)
Elles sont toutes les trois dans la vingtaine
Elles sont également gourmandes à temps
Ce sont de jeunes femmes déterminées
Et surtout, elles ont un amour commun pour la LYOPHISATION !!!
Bonne découverte !
J.R. : Salut Karissa, je suis vraiment heureuse de te recevoir dis-moi, je suis curieuse à quoi ressemble vos parcours professionnels ?
Karissa : Je suis nutritionniste-diététiste depuis maintenant 5 ans! J’ai étudié à l’Université McGill et j’y ai fait mon Bacc en nutrition. Et c’est vraiment un emploi de rêve parce que je travaille dans ce qui me passionne : la bouffe !
Je peux partager cette passion avec mes clients. Je travaille actuellement au privé. J’aide mes clients à améliorer leurs habitudes alimentaires pour atteindre divers objectifs : comme gestion de poids, performance sportive, optimiser leur santé, etc. En plus, je suis photographe et styliste culinaire, et je fais aussi du développement de recettes !
J’ai aussi terminé mon Certificat en Entrepreneuriat au HEC cette année. Grâce aux compétences développées avec mon certificat, et grâce à mes années d’expérience en agroalimentaire, j’ai pu démarrer mon entreprise de lyophilisation avec mes 2 sœurs en décembre 2021.
J.R. Ça me fascine les gens qui bâtissent une entreprise familiale, pour avoir moi-même une sœur je sais que par moment… On peut avoir envie de s’arracher la tête, comment vous gérez ça dans le quotidien d’une entreprise ? Comment est-ce que ce projet est venu modifier la relation que vous entretenez entre vous ?
Karissa : Honnêtement, travailler en famille, ça a de gros plus à plusieurs niveaux, mais aussi des moments plus difficiles comme n’importe quelle ‘relation’ si je peux dire!
Mais c’est certain qu’il n’y a personne dans ce monde que je connais plus et en qui j’ai autant confiance que mes sœurs.
On n’a pas peur de se dire les vraies choses et d’être honnête.
On est toutes travaillantes et performantes. On s’encourage, on s’écrit environ 200 fois par jour, on se côtoie tous les jours, on peut parler de tout et de rien, on se comprend.
On connait nos forces et nos faiblesses. On a vraiment une proximité qui rend notre équipe vraiment forte.
Mais oui, parfois, on est tellement à l’aise entre sœurs qu’on peut parfois manquer de tact un peu quand les choses deviennent difficiles et stressantes. C’est pour ça qu’on prend des moments, environ 1x par 2-3 mois, pour s’asseoir en famille, avec nos parents, et discuter (style conseil d’administration).
Ma mère va nous faire une belle table officielle avec de la bonne bouffe ! On crée un environnement sans jugement et rempli de respect, et on se dit les vraies choses : nos attentes, nos frustrations, nos désirs, nos visions… Et on se fait un plan d’action et on grandit de tout ça. Et on réajuste tous les 2-3 mois.
Je ne me verrais pas démarrer une entreprise avec d’autres personnes que mes sœurs. C’est tellement demandant énergétiquement et émotionnellement, le confort que j’ai avec mes sœurs de le faire, ça vaut de l’or. On n’a pas eu besoin de s’adapter d’un point de vue personnel – seulement professionnel.
J.R. : Vos parents ont pensé quoi de ce projet ?
Karissa : Mes parents étaient vraiment emballés par le projet et nous ont encouragés à 1000%. En fait, sans eux, Lyo et Co. n’existerait pas – Lyo, c’est vraiment une histoire de famille.
C’est grâce à eux si on a eu un local, c’est grâce à leur aide si on a eu une mise de fonds plus grande pour nous aider à démarrer. Avec leur expérience, ils nous ont beaucoup aidés et guidés lors de notre démarrage, pour notre incorporation, et tout au niveau légal et budgétaire. Nos deux parents sont comptables, et c’est ma mère qui fait notre comptabilité ! Et mes parents nous aident énormément niveau production.
Encore aujourd’hui, ils nous aident au quotidien malgré leur emploi à temps plein. Ils sont tellement fiers, ce sont nos fans #1.
Ils partagent tous nos publications Facebook, ils achètent tous nos produits et en donnent à leurs amis et connaissances, ils viennent à tous nos Marchés (ex. Marché d’été de Pointe-aux-Trembles toutes les fois) ! Mon père nous aide puisqu’il est très manuel à nous construire certains outils dont on a besoin.
Ils aimeraient même travailler pour nous lors de leur retraite, lorsque la compagnie sera plus grande.
J.R. : Est-ce que c’est un rêve que vous aviez depuis longtemps d’être « entrepreneure » ?
Karissa : Pour ma part, j’ai toujours rêvé d’avoir mon entreprise, mon projet à moi ! Je ne savais pas dans quoi ou comment, mais j’avais vraiment envie d’aller chercher cette fierté-là et de pouvoir dire « c’est mon entreprise ». C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle je suis allée faire mon certificat en entrepreneuriat : pour m’aider à ouvrir mon esprit sur les possibilités et les opportunités.
J.R. : Je sais que pour l’instant vous êtes toute à temps partiel dans l’entreprise, est-ce votre souhait de vous y dédier à 100 % un jour ?
Karissa : Oui, on est toutes les 3 à temps partiel dans l’entreprise actuellement, on a toute un emploi à temps plein. Mais c’est dans les plans que je sois celle qui lâche tout dans le futur pour m’y mettre à 100% ! Pour mes sœurs, lyo c’est plus un projet ‘sur le side’ et elles désirent continuer leur cheminement actuel niveau professionnel, ce que je respecte à 1000%. Donc c’est vraiment moi qui vais en prendre un peu plus !
J.R. : Bon, là on se doit de parler de votre « ART »… La lyophilisation, d’un je souhaite en savoir plus sur cette magnifique méthode et de deux… À quel moment l’attrait pour la lyophilisation entre dans vos vies ?
Karissa : C’est drôle, parce que l’idée de l’entreprise est comme venue de 2 opportunités différentes, au même moment.
D’abord, étant nutritionniste, je recommandais souvent à mes clients des fruits lyophilisés, parce que c’est une belle collation qui se transporte facilement partout, prête à manger, et ça aide mes clients à consommer plus de fruits au quotidien. Mais c’est assez difficile de s’en procurer, ils devaient en commander sur internet des états unis principalement.
En plus, ma petite sœur Malika, elle a vu les bonbons lyophilisés, ou freeze dried, sur tiktok. C’est hyper tendance en ce moment aux États-Unis. Et on a voulu les essayer parce que ça avait l’air super bon ! Mais les frais d’expédition étaient astronomiques, et personne n’offrait ce produit au Québec.
Donc 1 pierre 2 coups, on s’est dit : bin tu sais quoi, on va le faire nous-mêmes et rendre les fruits, légumes et bonbons lyophilisés plus accessibles au Québec. On s’est renseigné, j’ai fait des études de marché, j’ai testé mes clientèles cibles et on est parti en famille dans ce beau projet.
Et pour répondre à ta question : c’est quoi la lyophilisation ?
En fait, c’est une technique de déshydratation à froid. Qu’est-ce que ça fait exactement – bin ça fait 2 choses.
Premièrement, lyophiliser des fruits et légumes, ça permet d’obtenir des croustilles de fruits et de légumes ! La lyophilisation permet de conserver la couleur, la forme et 98% des nutriments environ, et on enlève juste l’eau. Et on obtient un résultat croustillant. C’est donc une collation parfaite à avoir avec soi, parce qu’en plus de nous faire manger plus de fruits et de légumes au quotidien, et bien c’est prêt à manger, pas besoin de les couper et les préparer, et c’est une texture totalement différente.
Pour les bonbons, on utilise en fait des bonbons qu’on connait tous : par exemple, on part avec des Skittles, des caramels Werthers ou encore des Jolly ranchers. Quand on les transforme, donc quand on les lyophilise, les bonbons vont grossir et la texture va changer.
Ça va prendre la texture d’une crotte de fromage, hyper croustillant, et les saveurs vont être multipliées x10.
C’est vraiment une expérience extraordinaire! À chaque fois que les gens les goûtent pour la première fois, leur regarde change et on se fait toujours dire « Bin, voyons donc, c’est malade » !
J.R. : Et combien de temps après avez-vous choisi de transformer cette passion en entreprise ? Karissa : On a en fait commencé à lyophiliser avec l’idée de démarrer l’entreprise ! Donc tous les tests qu’on faisait au départ, c’était dans le but de démarrer l’entreprise.
J.R. : Êtes-vous allée vous chercher des formations spéciales pour créer Lyo & Co ?
Karissa : Oui ! En fait, Lyo & Co. a été démarré sur la base que j’étais nutritionniste en épicerie, avec beaucoup d’expérience en agroalimentaire et en vente au détail. Je connais super bien mon client cible puisque c’est mon client qui vient me voir dans mon bureau.
Mais en plus, j’étudiais au HEC pour mon certificat en entrepreneuriat. Donc j’ai acquis beaucoup de connaissance et d’outils qui nous aident énormément. Et en plus, au travers de mon travail, j’ai eu beaucoup de formation de gestion de réseaux sociaux qui nous aident.
Ma petite sœur Shania, elle, est candidate à la profession en ingénierie, donc elle a beaucoup d’expérience pour nous aider avec l’entretien et les bris de nos machines et de nos pompes.
Puis Malika, elle, elle étudie en art – donc tout ce qui est image de marque et graphisme, elle s’y connait beaucoup.
On se complète vraiment beaucoup, et c’est beaucoup grâce à nos différentes expériences professionnelles que Lyo et Co. est une si belle réussite à nos yeux, sans beaucoup d’aides-externes pour le moment.
J.R. : L’entrepreneuriat vient avec son lot de montagnes russes, y a-t-il une phrase que vous vous répétez souvent et pourquoi ?
Karrisa :« C’est malade OU on capote ! »
En fait, malgré qu’on vienne tout juste de terminer notre première année de démarrage, on a tellement eu de réussites, on n’y croit souvent pas. Et on capote. Et on ne réalise pas l’ampleur de notre projet !
Au départ, on voulait simplement tester le marché pour notre année 1, vendre de petites quantités pour commencer tranquillement. Mais ça a explosé et on n’arrive pas à répondre à la demande actuelle. On vit vraiment un rêve, je pense, pour une entreprise en démarrage, et on se sent vraiment choyée d’avoir cette chance-là d’avoir une belle communauté comme on a. On a tellement de bons mots et tellement d’opportunités, qu’on n’en ait souvent sans mot et excité par ce que le futur nous réserve !
J.R. : Qu’est qui vous rend unique vous et votre entreprise?
Plusieurs points, je te dirais :
On est les seules au Québec à offrir autant de variété de fruits et légumes lyophilisés au même endroit
On est les seules à faire des bonbons lyophilisés au Québec
Notre contact client : on est vraiment à rapide à répondre à nos clients, on est proche de chacun de nos clients, on règle les problèmes super rapidement. Vraiment, pour nous, nos clients font partie de notre famille et on les traite de la sorte ! On fait même des commandes spéciales pour nos clients ! On partage leur commentaire et leur photo, on adore échanger et partager notre amour. On crée vraiment une communauté autour de la gourmandise et l’importance de bien manger, mais toujours en ayant bon goût.
On est la seule entreprise au Québec à faire des tests de bonbons lyophilisés sur Tiktok !
On fait des collaborations avec des producteurs d’ici et des épiceries pour ramasser leur fruits et légumes moches et les surplus de récoltes pour sauver le gaspillage alimentaire.
Notre équipe : on est 3 sœurs avec chacune des forces différentes et on se complète vraiment. Moi, je suis vraiment forte niveau connaissance et connexion avec le client cible, et le développement de l’entreprise, la création de lien d’affaire avec nos partenaires. Malika elle, elle est super bonne niveau créativité, image de marque, elle a l’œil artistique, elle est bonne niveau réseaux sociaux, et elle est aussi super bonne au service à la clientèle. Shania, elle préfère être en arrière-scène et s’occuper de la production, de la paperasse, faire la maintenance des machines. C’est 3 piliers importants de notre entreprise et ça adonne que chacun est une force pour chacune de nous.
J.R. : Qu’est-ce qu’on vous souhaite pour les années à venir tant perso que pro?
Karrisa : On travaille très fort sur la croissance et permette à Lyo et Co. de grandir et d’avoir la capacité de devenir une grande entreprise! Donc on se souhaite de pouvoir continuer de grandir et de partager notre amour de la nourriture et du lyophiliser avec encore plus de gens, partout au Québec et possiblement au Canada un jour.
Côté perso, je nous souhaite un équilibre !
En tant qu’entrepreneur, on se consacre tellement à notre entreprise qui est comme notre bébé, qu’on vient à manquer de temps parfois côté perso. J’essaie de trouver un équilibre et de faire de la place et de consacrer du temps à profiter quand même de moment avec ma famille, mon conjoint et mes amis – c’est primordial pour notre santé, et ça nous permet d’être, selon moi, de meilleures personnes et de meilleurs entrepreneurs.
J.R. : Avez-vous une anecdote cocasse à nous raconter concernant l’entreprise?
Karissa : Notre première vidéo tiktok !! On a décidé de se créer un compte Tiktok principalement pour nos bonbons. Mais on n’en avait jamais créé de compte pour publier du contenu, aucune de nous.
On est plutôt consommatrice, et non créatrice. Donc on n’avait aucune idée de l’impact qu’on aurait. On s’était dit : bon, on commence, c’est notre première vidéo, on va peut-être avoir quoi, 500-1000 vues? Un peu comme Instagram, quoi que sur Insta, on a déjà des abonnées – et on n’en avait aucun sur tiktok encore.
Donc c’est Malika qui s’occupe d’ouvrir le compte, et de publier la première vidéo qui était celle sur nos Anneaux à la pêche. 1re vidéo, littéralement 0 abonné. Rien. Et je me souviens encore, elle publie ça un jeudi soir, au mois de mai.
Le lendemain, vendredi soir, on est ensemble et on prépare des commandes, et je lui demande ‘pis, la vidéo ?’.
Elle me dit « je ne sais pas, j’ai oublié d’aller voir et je ne reçois pas de notifications ». Et là elle va voir : on était rendu à 11K vues et genre 1000 likes !!
Il était, vendredi 16h, cet été. Et je me souviens, on est sortie pour souper en famille sur la terrasse dehors et le nombre augmentait de façon exponentielle chaque minute – 11K, 13K, 18K, 25K, 50K… Ça n’arrêtait pas !
Et les commandes ont commencé à rentrer. Chaque minute, notre téléphone faisait ‘ding’ – 1 nouvelle commande… On a sold out cette soirée-là. On CAPOTAIT.
Et depuis, notre tiktok roule comme ça ne se peut pas. Notre vidéo la plus vue, elle a 650K vues. On n’arrive pas à y croire honnêtement. C’est juste fou. On est tellement contente de pouvoir partager notre passion de la nourriture comme ça et de voir les gens réagir et tripper comme nous!
J.R. : Quelle place prend la gourmandise dans vos vies ? Qu’est-ce que vous adorez cuisiner ?
Karissa : On est 3 très grandes gourmandes ! En fait, notre love langage au 3, c’est d’offrir et de partager de la nourriture. On adore la cuisine, on adore sortir ensemble au restaurant et découvrir de nouveaux mets, on partage toujours nos découvertes alimentaires.
Et c’est d’ailleurs pour ça que je suis nutritionniste : tout ce que je fais est lié à l’alimentation. Mon emploi de nutritionniste consiste à partager ma passion de la nourriture, j’ai démarré une entreprise en alimentation avec mes sœurs, je suis aussi photographe et styliste culinaire, je fais du développement de recettes, je voyage pour découvrir les différentes cultures culinaires, chacune de mes sorties doit contenir un volet « alimentation ».
Et avec Lyo et co, c’est une façon de partager cette passion-là qu’on a grâce au processus magique qu’est la lyophilisation, qu’on vit un moment de foodie mémorable tous ensemble.
J.R. : À quoi ressemble votre quotidien depuis que vous avez fondé l’entreprise?
Karissa : Bonne question ! En fait, on ne fait que travailler maintenant. Mais en même temps, Lyo et Co., ce n’est pas vraiment du travail parce qu’on adore ça.
On va donc travailler à notre emploi à temps plein, et dès qu’on a du temps, on s’en va travailler sur la compagnie. Parfois, je fais des journées de 16h – je travaille de 8 à 16h à mon emploi, et je vais directement travailler sur la compagnie ensuite de 16h à minuit. On essaie de se relayer la semaine pour se donner des moments de repos, mais sinon on travaille ensemble la fin de semaine, pas mal toute la journée samedi et dimanche. On est toujours en train de faire quelque chose : production, commande, réseaux sociaux et création de contenu, gestion, admin et comptabilité…J.R. : Quel est votre produit coup de cœur ? (Pas besoin d’être unanime hihi)
On n’arrive pas à être unanime pantoute haha!! Donc notre coup de cœur chacune :
Karissa : Anneaux à la pêche
Shania : Camerise
Malika : Jolly Fruité
GRATITUDES
« On n’aurait pas pu arriver où nous en sommes aujourd’hui, après 1 an, si ce n’était pas de notre réseau – bâtir une entreprise, ça prend toute une communauté. On est entouré d’amis, d’entrepreneurs, de famille, de mentors, de collègues, de clients et même de compétiteurs qui nous encouragent, nous aident et nous assistent au QUOTIDIEN. Sans eux, Lyo ne serait rien. En plus de nos parents, nos tantes, cousins, cousines et amis viennent nous voir et achètent à chaque marché qu’on a dans l’année! On a des amis entrepreneurs qui nous embarquent dans des milliers de projets tellement excitants pour nous aider à grandir. On a des amis qui nous donnent de leur temps pour venir sauver des fruits et légumes moches, sans rien demander en retour. Donc mille mercis. »
Suivez les aventures des soeurs Paré sur les réseaux sociaux : @lyoetco
La Ferme du Tarieu est une ferme brassicole située à Sainte-Anne-de-la-Pérade tout près de l’autoroute 40 entre Québec et Trois-Rivières. Vous verrez une belle grange rouge sise sur une terre familiale dont le fruit des récoltes se retrouvent dans votre verre de bière. Leur Blanche de Sainte-Anne est une Witbier classique (Blanche de type belge) à 4,6% d’alcool. Elle est voilée comme la majorité des bières de ce style. C’est une bière douce et rafraîchissante dominé par le blé et les agrumes. La coriandre est vraiment délicate. Je vous la conseille pour accompagner un filet de turbot avec une sauce hollandaise et ce sera divin.
On parle ici d’une Berliner Weisse (bière sûre) même si ce style est plus apprécié l’été lors de journées torrides. Par contre après avoir pelleté une bonne bordée de neige, vous verrez que son côté désaltérant fera votre bonheur. Son acidité venant des Lactobacilles apporte des flaveurs de citron, d’orange, de rhubarbe, et de baies sûres. Une pelletée, une gorgée, une pelletée, une gorgée …
Vous connaissez sûrement la MacKroken Flower régulière qui est une Scotch ale très appréciée au Québec depuis de nombreuses années avec ses notes maltées, caramélisées, et miellées. Cette bière vient d’avoir une très belle variante qui est maintenant sur les tablettes depuis peu de temps. La MacKroken Flower est brassée dans cette version avec du miel de sarrasin. Nous avons le même bon goût de la version originale mais avec une présence épicée venant du miel de sarrasin. Vraiment un beau produit à découvrir si vous aimez la MacKroken Flower originale et que vous voulez une bière chaleureuse avec un taux d’alcool à 10.9%.
La Barberie à Québec vient également de sortir une nouveauté avec l’Escarbille 2022. C’est une bière presqu’assez chaleureuse pour faire fondre nos bancs de neige. Loll C’est un Stout Impérial à 8,5% d’alcool élevé 6 mois en barrique de Bourbon. L’emploi de Stout Impérial Russe est moins utilisé depuis la guerre en Ukraine. À première vue, nous avons un look différent avec cette bouteille blanche longiligne démontrant un liquide noir comme la nuit. Au nez, ça sent vraiment le moka, la vanille, et la noix de coco. En bouche, cette bière, riche en saveurs, a une belle rondeur. Il est possible de détecter le café, le chocolat, la vanille, la noix de coco, et le bois dans un équilibre parfait. En passant, elle n’est pas trop lourde.
Dans un monde où le café est une commodité omniprésente, Édika se distingue avec un respect des traditions et du savoir-faire. Derrière chaque tasse se trouve des personnes dévouées qui partagent leur expérience et leur passion. Cela afin que chaque étape du processus contribue à un moment privilégié à la maison, au bureau ou en restaurant.
Conseils : Trois décennies d’expérience au service de l’espresso permettent à Édika de répondre avec précision à tous les besoins.
Formation: Le savoir-faire et sa transmission sont les clés d’une expérience réussie chez Édika, c’est pourquoi nous plaçons la formation au cœur de notre relation client.
Équipements : Édika offre par le biais de ses marques une vaste gamme d’équipements espresso tant pour le résidentiel que pour le commercial.
Services : L’offre d’Édika s’est construite autour de son expertise technique en matière de machines espresso et l’exigence associée à leur maintenance et leur durabilité.
S02E41 – Unibroue : 30 ans et beaucoup de jasette 🍺
En 30 ans, il y en a des choses à dire !
Encore plus lorsque je suis accompagné de Jan-Philippe Barbeau et le seul et unique Sylvain Bouchard d’Unibroue. J’ai eu un choix difficile à faire au montage… diviser l’épisode en deux ou pas?
J’ai opté pour un 4h25min complet, un moment rempli d’information, de rires, de débordements, de découvertes et de redécouvertes.
Je vous souhaite autant de plaisir à nous écouter qu’on en a eu à vous jaser ça.
Il y a 12 ans, une idée est née est elle à fait son chemin pour devenir Les Grands Crus au Siboire de Sherbrooke.
Une soirée ou des bières et des repas d’exceptions se rencontrent pour créé un bonheur gustatif, le temps d’une soirée. Accompagné d’Émile Doyon et Gabri-Ailes Siroy-Duguay, j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs personnes importante de cette soirée.
Ce qui à conçu cette jasette de belles personnes tels : Christophe Darveau, Josuah Boucher, Jonathan Gaudreault, Nicolas Ratthé, Émile Cardinal, Jonathan Rondo, Virginie Paul, Maxime Pothier, Martin Thibault ainsi que David Lévesque-Gendron.
Intimidée est le mot pour décrire la sensation qui m’habitait avant d’approcher Martine des assaisonnements les savoureux !!!
Devant la prestance et le parcours impressionnant de Martine, je me sentais toute petite.
Il aura fallu que quelques minutes à peine pour que je constate à quel point c’est une femme en or, au cœur tendre.
C’est avec joie que je t’invite à découvrir Martine, maman de deux grands garçons, ex-coiffeuse, Garrocheuse en Chef, femme à l’humour savoureux, aux multiples talents et aux rêves ambitieux !
Bonne Lecture !
J.R. : Martine, je suis curieuse, quel est ton parcours professionnel, de ce que j’ai compris, tu as toujours été passionné par la bonne bouffe, j’ai envie d’en connaître davantage sur cette passion qui t’habite et le chemin qui t’a mené à ouvrir une entreprise dans le domaine du service traiteur en 2012:
M.C. : J’ai eu un service traiteur de plats préparés maison pendant 4 ans.
Après 4 ans, j’avais fait le tour et j’ai fermé mon entreprise. Par la suite, j’ai travaillé avec Jacynthe René ou je cuisinais des recettes pour son site web et pour les shootings photo de son bookzine.
Par la suite, j’ai travaillé avec la directrice nationale de chez Oliviery où je cuisinais et créaient des recettes avec leurs nouveaux produits lorsqu’ils les présentaient aux acheteurs des bannières comme Sobeys et Métro.
Je suis Nutrithérapeute de formation et lorsque je faisais du coaching, je suis devenue ambassadrice de Les Savoureux assaisonnements.
Un jour, j’ai reçu un courriel disant que l’entreprise fermait.
J’ai tout de suite contacté les proprios de l’époque pour faire une offre d’achat.
Et le 8 mars 2020, je devenais propriétaire de Les Savoureux. Oui oui, 5 jours avant le confinement total du Québec qui était le 13 mars 2020. (je vais me rappeler de cette date toute ma vie)
J.R. : Wow, c’est impressionnant de savoir que tu as fait l’acquisition DES SAVOUREUX par amour pour cette entreprise, explique-moi comment as-tu vécu ce processus, avec ton conjoint, intérieurement … ? C’était en mars 2020 (ce fameux mois), comment est-ce que ce choix a impacté votre confinement?
M.C. : Au départ c’était mon projet et mon conjoint n’était pas dans l’équation. Mon conjoint est chasseur de tête et dû à la COVID, il a perdu son emploi momentanément. Comme les gens étaient confinés et cuisinaient beaucoup, nous avons eu énormément de commandes et l’entreprise a pris une expansion fulgurante. Il est donc resté avec moi dans l’entreprise et fait des contrats ici et là de recrutement.
J.R. : Est-ce que tu te qualifies comme une entrepreneure dans l’âme ?
Avais-tu le rêve d’être en affaire avec ton conjoint depuis longtemps ?
M.C. : Moi et mon conjoint en sommes à notre deuxième entreprise ensemble. Nous savons travailler ensemble et nous sommes hyper complémentaires. Un couple parfait pour l’entrepreneuriat 🙂
J.R. : As-tu été te perfectionner (suivre des cours en entrepreneuriat / cuisine ou autre ) ?
M.C. : Je suis une formation en entrepreneuriat (Les Paillettes[1]) depuis 3 ans. Cette communauté m’aide à rester focus sur mes objectifs et me structurer. Car, parfois, je manque de structure et ça peut me nuire un peu.
Les Paillettes[1]) depuis 3 ans. Cette communauté m’aide à rester focus sur mes objectifs et me structurer. Car, parfois, je manque de structure et ça peut me nuire un peu.
[1] Les Paillettes c’est un mouvement fondé par Mélissa Normandin Roberge, mentore, entrepreneure, conférencière, auteure, maman et experte en paillettes, qui vise à amener le plus grand nombre de femmes à prendre conscience de leur unicité et de leur puissance. (Référence : https:\/\/goutezlequebec.com//goutezlequebec.com//www.paillettesinc.com/ )
J.R. : Nous avons eu la chance de vous voir toi à l’œil du dragon, racontez-nous votre expérience et qu’est-ce que ça change pour vous désormais de compter Nicolas Duvernois [1] comme partenaire ?
M.C. : Cela a été une des plus belles expériences de notre entreprise. Ça ouvre les portes sur plusieurs volets d’une entreprise. Ouverture de plusieurs nouveaux comptes, plusieurs nouveaux abonnés sur nos réseaux sociaux, nouvelles collaborations à venir, visibilité accrue, etc…
J.R. : Combien d’employés compte la compagnie à ce jour?
M.C. : Cinq employés incluant moi et mon conjoint. Nous sommes une petite équipe productive et nous avons beaucoup de plaisir à travailler ensemble. La sœur de mon conjoint travaille avec nous depuis le début et elle était également avec nous dans notre autre entreprise. J’ai mes fils qui travaillent avec nous aussi.
J.R. : Quelle est la date de fondation ?
M.C. : Achat : 8 mars 2020 (je tenais à ce que la signature de la vente soit à la journée de la femme 😊) L’entreprise a d’abord été fondée en 2018 par Mireille et Jean-Michel Farley.
J.R. : A quel moment est-ce que l’attrait pour les »épices » entre dans ta vie ?
M.C. : C’est très drôle, car lorsque j’ai acheté cette entreprise une amie m’a rappelé qu’il y a une dizaine d’années, je voulais me lancer dans les mélanges d’épices. J’ai toujours fait mes mélanges d’épices maison du plus loin que je me souvienne.
J.R. : Y a-t-il une phrase que tu ou te répètes souvent et pourquoi ?
M.C. : C’est surtout des questions que je pose. C’est mon amie Karine Champagne[1] qui m’a montré à poser des questions et d’être attentive aux réponses.
Comment puis-je faire croître mon entreprise ?
Quelle serait ma contribution dans cette entreprise ?
Comment puis-je être encore plus créative ?
Voyons voir les possibilités qui s’ouvriront à moi 🙂
J.R. Qu’est qui te rend unique toi et ton entreprise?
M.C. : Nous devions nous démarquer assez rapidement, car les entreprises d’épices il en existe BEAUCOUP et ce sont de gros noms tel que : Dion, Bocoq, Club house, Épicure, etc…
Nous nous démarquons entre autres avec nos appellations biologiques et sans sucre. Aussi, nous sommes très présents sur Facebook, IG et Tik Tok pour présenter des recettes afin d’utiliser nos mélanges.
J’offre également des formations pour optimiser son congélateur et tout ce qui englobe la cuisine. Efficacité en cuisine, rangement de la cuisine, etc.
J.R. : À quoi ressemble ton quotidien depuis que tu as ton entreprise?
M.C. : Mon quotidien est une surprise chaque jour. Je me laisse porter par mes envies. Lorsque je me sens créative, je reste à la maison pour travailler dans ma cuisine. Et lorsque je ne me sens pas dans ma créativité, je vais plutôt à l’atelier pour faire de la comptabilité, de la production, etc.. C’est surtout ma créativité qui guide mon quotidien hihihi !
[1] Karine Champagne est une ex-lectrice de nouvelles, désormais Monitrice de Camps de jour terrestre. Sa mission : faciliter la vie sur terre et créer encore plus de possibilité.
J.R. : As-tu une anecdote cocasse à nous raconter concernant ton entreprise ?
M.C. : Lorsque nous avons repris les guides de l’entreprise, nous n’avions plus d’inventaire, car les anciens proprios avec tout liquidé. Début avril, un article sur Les Savoureux est publié dans le journal La Presse et les commandes se sont mises à entrer à la tonne.
Comme nous étions en confinement, nous n’avions pas beaucoup d’inventaires. Heureusement nous étions classés comme « service essentiel » et nous avons pu commander ce qui nous manquait. Mais nous avons dû être extrêmement créatifs, car les délais de livraison de nos sachets, pots, couvercles, étiquettes étaient très longs. Nous avons travaillé jour et nuit pendant au moins deux semaines afin d’être en mesure d’envoyer les milliers de commandes reçues.
Pendant ces deux semaines, nous étions si heureux d’avoir eu toutes ces commandes et tellement en gratitude. Mais doux Jésus que nous étions stressés d’être en mesure d’envoyer toutes les commandes.
J.R. : Tu es certainement une gourmande… Qu’aimes-tu manger ? Cuisiner ?
M.C. : Je suis une gourmande… surtout d’aliments salés. J’aime manger de tout, mais notre mission est vraiment de faire des repas rapides et savoureux. Je n’aime pas cuisiner les desserts, je ne peux même pas dire pourquoi. Je pense que c’est que nous devons être plus précis et j’aime cuisiner instinctivement.
J.R. : Qu’est-ce qu’on te souhaite pour les années à venir tant perso que pro ?
M.C. : De continuer à être aussi créative afin d’amener mon entreprise à un autre niveau.
De toujours avoir du plaisir dans mon entreprise. Pour moi le plaisir et le rire doivent toujours être au premier rang. J.R. : Quel est ton produit coup de cœur ?
M.C. :Trop difficile de répondre à cette question, c’est comme me demander lequel de mes enfants je préfère hihihi! Je les aime tous égaux, mais de façon différente sur différent aliment.
Pour découvrir les « enfants » savoureux de Martine :
Aujourd’hui, j’ai la joie de vous présenter Karine Martineau, que son entourage surnomme Sunshine, de l’entreprise Rose Des Champs, entreprise qui a d’abord été fondée par Claire, sa maman ! Karine assure désormais la direction 2.0 de l’entreprise.
Femme dans la trentaine, mère de deux enfants, généreuse et ayant à cœur le bien-être des gens, Karine est certainement le genre de personne qui ajoute de la douceur dans le quotidien de ceux qui l’entourent !
Karine, dis-moi quel est ton parcours professionnel ?
Qu’est-ce qui t’a amené à souhaiter reprendre le flambeau de l’entreprise familiale ?
Je dirais que c’est vraiment le résultat de beaucoup d’événements…
Ça a commencé doucement suite à un voyage de 2mois ½ en pack sac au Pérou et en Équateur. J’ai travaillé 1 an pour ma mère pour Rose des Champs (ventes, réseaux de distribution, cueillette des roses, fabrication des produits, kiosques et plus…).
Lorsque j’ai commencé à éprouver des difficultés financières, je me suis tournée vers le monde du « bureau », pour obtenir un peu plus de stabilité.
Puis est venue la naissance de mon premier enfant, Théodore, qui a aujourd’hui 4 ans. C’est à ce moment que je me suis permis de ralentir et de connecter davantage avec moi-même.
Puis je suis retournée en milieu de bureau jusqu’à l’annonce de ma deuxième grossesse qui s’est avérée être un cadeau drôlement emballé. À la veille de l’annonce du confinement, mon corps m’apprenait que cette grossesse venait d’être interrompue par une fausse couche.
C’est à ce moment que je me suis posé cette question : suis-je réellement en train de vivre la meilleure version de moi-même ?
Ça été mon déclencheur, je savais que je souhaitais être entrepreneure depuis longtemps, chaque chose que j’étudiais, je me m’imaginais démarrer une entreprise avec ce que je venais d’apprendre … Loin de me douter que ce rêve se concrétiserait aux côtés de ma mère avec l’entreprise Rose des Champs, qui avait vu le jour en 2007 .
La vie nous a envoyé un parfait « timing », ma mère étant encore en pleine santé, je dispose de plusieurs années à ses côtés pour pleinement apprendre de son expertise au niveau de la production et transformation de la rose.
Quelques mois plus tard, je suis tombée enceinte de Eva, qui a aujourd’hui un an ! J’aime dire que c’est son apparition dans mon ventre qui m’a procuré l’énergie de tout mettre en place les bases de l’entreprise dans Charlevoix.
Je suis curieuse, comment se déroule ton apprentissage face à la Rose ?
J’ai appris avec ma mère un peu comment faire les produits, mais initialement ce qui m’a fait et fait vibrer le plus dans l’entreprise c’est l’eau de rose.
Un produit tellement naturel que l’on peut utiliser autant en cosmétique qu’au niveau alimentaire. C’est vraiment elle et son ex-conjoint au départ qui m’ont montré comment utiliser un alambic (appareil destiné à la distillation) et j’ai eu le plaisir d’en acheter deux nouveau qu’on a du apprendre à connaitre et apprivoiser. Vive YouTube hihi !
Pour la partie alimentaire, c’est vraiment ma mère, la cheffe créatrice qui a étudié des années de façon autodidacte avec des livres sur la rose et navigant un peu sur Google pour trouver des recettes et les essayer… Mais comme elle dirait, internet n’était pas ce qu’il est aujourd’hui.
Sa toute première recette est basée sur celle que ma grand-mère qui lui a montré…
Lorsqu’elle était enfant, Claire (ma mère) est tombée en amour avec la rose après avoir gouté la recette de miel de rose de sa mère. Elle a découvert que non seulement la rose est belle, douce et sent bon, mais qu’elle a aussi très bon goût.
Qui a choisi le nom « ROSE DES CHAMPS » et pourquoi ? Ma mère et son conjoint du temps, lorsqu’ils avaient leur premier 4 acres de roses.
Le nom de l’entreprise me convenait parfaitement lorsque j’ai acheté l’entreprise surtout lorsque ce qui me faisait vibrer c’était d’imaginer que nous allions planter un champ de rose à Charlevoix.
Ce que nous avons réalisé cet été avec l’aide d’une vingtaine de personnes.
Combien d’employés compte l’entreprise à ce jour ?
Ma mère, moi et quelques contractuels pour nous supporter dans la fabrication des produits alimentaires, gestion de projet à Charlevoix, de l’aide occasionnel pour le champ de rose, une personne pour les réseaux sociaux, une personne pour embouteiller les produits cosmétiques à l’atelier, une personne pour l’expédition des commandes, et ce n’est qu’un début. On opte aussi pour le principe du Woofing pour la cueillette, où en échange de son temps, on assure le logis et la nourriture du travailleur.
Qu’est qui te rend unique toi et ton entreprise ?
L’entreprise elle-même : Rose des Champs, c’est une entreprise unique qui fabrique une gamme complète de produits cosmétiques et alimentaires à la rose et cultive des roses dans la belle région de Charlevoix, dans le respect de la nature.
Je dirais que mon parcours l’est aussi, tout comme chaque personne est unique.
As-tu une anecdote cocasse à nous raconter concernant ton entreprise ?
Il y en a tellement… dans la conciliation famille / travail dans le champ de rose, je te dirais que planter des roses avec une petite tannante dans le champ de rose, ou cueillir des roses avec mon garçon qui s’amuse, planter des roses a 8 mois de grossesse, etc.
À quoi ressemble ton quotidien depuis que tu as ton entreprise?
Jamais pareil et c’est ce que j’aime ! Beaucoup de cycle de haut et de bas et j’apprends de plus en plus à profiter des cycles de la vie !
Quel est ton produit coup de cœur ?
Eau de rose !
Qu’est-ce qu’on te souhaite pour les années à venir tant perso que pro?
Inspirer des milliers et des milliers de personnes à s’aimer !
Y a-t-il une phrase que tu ou te répètes souvent et pourquoi ?
Ces temps-ci : Un geste à la fois vers l’Amour de soi.
L’Amour ça commence par soi et c’est la base pour voir sa lumière intérieure et ressentir le bonheur au quotidien.
La rose est l’un des outils que j’utilise au quotidien pour me rappeler de prendre soin de moi.
Suffit souvent d’un seul petit geste pour lancer un petit mouvement d’amour de soi dans sa journée
Exemple : Si j’ajoute de l’eau de rose à mon smoothie le matin, ça me rappelle de prendre soin de mon visage avec l’eau de rose et le sérum de rose, et ensuite peut-être de marcher pour aller porter les enfants à la garderie et peut-être après qui sait… M’étirer, faire du yoga, du jogging ou méditer, etc.
Chefs Canada est ravie d’ajouter à sa liste d’événements culinaires internationaux la production de la compétition continentale de la 13ème édition du Championnat du Monde de Pâté Croûte. L’évènement qui se déroule habituellement à New York, sera organisé pour la première fois au Québec, à l’hôtel Place d’Armes de Montréal. Créé en 2009, le concours international réunira dans la Belle Province les meilleurs chefs de toute l’Amérique pour concourir pour l’une des deux chances de se rendre en France pour la compétition internationale en décembre 2022.
Considéré comme l’épreuve ultime pour un chef, le pâté croûte est un mets traditionnel reconnu comme l’un des plats les plus techniques de la gastronomie française. Le chef-d’oeuvre fusionne les compétences d’un boucher, d’un boulanger et d’un cuisinier pour créer une tarte remplie de viandes, de légumes, d’aspic, d’herbes et d’épices, un processus qui prend deux jours à préparer. Bien que les recettes et les ingrédients varient d’une région à l’autre, le plat est généralement composé de couches de viandes variées, notamment de porc, de gibier et d’autres garnitures, alors que l’aspic est utilisé pour coller chaque couche ensemble, le tout enfermé dans une croûte de pâte feuilletée décorée.
« Depuis 2019, Chefs Canada est reconnu comme l’organisme qui gère nos équipes culinaires nationales, explique Thomas Delannoy, président. Notre objectif ultime est de braquer les projecteurs sur l’industrie canadienne de la restauration, nos chefs et de faire connaître le Canada en tant que destination culinaire pour le voyageur gastronomique international. Accueillir le Championnat du Monde de Pâté croûte est un autre pas dans cette direction. »
Amener la compétition à huis clos aux gourmets montréalais
Parce que l’événement est exclusivement réservé aux professionnels de l’industrie alimentaire, Chefs Canada lance un festival où gourmets et gourmands pourront déguster les créations de certains des meilleurs chefs de la métropole. De nombreux restaurants et boucheries de Montréal participeront au premier Pâté Croûte Fest. Se déroulant du 7 au 17 octobre, l’événement présentera les créations des chefs locaux mais permettra également aux montréalais d’acheter le pâté officiel du festival réalisé par Gregory Faye, Chef Exécutif de l’Hôtel Place d’Armes et lauréat du prix d’élégance 2021 au concours en France.
Pour plus d’information à propos du nouveau Pâté Croûte Fest, visitez :
Ce concours mondial unique est conçu pour aider à préserver une tradition culinaire centenaire. Organisé par Arnaud Bernollin, Audrey Merle, Gilles Demange et Christophe Marguin, la finale sera cette année supervisée par Pierre Hermé, le roi de la pâtisserie moderne, souvent surnommé le « Picasso de la pâtisserie ». La demi-finale américaine de Montréal aura lieu à l’Hôtel Place d’Armes (Corner Collection Group) et sera jugée par un jury remarquable composé de certains des chefs les plus primés de la planète ainsi que des Meilleurs Ouvriers de France, dont Frederic Cyr, Jean -Marc Guillot et Robert Sulatycky (ex-athlète culinaire canadien pour le Bocuse d’Or en 1999).
« Le Championnat du Monde de Pâté Croûte est devenu un événement gastronomique majeur à rayonnement international, » explique Arnaud Bernollin, co-fondateur du Championnat. « Compte tenu de l’interdiction prochaine du foie gras à New York, nous sommes ravis d’amener la sélection des Amériques au Canada pour élire deux finalistes qui prendront part à la compétition en France en décembre. »
Les chefs et les gourmets pourront regarder en direct sur les réseaux sociaux du championnat pour la première fois de l’histoire.
C’est pour moi un réel honneur aujourd’hui de partager avec vous l’entrevue que j’ai fait avec mon amie Jo, propriétaire de l’entreprise Nature Seraine. J’ai découvert Joanie Nadeau sur les médias sociaux il y a quelques mois et j’ai instantanément été séduite par sa candeur, son sourire et la joie de vivre qu’elle dégage. Âgée de 36 ans, cette originaire de St-Guillaume (oui oui là où il y a la fromagerie du même nom), a un parcours bien garni ! Partons à la découverte de cette entrepreneure gourmande et passionnée !
ENTREVUE :
J.R. : Joannie, je suis vraiment contente de prendre le temps de te découvrir encore plus, quel est ton parcours professionnel, il me semble avoir compris que la création de ton entreprise était récente, raconte-moi ce que tu faisais avant :
J.N. : Ohhhhh la liste est très longue, j’ai été coiffeuse (vraiment pas longtemps), masso-kinésithérapeute, responsable d’un service de garde en milieu familial, designer d’intérieur puis j’ai animé des ateliers culinaires dans des garderies.
Haha! Le nouveau mot à la mode pour définir qui je suis est : multipotentielle.
La vérité c’est que j’adore apprendre, je suis une fonceuse et malgré les obstacles de la vie, je sais me retourner ‘’sur un 10 sous’’. Pour moi l’important c’est d’aimer ce que l’on fait et aussi de respecter notre corps lorsqu’il nous envoie des signaux d’alarme d’épuisement physique ou mental.
J.R. : Quel a été l’élément déclencheur? Qu’est-ce qui t’a fait dire « BON OKAY JE ME LANCE » ?
J.N. : La maladie. La maladie qui ne passait pas. J’ai décidé de me créer une entreprise sur mesure afin de pouvoir continuer d’aider les gens à ma façon tout en pouvant respecter ma santé déficiente.
Je me suis donné le droit de m’enlever une certaine pression. J’adorais mon métier de massothérapeute que je faisais depuis 17 ans, mais malheureusement avec mes problèmes de santé c’était rendu impossible pour moi de donner autant à mes précieux clients tant de façon physique que mental quand moi je souffrais terriblement.
Le fait de devoir souvent canceller les clients dernière minute était pour moi une source de stress et d’anxiété devenue ingérable. Par contre, je dois dire que j’avais une clientèle en or. Chacun comprenait la situation et je ne recevais aucun commentaire désobligeant. C’était moi que ça rendait mal à l’aise, la performante, l’intense au grand cœur et l’empathique que je suis n’arrivais plus à dealer avec cette réalité. Mais je vous l’ai dit plus tôt, il me semble hein que j’étais très résiliente? Bah voilà, je me suis retroussé les manches et HOP on se relève. Avec ce nouveau travail je me permettais donc de pouvoir gérer mon horaire de façon beaucoup plus souple et de me reposer les jours de grandes douleurs et mettre les bouchées doubles le lendemain, tout simplement.
De plus, je ne me suis jamais vraiment vu comme une employée. Dès que j’ai terminé mon école secondaire, j’avais l’intention de devenir travailleuse autonome et de m’ouvrir un centre de santé. Pour moi, il n’y a jamais vraiment eu d’autres options. Je ne me suis jamais vraiment posé la question, le choix était vraiment naturel en fait comme si cela avait toujours été une évidence pour moi.
J.R. : A quel moment est-ce que l’attrait pour les »herbes » dans ta vie ?
J.N. : Les herbes à leur stade plus ‘’brute’’ en tant que tel pas si longtemps. Je dirais il y a environ 3 ans lorsque j’ai décidé d’entamer mon cours en herboristerie/naturothérapie. C’est là que mon amour pour elles avec un grand A est né. Lorsque j’ai constaté leurs grands pouvoirs infinis et leurs extrêmes richesses. Mais j’utilise les plantes en huiles essentielles, teinture mère et comprimés depuis environ 17 ans lorsque j’ai fait mon cours en massothérapie.
J.R. : Un cours en herboristerie, naturothérapie, ça pique ma curiosité, quels sont les « études » que tu as derrière la « cravate » ?
J.N. : J’ai suivi un cours en lancement d’entreprise alimentaire l’an dernier afin d’être en mesure de connaître les rouages de l’industrie alimentaire. J’y ai ensuite obtenu mon permis de transformation alimentaire entre autres.
Comme j’avais toujours été dans les entreprises de service, pour moi le commerce de la vente et fabrication de produits était totalement inconnu. Et il y a quelques années, j’ai suivi un cours en massothérapie et kinésithérapie où j’ai énormément appris dans le domaine des médecines alternatives.
Je me considère aujourd’hui comme naturothérapeute avec tout le bagage que j’ai acquis, mais je continu toujours les formations à temps partiel à l’école de l’Herbothèque afin de détenir ma certification d’herboriste-Naturopathe.
Pour moi il est très important d’avoir une solide formation lorsque cela concerne la santé des gens. Pour offrir des produits de qualités, je me devais d’aller chercher les outils nécessaires afin de parfaire mes connaissances. Je n’ai jamais suivi de cours de cuisine à proprement parler, mais je suis très autodidacte et j’ai toujours aimé cuisiner. En étant dans l’univers de la santé et du bien-être, la cuisine saine et savoureuse fait partie intégrante de ce que j’essaie d’inculquer et transmettre aux gens.
J.R. : A quel moment est-ce que l’attrait pour les »herbes » dans ta vie ?
J.N. : Les herbes à leur stade plus ‘’brute’’ en tant que tel pas si longtemps. Je dirais il y a environ 3 ans lorsque j’ai décidé d’entamer mon cours en herboristerie/naturothérapie. C’est là que mon amour pour elles avec un grand A est né. Lorsque j’ai constaté leurs grands pouvoirs infinis et leurs extrêmes richesses. Mais j’utilise les plantes en huiles essentielles, teinture mère et comprimés depuis environ 17 ans lorsque j’ai fait mon cours en massothérapie.
J.R. : Un cours en herboristerie, naturothérapie, ça pique ma curiosité, quels sont les « études » que tu as derrière la « cravate » ?
J.N. : J’ai suivi un cours en lancement d’entreprise alimentaire l’an dernier afin d’être en mesure de connaître les rouages de l’industrie alimentaire. J’y ai ensuite obtenu mon permis de transformation alimentaire entre autres.
Comme j’avais toujours été dans les entreprises de service, pour moi le commerce de la vente et fabrication de produits était totalement inconnu. Et il y a quelques années, j’ai suivi un cours en massothérapie et kinésithérapie où j’ai énormément appris dans le domaine des médecines alternatives.
Je me considère aujourd’hui comme naturothérapeute avec tout le bagage que j’ai acquis, mais je continu toujours les formations à temps partiel à l’école de l’Herbothèque afin de détenir ma certification d’herboriste-Naturopathe.
Pour moi il est très important d’avoir une solide formation lorsque cela concerne la santé des gens. Pour offrir des produits de qualités, je me devais d’aller chercher les outils nécessaires afin de parfaire mes connaissances. Je n’ai jamais suivi de cours de cuisine à proprement parler, mais je suis très autodidacte et j’ai toujours aimé cuisiner. En étant dans l’univers de la santé et du bien-être, la cuisine saine et savoureuse fait partie intégrante de ce que j’essaie d’inculquer et transmettre aux gens.
J.R. : Es-tu une gourmande? Qu’aimes-tu manger ? Cuisiner?
J.N. : Certainement que je suis gourmande. Mes plats préférés sont sans contredit les tartares de saumon, les sushis et les plats de pâtes. Je ne mange pas de viande, de produits laitiers et d’œufs pour plusieurs raisons, mais j’adore et consomme du poisson et des fruits de mer.
Je suis un peu ‘’fancy’’ côté nourriture. J’aime les bons plats raffinés, recherchés et avec un maximum de saveurs. D’ailleurs lorsque je cuisine, je peux facilement vider l’équivalent de 4-5 cuillères à thé de chaque épice et fines herbes au lieu d’une seule. hihi
J’ai une alimentation qui se dit hypotoxique. C’est le régime du pionnier dans ce type d’alimentation qui est le docteur Seignalet en Europe et de Jacqueline Lagacé d’ici au Québec qui en fait une vulgarisatrice et autrice de ce type de régime afin d’aider les gens à mieux se lancer.
Ce n’est pas un régime »pour perdre du poids ». C’est plutôt une façon de m’alimenter de façon anti-inflammatoire ce qui m’a d’ailleurs aider a réduire ou carrément supprimer certains symptômes de maladies chroniques.
J’avais envie que les gens qui se procurent mes produits puissent devenir plus sereins eux aussi. J’avais envie de souffler cette belle dose de sérénité aux autres que j’ai réussi moi-même à retrouver durant ces dernières années parce que pour moi c’est le plus beau sentiment que l’on peut ressentir.
Mon slogan est : La nature par les plantes. Donc pour moi il n’y a pas mieux placé que la Nature pour réussir à nous réconcilier avec la vie et faire face de façon plus douce aux bouleversements et épreuves. Lorsque nous nous retrouvons en nature, il y ce grand calme qui vibre immédiatement en nous et cette magnifique confiance que tout finira par bien aller qui nous emporte et nous soulève, nous envahi. Les plantes ont énormément à nous apporter.
La nature c’est une mine d’or de petits trésors.
J.R. : Y a-t-il une phrase que tu ou te répètes souvent et pourquoi ?
J.N. : Je me répétais souvent : Avec la douleur vient la force, mais aujourd’hui j’ai envie de te dire : Avec l’amour vient la force.
J.R. : Qu’est qui te rend unique toi et ton entreprise?
J.N. : Le réel désir d’aider les gens que cela parte de la voix de mon cœur plutôt que de ma raison. Mon empathie, mon écoute, mon optimisme et ma grande résilience. Le fait que je suis facilement accessible pour ma clientèle afin qu’ils puissent me poser des questions sans gêne et sans avoir peur de me déranger. Ma grande conviction de pouvoir contribuer à un monde meilleur en ayant comme valeurs d’entreprise l’écoresponsabilité, l’achat local, le respect des animaux, l’authenticité et d’offrir des produits de grande qualité pour le bien-être tant physique que mental de mes clientes.
J.R. : Qu’est-ce qu’on te souhaite pour les années à venir tant perso que professionnellement ?
J.N. : En tant que perso ce serait de pouvoir enfin voyager, voyager et encore voyager. Pouvoir continuer de découvrir le monde et toutes ses merveilles. La santé aussi, car c’est ma priorité numéro 1 et de simplement pouvoir profiter de la vie.
Pour la partie pro ce serait de continuer de me faire connaitre davantage, que les gens adhèrent au mouvement Nature Sereine et que cela fasse partie intégrante de de leur vie.
Cela me permettra donc de pouvoir un jour concrétiser la 2e partie du projet Nature Sereine mais ça pour le reste c’est un secret hihi. Réussir à continuer d’inspirer les gens à avoir une meilleure qualité de vie et de continuer de répandre l’espoir afin que plus aucune femme ne se sente seule avec ses problèmes de santé.
J.R. : Quel est ton produit coup de cœur ?
J.N. : J’en ai trop, mais je dirais que c’est mon petit bébé. Le premier produit Nature Sereine qui a vu le jour et c’est la tisane Douces Lunes. Pourquoi? Parce que je l’ai créé pour soulager mes douleurs menstruelles lorsque j’avais d’énormes crampes utérines. En faite, c’est la raison d’être de mon entreprise : aider les femmes aux prises avec des ennuis de santé et que la médecine traditionnelle n’offre aucune solution afin de soulager leurs souffrances.
Tu peux retrouver Joannie et sa super entreprise Nature Seraine :
Le Championnat du monde des sommeliers Doemens , tu connais ?
Hugue Leroux-Kelly, co-propriétaire de Matera Brasseurs , participe à cette compétition qui a lieu en Europe à chaque 2 ans. Il m’a demandé de venir en parler sur le podcast.
Ce qu’il fera là-bas et quelle sorte de préparation il a pour ce genre de compétition seront des sujets de jasette dans le podcast. Nous sommes aussi en compagnie de Will Marin lors de cet épisode.
S02E32 – Soirée pain, fromage et La Chasse-Pinte ! 🍺
J’ai eu la chance de recevoir chez moi pour une bouffe et une jasette au sujet de la Chasse-Pinte Kevin Plante-Germain, représentant de la microbrasserie, et Valérie Laprade Leduc du Lecinqasept (détaillant de bières, vins, cidres, spécialisé dans les produits d’ici).
La Chasse-Pinte, brasserie coopérative est l’une des quelques coop au Québec, et ils excellent dans l’utilisation des herbes et fruits de la région au travers de leurs bières.
Une petite place qui vaut le déplacement, c’est donc le temps d’inscrire l’Anse-Saint-Jean à votre itinéraire.
Commençons par le bonus, le kombucha Ékorce-Tarte aux pommes & érable fait par la Microbrasserie Le Prospecteur à Val d’Or. Pour ceux qui ne savent pas c’est quoi un kombucha, c’est une boisson non alcoolisée qui est fermentée à l’aide de bactéries et de levures dans une solution sucrée à base de thé. Ce kombucha est fait avec l’eau pure des Eskers qui provient des glaciers. Je ne suis pas vraiment un amateur de kombucha et de thé mais je dois dire que c’est vraiment bon. Ils font des produits raffinés de très haute qualité en plusieurs déclinaisons dont plusieurs aux fruits et celle-ci un peu plus sucrée. L’Ékorce-Tarte aux pomme & érable est vraiment surprenante. Elle est parfaite pour ceux qui veulent s’initier aux kombucha mais également aux habitués. Ce n’est pas trop sucré et le thé n’est pas trop omniprésent. Ça goûte vraiment la pomme, l’érable et la cannelle en premier lieu puis le thé oolong et la fermentation typique des kombuchas font surface dans un bel équilibre. Belle découverte !
Le Vent du Large (Microbrasserie l’Esprit de Clocher)
Cette Gose à 3,8% d’alcool venant de Neuville a remporté la médaille d’argent au Prix du Public 2019. Le brasseur a utilisé le houblon japonais Sorachi Ace pour cette Gose. C’est un houblon trop peu connu selon moi. Il apporte des saveurs de citron, de lime, de litchi, de noix de coco et d’aneth. C’est une bière de couleur dorée assez opaque. Elle offre un nez de citron, de sel, d’aneth et de blé. En bouche, dès la première gorgée on peut dire que c’est un liquide très rafraîchissant n’ayant pas une acidité tranchante. L’acidité est présente tout comme la présence saline que l’on retrouve dans ce type de bière. On perçoit bien le citron, la lime, la coriandre et l’aneth en finale. Mangez un bon tartare de saumon avec cette Gose nommée Le Vent du Large. Ce sera très savoureux.
Elephanta (Brasserie Alpha)
La brasserie de Québec s’est associée pour cette bière avec Senses Brewery qui une microbrasserie de France et Lallemand qui est une compagnie internationale établie à Montréal qui se spécialise entre autres dans les levures. C’est inscrit sur la canette LASSI IPA À LA MANGUE. On ne parle pas ici du chien Lassie. Lassi est une boisson traditionnelle en Inde fait à base de lait fermentée (yogourt). Il existe la façon nature, aromatisée avec des fruits comme la mangue, et avec des épices comme le GARAM MASSALA qui provient de l’Inde. Nous avons comme sensation une IPA sûre à la mangue de couleur jaune opaque coiffée d’une mousse blanche un peu fugace. Ça sent la mangue, l’acidité lactique, le gingembre, le cumin, et le clou de girofle de façon subtile. En bouche, cette bière à 6,5% d’alcool est vraiment très rafraîchissante. C’est l’acidité lactique puis la mangue qui sollicite premièrement nos papilles avec l’arrivée du GARAM MASSALA. Nous avons toute une profondeur. C’est un coup de cœur pour moi et la meilleure bière de Brasserie Alpha jusqu’à présent. Wow !
L’Infâme Boule Noire (Les Grands Bois)
Voici une Black IPA à 6% d’alcool que j’adore. C’est une des meilleurs au Québec selon moi. Elle présente une robe de soirée noire opaque coiffée d’une mousse beige onctueuse qui laisse une belle dentelle sur les parois du verre. En la humant, vous aurez un bel équilibre entre la torréfaction (du malt grillé et du café), le chocolat noir, la résine d’épinette et une subtilité de fruits tropicaux. Pour ce qui est de ma perception gustative, sa présence crémeuse et ronde me charme au départ à chaque fois et laisse place au chocolat noir, au café, au pain grillé avec une finale qui devient sèche, faisant ressortir l’amertume des houblons et la résine d’épinette. Elle est incroyable avec des côtes de bœuf sur le BBQ. Toute une Black IPA …
Indigo (Jackalhop)
Cette microbrasserie de Plessisville n’existe pas depuis longtemps mais commence déjà à se démarquer avec de beaux produits comme une IPL Multigrain et également l’Indigo, que je vous présente, qui est une Stout Impérial Bourbon à 11% d’alcool. C’est un nom que nous verrons de plus en plus depuis la guerre en Ukraine car le nom utilisé pour ce style était Stout Impérial Russe. Cette bouteille transparente de 750 ml dévoile une bière de couleur noire opaque avec une belle mousse beige on the top. Elle sent le ciel avec ses parfums de café, pain grillé, vanille, bois, mûres et chocolat. Déjà nous savons que nous avons une bière costaude et chaleureuse à souhait. En bouche, c’est un plaisir divin. Les grains torréfiés sont bien présents en lien avec le café, la vanille, l’alcool, le chocolat, le bois, une légère acidité, et des notes subtiles de mûres. La finale est sèche portée sur la torréfaction.
Je pense vous avoir gâté avec ses merveilleux produits. En tout cas, moi j’ai eu beaucoup de plaisir à les déguster pour vous. On se retrouve en juin pour une nouvelle chronique bière les amis. Cheers!
Alors que plusieurs découvrent leurs bières et leur rapide série de bière en collaboration avec d’autre microbrasserie ici et là, Jackalhop en est qu’à sa première année et ils en surprennent plusieurs.
Que font-ils pour fêter cela?
Un gros party avec des nouvelles bières, une sauce piquante, des bands, bref c’est pas mal pantoute !
Plusieurs épisode lors de release ou traitant d’anniversaire de brasserie on eux lieu et auront lieu, mais ce coup-ci, la jasette, je leur offre. Microbrasserie Jackalhop. ont décider de qui allait venir au micro jaser avec nous et parmi leur choix on retrouve Beauregard Brasserie Distillerie et Nano Cinco .
Lorsque l’opportunité de lancer une ligne de sauces s’est présenté, pour Pasquale la condition sine qua non été de ne faire aucun compromis sur la qualité des produits. Une sélection des ingrédients rigoureuse, technique de préparation et fidélité à la tradition sont de mise pour offrir une expérience riche et somptueuse. Ces sauces savoureuses sont donc de retour avec la production saison 2022 !
Chef Pasquale est la marque éponyme du Chef du même nom, Pasquale Vari. À travers les nombreuses années d’expérience, les prestigieux accomplissements, titres et reconnaissances, Chef Pasquale est toujours resté fidèle à ses racines; cuisiner pour rendre les gens heureux. C’est ainsi qu’il nous livre ces trésors de la fine tradition italienne de la plus haute qualité.
Aujourd’hui de sa cuisine à la votre, Pasquale vous propose une somptueuse sélection du répertoire classique de la fine tradition italienne cuisinée à la perfection. Elle est exécutée avec précision, finesse en respectant l’excellence des standards les plus élevés.
Je cuisine pour rendre les gens heureux et c’est une occasion rêvée pour moi de partager cette passion avec vous.
Buon appetito!
Mais comment ce projet a été rendu possible ?
C’est la rencontre de trois personnes dont les routes se sont croisées : Pasquale, Frank et Jonathan. Une amitiée commencée en 2000 alors que Frank fait son entrée comme étudiant à l’ITHQ où Pasquale est enseignant en cuisine italienne. De là, Pasquale continue sa route et Frank la sienne en se démarquant comme cuisinier dans de nombreux fins restaurants. Il développe et lance éventuellement sa ligne de sauce piquante, puis, lui vient l’idée de lancer des sauces pour les pâtes. Puis, en début de pandémie, le rythme a ralenti. Nous avons tous dû commencer à réfléchir différemment. C’est à ce moment que Frank a proposé à Pasquale d’unir leurs forces pour réaliser ce projet. Ils ont élaboré les recettes jusqu’à satisfaction, puis recherché les produits et les fournisseurs qui leurs permettraient de les réaliser sans compromis. Jonathan qui avait travaillé avec Frank sur les sauces piquantes s’est joint à l’équation avec son frère pour les accompagner dans le développement de l’image de marque ce qui a permis d’acheminer ces sauces jusqu’à vous.
C’est aussi le résultat d’une collaboration avec la Ferme Chez Mario de Sainte-Madeleine au Québec. Une entreprise familiale réputée pour la grande qualité de ses produits. Une récolte de tomates de variété San Marzano a été spécialement réservée pour préparer cette sauce à partir de tomates fraîches pour vous offrir une expérience exceptionnelle. Sur chaque pot vous avez sur l’étiquette la liste des ingrédients et les informations sur les valeurs nutritive. Une volonté de transparence avec le consommateur et de traçabilité des produits est évidente. En effet, non seulement nous avons sur l’étiquette de chaque produits, le lieu de récolte avec la ferme Chez Mario, mais aussi sur chaque pot, comme pour les vins, on retrouve l’année de récolte « Récoltée fin août 2022 » et en plus, chaque pot est numéroté.
On retrouve cinq sauces pour pâtes Chef Pasquale, qui sont confectionnées au Québec à partir d’ingrédients de première qualité, une belle façon de s’offrir un voyage express vers les terres italiennes.
On retrouve la Gigi, avec son côté crémeux, qui comprend des champignons et du prosciutto, la sauce Amatriciana à la pancetta, bien relevée sans être piquante, la Bolognese aux trois viandes! Boeuf, porc et veau sont réunis dans cette sauce tomate bien équilibrée, avec un brin d’acidité, qui comprend une bonne dose de vin rouge. Mais aussi les sauces Rosata (tomate, basilic, sauce 35 %) et Pomodoro Basilico (tomate basilic). Il suffit de les réchauffer et de les verser sur les pâtes de votre choix, et le tour est joué ! Un bon plan pour les soirs pressés.
Les sauces sont offertes dans de nombreux supermarchés (IGA, Metro, Provigo…) et en ligne.
Moment en vacance, moment soleil, moment jasette chez Le Naufrageur avec Louis-Franck qui nous parle de lui, du Nauf, des projets à venir, etc.
Ce fût un plaisir de prendre le temps d’en découvrir et j’espère que vous aimerais aussi ce moment Gaspésien. Nous avons eu le plasir de jaser aussi avec Olivier Marceau Landry propriétaire d’Expérience Bière et Valérie Bouthillier du Naufrageur.
Sans savoir qui se présentera au micro, j’ai eu la chance de discuter de comment c’est faire des file d’attente pour la bière, quels sont les bières spéciale de la journée, comment faire des couteaux à partir de baril de bière, etc.
Merci à Max Hébert et Joël Dupras de Sir John, merci à mon co-animateur de la journée, Cédrick Johnson et Merci à chacune des personnes qui sont pris le temps de s’asseoir au micro : Simon Normand , Gabriel Montpetit , Eloi Landry , Olivier Nabob Leblanc , Marc-André Caron, Gabriel Clerk, Dave Roberge Mary-Lou Geneviève, Fred et Gab
Bonne écoute !
*sans oublier l’oeuvre de Pieceofpaper qui a été peinte durant la journée
Partir sur un coup de tête aller faire un podcast avec la Microbrasserie Jackalhop. à Plessisville et finir en fin de compte chez Brasserie Alpha lors de leur journée de collab.
Check ❗️
Une jasette autour de Jackalhop avec Maxim Tremblay et Marc-Olivier Pouliot, accompagnés de : Serge Aucoin et Etienne Ouellet de la Brasserie Alpha, Valérie Lapointe de La Barberie et Mélissa Lepage de Beauregard Brasserie Distillerie.
Matt McGachy et moi avons jasé avec Jean-Francois Legentil, Marc-Olivier Pouliot et Cédrick Johnson du projet et de tout les hauts et les bas qu’il y a eu dans les dernier temps.
Nous sommes fiers de vous présenter un projet jamais fait auparavant, 4 stouts au café qui ont la même base de grains, houblons, levure, café, mais à différents niveau d’alcool ! Une expérience à découvrir !
Merci de nous encourager, de goûter et de parler de ce projet!
C’est grâce au pouvoir du web que je suis tombée sur LA SAUCE MONTRÉAL, une compagnie toute nouvelle et quand je dis nouvelle, on parle de quelques mois à peine. J’ai été « flabergastée » par l’histoire de ce couple d’entrepreneurs aux cerveaux créatifs.
Nouvellement fiancé depuis décembre dernier, ce couple début trentaine a aussi bénéficié de la magie des z’internets pour se rencontrer, le destin avait certainement envie qu’ils se rencontrent, puisque pendant des années, ils ont fréquenté les mêmes lieux ainsi que les mêmes amis.
C’est le mariage parfait de leur personnalité qui est certainement à l’origine du succès de LA SAUCE. Je t’amène à la découverte de Nolan et Élise :
De ce que j’ai compris, le domaine de la restauration et de l’alimentation fait partie de vos vies depuis longtemps, je suis curieuse d’en apprendre encore plus sur vos parcours professionnels respectifs :
Élise: Nolan a fait ses débuts à 16 ans et s’est lancé à temps plein en 2016, au pizzeria No. 900. Il a ensuite été au Neoteca Monza pizzeria moderna, au OMG burger puis Ô Chevreuil (à Sherbrooke). Ensuite il est revenu vivre à Montréal et à travaillé entre autres au Bungalow sur Mont-Royal E et finalement à la taverne St-Sacrement.
De mon côté, j’ai été bartendresse et serveuse à partir de l’âge de 23 ans. J’ai commencé à la commission des liqueurs, puis au Loup-Garou, ensuite dans le groupe Antonopoulos, aux quartiers Belle Gueule, etc.
Nous avons aussi eu des carrières dans d’autres domaines aussi à travers cela. Jusqu’à l’an dernier, j’étais chargé de projet en événementiel et Nolan a été charpentier-menuisier jusqu’en mars dernier.
Quel a été l’élément déclencheur ? Qu’est-ce qui vous a fait dire « BON OKAY ON SE LANCE » en entrepreneuriat ?
Nolan : J’ai toujours trippé sur les sauces piquantes sans aller plus loin que ça… Mais pendant la pandémie, disons que j’ai eu pas mal de temps libre. J’en ai profité pour expérimenter la fermentation et faire quelques créations de recettes de sauces piquantes. J’ai fait goûter à mon entourage et le monde a vraiment trippé ! Petit à petit j’ai reçu des commandes. J’ai même été embauché pour faire des événements d’huîtres où on les servait avec mes sauces. Mais porter tout ça seul en travaillant à temps plein, c’était juste trop…
Élise : De mon côté j’ai toujours rêvé d’avoir mon entreprise, mais le domaine était toujours un peu flou pour moi. Puis mon emploi a fermé ses portes le 20 décembre 2021 à cause de la pandémie. C’est à ce moment-là que Nolan et moi nous sommes assis et avons sérieusement discuté de lancer LA SAUCE ensemble. Depuis ce jour-là on n’a pas arrêté puisque ça se passe bien!
Aviez-vous le rêve d’avoir votre entreprise ensemble depuis longtemps ?
Élise : Depuis littéralement notre rencontre haha! Nolan a vraiment pleins d’idées ultra intéressantes et qui sortent des sentiers battus. C’est une des choses qui m’a séduite chez lui d’ailleurs. Je me souviens que quelques mois à peine après notre rencontre on passait des soirées à brainstormer ensemble. Nous étions sur une belle lancée pour une entreprise dans le domaine de l’événementiel, puis la pandémie a frappé…
Nolan : Avec du recul, on est heureux que les choses se soient passées comme ça. Dans le sens que ça nous a permis d’élaborer l’entreprise que nous avons actuellement. Nous sommes des gens assez festifs et avec LA SAUCE nous sommes en train de développer un volet événements spéciaux. Ce qui nous permet d’exploiter un peu les idées que nous avions eu en 2019-2020.
Quelles sont vos formations (cours en entrepreneuriat / cuisine ou autre) ?
Nolan : Formation sur le terrain! J’ai eu la chance de travailler avec différentes personnes remplies de talent. J’ai pu apprendre énormément grâce à eux. Je suis également nouvellement coaché par l’École des entrepreneurs du Québec jusqu’en mars 2023.
Élise : Comme je disais tantôt, Nolan est hyper créatif et bourré de talent. Il n’a pas peur d’explorer et de sortir des sentiers battus et on le constate quand il cuisine. De mon côté, après avoir pris la décision de me joindre à LA SAUCE, j’ai fait des démarches et je suis actuellement coaché par l’École des entrepreneurs du Québec, dans le cadre d’une mesure appelée “ Soutien aux travailleurs autonomes”. Nolan s’est joint à moi dans cette mesure il y a une semaine. Sinon j’ai mon background de chargé de projet qui est très utile, mettons! Vivement les compétences transférables!
Qu’est-ce qui vous rend le plus fier d’avoir fait le grand saut ?
Élise : Honnêtement, le fait que ça fait seulement 14 semaines que le projet est officiellement lancé et que ça fonctionne si bien déjà !
Nous sommes déjà sur les tablettes de deux épiceries Metro sur le Plateau Mont-Royal, dans d’autres commerces spécialisés, entre autres la microsouderiez Chez Piko, restaurants et bars (Le Grand Lionel, Pincette,etc.) on est même rendu à Drummondville au Rose café (sérieux vous devez aller là-bas, ils ont une salle à manger dans une serre pis toute!)
Actuellement nous sommes en train de développer des événements d’huîtres signés LA SAUCE en collaboration avec des restaurateurs à Montréal.
On commence à en faire tous les mercredis dès le 8 juin à la Grocerie située au 1276 Av. Laurier E. Huître à 2$ shucké par Nolan avec notre table LA SAUCE et nos produits en vente sur place, belle ambiance sur la terrasse, bref, de beaux happenings estivals comme on les aiment ! Tout ça en 14 semaines…!
À quel moment est-ce que l’attrait pour la sauce piquante est-elle entrée dans vos vies ?
Nolan : Depuis des années ! On aime essayer toutes sortes de sauces et surtout encourager local. On trouvait que souvent, soit les sauces étaient ULTRA puissante donc on ne goûtait plus rien ou inversement, que les sauces étaient délicieuses, mais peu piquantes… L’idée de commencer à faire des sauces est née un peu de ça : créer des sauces qui balancent la saveur et la chaleur. Jusqu’à maintenant, je pense que ça se passe assez bien.
Qu’est qui vous rend unique vous et votre entreprise ?
Nolan : Le produit en tant que tel. Il se démarque au premier coup d’œil et il se vend de lui-même. Ce sont des produits de qualité, naturels, végétaliens, savoureux et qui s’incorporent dans littéralement TOUT.
Élise : Je pense aussi que Nolan y est pour beaucoup : son approche et son style font en sorte que lorsqu’on se présente quelque part, il se fait adopter sur-le-champ, c’est impressionnant. Sinon notre image de marque ressort du lot selon moi.
Nolan : Haha! J’avoue qu’on ressort du lot un peu juste de par notre look et notre attitude. Par exemple, lors de notre dernier marché, Élise avait les cheveux roses, moi j’ai quand même quelques tatous, on a emmené notre propre musique, ça se voit qu’on a du fun ensemble et qu’on est heureux dans ce qu’on fait. Je crois que le mix de tout ça attire énormément les gens. On s’est fait dire une coupe de fois que “ le party était ici”!
Dans vos vies personnelles, qu’est-ce qui pimente votre quotidien ?
On est assez festif, donc inutile de mentionner que nous aimons beaucoup sortir prendre un bon verre et bien manger. Sinon nous aimons beaucoup les excursions spontanées : on embarque dans l’auto et on ne sait pas où on s’en va mais on finit toujours par découvrir une belle adresse ou par faire une activité inusitée.
Quel est le plus grand défi rencontré jusqu’à présent ? Et comment l’avez-vous réglé ?
Élise : Il y en a eu une couple… ! Nous faisons TOUT nous-mêmes et sérieusement c’est de l’essai-erreur. Mais pour répondre à ta question, hands down, notre plus gros problème et qui nous a coûté TRÈS cher c’est nos é-ti-qu-ettes.
On est encore en train de dealer avec ça ! Nous ne sommes ni designers graphique ni infographes.
Donc imagine les deux bines, en train de créer un logo, designer des étiquettes de sauces piquantes. En plus, qui doit marcher sur un format de flasque. Bref, nous attendons notre commande de l’imprimeur et on se croise les doigts que cette fois-ci sera la bonne et qu’aucun détail ne nous a échappé !!
Y a-t-il une phrase que vous vous répétez souvent et pourquoi ?
Élise : On a full d’inside et de petits gestes pour se supporter mutuellement mais je pense que la phrase qui revient le plus souvent c’est “we tired but we got this!” Parce qu’on n’arrête pas, on est brûlé mais on trippe sur ce qu’on fait.
Qu’est-ce qu’on vous souhaite pour les années à venir tant personnellement que professionnellement ?
Distribuer nos sauces partout et avoir une foule de partenariats avec les restaurateurs et bars, et que notre entreprise nous permette de vivre une belle vie ensemble !
Livrez-vous partout à travers le Québec ? Comment peut-on se procurer les produits ?
Élise : Je suis contente que tu me poses la question, car au tout début, l’objectif était de vendre principalement en ligne partout au pays. Puis, plus nous avancions, plus on se rendait compte que nous voulions être sur les tablettes des magasins et être incorporées dans les menus des restaurants. Alors j’ai comme mis sur pause un peu l’élaboration de la boutique en ligne et on se concentre sur la distribution en magasin.
Actuellement, nous sommes disponibles aux adresses suivantes :
Chez Piko, 367 Dultuh E, Montréal
Metro Bigras, 2008 rue Gauthier, Montréal
Metro Laurier, 1293 Av. Laurier E, Montréal
Le Grand Lionel, 3234 Beaubien E, Montréal
Rose Café Drummond, 210 Bd. Lemire O, Drummondville
Au restaurant La Grocerie situé au 1276 Laurier E, tous les mercredis nous avons nos événements d’huîtres et les gens peuvent se procurer nos produits sur place.
Sinon Nos produits sont incorporés dans les menus de ces restaurants du vieux-Port de Montréal :
Dégustez un Bloody Caesar vert, avec notre sauce Jalapeno & Aneth à la dinette Marcella situé au 363 St-François-Xavier, Montréal (c’est un tout nouveau resto dans le vieux-port)
Vous pouvez aussi aller boire des oysters shots avec notre sauce à l’ananas ou notre sauce Habasco au restaurant Pincette situé au 94 Saint-Paul E, Mtl.
Nous avons d’autres adresses qui s’ajouteront très bientôt, il faut nous suivre sur Instagram @lasauce.mtl et ou Facebook @lasaucemtl pour rester à l’affût des nouvelles ! Et bien sûr, les informations se retrouvent également sur notre site web : www.lasaucemtl.com
Merci Élise, Merci Nolan d’avoir pris le temps dans cette aventure qu’est le début d’une entreprise, le vent est dans vos voiles et j’espère avoir la joie de vous croiser lors de l’un de vos évènements ! Comme l’a si bien dit Élise, je vous suggère d’aller les suivre, ce n’est pas plate pantoute de voir leur actualité passer !
Les « COMPÉTITIONS DU MEILLEUR APPRENTI CUISINIER ET APPRENTI PÂTISSIER CHOCOLATIER DU QUÉBEC » de la Société des Chefs, Cuisiniers et Pâtissiers du Québec (SCCPQ) sont deux compétitions nationale qui s’adressant aux jeunes en formation dans un centre spécialisé ou aux apprentis en milieu de travail, futurs espoirs de la gastronomie du Québec. Elles contribuent à valoriser la formation ou l’apprentissage et à promouvoir l’excellence de la gastronomie du Québec. Elle permet également aux apprentis, apprenants et élèves de développer leur goût du travail bien fait, d’affirmer leur personnalité, leur passion, leur esprit d’initiative, de progresser dans leurs compétences pratiques, d’obtenir la juste récompense de leur effort et de témoigner avec fierté aux yeux de tous de l’efficience de leur formation aux métiers manuels.
Les candidats seront évalué par un jury d’experts composé d’un jury technique et d’un jury dégustation qui évalueront les candidats à chacune des étapes de la compétition. Ce sera d’ailleurs Olivier Tribu, chef pâtissier de l’année 2021 qui présidera le jury pour le volet PÂTISSERIE CHOCOLATRIE et Dominic Jacques (Chez Rioux Pettigrew), chef cuisinier de l’année 2021présidera quand à lui le jury pour le volet CUISINIER.
COMPÉTITION NATIONALE DU MEILLEURAPPRENTI PÂTISSIER CHOCOLATIER DU QUÉBEC
Lundi 19 septembre 2022
Lieu : Montréal Académie du Chocolat 4850 rue Molson | Montréal, Qc | H1Y 3J8
Du 17 au 19 juin 2022 se déroulera la Comission Brassicole. Je jase avec Mathieu Tessier alias Matt Falfo de la Microbrasserie Les Grands Bois à propos de ce festival…ou je dirais même ce rassemblement d’amis à Saint-Casimir.
Une équipe de la Capitale-Nationale représentera le Canada au « Mondial des Arts Sucrés ! » édition 2022
La Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec (SCCPQ) ainsi que l’équipe de l’École hôtelière Fierbourg sont fiers d’annoncer la participation de Mathilde Carrier, cheffe pâtissière à l’Hôtel Le Château Laurier ainsi que Yves Marie Rolland, chef pâtissier, chocolatier et enseignant au DEP en pâtisserie à l’École hôtelière Fierbourg au prestigieux concours international de pâtisserie, le Mondial des Arts Sucrés (MDAS)qui se tiendra à Paris en France du 28 au 31 octobre 2022. Ils représenteront l’équipe Québec / Canada.
Mathilde Carrier et Yves Marie Rolland auront à préparer différentes pièces artistiques sous le thème « L’origine des sens ». Cette thématique a pour but de faire rencontrer la pâtisserie ainsi qu’un sujet au centre des préoccupations mondiales : la biodiversité. Une rencontre qui permet d’associer la dimension créative et esthétique du métier de pâtissier, guidé par les 5 sens, à la diversité de la vie sur terre. « C’est valorisant pour notre métier ainsi que pour la transmission du savoir. Je me mets à la place des élèves. Je sors de ma zone de confort en participant à cette grande compétition. Je vais ressortir grandit de cette expérience, soit on grandit, soit on apprend » mentionne Yves Marie Rolland.
« C’est dans la mission de la SCCPQ que d’appuyer les initiatives qui permettent le rayonnement du savoir-faire de nos artisans du goût que sont nos professionnels des métiers de la restauration. Lorsque l’on parle de tourisme gourmand, on pense tout naturellement à nos chefs, nos cuisiniers, nos pâtissiers et à notre relève, fiers ambassadeurs qui font rayonner la culture culinaire du Québec et les produits d’ici au Québec bien sûr, mais aussi à l’international. C’est donc tout naturellement que nous avons sollicité nos partenaires afin de soutenir une équipe 100% Québec qui va représenter le Canada sur la scène internationale » mentionne monsieur Jean-Luc Boulay, président du conseil d’administration national de la SCCPQ.
À propos du « Mondial des Arts Sucrés »
Classé parmi les 3 plus prestigieux concours internationaux de pâtisserie, le Mondial des Arts Sucrés est un concours international de pâtisserie, crée en 2008. Ce concours regroupe 16 nations composées obligatoirement d’une équipe de candidats mixtes, un binôme homme-femme. Ce concours, qui vise à promouvoir la pâtisserie à travers le monde, a également pour vocation de dénicher les pépites de demain. En 10 ans, ce concours international de pâtisserie qui réunit les meilleurs talents de la planète est devenu un tremplin prestigieux pour les jeunes pâtissiers du monde entier.
Les Portes ouvertes Mangeons local : une formule remaniée, tout l’été!
Après deux années de pause, la formule des portes ouvertes sur les fermes a été revisitée : elle prend maintenant racine sous l’égide du mouvement Mangeons local plus que jamais! Les Portes ouvertes Mangeons local se tiendront désormais de la fin juillet à la mi-septembre, sur une trentaine de fermes, et elles seront répertoriées dans un calendrier d’activités disponible dans l’application Mangeons local. Ainsi, les producteurs hôtes pourront faire visiter leurs fermes en tenant compte de la saisonnalité de leurs récoltes.
Ayant découvert les attraits du tourisme interrégional et le plaisir d’acheter local pendant la pandémie, les Québécoises et Québécois en redemandent. Grâce à ce calendrier, ils pourront planifier leurs escapades estivales pour sillonner notre magnifique territoire à la recherche de ces rendez-vous inégalables avec des producteurs passionnés. Au programme : visites animées, dégustations, découverte des animaux, ateliers, autocueillette, etc.
Kasscrout prend la route des vacances!
Manger local, ça s’apprend dès le plus jeune âge! Pour sensibiliser les enfants au chemin que parcourent les aliments, de la ferme à la table, l’UPA a développé en 2020 le jeu vidéo ludo-éducatif Kasscrout. L’an dernier, un kiosque d’animation dérivé de sa version en ligne a été proposé dans divers marchés publics et a charmé de multiples familles.
Cet été, les animations Kasscrout seront plus nombreuses pour agrémenter de couleurs éclatantes et de fous rires d’enfants les marchés, expositions agricoles, événements, festivals et camps de jour à travers la province. Ces animations seront elles aussi affichées au calendrier d’activités de l’application Mangeons local.
Faire ses emplettes au Québec… et faire le plein de découvertes!
Si l’ajout du calendrier offre de nouvelles fonctionnalités qui plairont aux excursionnistes, l’application Mangeons local continue d’être un outil de choix pour s’approvisionner au quotidien. Sa carte géolocalisée comprend maintenant plus de 1 500 points de vente : fermes, marchés publics, transformateurs et restaurants participant au programme Aliments du Québec au menu.
De plus, grâce à une nouvelle collaboration avec l’Association des microbrasseries du Québec, des microbrasseurs offrant une salle à manger ou un comptoir de dégustation ont été ajoutés à la carte cette année. Tous ceux qui possèdent une fiche dans l’application intègrent au minimum 50 % de grains québécois à leurs recettes.
Finalement, des circuits thématiques élaborés avec les forces vives de chaque milieu sont suggérés aux usagers. Il est aussi possible de créer un itinéraire personnalisé en fonction de ses points de vente favoris. Pour celles et ceux qui préfèrent les escapades spontanées, l’application peut être paramétrée afin de recevoir ponctuellement des propositions de visites au fil de ses déplacements à travers le Québec.
L’application Mangeons local, initiée par l’UPA et présentée par Desjardins, est disponible dans l’App Store et sur Google Play, ainsi que sur le Web.
S02E24 – Hopfenstark, rigueur, intègre et encore plus ! 🍺
Avoir la chance d’aller rencontrer Frédéric Cormier pour jaser du la Microbrasserie Hopfenstark ainsi que de la microbrasserie D’Autray fût tout un plaisir.
Une personne avec autant de chose a dire mérite d’être écouté et c’est ce qu’on à été faire Jan-Philippe Barbeau et moi.
Il y a longtemps que je souhaite parler avec Olivier Moreau de la Tonnellerie Moreau .
Lorsque Jan-Philippe Barbeau m’a dit être interessé aussi, nous devions avoir une jasette avec lui. Les tonneaux sont utilisés dans plusieurs domaines, et si vous aviez des questions à ce sujet, j’espère que cela y répondra.
Comme tous les légumes, ça commence par une graine en terre !
Celle de l’asperge prend 1 an avant de développer des racines qu’on appelle aussi des griffes. Après 1 an, les griffes sont déterrées pour être transplantées plus profondément dans le sol. On peut aussi commencer avec des griffes déjà prêtes que l’on plante dans un sol sablonneux et bien drainé.
Une fois les griffes plantées en terre, on attend 2 ans avant de récolter des asperges d’une grosseur satisfaisante une première fois. Pendant ces 2 années, les plantes se développent et prennent de la maturité. Après 2 ans, on peut récolter et la période de récolte s’étend en fonction du nombre d’années des plants :
Nombre d’années
Durée de la récolte
2 ans
Environ 10 jours
4 ans
20 à 25 jours
5 ans
Environ 35 jours
Après 5 ans, les plants ont atteint leur pleine croissance. La production d’une aspergeraie peut durer jusqu’à 20 ans.
La récolte !
La récolte commence au mois de mai et se termine vers la fin juin selon la température. On la récolte en coupant l’asperge à sa base près de la terre avec un couteau. Lorsqu’il fait chaud, on peut récolter les asperges 2 fois par jour parce que celles ci peuvent pousser de 10 cm en une seule journée!
Après la récolte, les plants d’asperges développent un feuillage magnifique qui est souvent réutilisé en aménagement paysager.
Asperge blanche, verte ou violette : quelle est la différence ?
Bien qu’il existe plus de 300 espèces d’asperges, il n’y en a seulement une vingtaine qui sont comestibles. Vous l’avez aussi sans doute déjà remarqué, il existe différentes couleurs d’asperges. Blanche, violette ou verte, on pourrait croire qu’il s’agit de plusieurs variétés. Eh bien, pas du tout ! C’est le moment de la récolte, qui fait varier la couleur de l’asperge. En effet, l’asperge est un légume qui pousse sous la terre avant que son bourgeon ne pointe le bout de son nez. C’est à partir de ce moment, que la récolte débute et que les asperges aux différentes couleurs vont se distinguer.
La récolte débute avec l’asperge blanche, cueillie dès que le bourgeon sort de terre. Si on la laisse pousser encore quelques centimètres, l’asperge devient alors violette. Sa saveur est plus fruitée, grâce à l’exposition au soleil. Enfin, une cueillette tardive donne une asperge verte, mesurant une quinzaine de centimètres. Son goût est donc plus fort.
On peut donc classer les asperges en 3 catégories :
Les blanches qui ont cette couleur parce qu’elles sont toujours recouvertes pour éviter qu’elle soit en contact avec la lumière. Goût fin et délicat.
Les violettes qui sont des asperges blanches exposées à la lumière un peu avant la récolte. Goût fruité.
Les vertes qui sont cueillies lorsqu’elles mesurent environ 15 cm. Goût plus sucré et prononcé par rapport aux 2 autres groupes.
La récolte de l’asperge est un vrai savoir-faire. Si l’on ne sait jamais vraiment à quel moment elle va sortir de terre, il faut être ensuite très réactif pour la récolte : l’asperge peut pousser jusqu’à une quinzaine de centimètres en une journée seulement.
Valeurs nutritives des asperges
Tout comme le poireau, l’asperge est une vraie championne de la vitamine ! Elle est une excellente source de :
La base de la tige d’asperge est très fibreuse et ne s’attendrit pas à la cuisson. Coupez-la sur environ 2 cm. À l’aide d’un économe, épluchez ensuite la tige des asperges blanches et violettes en partant du dessous de la pointe jusqu’en bas de la tige. Les asperges vertes, plus tendres, n’ont pas besoin d’être épluchées, vous pouvez simplement couper les petites pousses un peu dures sur la tige.
Pour cuire les asperges
Une fois vos asperges épluchées, il ne vous reste plus qu’à les cuire.
Si vous souhaitez cuire vos asperges à l’eau (ou cuisson à l’anglaise), plongez les asperges dans une grande casserole remplie d’eau froide salée. Pour les asperges vertes, comptez 10 à 15 min en cuisson environ, à partir de l’ébullition. Pour les asperges blanches et violettes, faites-les cuire entre 20 à 25 min, également à partir de l’ébullition. Piquez-les avec la pointe d’un couteau à la base pour contrôler la cuisson.
Si vous souhaitez opter pour une cuisson à la vapeur, déposez vos asperges préparées dans le panier d’un cuiseur-vapeur ou d’une cocotte-minute. Faites cuire entre 4 et 10 min à partir de l’ébullition.
Pour faire cuire à la poêle vos asperges, coupez-les en deux dans la longueur si elles sont un peu grosses, sinon laissez-les entières. Dans une poêle, faites chauffer un filet d’huile d’olive à feu moyen à vif et faites revenir vos asperges 2 min pour qu’elles dorent. Ajoutez ensuite un fond d’eau salée ou bouillon de volaille, couvrez et faites cuire environ 10 min jusqu’à ce qu’elles soient tendres.
L’asperge est un légume ultra polyvalent qui convient à pratiquement toutes les recettes. En purée, dans une sauce, sur une pizza, dans une quiche, avec des pâtes, dans une salade ou sur le barbecue, ce n’est pas le choix de qui manque !
Conservation des asperges
Les asperges sont plutôt fragiles. Elles se conservent généralement 1 semaine dans le réfrigérateur dans un linge humide ou dans un sac de plastique perforé. On vous suggère de faire blanchir vos asperges et de les mettre dans un sac aproprié pour les conserver environ 5 mois au congélateur.
Enfin, si vous souhaitez profiter de vos asperges un peu plus longtemps, mettez-les en bocaux ! Ce mode de cuisson vous permet de les conserver pour les déguster toute l’année. Préparez vos asperges puis blanchissez-les 2 min dans un grand volume d’eau bouillante salée. Placez les pointes en haut dans des bocaux propres, versez de l’eau bouillante en vous arrêtant à 2 cm du haut du bocal, fermez hermétiquement et faites-les cuire 1h dans une marmite d’eau bouillante. Vérifiez la mise sous-vide et Conservez dans un endroit frais et sec.
Partir sur un coup de tête aller faire un podcast avec la Microbrasserie Jackalhop. à Plessisville et finir en fin de compte chez Brasserie Alpha lors de leur journée de collab.
Check !
Une jasette autour de Jackalhop avec Maxim Tremblay et Marc-Olivier Pouliot, accompagnés de : Serge Aucoin et Etienne Ouellet de la Brasserie Alpha, Valérie Lapointe de La Barberie et Mélissa Lepage de Beauregard Brasserie Distillerie.
Les crosses de fougère ou têtes de violon (ou tête-de-violon, sans « s » à « violon » en cas de pluriel), est le nom donné au Canada aux jeunes pousses de fougères comestibles, principalement la fougère-à-l’autruche. Il s’agit d’un petit bijou de verdure sauvage et rafraîchissant qui apparaît très tôt au printemps.
Elle est particulièrement riche en protéines et les caroténoïdes qu’elle contient procurent des effets antioxydants. Il faut la cueillir et la déguster avec parcimonie.
Comment bien choisir la crosse de fougère ?
La crosse de fougère appartient à la famille des Polypodiacées. Bien que ses origines soient floues, elle serait consommée depuis des milliers d’années en Amérique du Nord et au Japon. Sa saison très courte ne dure que quelques semaines et annonce généralement l’arrivée du printemps. Côté saveur, son goût doux rappelle généralement celui de l’artichaut ou de l’asperge.
Les crosses fraîches, que l’on trouve sur le marché en mai et juin, doivent être fermes et bien vertes. Leurs écailles brunes doivent être présentes. Ne les lavez qu’au moment de les apprêter. Les crosses surgelées ou marinées sont offertes à longueur d’année.
En cuisine, la crosse de fougère permet la réalisation de recettes gourmandes et originales. Une fois bien lavées et cuites avec précaution, elles peuvent être préparées comme la plupart des légumes : en poêlée, en gratin, en tempura, etc. Autant d’alternatives pour se faire plaisir avec originalité.
Quelques conseils pour éviter l’intoxication alimentaire
La plupart des gens ne semblent pas avoir de difficulté à digérer les crosses de fougère. Cependant, on a recensé, au cours des dernières années, plusieurs cas de gastroentérite, chaque fois reliée à une cuisson inadéquate. Une toxine indéterminée serait à l’origine de ces malaises temporaires.
Pour les éviter, on recommande de ne pas consommer les crosses de fougère crues, et de suivre certaines règles de base pour leur préparation :
Pour une conservation optimale :
Nettoyage
Retirez avec vos doigts le maximum d’écailles brunes qui recouvrent les crosses de fougère.
Vous pouvez aussi les secouer vigoureusement dans un sac de plastique pour détacher les écailles brunes qui les recouvrent.
Trier et jeter celles qui sont déroulées.
Rincez les crosses de fougère à l’eau froide pour enlever la saleté et le reste des écailles, bien les lavez en changeant l’eau à quelques reprises.
Si l’extrémité de la tige est brunie, la couper à l’aide d’un couteau.
Cuisson
Faites bouillir les crosses de fougère pendant 15 minutes dans une grande quantité d’eau ou faites-les cuire à la vapeur entre 10 et 12 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient tendres.
Jetez l’eau utilisée pour faire cuire les crosses de fougère par ébullition ou à la vapeur car elle pourrait contenir la toxine.
Une première cuisson s’impose même si on compte ensuite les faire sauter, les frire ou les passer au four.
Donc, avant de faire sauter, frire ou rôtir les crosses de fougère, ou de les incorporer à des mousses et à des soupes, faites-les cuire.
Réfrigérateur
Se conservent deux jours au réfrigérateur.
Bien les envelopper dans un papier absorbant et les mettre dans un sac plastique hermétique.
Congélation
Nettoyez comme il faut les crosses de fougère.
Faites-les bouillir pendant deux minutes.
Jetez l’eau de cuisson.
Plongez les crosses de fougère dans l’eau glacée et égouttez-les.
Mettez les crosses de fougère dans des contenants ou des sacs pour la congélation.
Pour maintenir la qualité des crosses de fougère, conservez-les au congélateur pendant un an au maximum.
Avant de les servir, veillez à bien les faire cuire selon les étapes de cuisson ci-dessus.
Ne recongelez pas un aliment décongelé.
Les amateurs de ce végétal doivent prendre soin de le préparer de façon appropriée avant de le consommer afin d’éviter toute intoxication. Il est aussi conseillé d’acheter les crosses de fougère chez un marchand reconnu, à moins d’avoir toutes les connaissances nécessaires pour les cueillir soi-même.
Symptômes d’intoxication
Les symptômes sont des nausées, des vomissements et de la diarrhée. Ils apparaissent de 30 minutes à 12 heures après l’ingestion. La présence d’une substance toxique indéterminée serait à l’origine de ces maladies temporaires.
Le crabe des neiges (Chionoecetes opilio) est une espèce subarctique qu’on trouve dans l’hémisphère Nord. Le Chionoecetes opilio est une espèce de crabe de la famille des Oregoniidae. Il est comme les autres espèces de son genre appelé « crabe des neiges ». Cette espèce est la plus abondante mais aussi la plus pêchée.
Il s’agit donc d’une grosse araignée de mer des mers froides qu’on rencontre dans le Pacifique nord, de l’Alaska aux Îles Kouriles et du Kamtchatka, ainsi que dans l’Atlantique nord-ouest (Terre-Neuve, Saint-Pierre-et-Miquelon, Nouvelle-Écosse, Québec, etc.) Il est donc présent depuis la mer du Japon jusqu’à la mer de Béring (Alaska et Colombie Britannique) et également depuis l’ouest du Groenland jusqu’en Nouvelle-Écosse sur la côte atlantique.
Le Canada est le plus grand pêcheur de crabes des neiges au monde, sa production atteignant les deux tiers de l’approvisionnement mondial.
Quel est le prix du crabe des neige ?
En 2021, le crabe des neiges coûtait 16,30 le kg au débarquement (prix stable au quai, étude de l’IREC). Une hausse de 20 à 30 % est annoncée en 2022 sur le prix au débarquement (données anticipées, pas encore colligées)
Quelle est la saison du crabe des neiges ?
La saison de pêche du crabe des neiges débute habituellement au début du mois d’avril. Dès les premiers arrivages, on en profite pour savourer ce crustacé lorsqu’il est à son meilleur!
Comment apprêter le crabe des neiges ?
L’ABC D’UNE CUISSON RÉUSSIE
SI LES PATTES DE CRABE SONT CUITES…
Déposez les pattes de crabe dans une marguerite posée sur une casserole d’eau bouillante salée (au goût) et faites réchauffer 6 minutes.
Vous pouvez aussi les faire bouillir dans de l’eau salée (au goût) de 5 à 7 minutes.
Pour la cuisson au four, enveloppez-les dans du papier aluminium et faites-les réchauffer de 8 à 10 minutes à 180 °C (350 °F).
SI LE CRABE EST VIVANT…
Une fois le crabe lavé, déposez les sections dans une grande casserole d’eau bouillante salée, ramenez l’eau à ébullition et faites cuire environ 10 minutes pour un crabe dont le poids varie entre 450 g (1 lb) et 1,3 kg (3 lb).
En avril, on boit encore des bières chaleureuses et lourdes mais on commence à boire des bières un peu plus rafraîchissantes. C’est une transition vers l’été tout comme le mois de mai.
Pour cette chronique bière du mois d’avril je vais commenter quatre produits de quatre microbrasseries différentes.
3007 (Le BockAle)
La 3007 est une Brut IPA à 6% d’alcool et 50 IBU. On voit plus souvent sur le marché des Brut IPA à 25-40 IBU. Plus le chiffre est élevé, plus la bière est houblonnée. Ce style a été inventé il y a quelques années à San Francisco. Le brasseur avait travaillé sur les enzymes afin de couper le sucre résiduel qui se trouvait dans la bière. La 3007 est de couleur jaune opaque. Au nez, ça sent le citron, la pêche, et le cantaloup. En bouche, on détecte le citron, la pêche, le cantaloup, des notes minérales, une amertume plutôt modérée et une délicate trace résineuse. Sa finale est sèche comme le veut le style. BockAle ne brasse pas uniquement des bières sans alcool. Ils brassent également des bières avec alcool, vous en avez la preuve ici. Cette bière a été fait pour l’employé du mois #07 qui est Olivier Leblanc. Bravo Olivier !
La Koffy Twist (Microbrasserie La Forge du Malt)
Voici une ale blonde brassée avec 2 cafés Arabica, et des flocons de riz grillé. Au nez, sans équivoque, ça sent le café en prémices suivi de la levure ale. En bouche, la levure ale se pointe le nez avec ses esters fruités puis on détecte graduellement le café qui s’installe. On remarque une rondeur agréable en arrière-plan. La finale est vraiment sur le café. C’est un style connu des grands amateurs de bières mais peu connu de la population en général. Pour bien des gens, le goût de café dans les bières on retrouve ça dans les bières noires pas les bières blondes. Pour ceux qui se demandent avec quel aliment on pourrait prendre cette bière lors d’un accord, pourquoi pas un tartare de viande rouge. Vous pouvez essayer également avec un tiramisu.
Hobo Rico (Brasseurs sur Demande)
La Hobo Rico est une Brown ale américaine à 5,5% d’alcool brassée avec les houblons américains Chinook, Centennial et Simcoe. Cette belle brune est coiffée d’une belle mousse beige. Du côté olfactif, on oscille entre le côté malté et la présence des houblons américains qui apportent des parfums de pamplemousse et de résine d’épinette. En bouche, contrairement aux versions anglaises qui sont bien maltées et peu houblonnées avec des esters de noisette, cette version américaine met en valeur les houblons amérisants et aromatiques venant de nos voisins du sud. Essayez-la avec du poulet à l’orange tempura.
Cimonak (Benelux Brasserie Artisanale)
Son nom doit sûrement venir de : Cimonak que c’est bon cette bière-là. On parle ici d’un Porter fumé à l’érable ayant 5,5% d’alcool. Elle est de couleur brun foncé presque noir. Ça sent vraiment le feu de camp, suivi de notes torréfiées, de chocolat, et d’érable. Sur le plan gustatif, nous n’avons pas une bière lourde et sucrée. Elle est plutôt raffinée. Il y a vraiment un bel équilibre entre la torréfaction, valsant entre le pain grillé et le café, sa présence fumée, le chocolat et l’érable. Une légère amertume reste en finale. Pour ceux qui aiment les bières fumées, vous devez absolument y goûter.
On se donne rendez-vous en mai pour une autre chronique bière.
Mercredi 20 avril, la présidente du Jury Canadien SIAL Innovation, Isabelle Marquis, a annoncé les grands gagnants du concours SIAL Innovation 2022
MÉDAILLE D’OR
Grand Prix Or SIAL Innovation 2022 – GROUNDUP ECO-VENTURES pour leur gamme de farines et de mélanges à cuisiner faits d’ingrédients surcyclés.
Pourquoi ce produit ?
Sélectionné comme nouvel exemple d’économie circulaire rendue très accessible par la valorisation d’ingrédients rejetés en produits pratiques, nutritifs et gourmands.
MÉDAILLE D’ARGENT
Grand Prix Argent SIAL Innovation 2022 – ALIMENTS MERJEX INC. pour leur produit TEMPEHINE, gamme de tempeh hachés biologiques, marinés et précuits.
Pourquoi ce produit ?
Sélectionné pour la qualité de composition et l’utilisation d’un nouveau procédé faisant du tempeh un ingrédient prêt à l’emploi très polyvalent et permettant d’ajouter des protéines végétales à une grande variété de repas.
MÉDAILLE DE BRONZE
Grand Prix Bronze SIAL Innovation 2022 – LA PRESSERIE pour leur gamme de vinaigrettes crues et non pasteurisées faites de fruits et légumes pressés à froid.
Pourquoi ce produit ?
Sélectionné pour leur composition simple et naturelle, l’utilisation d’ingrédients frais et le procédé de pressage à froid qui ajoute une sophistication aux produits.
PRIX DEVELOPPEMENT DURABLE
Prix spécial Développement durable SIAL Innovation 2022 – PARAMO SNACKS pour leur produit GOOD CHIPS, croustilles de betterave et yacon biologiques sans huile ni sucre ajouté.
Pourquoi ce produit ?
Sélectionné pour la naturalité et l’authenticité du produit découlant de l’origine des ingrédients, le procédé de transformation et les engagements pertinents du fabricant en matière de développement durable.
10 ans à célébrer ce qui se fait de meilleur pour améliorer l’offre alimentaire !
Sous la thématique Ensemble, créons la table de demain, des centaines de participants issus du milieu agroalimentaire se sont enfin réunis au Marché Bonsecours de Montréal pour célébrer les entreprises qui participent au Manger mieux des Canadiens.
C’est devant une salle comble qu’ont rayonnés les produits et initiatives qui se sont démarqués dans les cinq dimensions DUX. Sur scène, les gagnants ont livré plusieurs témoignages empreints d’émotions et de fierté.
Voici les grands gagnants de la soirée :
Initiatives pour réduire le gaspillage
Chez les producteurs de matières premières et ingrédients
Gagnant : COOP Boomerang – COOP Boomerang
En restauration commerciale et magasins d’alimentation
Gagnant : Banques Alimentaires du Québec – Plateforme de gestion des dons en denrées
Initiatives en écoemballage
Contenant / Emballage
Gagnant : Camellia Sinensis – Camellia Sinensis réduit de 68% les matières de ses emballages
Initiatives en accessibilité
Gagnant : AQDFL – Les fruits et légumes qu’on aime !
Coup de cœur : La Cantine pour tous – La Cantine à domicile
Initiatives en communication
Émissions de télévision ou de radio
Gagnant : PR3 Médias – Moi j’mange
Campagnes publicitaires
Gagnant : AQDFL – Les fruits et légumes qu’on aime !
Livres
Gagnant : Les Éditions de l’Homme – Défis Zéro Gaspi
Programmes ou formations
Metro Richelieu Inc. – Le Guide Mieux choisir mieux vivre de Metro
Coup de cœur : Vanessa Daigle et Cynthia Marcotte, Nutritionnistes – J’en mange
Coup de cœur : KO Éditions Inc. – De la culture des diètes à l’alimentation intuitive : réflexions pour manger en paix et apprécier ses cuisses
Produits alimentaires – Valeurs ajoutées
Congélateur – Petites entreprises
Gagnant : Evive Nutrition – Saphir
Congélateur – Grandes entreprises
Gagnant : Bonduelle Canada Inc. – Pâtes faites de Légumes
Frigo – Entreprises en démarrage
Gagnant : Vivanda Boréal – Pouding protéinés aux gourganes et au chocolat
Frigo – Petites entreprises
Gagnant : Gusta Foods – Hachés végés
Frigo – Grandes entreprises
Gagnant : Agropur – Natrel Plus
Garde-manger – Prêt-à-boire
Gagnant : Harrington – Pétillants Botaniques
Garde-manger – À manger – Entreprises en démarrage
Gagnant : Épice d’or – Base de bouillon végane
Garde-manger – À manger – Petites entreprises
Gagnant : Three Farmers Foods Roasted Fava Beans
Garde-manger – À manger – Grandes entreprises
Gagnant : Patience Fruit & Co (Fruit d’or) – SourCran
Coup de cœur : OLAOLA – Le smoothie à croquer
Coup de cœur : Loounie Food Inc. – Tofu magique
Coup de cœur : Les Aliments JM Inc. (La Morin) – Moutarde La Morin
Coup de cœur : Oliméga Signé caméline – Camélina snack
Coup de cœur : Oh! M’ail M’ail – Ail en purée
Coup de cœur : Océan Vert Inc. Mélange printanier du Québec MIDI
Produits alimentaires – Design d’emballage
Congélateur
Gagnant : Evive Nutrition – Saphir
Frigo
Gagnant : Loounie Food Inc. – Tofu magique
Gagnant : Agropur – Gouda Fort Monsieur Gustav sans lactose
Garde-manger
Gagnant : Harrington – Pétillants Botaniques
Gagnant : Wise By Nature – Mélanges à smoothie fait à partir de fruits lyophilisés
En ébullition
Gagnant : Océan Vert Inc. – Mélange printanier du Québec MIDI
Coup de cœur : Oh! M’ail M’ail – Ail en purée
Coup de cœur : Aliments Bela Peko Inc. – Desserts à base de purée de légumes
Coup de cœur : Macaroni et cie Inc. – Gamme de pâtes alimentaires colorées
Produits alimentaires – Écoconception
Garde-manger
Gagnant : LOOP – Sodas probiotiques
Coup de cœur : Maple 3 – Eau d’érable pétillante bio
En ébullition
Gagnant : Océan Vert Inc. – Mélange printanier du Québec MIDI
Gagnant : NaturSource Inc. – Gamme de produits »Au-delà des Croûtons »
En ébullition
Gagnant : Still Good – UpGrains – Granola revalorisé aux bleuets et chocolat noir
Coup de cœur consommateurs Club DUX
Mille et une noix – Gamme de mélanges gourmands
Coup de cœur du jury d’experts
Les Aliments JM Inc. (La Morin) – Moutarde La Morin
Personnalité de L’actualité ALIMENTAIRE 2022
Gagnant : Luc Prévost, vice-président Exécutif ventes et marketing chez Vegpro International Inc.
Concours étudiant OMNIUM DUX
Collégial
Dominique Morency, Cégep de Limoilou
Universitaire
Élodie Castonguay Girard, Université Laval
ET LE GRAND GAGNANT DU PRIX MEILLEUR PRODUIT :
Gagnant : Evive Nutrition – Saphir
Mention spéciale : Océan Vert Inc. – Mélange printanier du Québec MIDI
Les favoris du public
C’est dans le cadre du populaire vote du public en ligne que les consommateurs étaient invités à voter pour leurs produits et initiatives favoris. Près de 5000 participants se sont prêté à l’exercice et ont élus les produits et initiatives suivants :
Gagnants – Vote du public
Produit
Gagnant : Loounie Food Inc. – Tofu magique
Initiative en communication
Gagnant : PR3 Médias – Moi j’mange
Initiative en accessibilité
Gagnant : AQDFL – Les fruits et légumes qu’on aime !
Initiative en gaspillage
Gagnant : Banques Alimentaires du Québec – Plateforme de gestion des dons en denrées
Initiative en écoemballage
Gagnant : Camellia Sinensis – Camellia Sinensis réduit de 68% les matières de ses emballages
Les participants se sont surpassés cette année et ils ont contribué à l’amélioration de l’offre alimentaire des Canadiens en ayant à cœur les principales préoccupations des consommateurs : Manger mieux, pour sa santé et celle de la planète.
Soyez à l’affût, le baromètre DUX sera de retour dans les prochaines semaines, et pour le moment, voici les principales tendances que DUX a remarqué cette année :
Une liste d’ingrédients simple et épurée
La réduction de la quantité de sucre et de sel ajouté
La hausse du prix des aliments se poursuivra au Canada en 2022, selon un rapport annuel préparé par des chercheurs de quatre universités canadiennes. Le rapport tient compte de l’inflation alimentaire, c’est-à-dire de l’augmentation progressive de la valeur des produits alimentaires au détail.
Pour 2022, le rapport prédit une augmentation d’entre 5 et 7 % à l’échelle nationale.
« Pour une famille de quatre, cette augmentation représente 966 $ de plus sur une facture d’épicerie pour l’année. C’est beaucoup plus que les autres années. »
D’après Sylvain Charlebois, directeur du laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire à l’Université Dalhousie et chef de projet du rapport.
On s’attend donc à des hausses jusqu’à 8 % dans la catégorie du service alimentaire de restauration et pour les produits laitiers, explique le chef de projet.
Selon Sylvain Charlebois, l’augmentation des prix alimentaires au Canada s’explique par trois facteurs.
Le coût des intrants pour la nourriture, (comme le coût du grain pour nourrir les animaux)
Les problèmes de logistique terrestre et maritime liés à la chaîne d’approvisionnement
La pénurie de main-d’œuvre
Rappelons que :
L’inflation s’est établie à 4,7% en novembre 2021 par rapport à la même période en 2020, d’après l’Indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada; octobre avait vu un niveau pareil. Il s’agit d’un sommet en 18 ans.
Au Canada, ce sont les prix de l’essence (+43,6 %), d’aliments tels que les légumes (+9,8 %) et des meubles (+4,6 %) qui étaient parmi les plus grands moteurs de l’inflation en novembre.
Comment réduire sa facture d’épicerie ?
Avec le prix du panier d’épicerie qui augmente sans cesse, ça devient acrobatique de bien manger sans trop dépenser. Voici quelques trucs et conseils pour y arriver :
LE TOP 3 :
Manger local et de saison. …
On nous le répète sans cesse, mais cette façon de consommer devrait s’ancrer dans nos habitudes. Il faut profiter de l’abondance des récoltes pendant l’été et l’automne et se tourner vers les légumes-racines durant la saison froide. Et surtout acheter local. C’est bon pour l’économie d’ici, écologique, souvent plus frais et meilleur marché, en raison des coûts de transport moindre.
2. Choisir les marques maison.
Les marques maison des épiceries se comparent aux grandes marques nationales. Souvent, seule l’étiquette diffère, car les produits sont fabriqués dans les mêmes usines. On a la même qualité pour beaucoup moins cher, en raison entre autres des coûts de marketing allégé.
3. Consulter les circulaires. …
Pas moins de 72 % des Québécois utilisent des moyens comme les circulaires pour réduire leurs dépenses alimentaires, selon le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
MAIS AUSSI :
Apprêter les aliments fatigués
On ose cuisiner les aliments en fin de vie, un peu durcis ou flétris. Malgré leur piètre apparence, ils conservent tous leurs nutriments. Si leur texture n’est plus de premier ordre, le goût est toujours au rendez-vous. On peut se servir des pommes brunies pour les compotes, des légumes ramollis pour les potages, ou de pain sec émietté pour les chapelures maison. Garder les feuilles et les tiges de nombreux légumes, comme les tiges de brocoli, on peut accommoder en potage, et les fanes de carottes s’apprêtent en pesto par exemple.
Utiliser les applications mobiles de rabais. …
De nombreuses applications pour téléphone intelligent ou pour tablette proposent des promotions intéressantes. Certaines, comme Flipp et Reebee, regroupent les circulaires de tous les points d’achat favoris de l’utilisateur, à partir desquelles celui-ci peut créer une liste d’épicerie selon les rabais qui l’intéressent.
Ne pas trop planifier. …
C’est une bonne idée de prévoir les repas pour éviter les achats superflus, mais parfois on planifie trop. Mieux vaut garder une certaine flexibilité et laisser des journées pour vider le frigo. L’art d’apprêter le « touski » (tout ce qui reste) s’avère d’ailleurs un excellent moyen de réduire la facture bouffe.
Acheter à mesure. …
Il peut être judicieux de faire ses emplettes plus souvent plutôt que d’acheter en une fois pour une longue période.
On peut faire des provisions de denrées non périssables en fonction des rabais, et retourner chez l’épicier au gré de ses besoins, pour s’approvisionner en produits frais. Ainsi, on risque moins de gaspiller des aliments, faute d’avoir eu le temps de les cuisiner.
Avoir recours au congélo
La congélation est notre meilleure alliée pour réduire le gaspillage et économiser. Autre truc à adopter : récupérer les pelures de légumes et les os de viande, qu’on congèle dans des sacs refermables pour préparer des bouillons maison.
Privilégier des coupes et des viandes moins chères
Les viandes à mijoter, comme la longe de porc ou les cubes de bœuf, font des repas savoureux à moindre coût. Comme elles sont plus faciles à conserver et à réchauffer, on peut les préparer en grande quantité et les congeler. D’une viande à l’autre, les prix varient aussi beaucoup.
Cuisiner en groupe
Mitonner 20 plats avec seulement 20 $ ? Oui, oui, ça se peut, quand on cuisine avec la famille, les amis ou les collègues. Se regrouper permet de mettre en commun temps, argent et connaissances pour préparer des plats économiques et variés. Si cette formule nous intéresse, on peut aussi adhérer à l’une des 1 288 cuisines collectives du Regroupement des cuisines collectives du Québec (www.rccq.org). Une idée judicieuse pour les personnes vivant seules.
Quelques pièges à éviter lorsque vous faites votre épicerie !
Éviter les produits transformés. …
L’achat de produits transformés fait augmenter la facture – ils sont souvent superflus.
Jouer au DJ. …
La cadence influence le temps qu’on passe dans un lieu de vente, le montant qu’on dépense et les informations qu’on retient. Une musique lente avec un niveau sonore bas, comme celle diffusée dans les épiceries, a pour effet de nous faire prendre plus de temps pour effectuer nos achats et nous incite à dépenser davantage, selon une étude de la Burgundy School of Business.
À l’inverse, on se déplacerait plus rapidement et on achèterait moins sur une musique plus rythmée.
Alors jouez les DJ et mettez une musique adaptée dans vos oreilles lorsque vous faites vote épicerie.
Garder des collations en réserve
Règle fondamentale pour une petite facture : ne jamais faire son marché le ventre vide. On garde donc des petits en-cas dans le sac à main ou dans la voiture, comme des noix, des barres tendres ou des craquelins.
Rester concentré
Pour s’en tenir à sa liste d’épicerie et ne pas se laisser distraire. Il faut comprendre ce qui nous influence, on évite par exemple de se rendre au supermarché quand on est fatigué, puisqu’on cherchera à se redonner de l’énergie.
On privilégie les moments où l’achalandage est moins élevé pour rester concentré sur ses achats et être moins stimulé et on choisit aussi avec qui on y va. La facture peut monter vite si on cède aux envies des uns et des autres.
Faire ses comptes
Les Québécois déboursent en moyenne 9 700 $ par année en produits alimentaires, ce qui représente environ 12 % du budget annuel d’un ménage, selon le MAPAQ. Mais beaucoup de gens ne savent pas vraiment combien d’argent ils consacrent à l’épicerie.
Ils peuvent, par exemple, estimer le total de leurs achats à 600 $ par mois, alors qu’ils dépensent plutôt 1 000 $.
Pour avoir l’heure juste, il faut entrer toutes les dépenses liées à l’épicerie sur une liste ou dans un tableau, pendant un mois. On pourra alors équilibrer son budget de façon plus réaliste.
CONCLUSION :
La plupart des programmes de fidélité permettent de récupérer des ristournes significatives.
Une des notions essentielles en alimentation c’est : Réduire le gaspillage alimentaire !
En effet, éliminer le gaspillage de nourriture est un enjeu économique pour le détaillant afin de réduire ses pertes et ses coûts de marchandise et cela permet aussi pour le consommateur d’économiser de façon significative ses dépenses.
Et c’est plus simple qu’on le pense !
Une façon simple pour le consommateur c’est par exemple :
de choisir des formats adaptés à ses besoins
de veiller à garder le frigo à la bonne température (autour de 4 ºC) pour éviter la prolifération de micro-organismes qui dégradent les aliments prématurément.
d’emballer les repas en portions individuelles, en effet on ne peut pas congeler une deuxième fois les aliments pour des raisons sanitaires.
L’entaillage consiste à pratiquer une blessure mécanique à travers l’aubier. Elle permet d’intercepter une partie de cette eau d’érable et de la canaliser au moyen d’un chalumeau vers un système de collecte (tubulure ou seaux). Il faut bien noter que l’entaille en elle-même constitue une blessure.
Voici les cinq (5) choses à savoir si tu veux faire un entaillage de qualité dans le respect de l’arbre.
L’équipement Si tu utilises des chaudières pour récolter ton eau, c’est préférable d’entailler le plus tard possible dans la saison pour augmenter la productivité de ton érable. Si tu entailles aussi tôt qu’une érablière avec un système à tubulure, l’entaille risque de commencer à cicatriser avant même le début des premières coulées.
La circonférence de l’érable Il faut respecter une certaine circonférence de base de l’arbre avant de pouvoir entailler. La Fédération suggère 25,5 po. Personnellement, nous commençons à 27,5 po. C’est une tradition chez nous, ça ne s’explique pas vraiment ça a l’air!
La distance entre les années Une des choses les plus importantes, c’est la distance entre les entailles d’une année à l’autre. Il faut impérativement les espacer de 8po de hauteur et de 4 po vers la droite ou la gauche. Pour bien voir où la dernière entaille a été faite, on fait un point de peinture quand on désentaille à la fin du printemps.
La profondeur de l’entaille La profondeur de l’entaille est de maximum 1¾ po. Comment on calcule ça? Sur chacune de nos mèches de perceuse, il y a un gabarit. Ça nous permet d’être efficace et de faire attention à nos grosses plantes.
La santé de l’arbre. Évidemment, il faut que l’érable soit en santé. Pour savoir si c’est le cas, on regarde son apparence : écorce, branches et tronc.
Maintenant que tu sais tout ça, il ne te reste qu’à identifier les érables sur ton terrain, d’aller les entailler et de profiter de l’eau d’érable et de tout ce qu’elle a de bon à t’offrir !
S02E17 – Je bois local, Fier au Winter Warmer 2022 ! 🍺
Un premier festival de bière en 2022, et on sent déjà que les gens avaient hâte de se retrouver autour de tentes de microbrasserie à découvrir les bières offertes!
L’AMBQ présente la première semaine des bières de micro du Québec.
Du 1er au 10 avril 2022, l’Association des microbrasseries du Québec (AMBQ)présente la toute première Semaine des bières de micro du Québec. À travers les régions du Québec, c’est plus d’une centaine d’activités qui sont proposées pour mettre de l’avant le savoir-faire des microbrasseries d’ici.
Avec quelque 300 microbrasseries au Québec, l’industrie est en plein développement. Ce sera l’occasion de célébrer nos bières et notre savoir-faire d’ici grâce à plusieurs activités et événements qui se dérouleront partout au Québec. Qu’il s’agisse de conférences, dégustations, lancement de produits, visites ou porte-ouvertes, les microbrasseries célébreront la culture bière et feront découvrir ou redécouvrir cette industrie aux consommateurs.
Pour en savoir plus sur la programmation, il est possible de consulter lesite internet de l’événement où l’ensemble des activités sont présentées. Une campagne de promotion sur les médias sociaux a déjà commencée avec le mot-clic #buvonsmicro.
Des défis pour le secteur :
Même si on retrouve de plus en plus de bières de microbrasseries dans les dépanneurs et les épiceries, au grand bonheur des consommateurs, l’industrie fait face à plusieurs enjeux, dont l’élargissement des canaux de distribution comme les marchés publics et la livraison auprès des consommateurs.
À propos de l’Association des microbrasseries du Québec (AMBQ) Créée en 1990, l’AMBQ a pour mission de regrouper, soutenir, représenter et promouvoir les microbrasseries du Québec.
S02E16 – La Canette accueille – C’est juste de la bière ! 🍺
Un épisode en franglais et avec beaucoup de gens qui se sont réunis chez le détaillant spécialisé, La Canette Villeray .
Question de prendre le temps de jaser du projet C’est Juste de la Bière!
En gros, ça suffit les mauvaises langues et le négativisme qui vient parfois dans l’univers brassicole. On veut seulement partager une bière entre amis. Le projet est brassé chez BG Brasserie Urbaine Charlesbourg .
Autour du micro pour cet épisode on retrouve : Jean-François Legentil, Matt McGachy, Gabri-Ailes Sirois Duguay, Noah Forrest, Craig Thorn et Kevin Gédéon
Plus de produits du Québec sur les tablettes, IGA lance l’Accélérateur local IGA.
Une initiative qui permettra d’accompagner et de soutenir des entreprises du Québec, dans le développement de nouveaux produits en agroalimentaire.
La bannière invite donc les entrepreneurs de toutes les régions du Québec, qui ont développé un produit alimentaire ayant le potentiel de dynamiser l’industrie et qui souhaitent percer le marché de l’alimentation à présenter leur projet.
Nourrir les bonnes idées des entreprises d’ici
Le Québec compte de nombreux produits savoureux et innovants conçus par des entreprises d’ici, mais le processus de développement d’un nouveau produit peut comprendre son lot de défis.
IGA souhaite donner un coup de pouce aux entreprises d’ici en mettant ses ressources à leurs dispositions, ceci en impliquant dans le processus sur la collaboration des marchands locaux IGA, eux-mêmes des entrepreneurs indépendants.
La bannière mise sur son réseau de plus de 300 familles de marchands indépendants qui sont très impliquées dans leur communauté pour mener à bien cette initiative.
IGA, des entrepreneurs d’ici qui soutiennent des entreprises d’ici
De nombreux produits conçus par des entreprises québécoises se sont taillé une place en épicerie grâce à leur marchand local IGA. Ces derniers ont le flair pour dénicher des produits innovants et distinctifs. D’ailleurs, le local a toujours fait partie de l’ADN d’IGA. L’implantation régionale de ses marchands combiné avec la proximité avec les entreprises agroalimentaires sont une porte d’entrée super importante et intéressante pour la bannière.
Cette dernière souhaite donc mettre à profit sa connaissance de la clientèle et sa proximité avec les consommateurs en invitant les marchands IGA à agir à titre de mentors, et à offrir des bancs d’essai pour faire goûter les nouveaux produits en magasin.
Les experts d’IGA
Les experts d’IGA fourniront des conseils pratiques, partageront leur savoir-faire et ouvriront des portes dans le réseau de leurs partenaires d’affaires.
De la mise en marché au marketing, en passant par la logistique et les finances, chaque entreprise accélérée profitera d’un accompagnement personnalisé, mais aussi d’un accès exclusif aux ressources d’IGA afin de maximiser ses chances de réussite de la commercialisation de leur produit.
IGA s’allie également avec différents partenaires commeMYCÉLIUM, un incubateur d’entreprises en transformation alimentaire qui accompagne des entrepreneurs dans leur phase de démarrage, et l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels de l’Université Laval (INAF), le plus important regroupement de chercheurs au pays qui se consacrent à la recherche et à l’innovation dans le domaine des aliments et de la santé.
Cette collaboration permettra de mettre en commun les forces de tous et d’agir de façon complémentaire pour soutenir les entrepreneurs.
L’Accélérateur local IGA en bref
Un accélérateur pour les entreprises qui ont développé des produits ayant le potentiel de dynamiser l’industrie alimentaire québécoise.
Un projet représentant un investissement annuel de 1 M$ en ressources matérielles, financières et humaines.
Une équipe dédiée à chaque entreprise et composée des experts pertinents, choisis en fonction de la réalité et des enjeux de l’entreprise.
Une cohorte d’environ une dizaine d’entreprises d’ici sera recrutée chaque année.
Les entreprises intéressées à faire partie de la première cohorte ont jusqu’au 31 mai pour s’inscrire au accelerateur.iga.net afin de présenter leur projet et de soumettre leur candidature. Dans le site de l’Accélérateur local, les entreprises devront remplir un questionnaire pour se décrire et pour parler un peu plus en détail de leur produit.
Oui, non, pas sûr-sûre… Bref ! Je suis allé jaser avec l’un des co-propriétaires, Karl Magnone, et leur nouveau spécialiste en bière Julyen Renaud. C’est maintenant le temps de découvrir le projet Tite Frette et qui est derrière cela.
Je vais vous parler lors de 4 bières différentes dont 2 bières qui célèbrent le 30e anniversaire du Dépanneur de la Rive à Cap-Rouge (Québec), le pionnier de la vente de bières de microbrasseries au Québec. Gilles Dubé, PDG de Brasseurs du Monde, m’a demandé il y a environ 2 ans si Danny Chabot le propriétaire du Dep de la Rive avait quelque chose à fêter prochainement. Je lui ai mentionné qu’il allait fêter son 30e anniversaire vers la fin de 2021. Avec sa grande générosité, Gilles a décidé de brasser pas 1 seule bière mais 2 pour l’occasion.
Voici ces bières :
Le Visionnaire, avec la caricature de Danny sur l’étiquette, est une bière blonde de type saison rustique à 5,6% d’alcool ayant séjourner en barrique de chardonnay. C’est une bière collaborative. Microbrasserie Charlevoix, Le Corsaire, et Le Bilboquet se sont joint aux Brasseurs du Monde pour brasser cette merveilleuse bière de soif complexe en bouche. Sa finale de raisins lui donne un charme incroyable. C’est un délice !
Pour la 2e bière, après une absence de 10 ans c’est le retour de la Cuvée Spéciale du Dep de la Rive. Nous parlons ici d’un Barley Wine (vin d’orge) à 11,9% d’alcool vieilli en barrique de whisky. C’est une bière très chaleureuse qui convient parfaitement à nos hivers québécois. On goûte le sucre d’orge, le malt, le bois, le whisky et des notes fruitées. C’est bon en … Un des tops à vie selon moi ! Cette version est beaucoup supérieure à celle d’il y a 10 ans qui était déjà incroyable. Ce n’est pas peu dire ! Son seul problème, et s’en est tout un, il n’y aura qu’un seul brassin alors il faudra faire vite pour s’en procurer. Vous pouvez faire des provisions car elle peut se garder facilement 10 ans si vous êtes capable d’attendre tout ce temps.
le Visionnaire
La cuvée spéciale du Département de la Rive
Maintenant pour les amateurs de IPA, je vais vous présentez une Double NEIPA de la Microbrasserie l’Ironie du 13 qui fait brasser leurs produits chez Ras L’Bock en attendant que leur brasserie soit ouverte cette année à St-Romuald sur la Rive Sud de Québec. La DDDDDDDDDDDDDH (13 H) est un gros jus houblonné à 8% d’alcool brassé avec les houblons Mosaïc, Simcoe, Amarillo, et Columbus, et est ultra aromatique avec des saveurs de mangue, de fruit de la passion, de pamplemousse et de citron. On détecte aussi des traces de résine d’épinette. Son IBU est de 25. C’est la présence aromatique des houblons et non l’amertume qui est mis de l’avant. C’est vraiment très bon !
À l’aube de la St-Patrick, je devais au moins vous présenter une bière pour le Saint Patron des irlandais. Voici la Charlotte de Roquemont Microbrasserie à St-Raymond-de-Portneuf qui est une rousse de type irlandaise à 5,8% d’alcool qui je pense est la première bière de cette microbrasserie. Cette rousse foncée avec des reflets rougeâtres offre du côté olfactif des notes de caramel et une certaine torréfaction. Sur le plan gustatif, on détecte bien le malt qui est enrobé dans un délicieux caramel pas trop sucré et une jolie torréfaction en finale avec des notes de noisettes. Elle se prend vraiment très bien.
Surtout ne suivez pas cet ordre si vous buvez les 4 bières la même journée. Gardez la Cuvée Spéciale pour la fin, c’est un excellent digestif à prendre devant un foyer.
On se retrouve le mois prochain pour une autre chronique bière.
Faites-vous partie des gens qui font rimer pratiquement chacune des saisons avec la conservation ?
On fait des réserves pour l’hiver, on s’assure d’avoir nos fruits et légumes locaux en bocaux à l’année longue… Même si on a accès à presque tous les produits sur 12 mois, j’adore poursuivre cette tradition : la préparation des confitures et des cornichons, la congélation, etc.
Notre climat restreint tout de même la disponibilité de certains produits, plus exotiques disons, demandant plus de chaleur pour grandir. C’est le cas de la pomegrenade, accessible à l’année longue dans 2 de ses variétés, la sucrée et la semi-sucrée. Il existe cependant une variété qui est très acidulée, utilisée dans la confection de mon ingrédient magique et fétiche de cuisine, la mélasse de pomegrenade. Je l’incorpore dans une bonne partie de mes recettes, bien qu’elle soit un des rares produits que l’on ne retrouve pas ici. Avoir accès à ce fruit, je serais certainement à plein temps dans ma cuisine, très heureuse de faire ma propre mélasse.
Pomegrenade – Grenade (pomme grenade)
La grenade, que l’on appelle parfois pomme grenade, est un fruit rond dont le nom signifie « abondant en grains. » Sa peau est épaisse, lisse et bien brillante. … Selon la variété et la maturité de la grenade choisie, les arilles sont rose pâle ou rouge rubis, et plus ou moins sucrés et acides.
Saviez-vous qu’il faut environ 60 kg de pomegrenade pour obtenir un peu moins de 5 litres de mélasse ? C’est un processus similaire à celui de la confection du sirop d’érable.
Au Québec, puisqu’on n’a pas accès à cette variété de pomegrenade, on peut produire notre mélasse avec la pomegrenade sucrée, ce qui ne donne toutefois pas le même goût. En alternative, je me procure ici en épicerie libanaise celle de la marque Grotte Jeita, quand je n’ai plus en inventaire ma favorite.
La mélasse de pomegrenade peut remplacer toutes les vinaigrettes et se marie harmonieusement à n’importe quel type de salade verte. Je l’utilise aussi pour arroser mes viandes, grillades et saucisses libanaises. Je l’ajoute aussi sur mes œufs miroir, que je saupoudre aussi de sumac. Bien sûr, je l’utilise dans plusieurs de mes plats, comme dans la farce du kebbe ou celle de mes feuilles de vigne et dans mon plat de ocra.
J’aime cette saveur que j’incorpore partout, et puisque les tartares sont selon moi une excellente façon de laisser libre cours à notre créativité, voici ma version…
S02E14 – Bob Mangle présente les 100 ans du Vasloppet
On est autour d’une table chez Bob Magnale à Acton Vale avec Christian Roberge et Mattias Gruvman pour voir le Vasaloppet, qui fête ses 100 ans en Suède.
Nous avons Stef Dèls alias @drunkfrenchcanadian comme public, et je m’excuse d’avance pour son manque de micro. Comme vous pouvez l’imaginer, nous parlons de Bob Magnale et de plein d’autres choses comme les IPA, les barriques et le petit dernier cidre du Sommelier Nordiq .
Jean-François Legentil est de retour après l’épisode du L4PACK de Noël au Fermentor.
Ce coup-ci, on voulait parler de plein de choses diverses et avoir autant de fun. Lors de notre épisode, on jase avec une personne qui a aussi plein de choses à dire : Jan-Philippe Barbeau de Belle Gueule.
Depuis quelques années il y a une explosion de bières sans alcool sur nos tablettes au Québec. Nous sommes bien loin d’il y a une trentaine d’années. Les premières bières sans alcool que nous avons eu sur nos tablettes venait de l’Europe comme l’Allemagne qui a maîtrisé cette technique depuis des centaines d’années. Il y avait également la 0,5% de Molson qui fût dans les premières ici. Les bières tels que Bitburger Drive, Beck’s sans alcool, Grolsch sans alcool, … étaient celles que les gens s’appropriaient à l’époque.
*Pour faire partie des bières sans alcool, une bière ne doit pas avoir plus de 0,5% d’alcool.
Vers 2017, une microbrasserie de Drummondville, BockAle, frappe fort en sortant la première bière sans alcool de microbrasserie au Québec, qui est une IPA nommé Découverte. Ce fût une révélation pour bien des gens qui ont dégusté cette bière houblonnée avec des notes d’agrumes. Elle portait bien son nom. BockAle a également sorti la Berliner Sonne et la Trou Noir qui sont 2 autres bières non alcoolisées, une Berliner Weisse et une Stout. BockAle a continué à développer ce marché initialement rare au Québec. Ils en ont présentement environ une dizaine.
Depuis l’arrivée de BockAle avec leurs bières sans alcool, plusieurs autres microbrasseries québécoises ont emboité le pas. J’en ai rapidement trouvé une quinzaine. Le consommateur est maintenant choyé. Il a la possibilité d’acheter des produits d’ici sans alcool et pas seulement des bières blondes comme auparavant. Le choix est très varié : blonde, rousse, IPA, Milkshake IPA, Black IPA, Stout, Berliner Weisse en différentes versions, différentes blanches, … C’est même possible d’avoir une bière sans alcool et sans gluten avec la Glutenberg sans alcool.
En pleine pandémie, à l’automne 2020, Le Bazaar Microbrasserie à Montréal voit le jour en sortant leur première bière la WOW NEIPA. Ce fût un gros WOW en bouche, tellement que quelques mois plus tard la WOW NEIPA version houblon Eldorado remporte l’argent au Canadian Brewing Award 2021 tandis que leur Berliner Weisse au fruit de la passion nommée Alyss remporta l’OR. En seulement 1 an, ils ont sorti une dizaine de produits de qualité sans alcool à découvrir.
La Brasserie Grande Allée à Boisbriand est également près de 10 bières sans alcool avec ses bières Nord Star.
Brasserie Vrooden a 6 produits, Sober Carpenter et Bière sans alcool en ont 5, Brasseurs du Nord (Boréale) et Brasseurs du Monde en ont 4 et La Voie Maltée en ont 3, Le Trèfle Noir et Les 2 Frères en ont 2, tandis que La Barberie, Siboire, Ras L’Bock, Brasserie Maltco, et Brasseur sans Gluten (Glutenberg) en ont 1. Et ce n’est certainement pas fini…
Même la Ferme du Ruisseau Vert à Maria en Gaspésie a mise en marché une eau pétillante aromatisée avec du houblon. Ce produit s’appelle Houblon Pétillant.
En février, pour plusieurs c’est le mois sans alcool. J’espère que cette chronique vous facilitera la tâche et vous aidera à faire de bons choix sans alcool avec en priorité les produits du Québec.
Savais-tu qu’il t’est possible d’être gourmand/e jusqu’à tes lunettes ?
J’ai fait la belle découverte d’une entreprise bien de chez nous qui offre des montures canadiennes et/ou éco responsables ; fait de matériaux recyclés dont du MARC de café (t’sais le résidu qu’il reste après que tu aies fait couler ton café et que trop souvent on jette) ou même de coquille de mollusques…
La fille trippeuse de café, de fruits de mer et de solutions antigaspi a été tout de suite conquise par le concept de cette lunetterie situé dans la capitale nationale.
Andrée et Amélie, fondatrices de cette lunetterie alternative sont des gourmandes de nature et adorent créer des partenariats avec de succulentes entreprises de leur région. Ayant auparavant travaillé 6 ans ensemble dans le domaine de l’optique, c’est en octobre 2021 que les portes de leur projet commun ouvrent.
crédit : « Le Soleil »
crédit : Juan David Molina Velasco
C’est en décembre 2021, que j’ai eu la chance de collaborer avec elles pour offrir à leur clientèle une recette bien unique où l’utilisation du marc de café serait la bienvenue. D’ailleurs, elles avaient eu la vision d’unir de délicieux produits dans un panier cadeau pour en faire le tirage durant les fêtes.
Je me suis alors amusée à créer cette recette de dessert, qui oui était parfaite pour Noël , mais le sera tout autant sur votre table de la Saint-Valentin !
Dans cette recette, j’utilise des produits de chez CASSIS MONA & FILLES, entreprise familiale basée à l’Île d’Orléans, leur super site (comprenant restaurant, crèmerie, boutique et plus) fera définitivement partie de mon road trip à l’été 2022 !
Gros coup de cœur pour leur Crème de Cassis qui est excellente en cocktail avec un bon mousseux sec ou encore sur une crème glacée pour un bon dessert ! (Bonne nouvelle : c’est disponible dans la majorité des S.A.Q.)
Dans la recette, c’est la confiture framboise et Crème de cassis que j’ai choisi d’utiliser.
Aussi, j’ai eu la chance de découvrir l’huile Oléique de Tournesol LE PRÉ-RIEUR, produite par une entreprise de Saint-Jean-Port-Joli.
Cette huile est superbe en vinaigrette, pour la cuisson puisqu’elle résiste à une plus « haute » température ou encore dans les desserts (comme dans la recette proposée).
Psst, ils offrent aussi une farine de pois jaune merveilleuse à incorporer plus souvent dans notre cuisine en remplacement de la très populaire farine tout usage ! (Plusieurs points de vente sont offerts sur leur site! )
Utiliser des produits de notre beau Québec pour créer de délicieuse saveur est plus facile que ce que l’on pense !
S02E11 – Dégustons les bières anniversaire du Birra
J’ai l’impression que c’était hier que le Birra ouvrait ses portes. Pourtant, il célèbre cette année ses 6 ans !
Pour l’occasion, je jase avec les copropriétaires Jean-Philippe Lalonde et Weena Cliche.
De nouvelles bières voient le jour en cette journée spéciale, dont des collaborations avec le Vices & Versa et Le Dispensaire. Nous commençons avec une dégustation comparative de ces produits. Merci aussi à Jules Stevenin du Dispensaire pour sa présence.
Un épisode pour découvrir les gars derrière l’Apothicaire !
Ce coup-ci, mon co-animateur est Maxime Dallaire du Vices & Versa, et nous jaserons avec Pierre-Luc Gagné et David Bérard. En 1 an d’existence, nous voyons déjà apparaitre leurs canettes sur les tablettes des détaillants de bière. Ils mettent l’accent sur le grain et sur les feuilles de houblons, mais je n’en dis pas plus.
Salut Salut, bon début de 2022 ! J’avais envie de commencer l’année en te jasant d’un sujet peu glamour et j’ai nommé:
TON DEDANS DE FRIGO….
Parce qu’une cuisine c’est un peu comme un humain, tu peux avoir le plus beau look du monde au premier regard et finalement pas être fonctionnelle pantoute (de l’intérieur) !!!
Je ne passerai pas par quatre chemins pour te poser cette question…
LAVES-TU TON FRIGO ?
(Je t’entends, de l’autre côté de ton écran lancé un mmmouuuuui… pas 100% affirmé et c’est ben correct, je ne te juge pas)
La porte est toujours fermée, c’est facile de l’oublier et de prioriser d’autres espaces et pourtant, si j’avais à choisir un seul espace à entretenir hebdomadairement et à organiser ce serait sans aucun doute : LE FRIGO.
Voici pourquoi :
1. Tout ce qui coûte « cher » s’y retrouve : viande, fromage, pâté, produits laitiers et j’en passe…
2. C’est lui qui décide si notre épicerie restera en bon état et combien de temps…
3. C’est le centre de notre cuisine, combien de fois on ouvre la porte en se disant
« ben voyons y’a rien là-dedans, pourtant je reviens tout juste de le remplir… »
Bon maintenant, que je t’ai bien fais comprendre l’importance de ce super électro… comment on en prend soin et comment on en maximise son organisation ???
Je te conseille de faire ton ménage de frigo une fois par semaine, et ce AVANT d’aller à l’épicerie.
Quelques étapes super faciles
(tu verras au bout de quelques semaines ça deviendra un automatisme)
– Les restants
S’ils ne sont plus en bon état, on les met au compost ou s’ils le sont encore, je t’invite à les congeler pour de super lunchs pour midi pressé.
– Les fruits et légumes
S’ils sont « sur le bord » et que ça te rebute, sort un grand contenant qui va au congélo et hop congèle les pour une soupe ou des smoothies; sinon vite vite on les cuisine !!!
– Les produits laitiers
Valider la date, congeler les petits morceaux de fromages pour une fondue plus tard ou penser à les inclure dans nos repas de la semaine, pssst… le yogourt non ouvert est bon jusqu’à deux semaines suivant la date « de péremption ».
– La viande
On la cuisine ou on la congèle !!! Si on « manque de temps » , une cuisson sans fla-fla, griller ou cuite au four fait la job pour de futurs sandwichs !
– Les mille et un petits pots
Gelée de bleuets, sauce Sriracha, câpres, tu en as tellement que tu ne sais plus quand lui les a achetés : ÇA, C’EST NON.
Oui ce sont des aliments « non périssables », mais le non périssable s’applique lorsqu’ils sont fermés hermétiquement et DANS L’ARMOIRE… pas lorsque ça fait deux ans que tu les repousses vers le fond!
Une fois que ça c’est fait… Lave les tablettes avec un linge bien mouillé à l’eau chaude et légèrement de savon à vaisselle !!! BAM ! Le tour est joué !
Au hockey, chaque joueur a sa zone et c’est ça qui rend une équipe plus forte… Pour ton frigo, c’est la même affaire et c’est toi LE/LA COAH !
À toi de définir les zones de chacun de tes groupes d’aliments
(je joins un schéma pour t’aider, mais encore là c’est de l’inspiration, parce que ça reste TON FRIGO)
PS : Les tablettes et les tiroirs de ton frigo sont amovibles (ça c’est un gros GAME CHANGER).
Parce que tu peux vraiment t’amuser à créer des espaces pour tes besoins. Personnellement, j’ai même retiré certains tiroirs qui me servent de panier à tuques et mitaines d’hiver dans un haut de garde-robe #toutestdanstout !
Maintenant que tu maîtrises les deux premières étapes, ton frigo te remerciera, il ne créera plus de p’tite mousse dans les coins de portes, il ne se sentira pas trop bourré par les mille et un p’tits pots et il deviendra ton meilleur allié pour les
« Qu’est-ce qu’on mange pour souper ? ».
Chez moi, je fais des mini- ménages aux deux jours, ça m’évite de gaspiller de la nourriture et du temps (oui du temps) parce qu’un repas préparé et oublié ça nous fait perdre le temps initial de préparation et le temps d’en préparer un à nouveau !!!
J’espère que ces quelques trucs te seront utiles !
N’hésites-pas à nous partager ton « AVANT / APRÈS » en Story en identifiant « Goutez-le Québec » et Justine Cuisine
À la veille des fêtes de fin d’année célébrons et mettons les Aliments du Québec en vedette ! Il y a plus de 1500 entreprises adhérentes à Aliments du Québec et plus de 25 000 produits vérifiés à mettre sous le sapin ou sur votre table. Repérez les logo Aliments du Québec, Aliments préparés au Québec et leurs déclinaisons bio. Une autre alternative avec plus de 600 restaurants adhérant au programme Aliments du Québec au Menu, il est facile de passer votre commande à temps pour festoyer avec nos chefs québécois.
Appréciez les petits plaisirs de la vie autour d’une tablée entourée de votre famille, personne ne nous empêchera de célébrer avec nos aliments locaux et produits du Québec !!! Mettez les aliments du Québec dans votre panier d’épicerie !
Comment faire découvrir des produits locaux ?
Découvrir des produits du Québec, c’est encore plus agréable lorsque nous sommes entourés de nos amis et de notre famille. Pour créer la meilleure dégustation de produits locaux, visitez les commerçants et artisans de votre région et demandez à vos invités quels sont leurs produits préférés. Par exemple, dressez une liste tous ensemble des produits que vous voulez absolument essayer. Cela vous permettra de constituer un plateau de victuailles remplis de produits québécois ! Une méthode facile pour organiser un festin dont vous vous rappellerez. Demandez aussi à vos invités qui proviennent d’autres régions du Québec de vous faire découvrir les meilleurs produits de leur région.
Voici le type d’aliments que nous vous proposons d’utiliser pour garnir vos plateaux du Québec :
Pain aux céréales et canneberges
Fruits séchés du Québec
Baguette en tranche grillée (idéale pour les fromages crémeux)
Petits cornichons et petits oignons en accompagnement
Moutarde forte
Confit d’oignon
Rillette, galantine ou pâté de canard
Mousse de volaille au porto
Jambon blanc
Foie gras
Saucissons variés (épicés ou non)
Rosettes de porc
Fromages du Québec
Cafés, infusions et autres boissons
Et plus encore …
Dinde farcie, sauce aux atocas, ragoût de boulettes, bûche de Noël… Les repas traditionnels de Noël nous font envie toute l’année! À ces grands classiques s’ajoute une panoplie de petits plaisirs alimentaires gourmands et locaux provenant des quatre coins du Québec. Une fois n’est pas coutume les fêtes de fins d’années sont un moment propice pour explorer nos régions qui regorgent de ces Aliments du Québec !
Voici quelques suggestions en cascades à mettre dans vos bas de Noël et qui fera plaisir aux palais des plus gourmands d’entre vous :
Pour ceux et celles qui ont un palais un peu plus capricieux, il est bon de savoir que ces rosettes sont certifiées sans gluten, sans noix, sans arachides, sans œufs et sans sulfites. Un choix judicieux pour les adeptes de sucreries qui sont malheureusement pris avec des restrictions alimentaires!
Les sablés les plus raffinés et décadents qui soit, avec un assortiment de quatre variétés dont le sablé au chocolat et à la noisette, le sablé au citron et graines de pavot, le sablé viennois avec un cœur en chocolat et les palets aux amandes.
Crème glacée faite à partir de la crème obtenue de la transformation du lait cru en lait de consommation. Fait avec leur crème fraîche, qui rehausse la texture, et lui donne du corps pour de meilleures sensations gustatives. Ils y ont ajouté des morceaux de biscuits de pain d’épices ainsi que du glaçage blanc fromage à la crème qu’il y a sur les biscuits. On y goûte et on en veut encore!
La Bomba Rosa est un gâteau roulé vanillé agrémenté d’un coulis à la framboise, d’une ganache au chocolat et d’un croustillant à la noix de coco grillée. Certifiée sans gluten, sucrée à la purée de dattes, sans sucre raffiné ni matières grasses ajoutés, sans produits laitiers ni agents de conservation, arômes ou colorants alimentaires.
La Morin Poivre Rose allie le mordant de La Morin Originale au parfum délicat du poivre rose pour un goût exquis. On la sert en accompagnement d’un poisson grillé, pour aromatiser un tartare ou sur une viande grillée.
Rôti de côtes croisées avec os ou Cipâte aux trois viandes de Bœuf Québec
En collaboration avec le porc du Québec et le poulet du Québec, Bœuf Québec propose son cipâte pour rassembler et rendre heureux les québécois pour la période des fêtes!
Canneberges entières séchées extra-grosses de chez Nutra Fruit
Célébrons ensemble les Aliments du Québec ! Osons et choisissons les produits d’ici !
Fondé en 1996 par les membres de la Filière agroalimentaire québécoise, Aliments du Québec est un organisme sans but lucratif dont la mission est de promouvoir l’industrie agroalimentaire à travers les marques Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec et leurs déclinaisons respectives, au profit de l’économie québécoise.
Vous allez me dire c’est quoi le bioalimentaire ?
C’est l’ensemble des activités économiques reliées à la production agricole, aux pêches et à l’aquaculture, à la transformation des aliments et des boissons, au commerce de ces produits ainsi qu’à la restauration.
Pour simplifier : le bioalimentaire c’est tout ce qui touche l’agroalimentaire plus l’industrie des pêches.
Cette année, en 2021, Aliments du Québec célèbre ses 25 ans d’existence.
Dans un contexte ou l’achat local prend de plus en plus de place, le consommateur est à la recherche de transparence et d’authenticité !
Il peut donc en toute confiance se tourner vers les marques de certification d’Aliments du Québec pour faire des choix éclairés. Ces logos Aliments du Québec et Aliments Préparés au Québec et leurs déclinaisons biologiques sont les véhicules par excellence pour faciliter le repérage des produits alimentaires québécois en épicerie.
Aliments du Québec est la seule organisation qui garantit la provenance des produits qu’elle contrôle et vérifie.
C’est une organisation québécoise qui encourage les Québécois à manger local en fournissant des repères de confiance à travers ses logos, reconnus par tous.
Aliments du Québec représente plus de 1500 entreprises adhérentes et plus de 25 000 produits qui sont vérifiés pour guider les consommateurs à travers leurs choix en épicerie. Il est un facilitateur au processus d’achat responsable et local et ce dans à peu près tous les départements agroalimentaires des supermarchés.
Les marques de certification, des marques de confiance
Pour porter le sceau Aliments du Québec ou Aliments préparés au Québec ou l’une des déclinaisons biologiques de ses deux marques, les produits doivent répondre à des critères rigoureux et être validés par notre organisation.
Aliments du Québec
Un Aliments du Québec, c’est tout produit entièrement québécois ou tout produit composé d’un minimum de 85 % d’ingrédients d’origine québécoise, et ce, à condition que tous les ingrédients principaux proviennent du Québec. De plus, toutes les activités de transformation et d’emballage doivent être réalisées au Québec.
Aliments préparés au Québec
Un Aliments préparés au Québec, c’est tout produit entièrement transformé et emballé au Québec, fait d’ingrédients québécois et/ou importés. De plus, lorsque les ingrédients principaux sont disponibles au Québec en quantité suffisante, ils doivent être utilisés.
Deux déclinaisons biologiques
Depuis mars 2013, il existe deux déclinaisons des marques Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec. Issues d’un partenariat avec la Filière biologique du Québec et le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV), ces déclinaisons associent le mode de production à la vérification de provenance, afin d’offrir un repère aux consommateurs québécois en quête de produits répondant à leurs préoccupations et leurs valeurs.
Aliments du Québec bio et Aliments préparés Québec bio
Les produits ayant obtenu ces marques de certification répondent ainsi à la fois aux critères de provenance des Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec, et à ceux imposés et validés par le CARTV, gardien de l’authenticité des produits d’appellation biologique du Québec. Une double garantie!
Aliments du Québec au Menu
Aliments du Québec au menu est un programme qui reconnaît les restaurants et les institutions qui s’approvisionnent majoritairement en aliments d’ici. Pour que manger local soit possible dans toutes les occasions, aussi bien à la maison qu’au restaurant ou à la cafétéria! Il existe deux volets au programme : un volet restaurateur et un volet institutionnel.
À ce jour ce sont plus de 600 restaurants et 250 établissements institutionnels reconnus, engagés dans cette démarche d’approvisionnement local.
On entre tout juste dans le mois de l’abondance : décembre… souvent synonyme de Noël, cadeaux, surconsommation, surplus de bouffe au rendez-vous et donc parfois gaspillage.
S’il y a une chose que j’ai de la difficulté à tolérer c’est de JETER ! À une certaine époque de ma vie, je ne disposais que de très peu de ressources financières pour m’alimenter et j’ai compris à quel point dans les années précédentes j’avais totalement pris pour acquis la chance que j’avais de pouvoir me nourrir comme bon me semblait.
Dans les prochaines semaines tu seras peut-être sollicité à donner des denrées, à glisser quelques sous dans la fente d’une conserve pour que d’autres puissent se réjouir d’un festin à table et c’est tout à ton honneur d’y contribuer, merci.
Mais aujourd’hui, j’avais envie de te partager ma vision sur le gaspillage alimentaire.
Combien de fois t’es-tu dis « C’est juste une carotte », « Oh non, on va encore jeter la moitié du pain »… et quelques autres phrases du genre…
Comme si jeter avait plus ou moins d’importance.
Aujourd’hui, j’ai choisi d’honorer mes denrées, de me considérer chanceuse et ce à l’année d’avoir un frigo bien rempli de bons aliments. J’ai surtout choisi de respecter ma nourriture et les gens qui ont de la difficulté à s’en procurer et mettant en place dans ma vie quelques trucs pour éviter que mon épicerie nourrisse la poubelle.
On le sait, le coût de la vie augmente graduellement au fil du temps. C’est en épicerie que celui-ci se fait ressentir davantage!
Se nourrir au quotidien et respecter son budget n’est pas toujours tâche facile. Voici alors mes actions hebdomadaires qui me permette d’économiser et d’honorer la chance que j’ai, ainsi, je ne gaspille ni mon argent ni mes aliments!
Voici certaines de mes règles d’or:
1 – Ne cuisine pas en grande quantité si tu ne sais pas où entreposer tes repas (Assure toi d’avoir suffisamment de contenant et d’espace dans ton congélateur pour accueillir tes victuailles)
2 – « Acheter juste parce que c’est en spécial » … C’est NON !
Ce n’est pas une bonne aubaine si tu n’aimes pas cet aliment ou si tu ne l’as jamais cuisiné.
3 – Si après 2 jours tu n’as pas mangé un « Touski », congèle le pour plus tard !
Une fois congelé, ton restant devient un super plat congelé pour le moment où tu seras à la course entre deux rendez-vous !
4 – Fais le ménage de ton frigo… toutes les semaines, sans faute !
Ça permet de trouver les aliments un peu « mou » juste à temps pour les transformer en soupe, en smoothie, en desserts… Ou de les congeler pour plus tard.
5 – Prends le temps de bien placer/optimiser le contenu de ton frigo au retour de l’épicerie
J’aime bien créer des sections dans frigo, comme ça je range toujours au même endroit la même catégorie d’ingrédients et ça m’évite de chercher ou de penser qu’il n’en reste plus !
6 – Avant d’aller à l’épicerie, fais le « tour », et assure-toi qu’il n’en reste réellement plus avant d’en racheter!
Combien de fois sommes-nous partie à l’épicerie en nous disant qu’il manquait de beurre, alors qu’on en avait 5 lbs de cacher dans le congélateur du sous-sol !
7 – Aller à l’épicerie sans liste, c’est NON !
Prendre le temps de faire une bonne liste selon tes réels besoins aide grandement à ne pas surconsommer, c’est essentiel pour réduire le gaspillage alimentaire.
8 – Tout se congèle et se transforme, pas de raisons de jeter.
Il suffit de s’informer et de laisser aller sa créativité!
9 – Ne te fie pas aux dates de péremption.
Elles sont un simple guide, fie-toi plutôt à ton odorat et à ton goût! Certains aliments sont bons encore quelques jours, voir quelques semaines après la date « fatidique ».
10 – Des potages tu feras avec tes légumes !
Même s’ils sont moins croquants, les légumes sont délicieux en potage, en soupe ou encore en bouillon !
Mon but n’est pas de te chicaner bien au contraire !
J’aime tellement la phrase « Soyons le changement que nous voulons voir dans le Monde» de Ghandi et quelque chose me dit que si chacun de nous posons de petites actions dans notre cuisine, la réduction du gaspillage alimentaire est à nos portes et le partage des ressources aussi !
Et si ces petites actions prenaient place dans votre vie dès maintenant, oui, oui durant le temps des fêtes, peut-être vivrez-vous les prochaines semaines autrement !
« La relève de demain : une profession, une norme, une même fierté ! ».
La relève, c’est le thème qui a été choisi pour le 67ème gala de la présidence de la Société des Chefs, Cuisiniers et Pâtissiers du Québec (SCCPQ). Après une pause de deux ans pour cause de crise sanitaire, c’était le grand retour de ce gala annuel des professionnels des métiers de la restauration et des métiers de bouche.
C’est donc au musée de la Civilisation de Québec que membres, professionnels, partenaires et amis se sont retrouvés pour célébrer et remettre les titres nationaux annuelle et autres distinctions. Grâce à la collaboration de la Fondation de l’Association Restauration Québec, en plus de deux bourses de 750 $ remises à des étudiants en cuisine et en pâtisserie, la SCCPQ a invité 50 étudiants provenant de différentes écoles hôtelières de la province pour partager cette grande fête de nos artisans du goût. C’est autour d’un repas 100 % québécois « Aliments du Québec au menu », préparé par les étudiants de l’école hôtelière de Fierbourg et le chef Joseph Sarrazin, accompagné de son équipe du Quarante 7 que se sont retrouvé les convives.
Dominic Jacques chef cuisinier de l’année !
Visiblement ému, celui qui a remporté la populaire émission Les Chefs! en 2012 le chef exécutif et copropriétaire du restaurant Chez Rioux & Pettigrew à Québec, Dominic Jacques, a été sacré chef cuisinier de l’année au Québec. Il succède au chef et animateur montréalais Jonathan Garnier de La Guilde culinaire, qui avait remporté les honneurs en 2019 — ce dernier a conservé son titre en 2020 comme il n’y a pas eu de remise de prix en raison de la pandémie.
Marie Beaudry – Dominic Jacques – Yoann Duroy
En recevant son prix, il en a profité pour rappeler le contexte particulier qui l’a mené avec son équipe à se retrousser les manches. Établi dans le Vieux-Port de Québec, Chez Rioux & Pettigrew a été proactif dès le début de la crise sanitaire en proposant des boîtes repas gastronomiques pour emporter qui ont été très populaires. Le chef et ses associés ont aussi lancé le casse-croûte « interstellaire » Roquette à l’été 2020, qui est revenu en force l’année suivante. Sans oublier l’ouverture du petit voisin, le restaurant Porcelaine, en juillet dernier. Fier de son équipe dont il prend bien soin, ses associés et lui ont mis l’humain au cœur du développement de leurs entreprises, en faisant notamment aménager des espaces d’entraînement et de détente pour leurs employés.
Huit autres chefs cuisiniers étaient en nomination aux côtés de M. Jacques, dont François-Emmanuel Nicol (restaurant Tanière3 à Québec), Émile Tremblay (Faux Bergers à Baie-Saint-Paul), David Hibon (Le Flamant à Montréal), Mathieu Perreault-Jesserey (Bistro Le Coup Monté à Repentigny et l’Assomption), Bruno Léger (Recto Verso à Ste-Adèle), Helena Loureiro (Restaurant Helena et Portus 360 à Montréal), Antonio Varano Trattoria (Casa Rinacchio à Laval) et Yannick Lasalle (Les Fougères à Chelsea).
Nicolas Butelet – Olivier Tribut – Sébastien Bonnefis
Olivier Tribut chef pâtissier de l’année !
Le titre de chef pâtissier national de l’année a pour sa part été attribué à Olivier Tribut, chocolatier et chef enseignant à l’École hôtelière de la Capitale. Il succède ainsi à la cheffe pâtissière Gaël Vidicaire, également de Québec.
En recevant avec beaucoup d’humilité ce prix remis par ses pairs Olivier Tribut a souligné qu’il enseigne depuis un an un nouveau DEP unique en pâtisserie axé sur les produits du terroir québécois.
Parmi les huit autres chefs pâtissiers en nomination se trouvaient notamment Joël Lahon (Château Frontenac), Olivier Duplessy (Pâtisseries et gourmandises d’Olivier, à Rimouski), Ermenegildo Cimmino (Pâtisserie Bel-Air à Montréal), Jacques Chauvet (artiste du sucre), Benjamin Oddo (Maison Oddo à Gatineau), Pierre Thivierge (Pâtisserie Brossard à Brossard) Jean-Guy Perreault (Les boulangeries MariePain à Repentigny) et Jean-Marc Guillot (Hôtel Reine-Élizabeth à Montréal)
Emeline Péro – Cheffe santé 2021
Emeline Péro Cheffe santé de l’année !
Parmi les autres prix remis au cours de la soirée, soulignons également celui du chef santé de l’année décerné à Emeline Péro, la cheffe à la barre du restaurant Les Botanistes depuis mars dernier.
Mme Péro qui succède à la cheffe enseignante de Québec Annie Caron, a travaillé au Saint-Amour aux côtés du chef Jean-Luc Boulay.
Elle signe aujourd’hui chez Les Botanistes, un menu où les légumes sont finement travaillés, sans pour autant délaisser les protéines dans l’assiette.
Les lauréats 2021
Prix nationaux remis par la SCCPQ
Prix Chef cuisinier national de l’année : Dominic Jacques, chef-copropriétaire Chez Rioux & Pettigrew
Prix Chef pâtissier national de l’année : Olivier Tribut, chef enseignant à l’École hôtelière de la Capitale
Prix Cheffe santé de l’année : Emeline Péro, cheffe au restaurant Les Botanistes
Prix lumière : Thomas Delannoy, président de Chef CANADA
Prix Reconnaissance Rollande Desbois : Colombe St-Pierre, cheffe-propriétaire Chez Saint-Pierre
Prix Max-Rupp : François Pellerin, chef-propriétaire Le Garde-manger de François
Prix Méritas : Gaëtan Tessier, chef et enseignant au Centre de formation professionnelle Relais de la Lièvre-Seigneurie
Prix Personnalité : Jonathan Garnier, chef cuisinier, animateur et copropriétaire de La Guilde culinaire
Prix Partenaire économique : Association Restauration Québec (ARQ)
La SCCPQ lance un appel au gouvernement et un message positif à la relève !
« Dans un contexte où le manque de personnel qualifié s’amplifie dangereusement et où la question des salaires est au cœur des préoccupations de nos professionnels, la SCCPQ a un rôle déterminant à jouer», a fait savoir par voie de communiqué son président, Bruno Gagné. « Elle est là pour faire le pont entre le gouvernement et l’ensemble de l’industrie bioalimentaire, et aider dans le recrutement de la main-d’œuvre et l’obtention de conditions de travail plus équilibrées pour ses travailleurs. »
Le vice-président de la SCCPQ, Sébastien Bonnefis, a aussi souhaité livrer un message positif de la profession à la relève présente, à l’opposé de ce qui a été véhiculé dernièrement dans les médias. « Je suis tanné du négatif. C’est possible d’avoir une belle carrière, avec un bon salaire », a-t-il souligné.
Rappelons que la Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec a notamment pour mission de promouvoir la cuisine du Québec et d’œuvrer à son développement culturel, humain et professionnel.
Vidéo : 67ème gala de la Société des Chefs, Cuisiniers et Pâtissiers du Québec (SCCPQ)
Pour faire la différence dans une démarche d’autonomie alimentaire, il faut intervenir sur toute la chaine de l’alimentation en éduquant, sensibilisant et en posant des gestes concrets dans tous les milieux à commencer par le secteur institutionnel.
Les 21, 22 et 23 septembre, on célèbre pour la 2e année les aliments locaux dans les institutions du Québec ! Lors de ces journées, les milieux de la petite enfance, écoles, cégeps, universités, établissements de santé et bureaux de partout au Québec sont invitées à déployer de petites et grandes actions dans leur milieu pour faire connaître aux usagers l’importance de découvrir, cuisiner et déguster les produits d’ici!
Les journées « Les institutions mangent local ! » sont une initiative d’Aliments du Québec au menu et Équiterre, en collaboration avec le Défi 100% local et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
L’événement s’adresse à tous les établissements institutionnels privés ou publics :
Services de garde à la petite enfance (CPE et garderies)
Établissements d’enseignement primaire et secondaire
Établissements d’enseignement collégial et universitaire
Établissements de santé
Milieux de travail
Organisations diverses (OBNL, loisirs, communautaires, saines habitudes de vie)
Entreprises, fournisseurs ou distributeurs.
Et oui, ici aussi on peut consommer des produits locaux du Québec !
Pour ce faire, on vous propose trois types d’activités inspirantes pour célébrer les aliments d’ici dans votre milieu institutionnel dans une « boite à idées » à télécharger ?
Servez des aliments locaux
Aller à la rencontre de producteurs locaux
Organisez des activités participatives et/ou éducatives
Servez des aliments locaux
Choisissez des fruits de saison : En septembre, les aliments frais et locaux abondent, profitons-en pour s’approvisionner en produits de saison !
De la collation au menu complet, faites savoir à votre clientèle ce qu’elle mange et pourquoi en mettant en valeur les produits d’ici. Furetez dans le répertoire des 25 000 produits vérifiés d’Aliments du Québec ou Aliments préparé au Québec, en cherchant par catégories de produits ou par régions. Et n’oubliez pas de repérer les logos Aliments du Québec lors de vos achats
Mettez de l’avant un produit de votre région : Posez-vous la question de savoir quelle est la vedette alimentaire de votre région et mettez-la de l’avant
Aller à la rencontre de producteurs locaux en organisant une sortie thématique
L’automne regorge de possibilités de sorties ou d’activités agrotouristiques qui mettent naturellement en valeur les aliments locaux.
Servez-vous par exemple de l’application « Mangeons local! » développé par l’Union des producteurs agricoles (UPA) pour découvrir un vaste choix d’attraits gourmands ou de circuits thématiques
Visitez un marché public, etc.
Organisez des activités participatives et/ou éducatives
Participez à des ateliers en ligne, webinaire ou formation à saveur local et gourmande.
Fêtez, jouez et amusez votre clientèle.
Réalisez des activités pédagogiques en sensibilisant les élèves à l’alimentation locale.
Le mois de septembre c’est la fin de l’été et le début de l’automne, mais ’est aussi le mois ou chacune de nos régions gourmandes nous invitent à célébrer l’achat local à travers une démarche simple qui est une invitation à nous consommateur, de produire, s’approvisionner, cuisiner et consommer local.
Relevez le Défi 100 % local en mettant plus de produits locaux dans votre assiette, et ce, durant tout le mois de septembre!
Le Défi est ouvert à tout le monde : c’est facile, ludique et ça soutient l’économie des régions du Québec. Choisissez vos défis du mois parmi une liste d’objectifs et recevez des outils et conseils durant tout le mois de septembre pour devenir encore plus locavore.
Que ce soit pour des raisons de goût, d’économie, de fraîcheur ou pour l’environnement, manger local est un choix gagnant pour tous.
D’ailleurs, sur le site d’Aliments du Québec vous pouvez effectuer des recherches et consulter les produits proches de chez vous par catégories :
Boissons
Boulangeries pâtisseries et pâtes alimentaires
Confiseries et produits sucrés
Fruits et légumes
Produits céréaliers
Mets préparés et produits végétariens
Noix, arachides et grignotines
Nourritures pour animaux
Poissons et fruits de mer
Produits laitiers et substituts
Soupes, sauces, marinades, assaisonnements et épices
Viandes
Huiles, autres matières grasses et légumineuses
Et si nous débutions notre exploration gourmande du Québec avec un Aliments du Québec emblématique du mois de septembre ?
En effet, septembre rime avec la saison des pommes qui commence, et il n’y a pas plus local qu’une belle pomme cueillie dans un verger à même son arbre. Quelle douce sensation de croquer à pleine dent dans une pomme du Québec !
En effet, que ce soit en autocueillette, vente en kiosque, achat en ligne, en épicerie ou sur les marchés publics plus de 100 producteurs de pommes partout au Québec vous proposent une multitude de variété de pommes à croquer ou à cuisiner.
Qu’elle s’appelle Vista Bella, Sunrise, Lobo, Honeycrisp, Gala ou McIntosh, elles sont croquantes, juteuses, aromatiques, acides, fermes, épicés ou au goût atypique. Chacun y trouvera sont fruit préféré!
La pomme est un produit pratique, gourmand, santé et versatile que l’on peut apporter facilement partout dans sa poche pour combler nos petits creux.
Elle peut aussi être cuisiné et apprêté de tellement de manière différente. Heum qui n’a pas dans sa mémoire olfactive l’odeur d’une belle tarte aux pommes chaude qui sort du four …
Pour nous guider et choisir nos pommes préférés, Pommes Qualité Québec, fier partenaire d’Aliments du Québec vous propose un petit aide-mémoire sur les différentes variétés disponibles pour vous aider dans votre choix.
Les pommes font d’ailleurs l’objet d’un contrôle de qualité rigoureux assurée par la firme Gestion Qualiterrapour Pommes Qualité Québec. En magasin grâce à son autocollant avec son numéro d’identification (code PLU) il est facile d’identifier l’origine des pommes que l’on achète.
Il est aussi facile de se repérer en magasin en retrouvant le logo Aliments du Québec sur les emballages de vos pommes préférés.
Croquez en toute confiance, c’est bon pour votre santé et notre économie !
Allez visiter les producteurs proches de chez vous, une belle expédition gourmande à faire en famille !
Relevez le Défi 100 % local en mettant plus de produits locaux dans votre assiette, et ce, durant tout le mois de septembre!
Le Défi est ouvert à tout le monde: c’est facile, ludique et ça soutient l’économie des régions du Québec. Choisissez vos défis du mois parmi une liste d’objectifs et recevez des outils et conseils durant tout le mois de septembre pour devenir encore plus locavore.
Défi 100% local est une initiative des Tables de concertation bioalimentaire du Québec (TCBQ).
Une initiative de l’UPA qui revient plus fort cette année !
L’UPA organise depuis près de 20 ans l’événement des Portes ouvertes sur les fermes du Québec, un rendez-vous qui rassemble annuellement autour de 100 000 personnes. Devant l’impossibilité de tenir une telle activité pendant la pandémie, l’idée est venue d’outiller les citoyens pour qu’ils puissent visiter les producteurs agricoles à l’année, que ce soit à la ferme, au marché public ou dans les entreprises de transformation.
Une campagne portée par des ambassadeurs d’ici
Afin d’inspirer la population à consommer localement, l’UPA a choisi de jumeler 16 personnalités québécoises issues de divers milieux à des régions qui ont une signification particulière pour elles. Chaque semaine, de la mi-juin à la mi-septembre, une ambassadrice ou un ambassadeur fera la visite d’un circuit régional et témoignera de son expérience sur les réseaux sociaux. Chacun s’est montré touché par la cause de l’achat local et s’est engagé à faire grandir cet élan d’amour pour nos agriculteurs.
Lien pour télécharger photo des ambassadeurs et les visuels de la campagne
L’événement Les institutions mangent local! revient pour une 3e édition!
Au service de garde à la petite enfance, à l’école, au cégep, à l’université, dans les établissements de santé, dans les cafétérias d’entreprises et dans les milieux de travail, du 20 au 22 septembre 2021, on fête les aliments locaux!
Toutes les institutions du Québec sont invitées à déployer de petites et grandes actions dans leur milieu pour faire connaître aux usagers l’importance de découvrir, cuisiner et déguster les produits du Québec!
Les établissements participants pourront être éligibles à différents prix mis en jeu, pour un total de 8 000$. Joignez-vous à l’événement en inscrivant votre institution!