Ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ont pu remarquer la sortie de mon second livre Accords Chefs Mets et Bières (Édition Internationale) aux Éditions Berger regroupant une soixantaine de chefs partout dans le monde dont des chefs étoilés Michelin. Mettre la bière agencée avec de la gastronomie a toujours été un but pour moi afin de prouver à tous que la bière n’est pas seulement un breuvage allant avec des saucisses et du fromage mais qu’elle est une excellente partenaire à tout type de recette de l’entrée jusqu’au dessert. Je me déplace dans différentes librairies afin de dédicacer des copies. Je suis allé à Radio-Canada Rimouski puis à la Librairie L’Alphabet à Rimouski récemment, avec le chef Frédéric Boucher de Chef Fred Poutinerie, et mon voyage m’a inspiré pour cette chronique.
C’est bien un M et non un N pour faire un lien avec la mer. On parle ici d’une collaboration avec ISMER-UQAR (Université du Québec à Rimouski) pour leur 25e anniversaire. C’est une pilsner ayant un taux d’alcool de 4,5% brassée avec des algues provenant du St-Laurent. Cette belle blonde, coiffée d’une onctueuse mousse blanche, a un nez de céréales et de kombu (algue). En bouche vous aurez l’impression de croquer dans une baguette de pain fraîche de bonne qualité en plus de découvrir de légères notes salines et iodées. En finale, une douce amertume complètera le tout à merveille pour avoir une bière très pintable. Elle a une personnalité bien à elle et c’est admirable.
L’Octant nous a fourni des canettes de leur Géante Rouge (Best Bitter) pour faire un accord avec la fameuse poutine de Chef Fred qui est dans mon second livre pour les gens présents à la Librairie L’Alphabet. Ce fut un beau succès et je les remercie.
Nicolas Falcimaigne est propriétaire du Caveau des Trois Pistoles mais également écrivain, journaliste indépendant et a déjà été rédacteur en chef. Tout ce bagage se reflète dans le visuel de ses bières dont La Pistoloise. Le texte que vous voyez sur l’étiquette n’est pas seulement un visuel mais bien une histoire à lire. J’adore cette façon de se démarquer qui est 100% l’identité de Nicolas. Nicolas est venu de Trois Pistoles à Rimouski pour ma séance de dédicaces. Il est très sympathique. Maintenant passons à La Pistoloise. Cette rousse irlandaise à 4% d’alcool, c’est plutôt normalement à 5% et plus, mais qui goûte comme une 5% à 6%, est coiffée d’une mousse couleur crème et dévoile des parfums de caramel et de biscuit. Pour ce qui est du goût, le caramel et les noisettes charment notre palais avec les douces notes maltées. Elle est très accessible et très versatile lors d’accords mets et bières. Dans mon dernier livre je l’ai placé avec la recette de soupe à l’oignon de Vincent Chatigny mais j’aurais pu la placer à quelques autres endroits comme accord. C’est un beau classique.
Avant de me diriger à Rimouski je me suis arrêté à l’usine Ras L’Bock à La Pocatière salué les gens sur place. Je profite du moment pour vous présenter cette ale sauvage aux raisins. Vêtue d’une belle robe rouge cette ale à 7% d’alcool a été brassée avec des raisins provenant de vignes à Trois-Pistoles. Sa mousse est fugace telle une dentelle sur la robe rouge. Cette bière a été fermentée uniquement à partir des levures du fruit et élevée en barriques de chardonnay pendant 8 mois. Nous avons un beau bouquet de raisins rouges, de raisins dorés, d’acidité, de bois, et de cuir. Sur le plan gustatif le vin rouge, vin blanc, prune, cerise, bois, acidité de citron, cuir, léger goût tannique (peaux de raisins), légère effervescence, et poivre se dévoilent à nous. C’est fort complexe comme produit surtout si vous la buvez à environ 8 degrés Celsius. Si vous la prenez plus froide vous goûterez davantage les raisins et l’acidité mais vous allez perdre beaucoup de saveurs.
Voici une Rauchbier, lager rousse fumée à 6% d’alcool qui est en vedette avec la succulente poutine du chef Frédéric Boucher dans mon second livre. Cette bière a été créée lors d’une rencontre entre le chef Vincent Croteau, l’équipe de Shawbridge et moi. La Fumée Spatiale est représentée sur la canette par une fusée qui ressemble beaucoup à une cuve de bière. C’est vraiment bien pensé par Hugues Néron et son équipe. Concernant la bière, dès que vous positionnez votre nez au-dessus du verre, vous aurez l’impression d’être près d’un feu de camp avec un peu de boucane qui entre dans vos narines. En plus vous détecterez des notes de caramel ainsi qu’une touche maltée. En bouche, les malts fumés sont bien présents et représentent dignement ce style de bière. Le caramel et les céréales sont en équilibre avec le côté fumé. En finale, la bière s’assèche graduellement pour vous donner envie de reprendre une autre gorgée. Vous avez l’intention de faire cuire prochainement un jambon, prenez cette bière. Si vous avez un plat ayant du bacon, prenez cette bière et elle mettra de l’avant le bacon de votre plat. Très heureux du résultat final de cette bière.
Pour finir cette chronique en beauté, voici un excellent Vin d’Orge (Barley Wine) à 10% d’alcool et 63 IBU que vous pouvez prendre comme digestif mais également en accord avec une recette d’esturgeon comme celle du chef français Yannick Prunier ou pourquoi pas la recette de pâte flambées au cognac de mon ami lyonnais le chef Toto Li Vigni qu’on retrouvent tous les deux dans mon récent livre. Ne prenez surtout pas ce style de bière froide ce serait pratiquement désastreux. Vous devez déguster ce style de bière entre 10 et 12 degrés Celsius. Sur le Parvis est de couleur cuivrée avec des reflets rougeâtres coiffée d’une mousse couleur crème avec des reflets moka. Du côté olfactif je décèle le sucre d’orge, toffee, torréfaction, et cassis. Du côté gustatif, on retrouve le sucre d’orge, l’alcool, une amertume bien présente soutenue par le malt, le cassis, et le pamplemousse. C’est également une excellente bière pour les amateurs de cigares.
Le temps des fêtes approche à grands pas, et avec lui, la traditionnelle recherche du cadeau parfait. Ce n’est jamais une tâche facile que de choisir les cadeaux de Noël, sauf si on s’y prépare soigneusement à l’avance ! C’est aussi le temps des marchés de Noël, un bon moyen de faire le plein de produits locaux et régionaux. Que vous soyez à la recherche d’une idée originale, pratique, ou simplement chaleureuse, il existe une multitude d’options pour tous les goûts et tous les budgets.
On peut bien sur privilégier les cadeaux utiles, d’abord parce que c’est un cadeau qui servira, tous les jours ou ponctuellement. Ce peut être un objet pratique (pour bricoler, cuisiner ou voyager par exemple) mais il peut également d’agir d’un cadeau destiné à divertir, détendre ou améliorer le quotidien (décoration, sport, culture, électroménager, etc.).
Explorons ensemble une sélection d’idées cadeaux pour vous inspirer et vous aider à combler vos proches en cette période festive.
1. Cadeaux personnalisés : la touche personnelle faits maison
Les cadeaux faits maison sont toujours un grand succès, car ils montrent que vous avez mis du temps et de l’amour dans leur création. Voici quelques idées à réaliser vous-même :
Chocolats ou biscuits maison : Préparez une boîte de douceurs faites maison, comme des truffes au chocolat, des sablés ou des biscuits décorés. C’est une belle manière de partager un peu de votre temps et de votre créativité.
Bougies parfumées artisanales : Créez vos propres bougies avec des parfums qui évoquent la saison (cannelle, vanille, sapin, etc.). En plus d’être un cadeau original, elles apportent une ambiance chaleureuse à toute maison.
Panier gourmand maison : Composez un panier avec des produits locaux ou faits maison : confitures, sirops, sauces épicées, ou même des thés et infusions. Vous pouvez personnaliser chaque panier en fonction des goûts de la personne.
Bocaux de cookies ou de mélanges pour brownies : Préparez des bocaux de recettes de cookies ou de brownies maison avec tous les ingrédients pré-mesurés. Il suffit d’ajouter quelques ingrédients frais et de cuire.
2. Expériences culinaires : Un cadeau pour les amateurs de gastronomie pour éveiller les papilles
Parfois, le meilleur cadeau est une expérience à partager. Offrir une expérience culinaire permet à vos proches de vivre un moment unique et gourmand. Voici quelques idées :
Atelier de cuisine ou pâtisserie : Offrez un bon pour un atelier de cuisine où la personne pourra apprendre à préparer des plats festifs ou des desserts raffinés, comme des chocolats ou des macarons.
Cours d’œnologie : Offrez un atelier de dégustation de vin et/ou spiritueux pour les amateurs de vin, cognac, whisky ou même Gin.
Dîner gastronomique ou dégustation : Un bon pour un dîner dans un restaurant gastronomique ou une soirée de dégustation de vins et fromages est un cadeau mémorable qui ravira les gourmets.
Visite d’une ferme ou d’un vignoble : Pour les amoureux de produits du terroir, une visite dans une ferme, une fromagerie ou un vignoble, suivie d’une dégustation, est une idée cadeau originale et savoureuse.
3. Des cadeaux pour les amateurs de gastronomie
Si vos proches sont passionnés de cuisine ou de dégustation, optez pour un cadeau gastronomique. Voici quelques suggestions pour ravir les papilles :
Vins ou spiritueux de qualité : Offrez une bouteille de vin rare, de whisky raffiné ou un coffret de bières artisanales locales. Pour un cadeau plus original, vous pouvez aussi choisir un vin chaud épicé, parfait pour l’hiver.
Kit de cuisine ou épices rares : Si vous connaissez un amateur de cuisine, un kit pour faire des sushis, des sauces maison ou même un assortiment d’épices du monde entier peut être un cadeau qui inspire de nouvelles recettes.
Coffret de fromages ou de charcuterie : Un joli plateau garni de produits fins, de fromages locaux ou de charcuterie artisanale, accompagnés de pains et de confitures, est un cadeau qui fait toujours plaisir lors des repas festifs.
Appareil ou matériel culinaire spécifiques : Un refroidisseur à vin offrant diverses options de maintien de température et de capacité, une machine à café espresso, un robot ménager, planches de cuisine, tablier ou un bon couteau de chef …
Autour de l’Art de la table : L’art de la table passe aussi par la vaisselle, la coutellerie la verrerie, nappes, serviette, chemin de table et autres accessoires dédiés.
4. Coffrets de chocolats artisanaux : Un délice sucré à partager
Les chocolats artisanaux sont toujours une valeur sûre en matière de cadeaux gourmands. Offrir un assortiment de chocolats fins et créatifs, fabriqués par des artisans locaux ou de grandes maisons de chocolat, est un geste raffiné qui fera le bonheur des amoureux du cacao. Vous pouvez opter pour :
Coffrets assortis : Des assortiments de pralines, truffes, ou chocolats au lait, noir et blanc, avec des garnitures diverses comme des noisettes, du caramel ou des épices.
Chocolats personnalisés : Certaines chocolateries proposent de personnaliser les chocolats avec des prénoms ou des messages, une touche spéciale qui ravira les gourmands.
5. Paniers gourmands : Un voyage de saveurs locales
Un panier garni de produits locaux ou artisanaux est une idée cadeau parfaite pour ceux qui aiment découvrir de nouvelles saveurs. Vous pouvez créer un panier sur mesure, adapté aux goûts de la personne à qui vous l’offrez. Quelques suggestions :
Panier de fromages et charcuterie : Sélectionnez des fromages affinés et des charcuteries artisanales. Complétez avec du pain frais ou des crackers et une bonne bouteille de vin.
Panier de produits sucrés : Composez un panier avec des confitures maison, des biscuits artisanaux, des fruits secs et des bonbons faits main.
Panier végétarien ou bio : Si la personne est végétarienne ou adepte de produits bio, vous pouvez offrir un panier avec des légumes secs, des huiles d’olive parfumées, des sauces maison, des légumes confits, et des confitures de fruits bio.
6. Huiles et vinaigres aromatisés : Pour relever tous les plats
Les huiles et vinaigres aromatisés sont des cadeaux idéaux pour ceux qui aiment cuisiner et expérimenter de nouvelles recettes. Ces produits ajoutent une touche de finesse et de saveur aux plats les plus simples. Quelques idées :
Huiles infusées : Offrez des huiles d’olive aromatisées aux herbes, à l’ail, au piment ou encore au citron. Parfaites pour assaisonner des salades, des pâtes ou des viandes.
Vinaigres balsamiques : Des vinaigres vieillissants au goût complexe et fruité, ou encore des vinaigres infusés aux fruits (framboise, figue, agrumes) pour agrémenter des plats ou réaliser des vinaigrettes.
Sets de dégustation : Offrez un set de dégustation d’huiles et vinaigres avec des petites bouteilles accompagnées d’un livret de recettes pour aider à les utiliser.
7. Coffrets de thé ou café de spécialité : Une pause réconfortante
Les amateurs de boissons chaudes seront comblés par un joli coffret de thés ou de cafés de spécialité. Voici quelques idées pour rendre ce cadeau encore plus spécial :
Thés et infusions de qualité : Choisissez des thés bio, des mélanges d’herbes et de fleurs pour des infusions relaxantes. Vous pouvez aussi inclure des accessoires comme une jolie théière, un infuseur ou des tasses en céramique.
Coffret de cafés du monde : Offrez un assortiment de cafés en grains ou moulu provenant de différents pays, accompagné d’un moulin à café ou d’une presse française pour une expérience complète.
Mélanges d’épices pour chai latte ou matcha : Si vous avez des amis fans de boissons épicées, un coffret avec des mélanges d’épices pour préparer un chai latte ou du matcha latte fait toujours plaisir.
8. Miels et confitures artisanales : Un goût d’authenticité
Les miels et les confitures maison sont des cadeaux gourmands parfaits pour les fêtes. Non seulement ils sont délicieux, mais ils apportent aussi une touche d’authenticité et de tradition. Voici quelques idées :
Miel artisanal : Offrez un pot de miel de fleurs sauvages, de lavande, ou encore un miel de châtaignier ou d’acacia, pour un goût unique. Vous pouvez aussi offrir des miels infusés avec des saveurs comme la cannelle ou le gingembre.
Confitures maison ou de producteurs locaux : Des confitures préparées avec des fruits de saison, comme des framboises, des agrumes ou des figues. Une belle idée pour ajouter une touche sucrée aux petits déjeuners ou aux goûters.
9. Cadeaux pour les passionnés de pâtisserie : L’outil idéal
Si vous avez des proches passionnés de pâtisserie, pourquoi ne pas leur offrir des outils qui les aideront à perfectionner leurs créations ? Voici quelques suggestions :
Moules à pâtisserie originaux : Des moules à gâteaux, à madeleines, ou à cupcakes de forme originale, comme des étoiles ou des sapins de Noël, pour réaliser des desserts festifs.
Poches à douille et accessoires pour décorations : Offrez un kit de pâtisserie complet avec des poches à douille, des douilles de différentes tailles et des accessoires pour réaliser de belles décorations sur les gâteaux.
Kits de préparation de desserts : Des kits prêts à l’emploi pour préparer des biscuits de Noël, des gâteaux ou des macarons. Un cadeau pratique et délicieux pour les pâtissiers en herbe.
En conclusion, le temps des fêtes est l’occasion idéale de gâter vos proches avec des cadeaux réfléchis et personnalisés. Qu’il s’agisse d’un cadeau fait maison, d’un moment de bien-être, d’une expérience inoubliable ou d’un cadeau pratique, l’essentiel est d’offrir quelque chose qui correspond aux goûts et aux envies de la personne. Que ce soit des douceurs sucrées, des mets raffinés, des expériences culinaires ou des produits artisanaux, il existe de nombreuses manières de combler vos proches avec des présents délicieux.En choisissant un cadeau avec soin, vous ferez de ces fêtes un moment encore plus magique et mémorable pour vos proches. Et, en offrant un cadeau gourmand, vous ne vous contentez pas de nourrir le corps, mais vous offrez aussi des moments de plaisir et de partage autour de la table
N’hésitez pas à vous inspirer de cette liste et à ajouter votre touche personnelle pour créer des surprises qui raviront le cœur de ceux que vous aimez. Joyeuses fêtes et bon appétit !
Les accords mets et bières au sommets de la gastronomie mondiale.
Alain Harbour bièrologue bien connu, s’intéresse très tôt aux bières goûteuses et rêve depuis toujours de développer une gastronomie mets et bières, habitué des médias, il s’emploie à initier le public à de nouveaux accords. Il concrétise son rêve en 2010 en créant une entreprise, Dégustation et Animation de la Rive, qui réalise des dégustations mets et bières dans toutes les régions du Québec et parfois hors Québec, dans des événements publics ou privés et des supermarchés, souvent de concert avec des chefs réputés. Toujours à l’affût de nouvelles flaveurs, il fait régulièrement la tournée de brasseries nord-américaines et européennes. Diplômé Maître serveur de bières (Boortmeerbeek, Belgique et programme Cicerone, États-Unis), Alain Harbour est conseiller en bières et juge de différents concours. Depuis plus d’une quinzaine d’années il réalise des dégustations mets et bières dans toutes les régions du Québec et a participé à l’élaboration de plusieurs bières de microbrasseries. En 2015, il publie son premier livre d’accords avec des chefs québécois et devient en 2021 le premier sommelier en bière au monde à être intronisé Disciple d’Escoffier.
Ce livre « Accords Chefs, mets et bières », unique par son ambition et sa forme, s’inscrit dans la continuité de son premier ouvrage « Accords mets et bières, de l’entrés au dessert ». Après nous avoir initiés à la dégustation de la bière tout au long du repas avec la participation de chefs québécois, il réunit ici une soixantaine de chefs du monde entier qui ont créé des recettes savoureuses encourageant l’exploration des harmonies gustatives que permet la bière.
Parmi ces chefs émérites, on compte 17 Étoiles Michelin (1, 2, 3), 10 Meilleurs ouvriers de France (MOF) et 13 Disciples d’Escoffier, dont l’auteur, intronisé sommelier en bière en 2021. Il y a aussi un Best of Best ad æternum, un Bocuse d’Or, plusieurs Toques blanches lyonnaises, et des stars montantes, souvent disciples des premiers, au talent confirmé par des reconnaissances nationales et internationales. Ils sont péruvien, maghrébin, catalan, japonais, islandais, portugais, norvégien, italien, britannique, canadiens, surtout québécois et français. Ils démontrent à l’envi que la réinvention de l’art culinaire français sous l’influence d’une incomparable diversité de cultures culinaires, y compris de gastronomies autochtones, s’observe de l’hémisphère Nord à l’hémisphère Sud, désormais en accord avec les bières du monde. L’exploit de réunir autant de chefs parmi les meilleurs au monde n’a d’égal que leur générosité de participer à cette belle aventure.
Ce livre unique par son ambition et sa forme exigeait de l’audace et de la détermination, en associant la richesse des styles de bière, la créativité débordante des microbrasseurs et l’excellence de l’art culinaire. L’auteur nous démontre à travers les 228 pages en couleur, illustrées de photos et de recettes, que les harmonies gustatives entre bières et mets méritent de figurer au palmarès de la gastronomie mondiale. Personne mieux que Guillaume Gomez, l’Ambassadeur pour la gastronomie française, ne pouvait préfacer ce portrait international des accords mets et bières. « En tant qu’Ambassadeur de France de la gastronomie, je suis très honoré de présenter ce livre sur les accords mets et bières. Si on associe facilement la France avec la gastronomie et le vin, on oublie parfois que la France est aussi un pays de bière, avec le plus grand nombre de brasseries (plus de 2500) sur le territoire européen. ». À sa manière, ce livre témoigne de l’apport inestimable de la gastronomie française au monde, elle dont la capacité d’innovation dans la perfection lui a valu en 2010 d’être inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité.
Dans ce livre, tout est fait pour mettre en valeur les richesses sensorielles de la bière et leurs capacités à se marier avec les ingrédients et les saveurs des plus simples aux plus exotiques. L’auteur priorise les bières soigneusement fabriquées qui offrent les meilleures harmonies et raconte leurs effets en bouche. Par souci d’accessibilité, il indique les styles de bière qui conviennent le mieux au plat et suggère des alternatives en provenance de plusieurs régions du monde.
Ce livre a été rendu possible grâce à la contribution exceptionnelle du chef Vincent Croteau, élu Chef de l’année 2015-2016 par la fédération Culinaire canadienne et lui-même disciple d’Escoffier depuis 2012 , qui a révisé toutes les recettes et orchestré leur réalisation pour la photographie, et ce, dans les cuisines du Service alimentaire Gordon à Québec, dont le chef corporatif, Stéphane Renaud, s’est révélé un partenaire pleinement engagé et d’une remarquable efficacité.
Le livre « Accords chefs, mets et bières » (Édition internationale) publié aux Éditions Berger est disponible dans toutes les librairies du Québec au prix conseillé de 49,99 $ (Taxes et/ou frais de transport en sus, si applicable) | ISBN 9782896780280
Merci aux chefs qui ont collaboré : Augier, Renaud – Berthod, Frédéric – Bonnefis, Sébastien – Boucher, Frédéric – Boudreau, David Struggle – Boulay, Jean-Luc – Boulud, Daniel – Chajar, Hakim – Charvet, Benoit – Chatigny, Vincent – Couvin, Olivier – Coxon, Alan – Croteau, Vincent – Cyr, Frédéric – Demers, Patrice – Dorigato, Paolo – Epie, Renald – Ferrer, Jérôme – Garnier, Jonathan – Gauthier, Alexandre – Gervais, Jérôme – Grappe, Jean-Paul – Haeberlin, Marc – Haroutel, Aurélien – Herrera, Elia – Ibarboure, Patrice – Kriss, Patrick – Kurtness, Manuel Kak’wa – Leclerc, Martin – Li Vigni, Toto – Liebrandt, Paul – Loureiro, Helena – Marguin, Christophe – Martinez, Virgilio – Masse, Nicolas – Morisset, Christian – Noël, Patrice – Örn Andrésson, Viktor – Poisot, Julien – Prunier, Yannick – Putelat, Franck – Ramnestedt, Espen – Reinhardt, Gilles – Renaud, Stéphane – Rizzardo, Sœur Angèle – Roca, Joan – Takahashi, Kenta – Têtedoie, Christian – Tinseaux, Julie – Tissot, Davy – Triolo, Giuseppe – Troump, Gilles – Van Hecke, Geert – Vari, Pasquale – Vault, Ludovic – Vessaire, Christophe – Vézina, Raphaël – Viola, Joseph
Félicitations au lauréat 2024 : Côté Est à Kamouraska !
Le restaurant Côté Est dans le Bas-Saint-Laurent, s’est vu attribuer le Prix restaurateur Aliments du Québec au menu. Ce dernier a été décerné à l’occasion du Gala Aliments du Québec au menu marquant la première décennie du programme développé en partenariat avec l’Association Restauration Québec (ARQ).
Ce prestigieux prix récompense les restaurants du programme qui se démarquent par leur engagement envers l’approvisionnement, l’utilisation et la mise en valeur des aliments québécois. L’établissement de Kamouraska a été sélectionné parmi les trois restaurants finalistes annoncés à la fin octobre, eux-mêmes choisis parmi une liste de 15 commerces initialement en lice pour le prix sélectionnée par les équipes d’Aliments du Québec selon des critère d’approvisionnement et de valorisation des produits du Québec bien établits.
Un prix bien mérité !
Le restaurant Côté Est dont la cuisine est spécialisée dans la gastronomie créative inspirée par le territoire, a à sa tête les copropriétaires Perle Morency et le chef Kim Côté depuis sa fondation en 2012. Ensemble, ils célèbrent les saveurs uniques du Bas-Saint-Laurent, en harmonie avec la richesse naturelle du Kamouraska, entre littoral, terres agricoles et forêt. L’établissement est situé dans un magnifique bâtiment patrimonial, en plein cœur du village de Kamouraska, au Bas-Saint-Laurent.
Perle Morency et le chef Kim Côté, copropriétaires Côté Est
KIM CÔTÉ | CHEF ET AVENTURIER
Kim est l’aventurier qui, par ses découvertes, vous montre dans l’assiette, ce qui est bon «Côté Est» du Québec. Toujours dans le souci de mettre en valeur les fins produits locaux, il débroussaille le territoire et vous déniche trouvailles et traditions oubliées. Chasseur et pêcheur depuis son enfance, Kim aime cuisiner pour ses convives – vous le trouverez sur la terrasse, grillant ses viandes, ou vous sentirez le fumoir qu’il alimente en vue de vous faire savourer nos trésors du Bas-Saint-Laurent. Ce qu’il préfère: créer un menu à l’ardoise à marier avec un bon vin nature!
PERLE MORENCY | RASSEMBLEUSE ET CHEF D’ORCHESTRE
Perle… C’est l’âme rassembleuse et généreuse qui nous convie dans son restaurant comme si l’on rentrait à la maison. Elle est le maillon qui unit une famille de producteurs locaux, une équipe passionnée et des tablées de convives, toujours dans l’esprit d’honorer avec poésie les saveurs de chez nous. Elle incarne la joie de se retrouver le temps de savourer un bon plat, la surprise d’un vin fraichement découvert, mais surtout, elle contribue à ces liens qui nous unissent! Sa créativité et son art de vivre riment nécessairement avec plaisirs de la table!
Un établissement qui se démarque !
L’établissement met les saveurs uniques de la région au premier plan de ses assiettes, mariant littoral, terres agricoles et forêt. Selon Aliments du Québec, les membres du jury ayant eu la chance d’y manger ont été séduits par « la fameuse anguille de Kamouraska et d’autres spécialités régionales ». À travers une offre variée qui inclut une buvette gastronomique, une cantine estivale, une boutique d’artisans et des expériences culinaires mariant cueillette et gastronomie, l’écosystème de Côté Est propose une expérience immersive où chaque plat devient une rencontre avec le savoir-faire local. Grâce à des partenariats étroits avec des producteurs locaux, le restaurant propose des plats qui reflètent la diversité du terroir, de la semence à l’assiette. Ce restaurant incarne la passion, la créativité et l’excellence des saveurs régionales.
Deux autres finalistes remarquables !
On ne peut que souligner aussi les efforts d’approvisionnement et de mise en valeur des aliments locaux des deux autres restaurants finalistes. Le Recto Verso, situé à Sainte-Adèle où le chef propriétaire Bruno Léger met en valeur des ingrédients locaux et de saison soigneusement choisis pour exprimer les saveurs du terroir des Laurentides. Ainsi que l’Auberge des Glacis, à L’Islet dans Chaudière-Appalaches. Félicitations à sa propriétaire et aubergiste Nancy Lemieux, engagée dans la promotion des saveurs locales où elle propose un menu évolutif reflétant la richesse régionale, en partenariat avec plus de 70 producteurs locaux.
Le Prix restaurateur Aliments du Québec au menu
Le Prix restaurateur Aliments du Québec au menu, qui en est déjà à sa septième édition, vise à récompenser les restaurants du programme qui se démarquent par leur engagement envers l’approvisionnement, l’utilisation et la mise en valeur des aliments québécois.
Un programme rassembleur depuis 10 ans
Créé conjointement avec l’Association Restauration Québec (ARQ) en 2014, cette septième édition du Prix restaurateur Aliments du Québec au menu coïncide avec les 10 ans du programme de reconnaissance Aliments du Québec au menu qui compte maintenant plus de 943 restaurants engagés et 843 institutions reconnues qui valorisent les produits du Québec dans leur menu.
Aliments du Québec au menu agit comme repère prisé par les consommateurs. En affichant clairement l’origine québécoise et locale des produits bioalimentaires qu’ils utilisent, les établissements de restauration facilitent leur positionnement et permettent aux consommateurs de mieux les repérer et d’orienter leurs choix.
« Aliments du Québec joue un rôle stratégique au sein des établissements du milieu des hôtels, restaurants et institutions (HRI). En plus de reconnaître et de valoriser les efforts d’approvisionnement local, notre OBNL contribue concrètement à l’achat local en répondant aux besoins de ces établissements à la recherche de produits d’ici, en rapprochant l’offre de la demande. Tous ces efforts s’inscrivent dans notre mission de contribuer au rayonnement de l’industrie bioalimentaire du Québec. » — Isabelle Roy, directrice générale d’Aliments du Québec
Source & Crédit photo : Aliments du Québec (Groupe CNW/Aliments du Québec)
La renommée d’une remise de prix de l’envergure des Grands Prix DUX repose en partie sur la crédibilité du jury qui évalue et remet les prix. Chaque année, une brochette d’experts est sélectionnée avec soin pour leurs compétences et leur expertise dans le domaine. Lumière sur les membres du jury des Grands Prix DUX 2025 !
Jury expert en 3D qui couvrent les trois dimensions qui font le succès d’un produit dans le marché alimentaire : Sa Qualité, son Attractivité et son Écoresponsabilité.
Vision du Manger Mieux. Ils partagent tous la vision de Dux Manger Mieux et endossent sa signature : se faire plaisir tout en se faisant du bien. Ils auront à cœur d’identifier, d’analyser et de valoriser la capacité de chaque produit dans ce sens !
Compétence expertise intégrité. Ils ont toutes et tous été soigneusement sélectionnés d’abord pour leurs compétences et expertises en alimentation, mais également pour leur grande objectivité et impartialité. Ils ont démontré un haut niveau d’intégrité et de professionnalisme tout au long du processus pour certains depuis plus de 8 ans au sein des Grands Prix DUX.
Expérience, réalisme et ouverture. Ils ont une expérience concrète et active dans le marché qui leur permet d’analyser un produit en tenant compte des réalités de l’industrie. Grâce à leur connaissance approfondie, ils savent reconnaitre les efforts déployés pour développer un produit qui améliore l’offre du manger mieux.
DUX SCORE 2025
À la suite des délibérations des jurys, une évaluation complète et objective du produit par le jury sera remise à chaque candidat avec une note globale de synthèse et une note sur chacune des dimensions. Ces notes seront accompagnées de commentaires factuel et éclairés sur les points forts et les points à améliorer.
Et enfin, des recommandations seront suggérées aux candidats pour leurs donner des pistes concrètes de solution pour mieux performer dans leur marché.
Déposez votre candidature avant le 1er décembre 2024
Entreprises agroalimentaires, OBNL, institutions et acteurs innovants, déposez votre candidature dans l’une des cinq grandes catégories afin de faire connaitre et rayonner votre réalisation.
Voici le jury expert dans chaque dimension pour cette 13e édition !
Produit Alimentaire – Qualité Les membres sélectionnés sont tous experts en nutrition ou en technologie des aliments, en recherche et développement alimentaire ou experts culinaires.
Panel 1
Présidente du jury : Isabelle Marquis, Dt.P. Nutritionniste, Spécialiste en communication et marketing alimentaire
Ginette Viau, Ms. C, Spécialiste principal Innovation & Développement de produits – Agropur
Dans cette catégorie, les finalistes seront ceux qui auront su démontrer leur contribution à améliorer la qualité gustative et nutritionnelle de leur produit par rapport à la moyenne des produits dans leur segment de marché. Ils auront également mieux répondu à un besoin consommateur.
Produit Alimentaire – Attractivité Les membres sélectionnés sont tous soit des experts en design d’emballage, en communication, en marketing ou en mise en marché.
Panel 1
Président du jury : Marc Beauregard, Président – Bo Branding & Design
Gabrielle Chartrand, Conseillère marketing – Aliments du Québec
Mireille Thibodeau, Vice-présidente des achats et mise en marché des produits frais – Sobeys
Maxime Cossette, Vice-président principal, fibres et initiatives stratégiques – Kruger Inc
Panel 2
Présidente du jury : Anne-Marie Leclair, Conseil stratégique sénior en Transformation durable, Innovation et Commercialisation
Olivier Chevillot, Directeur de création exécutif – PIGEON
Marie-Claude Bernard, Directrice principale marketing – Division alimentaire du Québec – Metro Richelieu inc.
Dan Nielsen, Président et Partenaire Senior – Attitude Marketing
Patrick Quinn, Vice-président – Achats – Les Emballages Carrousel inc.
Dans cette catégorie, les finalistes seront ceux qui auront su démontrer leur façon de se démarquer de leurs concurrents par un emballage plus attractif, une communication plus claire et plus visible, un prix compétitif et abordable et une bonne présence dans leur marché.
Présidente du jury : Karel Ménard, Directeur général – Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets
Cléo Poirier Muszynski – Conseillère aux producteurs, écoconception et recyclabilité – Éco Entreprises Québec
Martin Boily, Vice-président – Ventes et marketing – Les Emballages Carrousel inc.
Étienne Brizard, Coordonnateur, Achats responsables – Metro inc.
Sébastien Houle, Directeur Général – ECOCERT CANADA
Siham Kaddour, Conseillère en environnement – RECYC-QUÉBEC
Dans cette catégorie, les finalistes seront ceux qui auront su démontrer leur capacité à réduire l’impact sur l’environnement de leurs différents emballages de façon plus responsable que leurs concurrents directs dans leur segment de marché.
Jury PRODUIT institutionnel en collaboration avec le CIBIM Les membres sélectionnés sont tous experts de la distribution dans le milieu institutionnel
Présidente du jury : Nathalie Désilet, Directrice générale – Carrefour de l’Industrie Bioalimentaire de l’Île de Montréal (CIBÎM)
Mireille Boulay, Contremaître de production en établissement de détention
Mireille Najm, Chargée de projets pour l’accès aux marchés – Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec
Jean-Marc Riverin, Chef des services alimentaires – Hôpital Notre-Dame, CIUSSS Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, Coordination des services alimentaires, Direction adjointe des services techniques, volet opérations
Oliver De Volpi, Directeur des Service Alimentaire – Université Concordia
Karine Maheu, Directrice Canada- Hébergement en région éloignée, établissements d’éducation supérieure et des soumissions
Mathilde Laroche-Bougie, Gestionnaire – programme Aliments du Québec au menu
Jury Initiative Les membres sélectionnés ont tous développés une expertise en accessibilité, ou en communication, en écoconception d’emballage ou en lutte contre le gaspillage alimentaire.
Présidente du jury: Andréane Tardif, Dt.P. Nutritionniste
Mireille Morin, nutritionniste, Direction régionale de santé publique de Montréal
Mario Lalancette, Directeur général de l’AQDFL, Nutritionniste, Expert en agroalimentaire et en santé publique
Catherine Lefebvre, nutritionniste, coanimatrice du balado « On s’appelle et on déjeune » et productrice de balados pour « La Petite histoire »
Geneviève Chesnay, Vice-présidente ventes, créativité média et marketing B2B – Télé-Québec
Lissa Huneault, Directrice du développement des affaires – Moisson Montréal
Véronique Robitaille, Gestionnaire du volet Nourrir/ Feed Department Manager – La tablée des chefs
Noémie Lampron, Conseillère en environnement, Économie circulaire et réduction à la source
Éric Ménard, Expert et leader en lutte contre le gaspillage alimentaire et en consommation éthico-responsable, Chercheur, conférencier et blogueur, Fondateur et coordonnateur du RÉGAL – Réseau contre le gaspillage alimentaire
Dans cette catégorie Initiative, les finalistes seront ceux qui auront su démontrer leur capacité à contribuer au manger mieux dans un des types d’initiative.
Saviez-vous que la fabrication du fromage génère des pertes de sa matière première ayant un potentiel de réutilisation? Ce liquide riche en nutriments (ou éléments nutritifs) est principalement réutilisé comme fertilisant dans les champs. Par contre, on peut faire encore mieux avec ce résidu alimentaire.
À Saint-Hyacinthe, au Centre de recherche et de développement d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, la chercheuse scientifique Marie-Claude Gentès a trouvé une façon de valoriser les perméats du lait, soit le liquide issu de la production fromagère, pour le transformer en boisson pour sportifs. L’objectif de son projet est de limiter le gaspillage alimentaire en trouvant des façons d’utiliser toutes les composantes des aliments.
La valorisation des perméats du lait
L’équipe de Marie-Claude Gentès collabore avec l’industrie laitière pour récupérer le liquide issu de la fabrication du fromage. Ce liquide est composé des perméats d’ultrafiltration du lait et du lactosérum. Il s’agit de matières solides non grasses présentes dans le lait.
« Pour développer des produits innovants à partir de résidus alimentaires, il faut avant tout bien connaître la matière première. Dans le cas de cette recherche, il a fallu savoir comment les perméats se comportent selon différents traitements utilisés dans l’industrie laitière », a mentionné Marie-Claude Gentès.
La scientifique transforme ce résidu en le rendant sécuritaire grâce à un traitement par la chaleur qui tue les mauvaises bactéries. Parmi ce type de traitements, le plus connu est celui de la pasteurisation. On a constaté à travers différentes recherches sur le lait que les traitements thermiques ont une incidence sur l’arôme et le goût du produit. Certains d’entre eux peuvent même causer des sédiments dans le liquide, ce qui limiterait son utilisation dans des boissons pour sportifs. Il faut donc trouver la bonne recette!
Une recette plus complexe qu’on pourrait l’imaginer
L’objectif de Mme Gentès était de trouver le traitement thermique idéal. Par contre, au-delà de ce traitement, elle a découvert que plusieurs autres aspects peuvent influencer le résultat. Le type de fromage produit, ses pratiques de fabrication, le stockage et les conditions de transformation font partie des facteurs qui peuvent introduire des variations significatives dans la composition du liquide. Outre l’intensité du traitement thermique, le pH est un des facteurs ayant un effet important sur la stabilité du produit.
En plus de la stabilité du produit, les atouts recherchés pour de telles boissons résident dans des caractéristiques comme sa richesse en électrolytes ou en antioxydants. Les électrolytes facilitent, dans les cellules, l’entrée des éléments nutritifs et l’évacuation des déchets. Ils maintiennent l’équilibre des liquides dans le corps et permettent aux muscles de fonctionner adéquatement. Les antioxydants sont des molécules qui protègent les cellules en neutralisant les radicaux libres. En d’autres mots, ils réduisent les dommages cellulaires et le vieillissement.
Aussi, cette étude a montré que la chaleur du traitement doit être soigneusement sélectionnée afin d’optimiser les propriétés du produit qui permettent la formulation de boissons pour sportifs. Elle a également permis de se questionner à savoir si de telles boissons à base de perméats peuvent être enrichies en acides gras oméga-3 ou s’il est possible de transformer le sucre naturel du produit en fibres. Cela pourrait être des atouts très intéressants pour rendre le produit encore plus nutritif.
D’autres travaux seront donc nécessaires pour mieux comprendre comment la composition et le traitement des paramètres, tels que l’intensité thermique et le pH, affectent les propriétés sensorielles des perméats et leur évolution au cours de la chaîne de production et de stockage.
« La fabrication de fromage génère une quantité importante de résidus à valoriser. C’était donc le but de ce projet, d’apporter de nouvelles connaissances afin que l’industrie puisse développer des produits laitiers à valeurs ajoutées et de diminuer la quantité de déchets alimentaires de la production fromagère dans une vision d’économie circulaire », a ajouté la chercheuse.
Sportifs, restez à l’affût! Marie-Claude Gentès poursuit sa recherche et vous pourriez peut-être trouver éventuellement sur les tablettes une nouvelle boisson qui non seulement vous soutiendra dans vos activités sportives, mais contribuera également à réduire le gaspillage alimentaire. Pour en savoir plus sur les recherches de Marie-Claude Gentès, consultez son profil.
(Source : Agriculture et Agroalimentaire Canada | 14 novembre 2024)
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Quel restaurant remportera le Prix restaurateur 2024 ?
Créé par Aliments du Québec en collaboration avec l’Association Restauration Québec (ARQ), le programme de reconnaissance Aliments du Québec au menu, c’est plus de 900 restaurants qui réservent une place de choix aux produits alimentaires québécois dans leur cuisine. Le Prix restaurateur a été pensé afin de valoriser les restaurateurs reconnus au programme qui se démarquent par leurs actions et leur implication pour s’approvisionner, utiliser et mettre en valeur les aliments québécois auprès de leur clientèle.
Voici les trois restaurants finalistes de la 7ème édition.
Parmi les 15 restaurants en nomination, trois ont suscité davantage l’attention du jury. En s’appuyant sur une grille d’analyse mesurant notamment le taux d’approvisionnement local, la mise en valeur des producteurs locaux, et après délibération du jury, trois restaurants se sont démarqués. Plongez dans l’univers envoûtant de ces trois restaurants finalistes qui chérissent les aliments et producteurs locaux.
Premier finaliste Recto Verso – Sainte-Adèle (Laurentides)
Depuis 2005, l’approche unique de Bruno Léger, chef propriétaire transforme chaque repas en une expérience immersive où se mêlent forêts, jardins, et savoir-faire. Il met en avant des ingrédients locaux soigneusement choisis, comme le miel d’exception de Miel de la Garde. Le chef propose une expérience gastronomique unique, où le contraste des textures et des saveurs crée un véritable jeu dans l’assiette. Grâce à de précieuses collaborations de longue date avec des producteurs régionaux, ceux-ci élaborent des produits sur mesure parfaitement adaptés aux exigences du chef. Chaque plat rend hommage au terroir et raconte l’histoire de la région, offrant ainsi une dégustation authentique, ancrée dans la richesse des produits d’ici.
Depuis 2006, la propriétaire Nancy Lemieux et Audrey-Jade Bherer, aubergistes font briller les produits locaux avec un menu renouvelé chaque jour et collabore avec plus de 70 producteurs à ce jour. Elle a même instauré une « Tablée des producteurs », où elle les invite à sa table pour favoriser les échanges et les collaborations. Plutôt qu’un menu fixe, l’établissement privilégie un design culinaire en constante évolution, influencé par les arrivages et le rythme des saisons. Parmi ses coups de cœur, la Boucherie de la Ferme, de la famille Durantaye, fiers éleveurs de bœuf charolais depuis 6 générations.
Troisième finaliste Côté Est – Kamouraska (Bas-Saint-Laurent)
Depuis 2012, Perle Morency et le chef Kim Côté, copropriétaires subliment les ingrédients d’ici. Entre littoral, terres agricoles et forêt, le restaurant propose à travers une étroite collaboration avec des producteurs locaux, des plats qui reflètent la diversité de la région, de la semence à l’assiette. Entre buvette gastronomique, cantine estivale, boutique d’artisans et expériences culinaires mariant cueillette et repas gastronomique, l’écosystème de Côté Est crée une expérience immersive où chaque plat devient une rencontre avec l’histoire locale. Côté Est incarne la passion, la créativité et l’excellence du savoir-faire régional. Chaque concept est pensé pour célébrer les richesses du terroir. Parmi les producteurs qu’ils affectionnent se trouve La Société des plantes, qui offre plus de 350 variétés de semences rustiques, comme la surprenante roquette wasabi.
Avec un taux d’approvisionnement local exemplaire de plus de 90 %, ces trois restaurants ont su impressionner le jury composé de personnalités de l’industrie de la restauration et de l’alimentation.
Le gagnant sera dévoilé le 18 novembre prochain, à suivre !
Du 31 octobre au 17 novembre 2024, Montréal s’apprête à accueillir la 12e édition de MTLàTABLE, un événement phare qui célèbre la gastronomie de la métropole. Initiée par Tourisme Montréal, cette édition promet une expérience culinaire inoubliable, séduisant tant les gourmets que les curieux, qu’ils soient Montréalais ou visiteurs de passage.
Une Programmation Riche et Diversifiée
Cette année, MTLàTABLE met à l’honneur 170 restaurants participants qui offriront des menus inspirés de plus de 20 pays. Les convives pourront savourer des tables d’hôte de 3 à 5 services, à des prix allant de 35 $ à 80 $. De plus, le retour des brunchs à 25 $ dans plus de 35 établissements enrichit encore l’offre. Les menus ne manqueront pas d’options végétaliennes et sans gluten, facilitant ainsi le choix pour tous les palais.
Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal, souligne l’importance de cet événement : « MTLàTABLE est essentiel pour le tourisme à Montréal, car il met en lumière la richesse de la gastronomie locale et attire les visiteurs avec une expérience culinaire unique. »
MTLàTABLE met un accent particulier sur la durabilité et les restaurateurs sont encouragés à utiliser des produits locaux et à réduire le gaspillage alimentaire. De nombreux chefs innovent d’ailleur en incorporant des ingrédients méconnus ou sous-utilisés, rendant l’expérience encore plus enrichissante pour les convives. Ce mouvement vers une cuisine responsable reflète une prise de conscience croissante parmi les restaurateurs et les consommateurs.
Retombées Économiques et Engagement des Partenaires
L’édition 2023 a généré 12 millions de dollars pour les restaurateurs participants, illustrant l’impact significatif de MTLàTABLE sur l’économie locale. Pour la deuxième année consécutive, American Express (AMEX) s’associe à cet événement, permettant aux détenteurs de cartes de profiter de l’expérience MTLàTABLE dans plus de 110 restaurants partenaires. Gerardo Welter, vice-président du marketing chez AMEX Canada, affirme : « Nous sommes fiers de soutenir les restaurateurs locaux et de faciliter l’accès à leurs offres. »
Un Voyage Culinaire au Cœur de la Ville et une Invitation à Explorer !
MTLàTABLE a su se faire une place de choix dans le calendrier gastronomique de la métropole. Avec la participation de plus de 170 restaurants, cet événement offre aux gourmets une chance unique de déguster des plats créés par certains des meilleurs chefs de la ville. MTLàTABLE n’est pas seulement une opportunité de déguster des plats raffinés ; c’est également une invitation à explorer la diversité culinaire de Montréal. Les convives sont encouragés à partager leurs découvertes sur les réseaux sociaux en utilisant le mot-clic #MTLaTABLE et à consulter le site officiel pour la programmation complète et les réservations.
Nouveautés 2024 :
Les brunchs du week-end reprennent du service! Certains des restaurants participants offriront un menu brunch le samedi et le dimanche qui comportera un plat principal à choisir selon la carte et une boisson spéciale pour 25 $. Commencez la fin de semaine en beauté avec une pile de crêpes moelleuses ou de délicieux œufs à la bénédictine accompagnés d’une boisson pendant les trois fins de semaine du festival MTLàTABLE.
Un concours populaire vous permettra de voter, en fonction de plusieurs critères, pour votre expérience MTLàTABLE préférée. Les établissements qui obtiendront les meilleures notes globales de ce sondage mené auprès de la clientèle courront la chance de se distinguer à l’occasion des Prix Distinction 2025.
Informations Pratiques
Que vous soyez amateurs de bonne cuisine ou passionnés de gastronomie, MTLàTABLE 2024 s’annonce donc comme un véritable festin pour les sens, où la passion pour la gastronomie rencontre l’engagement envers des pratiques durables. Cet événement est l’occasion parfaite pour explorer la scène culinaire dynamique de Montréal. Les menus et les prix varient d’un établissement à l’autre, offrant ainsi une large gamme d’options adaptées à tous les budgets.
Pour profiter pleinement de cette édition 2024 de MTLàTABLE, il est conseillé de réserver à l’avance, car certains restaurants affichent complet très rapidement. Ne manquez pas cette opportunité de savourer des plats uniques tout en soutenant les talents locaux ! Les gourmets peuvent consulter le site officiel de l’événement pour découvrir la liste complète des participants et les détails des menus.
Réservez votre expérience dès maintenant sur MTLàTABLE et préparez-vous à vivre un voyage culinaire mémorable.
Rendez-vous du 1er au 11 novembre pour célébrer ensemble la richesse de notre terroir. Bon appétit !
Octobre nous apporte un magnifique paysage coloré et cette chronique, un peu plus chargée, apportera également de belles couleurs au niveau des bières mais apportant également une touche de nouveauté, le retour d’une bière mythique et un SCOOP pour ceux qui écouteront l’audio de la chronique.
Cerveza Crystal (Ras L’Bock)
Attention c’est Crystal avec un ‘’Y’’ car la version cubaine est avec un ‘’I’’. La version québécoise est une bière blonde très accessible pour tous comme celle de Cuba mais avec un peu plus de goût et de complexité. Elle est de style Kölsch et a 5% d’alcool. Cette bière est en collaboration avec Un Jardin d’Entraide pour l’Amour des Cubains dont une partie des profits leur sera remis afin d’aider le peuple cubain. Beaucoup de cubains meurent présentement car ils n’ont pas de médicaments. Les médecins sont prêts à les soigner mais n’ont pas ce qu’il faut pour les soigner. En buvant cette bière désaltérante, vous aurez l’impression d’être sur le bord d’une plage de Cuba et vous les aiderez à avoir un peu de médicaments. Una cerveza por favor
La Block (L’Étale Microbrasserie)
Premièrement l’Étale est une très récente microbrasserie sise à l’Isle-aux-Coudres. Elle se trouve annexée à la salle de quilles en haut de la côte, à gauche en sortant du traversier. Ils ont présentement 3 bières qui sont brassées chez Menaud en attendant d’avoir leur installation de brassage. La Block est représentée par un phare sur la canette d’où son nom. C’est une bière blanche de style Witbier à 5,2% d’alcool. Elle est de couleur jaune dorée. La Block offre des parfums d’agrumes et de coriandre. En bouche, les agrumes et la coriandre sont présents mais ce qui la caractérise c’est son goût de gomme balloune qui me rappelle la Hubba Bubba ou la gomme que l’on retrouvait dans les paquets de cartes de hockey O-Pee-Chee dans le temps. Elle est très rafraîchissante et j’ai eu beaucoup de plaisir à la boire sur place il y a environ 1 mois. Vous pouvez également la déguster au restaurant Le Corylus un peu plus loin sur l’île qui appartient au même propriétaire. Les 2 établissements vous donnent une magnifique vue sur le fleuve et les montagnes. Ça vaut le détour.
L’Orgasme (La Fosse)
Voici le retour de cette bière mythique brassée maintenant par La Fosse depuis la retraite du brasseur créateur de cette bière Pascal Desbiens. Pascal avait remis les droits de cette recette à mon beau-frère Danny Chabot du Dépanneur de la Rive et à moi en 2010. N’étant plus dans le domaine brassicole, nous avions l’opportunité de la remettre en circulation et la Brasserie La Fosse à Donnacona a été emballé par l’idée de reproduire cette bière aux levures de champagne. L’Orgasme a été vu à quelques reprises à la télévision il y a quelques années et a fait partie de quelques chroniques radiophoniques également. Qui n’aime pas l’Orgasme ? Pour ceux qui ne la connaissent pas voici sa description, nous avons ici une Triple aux levures de champagne à 8% d’alcool ayant une robe dorée. Au nez, il y a un parfum d’épices, de sucre, et de raisins. En bouche, nous avons une bière ronde et onctueuse. On ne détecte aucunement son pourcentage d’alcool. Des notes épicées entremêlées avec le sucre candy, qu’on retrouve souvent chez les bières de ce style, un goût de raisins dorés et une finale qui s’assèche résume bien cette bière mythique. Disons qu’elle est bonne jusqu’à la dernière goûte.
Viti Vini Vici #17 (Brasserie Dunham)
Vous avez sûrement remarqué dans le nom qu’on fait mention de vin, de raisins, et vous avez raison. Chaque Viti Vini Vici est unique. La Viti Vini Vici #17 est un assemblage de barriques élevées sur des peaux de raisins Frontenac gris provenant du vignoble et cidrerie Val Caudalie également à Dunham. Cette bière blonde a un taux d’alcool de 8%. Elle a un nez vineux ayant un parfum de pomme et d’agrumes. Maintenant pour ce qui est du goût, je dénote une subtile acidité et un côté légèrement vineux, des notes de pommes, d’agrumes, de pêche-mangue, de poivre et une finale plutôt sèche. C’est encore du grand calibre cette bière de Dunham. Une bière rafraîchissante fort complexe. Bravo ! J’aime beaucoup le fait que la Brasserie Dunham travaille avec leur terroir et collabore avec les vignobles avoisinants. Continuez gang !
Kriek Porter (Pit Caribou)
La Kriek est un style provenant originairement de Belgique. C’est un lambic aux cerises. Ce type de bière fait partie des bières à fermentation spontanée. Les levures sauvages, micro-organismes, se trouvant dans l’atmosphère se joignent à la bière lui donnant un profil aromatique très différent des bières conventionnelles. Nous avons une bière ayant une acidité, des cerises et une délicate touche boisée à l’occasion. Pour ce qui est du Porter, c’est une bière provenant originairement de l’Angleterre qui de couleur brun foncé pratiquement noir ayant des notes de chocolat et de torréfaction légère. Pour la Kriek Porter, c’est un assemblage d’une Gaspésienne no. 13, vieillie 1 an en barriques de whisky, et d’une seconde Gaspésienne no. 13 ayant fermenté et maturé en cuve d’inox. Le brasseur a mis des cerises griottes du Québec pendant 2 mois pour produire ce beau Porter aux cerises. Vous aurez une bière ayant une belle robe noire coiffée d’une belle mousse beige onctueuse. Au nez, on perçoit le chocolat, les cerises, des notes de torréfaction et une légère acidité. En bouche, nous avons une belle rondeur en prémices mais une douce acidité se faufile à travers cette rondeur. Vous avez pratiquement un beau gâteau forêt noire en bouche sans la crème fouettée. Vos papilles percevront le chocolat, les cerises, le bois, et des notes de pain grillé. La bière s’assèche graduellement en bouche. C’est toujours un immense plaisir de boire cette bière à chaque millésime que ce soit en accompagnant un dessert ou devant un beau feu de foyer.
Vous voulez un SCOOP, écoutez l’audio et vous aurez une info avant tout le monde.
Si vous avez des suggestions de bières pour les prochaines chroniques, vous pouvez communiquer avec moi en privé.
On se donne rendez-vous en novembre pour une autre chronique.
L’origine de la carotte remonte à plusieurs milliers d’années. Elle est originaire de l’Asie centrale, notamment des régions qui correspondent aujourd’hui à l’Afghanistan et à l’Iran. Les premières carottes cultivées étaient de couleur violet ou jaune, et leur forme était généralement plus fine et plus longue que celles que nous connaissons aujourd’hui.
Les carottes ont été domestiquées au cours de l’Antiquité, et elles se sont progressivement répandues à travers le monde. Les Grecs et les Romains les ont cultivées et appréciées, mais c’est au Moyen Âge, en Europe, que les carottes ont commencé à être cultivées sous leur forme orange, grâce à des sélections qui ont favorisé cette couleur.
Aujourd’hui, la carotte est l’un des légumes les plus consommés au monde, avec de nombreuses variétés disponibles, allant du jaune au violet en passant par le blanc et le rouge. Son histoire témoigne de l’évolution de l’agriculture et des préférences culinaires au fil des siècles.
Propriétés et Applications Culinaires
Les carottes, avec leur couleur vibrante et leur goût légèrement sucré, sont des légumes polyvalents qui méritent une place de choix dans notre cuisine. En plus de leur saveur délicieuse, elles regorgent de bienfaits nutritionnels et s’adaptent à une multitude de préparations. Dans cet article, nous allons explorer les propriétés des carottes et leurs différentes applications culinaires.
Propriétés Nutritionnelles
Les carottes sont particulièrement connues pour leur teneur en bêta-carotène, un antioxydant qui se transforme en vitamine A dans l’organisme. Cette vitamine est essentielle pour la santé des yeux, la croissance cellulaire et le bon fonctionnement du système immunitaire. Voici quelques-unes des propriétés nutritionnelles des carottes :
Riche en vitamines et minéraux : En plus du bêta-carotène, les carottes contiennent des vitamines C, K, et des minéraux comme le potassium et le calcium.
Faible en calories : Avec seulement environ 41 calories pour 100 grammes, les carottes sont un excellent choix pour ceux qui surveillent leur poids.
Fibre alimentaire : Elles sont riches en fibres, ce qui favorise la digestion et contribue à une sensation de satiété.
Bienfaits pour la Santé
Les carottes présentent de nombreux avantages pour la santé :
Amélioration de la vue : Grâce à leur haute teneur en vitamine A, les carottes aident à maintenir une bonne vision et peuvent même réduire le risque de dégénérescence maculaire.
Propriétés anti-inflammatoires : Les antioxydants présents dans les carottes aident à combattre l’inflammation dans le corps.
Soutien au système immunitaire : Les vitamines et minéraux contenus dans les carottes renforcent les défenses naturelles de l’organisme.
Applications Culinaires
Les carottes sont incroyablement polyvalentes et peuvent être intégrées dans une variété de plats. Voici quelques idées pour les utiliser en cuisine :
1. Salades
Râpées ou coupées en dés, les carottes ajoutent du croquant et de la couleur aux salades. Essayez une salade de carottes à la marocaine avec des raisins secs, des noix et une vinaigrette au citron.
2. Soupes
Les carottes sont un ingrédient de base dans de nombreuses soupes. En les mixant avec d’autres légumes comme le céleri et l’oignon, vous pouvez créer une délicieuse soupe veloutée. Ajoutez du gingembre pour une touche épicée.
3. Plats rôtis
Rôties au four, les carottes prennent une douceur caramelisée irrésistible. Assaisonnez-les avec de l’huile d’olive, du miel, du sel et du poivre pour un accompagnement savoureux.
4. Purées
Les carottes peuvent être cuites à la vapeur et réduites en purée pour accompagner des viandes ou des plats végétariens. Mélangez-les avec un peu de beurre et de crème pour une texture onctueuse.
5. Gâteaux
Saviez-vous que les carottes peuvent aussi être utilisées dans les desserts ? Le célèbre gâteau aux carottes est non seulement délicieux, mais il apporte également un peu de légèreté grâce à la présence des légumes.
Les carottes sont bien plus qu’un simple accompagnement. Leur richesse en nutriments et leur polyvalence en font un ingrédient précieux dans notre cuisine. Que vous les dégustiez crues, cuites, en salade ou en dessert, les carottes apportent couleur, goût et santé à votre assiette.
N’hésitez pas à les intégrer dans vos recettes et à profiter de tous les bienfaits qu’elles offrent !
El Mordjene, cette pâte à tartiner au goût de Kinder Bueno venue d’Algérie est devenue un véritable phénomène en Europe, au point de ne plus pouvoir entrer sur le sol français.
Vous en avez sûrement entendu parler ces derniers mois : El Mordjene, cette pâte à tartiner révolutionnaire au goût de Kinder Bueno venue d’Algérie et produite par la société Cebon. Au début de l’été, les influenceurs l’ont mis sous la lumière des projecteurs, vantant son goût envoûtant de « crème de noisettes grillées ». La Crème de Noisettes GrilléesEl Mordjene se déguste comme une pâte à tartiner; sur du pain, en tartine, sur des crêpes ou de bonnes gaufres. Elle peut également être utilisée dans vos desserts et est disponible le plus souvent en trois tailles de pot : 200 g, 350 g ou 700 g pour les plus gourmands.
Devenue virale sur les réseaux sociaux, la pâte à tartiner El Mordjene n’est plus vraiment à présenter. Avec son goût rappelant les fameuses barres de chocolat à la noisette (Bueno), elle fait le bonheur des dents sucrées et pourrait fort bien remplacer votre pot de Nutella ou de beurre d’arachide au déjeuner.
Victime de son succès la pâte à tartiner El Mordjene, était sur le point de ne plus pouvoir entrer sur le sol français. Qu’à cela ne tienne, les Français ont commencé à se ruer dans les rayons des magasins qui en vendaient, faisant doubler son prix. Mais cela ne va pas durer car son exportation est désormais bloquée, a annoncé vendredi 13 septembre TSA Algérie.
« Des containers pleins de pots de la célèbre pâte algérienne ont été bloqués au port de Marseille en France », écrit le média qui a sollicité Mustapha Zebdi, le président de l’Association algérienne de protection des consommateurs (Apoce). Celui-ci confirmé que « la dernière cargaison de la pâte El Mordjene n’avait pas été autorisée à être déchargée en Europe ».
Protéger les produits européens de la vague El Mordjene ?
La raison de ce blocage ? Mustapha Zebdi évoque « l’article 20, troisième alinéa, du règlement n°2202/2292 de l’Union européenne » qui dicte notamment les règles d’entrée dans l’UE des produits contenant du lait. Or l’Algérie ne fait pas partie des pays qui sont autorisés à en faire entrer sur le territoire de l’Union européenne. Ceci car elle n’applique pas « un plan de contrôle des substances pharmacologiquement actives, des pesticides et des contaminants approuvé par la Commission », notamment concernant les produits laitiers.
Mais pour le président de l’Apoce, la véritable raison de ce coup d’arrêt serait un peu plus prosaïque : protéger les produits européens en concurrence avec El Mordjene, notamment Nutella.
« Le produit entrait et voyageait… et quand il est devenu un danger pour leur produit bien-aimé, ils ont fait tous les tests et sorti toutes les normes ! », a-t-il déploré auprès de TSA Algérie. « Nous avons obtenu les documents notifiant l’interdiction d’importer » la pâte El Mordjene, a-t-il ajouté avant de promettre de « prendre une décision ferme ».
Des alternatives : Made in France …
Pour ceux qui n’ont pas pu y goûter ou qui y sont devenus accros, la recherche des précieux pots est rendu un véritable parcours du combatant. Des chocolatiers de profession, ont surfé sur le fort succès de la crème noisette El Mordjene devenue un produit phare dans les rayons et sur Tiktok, en créant leur propre version afin d’offrir une alternative « made in France » aux consommateur.
La fièvre de la pâte à tartiner El Mordjene atteint le Canada
La pâte à tartiner algérienne El Mordjene a décidément une renommée intercontinentale. Après le succès fulgurant qu’elle a eu en Europe, notamment en France – où elle est désormais interdite -, et dans les pays arabes, comme la Tunisie et le Qatar, El Mordjene, pur produit algérien de l’entreprise Cebon, arrive désormais au Canada. Une expansion inévitable compte tenu du buzz que fait cette pâte à tartiner sur les réseaux sociaux depuis de nombreuses semaines. Elle suscite désormais autant d’engouement de l’autre côté de l’Atlantique, au Canada, particulièrement à Montréal, où la communauté maghrébine est bien implantée.
À Montréal, où il y a une forte présence maghrébine, les boutiques spécialisées dans les produits maghrébins voient leur stock d’El Mordjene s’épuiser, tandis que le nombre de clients n’a de cesse d’augmenter. La demande est si forte que les commerçants ont dû imposer un plafond d’un pot par personne, surpris de voir que la pâte à tartiner algérienne rivalise avec l’italienne mondialement célèbre Nutella.
Un succès inébranlable même avec un prix élevé !
Le prix n’est pas si différent de celui en Europe. Le pot de 700 g est à 8 € en Europe, soit environ 12,00 dollars canadiens.
Mais certains commerçants n’hésitent pas à profiter de la demande croissante pour augmenter les prix, et, selon les points de ventes, le prix oscille entre 10,99 et 16,99 dollars canadiens.
Madjid Hachour, propriétaire du magasin Djurdjura à Montréal, confie au média canadien avoir déjà vendu ce produit l’année dernière, mais qu’il n’avait pas suscité autant d’intérêt. Il déclare : « Avant, nous vendions environ 20 pots de pâte à tartiner par jour. À présent, nous sommes arrivés à vendre 2.000 pots d’El Mordjene par jour ».
Il ajoute qu’il aurait pu en vendre bien plus si le produit en question n’avait pas été en rupture de stock, précisant que la demande ne venait pas seulement de la diaspora maghrébine. En effet, à cela s’ajoute la chaîne d’approvisionnement dont il faut tenir compte dans la gestion des inventaires : les produits El Mordjene peuvent passer entre deux ou trois intermédiaires en moyenne avant d’arriver en magasin, ce qui affecte leur prix de vente.
L’équinoxe d’automne est arrivé précisément le 22 septembre à 8h43 pour nous. Lors de cette chronique bière, j’ai choisi des bières de différents styles. Des bières rafraîchissantes pour nous belles journées chaudes d’automne mais également des bières plus chaleureuses, mais pas trop lourdes, pour les journées plus frisquettes.
Berliner Lemondrop (Brasseurs sur Demande)
La Berliner Lemondrop a fait son retour cet été, en canette et non en bouteille. Pour tout ceux qui l’ont connu, c’est la joie. Auparavant il y avait un gros XP en plus, mais c’est la même bière sans ses 2 lettres. On part fort pour ceux qui veulent une bière ultra rafraîchissante. Cette Berliner Weisse au houblon Lemondrop et au citron (bière sûre) dévoile une robe jaune pâle. Au nez, nous avons une nouvelle version de limonade. C’est tellement frais avec ses notes citronnées. Vous aurez envie sur le champ de prendre une lampée de ce liquide au parfum invitant. En ayant votre lampée en bouche, vous savez tout de suite que cette bière sera bue assez rapidement. Telle une limonade améliorée, votre palais appréciera cette acidité contrôlée et ses notes de citron. Pour ceux qui ne connaissent pas le houblon Lemondrop, il apporte des notes de citron, de thé vert, de menthe, et de melon. C’est encore le temps de prendre de bonnes bières rafraîchissantes comme la Berliner Lemondrop avant que le froid de l’automne s’installe. Dépêchez-vous avant qu’il ne reste plus de canette. Elle sera assurément de retour pour l’été prochain.
Saison ancestrale 2024 (LEFOL)
Inspiré des saisons fermières que l’on retrouvait en Wallonie au début du 20e siècle, voici un assemblage affiné en barrique de différents vins brassé avec de l’orge, du froment, du blé malté, de l’épeautre et du seigle. La Saison ancestrale dévoile une robe de couleur blond doré coiffée d’une belle mousse blanche. Elle a 6,9% d’alcool. Au nez ça sent les levures Brett et le vin blanc. En bouche, nous avons une bière rafraîchissante et fort complexe. Attention de ne pas la boire trop froide car vous allez perdre au niveau de la complexité. On retrouve des notes de vin blanc, le côté sauvage des levures Brettanomyces, des notes boisées, des épices, un soupçon de poivre noir et une légère amertume en finale. Encore une fois une grande bière pour cette jeune microbrasserie de Québec.
Cabane Texane (Microbrasserie des Beaux Prés)
Je vous avais parlé récemment d’une bière brassée pour le restaurant Laurie Raphaël, mais cette fois-ci la Cabane Texane est une bière brassée par la Microbrasserie des Beaux Près à Ste-Anne-de-Beaupré pour le restaurant Chez Biceps BBQ de mon ami le chef Vincent Chatigny. La Cabane Texane est une Session IPA à 4,2% brassée avec les houblons Cascade, Centennial et Chinook. Le brasseur utilise également le poivre noir fumé à chaud fourni par Vincent Chatigny. Sa robe est cuivrée rappelant beaucoup les IPA anglaises côté couleur mais ce n’est pas une IPA anglaise avec l’utilisation des houblons américains. Au nez, ça sent le malt, le poivre, les agrumes, et une délicate touche caramélisée. En bouche, la bière dévoile une certaine rondeur, apporté par le malt avec de douces notes caramélisées. Les agrumes et une subtilité de fruits tropicaux sollicitent nos papilles avant que le poivre fumé enveloppe nos muqueuses buccales à la toute fin. C’est une bière ayant un côté chaleureux qui descend bien. Elle représente bien la personnalité de Vincent Chatigny. Bravo à Vincent et à la Microbrasserie des Beaux Prés pour cette excellente bière différente de ce que nous avons en marché. Vincent dans un mois on va prendre une bière ensemble et pourquoi pas une Cabane Texane.
Crux Mango DIPA (Alpenstock Microbrasserie)
Voici une Double IPA à la mangue à 8,2% d’alcool ayant une robe jaune voilée et non opaque. Ce n’est pas une Double NEIPA ni une Double West Coast IPA mais c’est une Double IPA aromatique. Elle sent vraiment la mangue et le houblon. On voit que le brasseur a mis beaucoup de fruits et beaucoup d’houblons à l’intérieur de celle-ci. Du côté gustatif, nous n’avons pas le côté très juicy et plus bourratif des NEIPA. C’est une bière très limpide même avec son taux d’alcool élevé. La mangue est présente au début mais laisse tranquillement la place aux notes houblonnées. Une amertume assez franche est ressentie au niveau de la gorge. Ce n’est pas une amertume aussi puissante que certaines West Coast IPA mais elle est aromatique et amère. Si vous passez à St-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, aller faire un tour pour savourer cette Crux Mango DIPA et même leur Gose citron lime qui est vraiment très intéressante.
Charcoal-Milker (Roquemont Microbrasserie)
Voici une bière que j’adore en cette période de l’année venant de cette microbrasserie de St-Raymond-de-Portneuf. On parle ici d’une Milk Stout à 5,4% d’alcool ayant une belle robe noire. Elle dévoile un parfum de chocolat, des notes torréfiées de pain grillé et de café, en plus d’une présence sucrée venant du lactose. En bouche, vous aurez une bière chaleureuse mais non lourde. C’est vraiment parfait pour moi en période automnale. Vous aurez en bouche une texture moelleuse et crémeuse. Le chocolat, le pain grillé, et le café sont bien présents mais enrobés parfaitement par le lactose pour un équilibre parfait. Une légère amertume complète le tout en finale.
Pour finir cette chronique, je me suis fait demander c’était quoi l’histoire des bières obligatoirement timbrées pour les bars et restaurants. René Huard de Simple Malt Brasseurs avait publié le 18 septembre sur sa page Facebook un texte qu’il avait écrit concernant ce fameux timbre officiel du Québec. Pour faire une histoire courte ce timbre doit être apposé sur chaque canette et bouteille vendue dans les bars et restaurants. Ce timbre devrait selon René être complètement retiré et j’endosse à 100% son opinion. Le lobbyiste des grosses brasseries travaille très fort pour que ce timbre demeure car les tenanciers de bars et les restaurateurs doivent payer plus cher des bières timbrées et ça rapporte plus aux grandes brasseries qui peuvent faire par la suite des ‘’supposés DEALS’’ aux commerçants pour garder leur emprise sur eux. En plus il ne faut surtout pas avoir de bières timbrées dans des dépanneurs et épiceries car une amende pourrait être émise. Il faut que ce fameux timbre CSP soit retiré une fois pour toute. Il a été créé pour prouver le paiement d’une taxe spéciale pour les bars et restaurants mais cette taxe spéciale a été abolie il y a plus de 10 ans mais c’est toujours obligatoire d’apposer le timbre. Même avec le timbre ça ne garantit pas que la taxe a été payé car tout le monde peut faire imprimer des timbres même à la maison selon René. Je pense sincèrement que ce serait grandement le temps que ce timbre CSP soit retiré pour le bien des microbrasseries, des tenanciers de bars, des restaurateurs, mais au grand dam des grands brasseurs.
Pour ma chronique en octobre je vais vous présenter le retour d’une bière mythique et normalement un beau SCOOP.
Originellement, le scone tire son nom de la « Pierre du destin » utilisée dans les cérémonies de couronnement au Royaume-Uni.
C’est quoi un scone ?
Scone [skon] n. m. petit pain sucré ou salé, à mi-chemin entre un biscuit et un gâteau. Un scone de qualité est densément feuilleté, croustillant, moelleux et goûte le bon beurre.
Le scone est donc un petit pain, ou cake lorsque la recette inclut du sucre, d’origine écossaise. Les scones sont particulièrement populaires au Royaume-Uni, en Irlande, en Australie, en Nouvelle-Zélande ainsi qu’aux États-Unis et au Canada.
Les scones sont principalement constitués de blé, orge ou avoine, avec de la levure comme levain. Parfois salés, d’autres fois sucrés, les scones s’apprécient autant en après-midi avec une tasse de thé, qu’en matinée dans une boulangerie ou en accompagnement d’un brunch gourmand.
À l’heure du «high tea», la tradition britannique recommande que les scones soient préparés nature et servis avec de la confiture de fraises ou de framboises, et de la crème épaisse de Cornouailles (la Cornish Clotted Cream) ou de la crème du Devonshire (la Devonshire Cream).
La première est faite de lait non pasteurisé, protégée par une appellation d’origine contrôlée et doit contenir au minimum 55% de matières grasses, tandis que la seconde est pasteurisée et faite de 45% de matières grasses au minimum. Les deux sont très difficiles, sinon impossibles, à dénicher au Québec, si bien que la plupart du temps, on la sert plutôt avec une crème fouettée légèrement sucrée ou, comme au Gryphon d’or, avec du beurre, ne pouvant se résoudre à utiliser un succédané.
Moins riches, mais tout aussi délicieux que les autres pâtisseries, les scones gagnent en popularité hors de l’Angleterre. Et tout le monde peut en cuisiner en un tour de main!
Les scones du commerce sont généralement de forme ronde, bien que certaines versions moins chères soient hexagonales afin de minimiser le gaspillage de pâte. Lorsque préparé à la maison, les formes variées des scones incluent les triangles, les ronds et les carrés. Cuisiner des scones à la maison relève souvent d’un patrimoine culinaire familial. Mais, plus que la recette, c’est bien le doigté, la technique qui importe pour obtenir le fameux scone «parfait», celui qui est bien doré et croustillant à l’extérieur, moelleux à l’intérieur.
La première sélection du Guide MICHELIN Québec sera dévoilée en 2025 et mettra en lumière les meilleures tables de la province. Les inspecteurs et inspectrices du Guide Michelin sillonnent présentement le Québec pour déterminer quelles tables feront partie de la sélection inaugurale de 2025. La province en entier devient ainsi la 12e destination en Amérique du Nord à viser les étoiles.
La scène culinaire québécoise est aussi riche que variée, avec des influences internationales, mais aussi des plats de la ferme à l’assiette qui font la part belle aux produits régionaux. La province abrite de grands chefs ainsi que de futurs talents qui imaginent pour leurs convives des expériences culinaires inédites en mariant tradition et techniques avant-gardistes.
« Nous sommes ravis d’annoncer que le Québec sera la prochaine destination canadienne à figurer au Guide MICHELIN », a confié Gwendal Poullennec, Directeur international des Guides MICHELIN. « Le paysage culinaire local met à l’honneur les traditions et le patrimoine québécois, des arguments de poids pour les voyageurs en quête de nouvelles expériences gastronomiques authentiques. Il me tarde de révéler les noms des restaurants que notre équipe d’inspection anonyme aura choisis pour intégrer cette première sélection. »
Le directeur du Guide Michelin, Gwendal Poullennec. (Francois Mori/Archives AP)
Rappelons que les inspectrices et inspecteurs anonymes du Guide MICHELIN décernent les emblématiques Étoiles MICHELIN aux établissements qui proposent une cuisine particulièrement remarquable : en fonction de la qualité de l’offre, elles reçoivent une, deux ou trois Étoiles MICHELIN. Le Guide MICHELIN est également reconnu pour sa sélection Bib Gourmand qui met à l’honneur des établissements proposant une cuisine de grande qualité à prix modérés. La plus récente des distinctions, l’Étoile Verte MICHELIN, est quant à elle attribuée aux restaurants qui ouvrent la voie à une gastronomie durable. Enfin, la sélection est complétée par la catégorie des restaurants recommandés par le Guide MICHELIN ainsi que par les Prix Spéciaux, décernés à des professionnels qui subliment l’expérience des convives par leur savoir-faire et leur savoir-être.
Toronto et Vancouver ayant déjà leur Guide Michelin depuis quelques années, ça allait de soi, malgré quelques tiraillements dans le milieu, que les étoiles arrivent un jour au Québec. Rappelons que l’équipe du Guide Michelin ne vient pas d’elle-même dans une destination. L’organisation doit être sollicitée. Un regroupement d’une quinzaine de restaurateurs de la ville de Québec à d’ailleurs poussait fort pour attirer Michelin. Cette réponse positive à l’espoir de l’industrie est le fruit des efforts d’une collaboration entre de nombreux organismes et gouvernements de la province. Ainsi, Destination Québec Cité, Alliance de l’industrie touristique du Québec, Tourisme Montréal, Développement économique Canada pour les régions du Québec, Montréal centre-ville ainsi que les villes de Québec et de Montréal ont mis la main à la pâte dans ce projet.
Le Guide Michelin tant réclamé par de nombreux restaurants et chefs du Québec, dont François-Emmanuel Nicol du restaurant La Tanière³, se penchera sur les bonnes adresses d’ici l’an prochain. (Le restaurant La Tanière³)
« Le Québec est une mosaïque multiculturelle unique et c’est cette diversité qui confère à la cuisine locale toute sa singularité », a déclaré Geneviève Cantin, PDG de l’Alliance. « C’est avec une immense fierté que tous nos partenaires accueillent l’arrivée du Guide MICHELIN dans la province. Sa présence contribuera à mettre en valeur le talent de nos artisans locaux sur la scène internationale. »
En effet, le Guide MICHELIN suit tout au long de l’année l’évolution des destinations culinaires à travers le monde. Le processus de sélection du Guide MICHELIN reste complètement indépendant. Si la sélection est déterminée par nos inspectrices et inspecteurs anonymes de façon tout à fait impartiale, le Guide MICHELIN s’associe pour l’occasion à l’Alliance dans le cadre d’activités de marketing et de promotion de la ville.
Histoire et méthodologie
La nouvelle sélection pour le Québec ne dérogera pas à la règle. Elle suivra la méthodologie historique du Guide MICHELIN basée sur cinq critères universels qui garantissent que chaque destination est évaluée de manière équitable : 1) la qualité des produits ; 2) l’harmonie des saveurs ; 3) la maîtrise des techniques ; 4) la voix et la personnalité que le chef exprime dans sa cuisine ; 5) la cohérence entre chaque visite et chaque plat de la carte (chaque établissement est inspecté plusieurs fois par an).
Le Guide MICHELIN reste à ce jour un allié de choix pour les voyageurs en quête d’un bon repas. Le premier exemplaire a été publié en France au tournant du XXe siècle afin d’encourager les ventes de pneus en offrant des conseils pratiques aux automobilistes français. Les inspectrices et inspecteurs du Guide MICHELIN continuent d’utiliser les mêmes critères et modes de sélection qu’à l’époque, une méthodologie aujourd’hui appliquée pour chaque destination.
New York a été la première ville d’Amérique du Nord à figurer au Guide MICHELIN en 2005. Plusieurs sélections ont ensuite vu le jour : Chicago (2011), Washington (2017), Californie (San Francisco en 2008, le reste de l’État en 2019), Miami/Orlando/Tampa, Floride (2022), Toronto (2022), Vancouver (2022), Colorado (2023), Atlanta (2023), Mexique (2024), Texas (2024) et à présent Québec (2024).
À propos de Michelin North America, Inc.
Michelin construit un manufacturier leader mondial des composites et expériences qui transforment notre quotidien. Depuis plus de 130 ans, Michelin contribue significativement au progrès humain et à un monde plus durable. Michelin innove constamment pour fabriquer des pneus et des composants de grande qualité pour des applications critiques dans des domaines exigeants et variés tels que la mobilité, la construction, l’aéronautique, les énergies à faible émission de carbone et la santé. Le Groupe souhaite offrir à ses clients la meilleure expérience possible, qu’il s’agisse de fournir des solutions connectées fondées sur les data et l’intelligence artificielle, destinées aux flottes professionnelles, ou de recommander des restaurants et hôtels d’exception sélectionnés par le Guide MICHELIN. Michelin Amérique du Nord, dont le siège social est basé à Greenville, dans l’État de Caroline du Nord, compte près de 23 500 employés et dirige 35 sites de fabrication situés aux États-Unis (michelinman.com) et au Canada (michelin.ca).
À propos de Michelin
Michelin construit un manufacturier leader mondial des composites et expériences qui transforment notre quotidien. Pionnier de la science des matériaux depuis plus de 130 ans, le groupe s’appuie sur une expertise unique pour contribuer significativement au progrès humain et à un monde plus durable. Grâce à sa maîtrise inégalée des matériaux et des composites polymères, Michelin innove constamment pour fabriquer des pneus et des composants de grande qualité pour des applications critiques dans des domaines exigeants et variés tels que la mobilité, la construction, l’aéronautique, les énergies à faible émission de carbone et la santé. Michelin prend grand soin de ses produits et s’appuie sur sa solide connaissance de ses clients pour leur offrir la meilleure expérience possible. Cela concerne la fourniture de solutions connectées fondées sur les data et l’intelligence artificielle, destinées aux flottes professionnelles, mais également la recommandation de restaurants et d’hôtels d’exception sélectionnés par le Guide MICHELIN. (www.michelin.com) .
À propos de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec
L’Alliance de l’industrie touristique du Québec (l’Alliance) représente aujourd’hui plus de 12 000 entreprises touristiques et 50 partenaires associatifs régionaux et sectoriels, ce qui en fait la plus grande fédération de l’industrie touristique du Canada. Elle incarne l’engagement du secteur économique touristique privé et associatif à valoriser l’importante contribution du tourisme à la vitalité socioéconomique des régions tout en défendant les intérêts de ses membres. Toutes les actions entreprises par l’Alliance visent à faire du Québec une destination touristique d’envergure internationale durable, responsable et prospère.
Aliments du Québec a récemment annoncé les restaurants nommés pour le Prix restaurateur 2024 de son programme reconnaissance Aliments du Québec au menu.
Créé en 2014 par Aliments du Québec en collaboration avec l’Association Restauration Québec (ARQ), le programme de reconnaissance Aliments du Québec au menu qui faite son 10ème anniversaire, c’est plus de 900 restaurants qui réservent une place de choix aux produits alimentaires québécois dans leur cuisine.
Le Prix restaurateur a été pensé afin de valoriser les restaurateurs reconnus au programme qui se démarquent par leurs actions et leur implication pour s’approvisionner, utiliser et mettre en valeur les aliments québécois auprès de leur clientèle.
Quel restaurant remportera le Prix restaurateur 2024 ?
Aliments du Québec a présenté la liste des 15 restaurants nommés pour l’édition 2024 de la 7ème édition du Prix restaurateur de son programme de reconnaissance Aliments du Québec au menu. En effet, suite à l’analyse de l’ensemble des établissements membres, quinze restaurants à travers le Québec se sont distingués cette année par leur engagement exceptionnel envers l’approvisionnement local. Avec un taux d’approvisionnement local impressionnant se situant entre 93% et 99%, les dossiers des restaurants suivants seront présentés et évalués par un jury composé de personnalités de l’industrie de la restauration et de l’alimentation :
« Nous sommes ravis de constater l’engagement croissant des restaurateurs québécois à mettre en valeur les produits locaux dans leurs menus. Cette 7e édition du Prix restaurateur témoigne non seulement du savoir-faire des restaurateurs, mais aussi de leur dévouement à soutenir les producteurs d’ici et à offrir des expériences culinaires uniques à leurs clients. En ce début de saison estivale, n’hésitez pas à planifier des escapades dans toutes les régions du Québec et à faire honneur à ces tables d’exception. Félicitations à tous les nommés pour leur contribution remarquable à la promotion des aliments québécois. », Mathilde Laroche-Bougie, gestionnaire du programme Aliments du Québec au menu
Bon à savoir
Les trois restaurants finalistes parmi les 15 sélectionnés seront annoncés en octobre et le restaurant gagnant sera dévoilé en novembre prochain.
Les lauréats des années précédentes :
2023 : Le Géraldine, Saint-Eustache
2022 : O’Thym, Montréal
2021 : La Maison Boire, Granby
2020 : Le Champlain du Fairmont Le Château Frontenac, Québec
C’est une nouveauté qui fait partie de la série Fameuse comme la Sûre à la framboise que je vous avais présenté il y a deux ans. Avez-vous remarqué le nouveau look de la série Fameuse avec ses couleurs éclatantes et son design raffiné ?
La Gose Melon, brassé à Charlesbourg qui fait partie maintenant de Québec, a seulement 3,5% d’alcool et est de couleur blond doré avec une mousse blanche persistante. Il est possible de détecter du côté olfactif des notes de céréales, une acidité de citron et le blanc du melon d’eau avec des notes légèrement végétales. En bouche, la salinité arrive en premier lieu puis ce sont les céréales, l’orge surtout, le citron, et le melon d’eau en finale. C’est une bière rafraîchissante avec une très douce acidité qui se différencie des autres du même style. Si vous n’aimez pas l’acidité tranchante, elle est pour vous.
2- SNOMER (SNO Micro Brasserie Nordik)
Pour ceux qui préfèrent une Gose avec une acidité plus présente voici une Gose à la lime à 4,3% d’alcool venant également d’une microbrasserie de Québec. Le brasseur a ajouté une quantité phénoménale de zeste et de jus de lime à l’intérieur du brassin afin qu’elle soit très rafraîchissante. C’est également une nouveauté. Elle est d’un jaune doré avec des reflets orangés non translucide. Au nez ça sent la lime, le citron et une légère impression d’amertume venant des zestes de lime. En bouche, l’acidité est bien présente mais soutenue par une certaine rondeur qui vient équilibrer l’acidité. Les flaveurs de citron habituel d’une Gose sont présentes mais la lime prend le dessus sur le citron. L’ajout de zestes de lime apportent des huiles essentielles qui aromatisent davantage la bière et lui procure une subtile amertume. Les notes salines sont bien dosées et offre une grande buvabilité.
3- Cream Ale (Beauregard Brasserie et Distillerie)
Après avoir décrit deux bières sûres, on change de registre. Beauregard faisait uniquement des bières noires il n’y a pas si longtemps et c’est pourquoi j’ai décidé de vous présenter la Cream Ale qui est une blonde américaine à 5,1% d’alcool pour faire différent. Elle est de couleur jaune doré avec des reflets légèrement orangés coiffé d’une belle mousse blanche. Au nez on perçoit la céréale au tout début puis une présence sucrée venant de la levure mais également du maïs. En bouche, nous avons une bière blonde facile à boire ayant une certaine rondeur avec les flocons de maïs ajoutés au brassin. Le malt est présent et coupe le sucre du maïs et la levure ale. C’est une bière très accessible qui plaira à tous les amateurs de bières blondes douces de type américaine ou anglaise. Vous pouvez également essayez leur rousse et leur Stout à l’avoine dans cette gamme de produits. Personnellement je suis content que Beauregard a changé sa stratégie de faire uniquement que des bières noires. Ça va leur permettre de toucher à plus de clients potentiels. N’oubliez pas de brasser un peu la canette comme c’est indiqué si vous ne voulez pas avoir une bière absente de mousse.
4- LESSEPS sans alcool (Pit Caribou)
Quand nous sommes en été, en vacances, en périodes de canicules, dans un party, ça peut être intéressant de boire une bonne bière sans alcool. Pour les sceptiques, oui c’est possible. En plus de pouvoir nous donner la possibilité de boire un peu plus, elle ne nous apportera pas l’ivresse et la problématique de ne pas conduire. On parle ici de la version sans alcool de la fameuse Session IPA de LESSEPS avec des saveurs d’orange, d’ananas, de pamplemousse, ayant une belle rondeur en bouche et une amertume présente mais relativement modérée. Une NEIPA très aromatique même si elle est sans alcool ça vous tente. Moi absolument !
5- Sainte Geneviève (Puyjalon)
Puyjalon est une récente brasserie et une distillerie sise à Havre-Saint-Pierre. La bière est plutôt foncée pour une ambrée à première vue. Elle est plutôt rousse foncée, presque brune, avec des reflets rubis, coiffée d’une mousse beige. Au nez ça sent vraiment le malt avec des notes de biscuits, de caramel, et ainsi qu’une légère torréfaction. En bouche, cette ale à 5,5% d’alcool, offre un bouquet de caramel, de céréales, de biscuits Graham, de raisins secs, de torréfaction, et une légère amertume en finale. Juste mise à part sa coloration qui est un peu trop foncée pour une ambrée, je n’ai rien à dire de négatif sur cette bière. Elle est très bonne. Si vous êtes un buveur d’Ale rousse, elle est pour vous. Sortez vos côtes levées classique sur le BBQ avec cette Sainte Geneviève et ce sera excellent. En passant Sainte Geneviève est une île à l’extrême est de l’archipel de Mingan. Les Innus désignent l’île sous les noms de Peneuatshu Ministuk, « île de la montagne aux perdrix » et d’Ueuepitshiu, « il (le morse) balance d’un côté et de l’autre ».
Il fait beau, il fait chaud, et nous avons soif alors voici une chronique bière, avec des produits désaltérants, qui est pensée pour étancher votre grande soif.
Mielmosa (Cru d’Abeille)
On ne parle pas ici de bière mais d’un hydromel rafraîchissant à 4% d’alcool. Vous avez sûrement vu le jeu de mots avec Mimosa. Le Mielmosa est fait naturellement avec du miel de la région mais également avec la chair d’orange très juteuse. Le Mielmosa est de couleur jaune semblable à une limonade et ayant énormément de bulles fines. Ça sent vraiment le vrai Mimosa fait de jus d’orange et de champagne. Wow ! On y goûte maintenant. Une délicate touche de miel apparaît en premier lieu suivi rapidement par l’orange, le pamplemousse, et de délicates notes minérales ainsi qu’une légère amertume allant vers le zeste d’agrume complète admirablement le tout. Je l’ai dégusté au déjeuner et c’était merveilleux mais le Mielmosa peut également être servi à tous les autres moments de la journée. Belle surprise pour ma femme qui en a demandé pour notre prochain brunch en famille.
Sachez que Cru d’Abeille a passé récemment à l’émission Les Dragons et Cru d’Abeille a réussi brillamment. Mettons que leur avenir est prometteur.
Chupacabra (Emporium Microbrasserie)
Vous voulez une bière de soif à prendre à grande gorgée, mais s’en est une. Cette lager mexicaine à 4% d’alcool est une nouveauté brassée avec les houblons Motueka et Medusa, ayant de l’orge mais également du blé. D’un beau blond translucide, la Chupacabra offre un nez très céréalier et une légère acidité. En bouche, nous retrouvons une légère impression de rondeur en prémices puis la présence maltée s’installe. On croque pratiquement dans une bonne baguette de pain fraîche. Une délicate amertume se pointe le nez dans une finale sèche. Ça se boit tout seul. Elle aurait du s’appeler Abracadabra car elle disparaît rapidement (loll). Emporium Microbrasserie était reconnu pour leurs excellentes IPA mais je voulais démontrer avec cette chronique qu’ils font d’excellentes lagers. En passant, surveillez prochainement la Strasbourg qui est une nouvelle NEIPA qui va arriver prochainement sur les tablettes. C’est une bière collaborative avec Les Intenables Craft Beer en France. J’ai eu la chance d’y goûter et elle est excellente.
Laurie Raphaël 30 ans-Bière au foin d’odeur (Mycobrasserie Chapeau Les Bois)
Premièrement c’est quoi le foin d’odeur ? C’est une plante sacrée utilisée par les Premières Nations lors de cérémonies traditionnelles. Cette plante est cueillie localement, séchée et tressée. Il apporte des notes herbacées très différentes et des notes subtiles de vanille.
Maintenant que vous savez c’est quoi le foin d’odeur on va parler de la bière. Nous avons une bière blanche à 4,8% d’alcool de couleur dorée légèrement voilée brassée par la Mycobrasserie Chapeau Les Bois pour le 30e anniversaire du célèbre restaurant gastronomique Laurie Raphaël à Québec. C’est bien Mycobrasserie et non Microbrasserie car ils sont spécialisés dans les champignons comme le Lactaire, le Shaga, … Au nez, le côté herbacé est bien présent. Ça sent le foin de la ferme mais, encore plus que ça. Une sensation que je n’ai jamais perçue auparavant. Je détecte également des notes citronnées ainsi que de banane. Le blé s’associe avec les herbes. En bouche, nous avons une belle rondeur en prémices avec des flaveurs de banane, de citron et de blé mais elle s’assèche rapidement pour laisser place au côté herbacé, au foin, à l’orge et à une présence légèrement fumée. La vanille est présente mais très délicate.
Robot Boy (EXP Artisan Brasseur)
Amateurs de IPA, voici une Oat Cream IPA à 5,2% d’alcool brassée avec les houblons Citra, Nelson Sauvin et Galaxy. Elle est de couleur jaune opaque avec des reflets orangés. Sa mousse blanche est très crémeuse. Elle dévoile des parfums de fruits tropicaux, d’agrumes, et un petit peu de verdure. Point de vue gustatif, sa texture veloutée me charme immédiatement. Voici une bière complexe et rafraîchissante ayant des flaveurs de pamplemousse, lime, cantaloup, pêche, abricot, ananas et mangue.
EXP Artisan Brasseur a fêté grandement leur 2e anniversaire ce jeudi le 27 juin à leur microbrasserie de Val-Bélair en sortant 6 bières anniversaires différentes en collaboration avec BreWskey, Gravediggin’ Bros, Le Ketch, Messorem, Nano Cinco, et Sir John. De plus, il y avait même un gala de lutte professionnel à 19h30 avec une arène placée directement dans le stationnement !
Si vous aimeriez que je présente un produit ou une microbrasserie dans mes futurs chroniques, vous pouvez communiquer avec moi soit sur ma page Facebook de « Dégustation et Animation de la Rive » ou par courriel au [email protected] et je prendrai connaissance de vos sélections qui pourront faire partie d’une future chronique.
Si vous voulez vivre de magnifiques accords mets et bières, vous pouvez également me rejoindre à cet effet et aller voir mon site internet au www.degustationdelarive.com
Sur ce, je vous laisse et on se dit à la prochaine chronique au mois de juillet.
Enfin les bières de la Brasserie Artisanale Albion de Joliette sont disponibles en tablette. Comme première bière de cette chronique, la Blanche de Joliette est une Witbier traditionnelle (blanche de type belge) à 5% d’alcool mais brassée de main de maître. De couleur plutôt dorée, un peu plus foncée que les autres concurrentes, elle vous charmera par sa texture crémeuse, ses notes d’agrumes, et de blé. En prenant une gorgée, vous comprendrez le travail rigoureux derrière cette bière. De plus, ils respectent la tradition belge également pour le nom de la bière car elle porte le nom de la ville ou elle est brassée. Essayez et vous comprendrez !
Framboise (Menaud)
Vous avez sûrement remarqué les canettes toutes blanches écrit en noir de Menaud, par contre ici ce n’est pas une canette mais une bouteille. La Framboise est une bière de blé à la framboise qui a 5% d’alcool. Elle est de couleur rosée et elle est brassée également avec de l’orge, de l’avoine, du houblon et des levures Brett. Du côté olfactif nous avons bien sûr les framboises, des notes herbacées et des notes de cuir. Du côté gustatif nous retrouvons les framboises, une acidité légère, de légères notes d’abricot et de fruits tropicaux, des notes minérales et une subtilité de notes animales venant des levures Brett. Ce sera sûrement votre bière aux framboises la plus complexe que vous aurez goûté. Bravo Menaud !
La Fraternité (Brasserie Inox à Québec et Brasserie des Terres Noires à Sallaumines en France)
Voici une bière collaborative entre Québec et le Nord de la France dont je suis fier d’avoir été l’instigateur avec Adrien Havart qui est en France. Nous avons pensé à ce projet qui met un lien historique que les canadiens ont eu en France lors de la Première Guerre Mondiale ou la majorité des troupes du 22e régiment de Valcartier dans la région de Québec a perdu la vie afin d’aider les français qui étaient envahies par les allemands. Nous avons demandé à nos amis brasseurs Jean Lampron (Brasserie Inox) et Yves Szymczak (Brasserie des Terres Noires) de brasser cette bière historique. La Fraternité est une Saison belge brassée avec de l’aronia de la Ferme Luc Dufour ainsi que du thé du Labrador. Nous avons choisi une bière de type belge car eux aussi ont été envahi par l’ennemi. L’aronia est un fruit ayant de grandes vertus pour la santé et il apporte une teinte rouge vif à la bière. En la regardant vous penserez sûrement que c’est une bière très fruitée, mais ce n’est pas le cas. Nous avons une bière qui présente de légères notes fruitées en prémices mais s’estompent rapidement pour laisser place au goût de la levure saison. En finale nous avons un léger goût tannique qui provient de la peau de l’aronia. C’est vraiment complexe comme bière et elle est très rafraîchissante.
Tabaslak 3000 (La Barberie)
Cette NEPA brassée avec les houblons Mosaïc et Citra est enfin de retour. Toutes les canettes se sont vendues en 2 semaines lors de sa parution au début décembre 2023. La Barberie a remédié à la situation en la brassant en plus grande quantité. Tout le monde au Québec aura la possibilité d’y goûter. Si votre commerçant n’a pas la Tabaslak 3000 sur ses tablettes, demandez-lui d’en commander et vous en aurez. Cette bière ensoleillée a un délicieux goût d’ananas et de mangue. À chaque canette vendue, un montant de 0,25$ est remis à Opération Enfant Soleil pour les enfants malades. Vous pourrez voir la Tabaslak 3000 à partir du 29 mai au Musée de la Civilisation de Québec dans le nouveau Pavillon du Québec en compagnie d’autres bières de microbrasseries. C’est maintenant le temps de savourer pour une bonne cause.
Les lauréats des 17 catégories des Lauriers de la gastronomie québécoise sont enfin dévoilé.es !
C’est ce lundi 27 mai, devant une foule de passionnés de la gastronomie québécoise et dans une ambiance festive et bonne enfant que s’est déroulé au New City Gas, le gala des Lauriers de la gastronomie québécoise.
Cette année, les femmes de l’industrie de la restauration et autres métiers de bouche se sont démarquées et ont brillé tout au long de la soirée. Sur les dix sept prix décernés, neuf ont été remportés par des femmes, et c’est sans compter leur présence implicite dans certaines catégories, comme celle du tourisme gourmand et de l’initiative de l’année.
C’est Fisun Ercan la cheffe d’origine turque qui repart avec un des trophées les plus convoités, celui de chef de l’année, pour le travail qu’elle abat tant dans les champs qu’aux fourneaux de Bika Ferme & Cuisine, à Saint-Blaise-sur-Richelieu.
Une autre femme installée à la campagne Chloé Ouellet, de la table fermière Au pâturage, située à Sainte-Perpétue est nommée révélation de l’année.
La cheffe pâtissière vedette cette année est Gabrielle Hiller-Rivard qui tient hors des grands centres sa Cabane sur le Roc à Saint-Joseph-du-Lac, où elle propose ses exquises douceurs sont sucrées à l’érable.
Une autre femme, Vanya Filipovic (Mon lapin) remporte quant à elle le Laurier de sommelière de l’année.
Après avoir été finaliste plusieurs fois, Mélanie Blanchette (Bouillon Bilk, Cadet, Place Carmin, Oncle Lee) remporte quant à elle le prix du meilleur service.
Trois lauréats de Québec…
Dignement représentée parmi les finalistes des Lauriers de la gastronomie québécoise, la ville de Québec a brillé lors de cette remise annuelle de prix culinaires, avec un restaurant, un mixologue et un boulanger qui sont repartis avec les grands honneurs.
Grande habituée des Lauriers, la table gastronomique Tanière3 est repartie avec la palme du restaurant de l’année. L’adresse du Groupe La Tanière (qui compte le resto Légende, le bistro L’Orygine et le bar Vieux Carré) avait également été mise en nomination pour ce même prix l’an dernier, alors que le Monarque de Montréal avait décroché la première place.
« On est très reconnaissants de ce prix. Ça témoigne de notre effort de pousser plus loin notre gastronomie québécoise au niveau mondial », a affirmé François-Emmanuel Nicol, chef de Tanière3.
Simon Faucher chef de bar de Tanière3 remporte quant à lui le titre de Mixologue de l’année et succède ainsi à Julien Vézina, de la taverne japonaise Hono Izakaya, aussi à Québec.
« Merci à mes parents qui avaient un bar, qui m’a permis de faire mes premières expériences à l’adolescence avant même de savoir que ça allait devenir ma profession », a déclaré M. Faucher, tout sourire.
François Borderon, de chez Borderon et Fils, a été couronné Boulanger de l’année. L’artisan ― absent pour la remise du prix ― avait été mis en nomination dans cette même catégorie en 2023. M. Borderon dirige aujourd’hui la boulangerie familiale qui a pignon sur rue dans les quartiers Limoilou et Saint-Sauveur, sur l’avenue Cartier et au Marché public de Sainte-Foy l’été.
La liste complète des récipiendaires est inscrite plus bas.
Un hommage à Janette Bertrand…
Un des moments forts de la soirée a été le prix hommage décerné à la légendaire Janette Bertrand. L’auteure et animatrice a reçu le Laurier hommage pour son «énorme contribution à la culture et à la gastronomie québécoise». C’est le comédien et animateur Christian Bégin qui lui a remis ce prix sous les acclamations de la foule scandant « Janette, Janette! ».
« Quand on est vieux, on entend les hommages aux défunts et on se dit: pourquoi n’ont-ils pas dit ça alors que la personne était encore en vie? Moi, c’est pour ça que je suis là maintenant. Je ne suis pas folle! » a lancé Mme Bertrand, qui a récemment célébré son 99e anniversaire de naissance. « Cuisiner j’ai découvert ça très jeune […] J’ai beaucoup d’admiration pour les vrais [chefs] », a ajouté celle qui a provoqué les rires du public en admettant avoir volé des recettes pour étoffer ses livres de cuisine (des succès de librairie vendus entre 175 000 et 300 000 exemplaires).
L’an dernier, c’est la colorée Sœur Angèle avait été honorée de ce Laurier hommage.
… et un hommage à «Miss Sushi» avec le prix du public !
Pour sa part, l’entrepreneure et restauratrice Geneviève Everell — connue par plusieurs sous le surnom de Miss Sushi — a reçu le Laurier du public. Elle a ainsi devancé d’autres personnalités connues telles que Ricardo Larrivée, Martin Picard, Stefano Faita, Colombe St-Pierre et Normand Laprise, entre autres. La femme originaire de Limoilou n’a pu être présente pour recevoir un prix en raison de ses soucis de santé. Elle avait toutefois tourné au préalable une vidéo de remerciement diffusée lors d’un moment touchant du gala.
Les Lauriers « valorisent la gastronomie québécoise en couronnant ce que l’industrie considère comme ses meilleurs acteurs et actrices » depuis 2018 peut on lire sur le site web de l’organisation. Cette soirée fut une soirée de retrouvailles, d’émotions, de rires et de découvertes culinaires. Une belle célébration de notre gastronomie québécoise, qui rappelons-le se fait de la terre/mer à la table ! On peut noter d’ailleur que le « Repas des étoiles », servi tout au long de la soirée, était une véritable symphonie culinaire. Concocté par les finalistes et lauréats des années précédentes, chaque plat était une découverte savoureuse, reflet du talent exceptionnel qui anime la gastronomie québécoise.
Les lauréats des Lauriers de la gastronomie de 2024 sont…
▶️ Laurier Hommage : Janette Bertrand
▶️ Le Laurier du public : Geneviève Everell (Miss Sushi)
▶️ Prix du tourisme gastronomique : Maison de Soma (Mont-Tremblant, Laurentides)
▶️ Événement gastronomique de l’année : Rendez-vous loup-marin (Îles-de-la-Madeleine)
▶️ Prix du rayonnement de la culture culinaire : Élise Tastet, site Web Tastet.ca
▶️ Entreprise ou initiative de l’année : La Table ronde (regroupement provincial de restaurateurs)
▶️ Artisan(e) de l’année : Nathalie Joannette, Fouducochon (La Pocatière, Bas-Saint-Laurent)
▶️ Producteur(rice) de l’année : Patrice Fortier, La Société des plantes (Kamouraska, Bas-Saint-Laurent)
▶️ Brasseur(se) , vigneron(ne) ou producteur(rice) de boissons de l’année : Samuel Lavoie, Ferme Le Raku (Saint-Germain-de-Kamouraska, Bas-Saint-Laurent)
▶️ Prix du meilleur service : Mélanie Blanchette, Bouillon Bilk (Montréal)
▶️ Mixologue ou bartender de l’année : Simon Faucher, Tanière3 (Québec)
▶️ Sommelier(ère) de l’année : Vanya Filipovic, Mon Lapin (Montréal)
▶️ Boulanger(ère) de l’année : François Borderon, Borderon et Fils (Québec)
▶️ Chef(fe) pâtissier(ère) de l’année : Gabrielle Rivard-Hiller, La Cabane sur le roc (Saint-Joseph-du-Lac, Laurentides)
▶️ Révélation de l’année : Chloé Ouellet, Au pâturage (Sainte-Perpétue, Centre-du-Québec)
Plus de 5000 candidatures de partout dans la province avaient été soumises dans les catégories présentées pour cette sixième présentation. Les 8000 membres de la Brigade des Lauriers — un comité de professionnels de l’industrie gastronomique — avaient pour mission de proposer des candidats méritants et de procéder à la moitié de la sélection des futurs lauréats.
L’autre moitié de cette sélection a été l’œuvre d’un groupe d’experts sous la présidence de Perle Morency, copropriétaire du resto Côté Est de Kamouraska et récipiendaire du Laurier du meilleur service en 2023. Le reste du jury était constitué de Jean-François Archambault (porte-parole de la Tablée des chefs), Reagan Steinberg (chef-propriétaire du resto Arthurs), Ariane Paré-LeGal (Gourmet Sauvage), Sophie Ginoux (journaliste), Stéphanie Laurin (organisatrice du secteur gastronomique) et Odette Chaput (Terroir et Saveurs).
Découvrez la science là où l’on ne l’attend pas : dans la cuisine, l’art de la table et la gastronomie. On vous invite à vivre une délicieuse aventure autour de la table au Centre des Sciences de Montréal. L’exposition Banquet après son succès à Paris en France, arrive à Montréal et vous propose une expérience multisensorielle, interactive et conviviale autour d’un sujet rassembleur : la gastronomie et plus largement la cuisine, les aliments et la nourriture. Vous voyagerez à travers cinq (5) scénarios audacieux et interactifs! Vivez en famille, une expérience éducative et enrichissante. Vous passerez de la cuisine à la table à travers un parcours où vous mettrez la main à la pâte, tenterez des mélanges inédits et explorerez une multitude de saveurs et de parfums.
Venez vous asseoir à la table de l’exposition Banquet au Centre des sciences de Montréal, car après tout, la cuisine est un art où la science met son grain de sel !
En commençant par la cuisine et en passant par la salle à manger, vous travaillerez la pâte, essayerez des combinaisons de goûts originales et explorerez les saveurs et les arômes à travers cinq (5) zones interactive et ludique.
Cinq zones interactive à découvrir :
La cuisine : Devenez apprenti cuisinier et relevez des défis qui vous apprendront (ou réapprendront!) les bases de la cuisine comme rouler la pâte, bien se servir d’un fouet ou utiliser la mandoline. Mieux encore, vous comprendrez la science derrière de classiques astuces de grand-mères, découvrirez les caractéristiques chimiques des ingrédients ou encore explorerez les réactions régissant la cuisson de vos plats favoris.
Rouler la pâte : exercez la bonne pression pour l’étaler uniformément
Cuire un œuf et voyez de l’intérieur chaque réaction entre la température et le temps de cuisson
Monter une crème au fouet : avez vous le bon geste technique ?
Terminer une pièce montée avant qu’elle ne s’effondre
Trancher des pommes de terre à la mandoline
Connaître des astuces de grand-mères
Comprendre la cuisson
Découvrir la cuisine fusion et les savoir-faire de grands chefs!
L’amuse-bouche : Lors de l’amuse-bouche, savourez le moment, on vous sert quelques bouchées de science. Explorez vos sens de l’odorat, du goût et découvrez ce qui fait balancer votre cerveau entre le « miam » et le « beurk ». Au menu : odeurs inattendues et jujubes(créations de la confiserie montréalaise La boîte à bonbons) à déguster qui feront voyager vos papilles à la rencontre des saveurs insolites.
Découvrir des mariages aromatiques surprenants
Dresser des plats avec l’AI
Tester l’influence de la couleur sur le goût avec une dégustation surprise
Ressentir l’importance de la texture dans le plaisir de goûter
Sentir des odeurs surprises
Le banquet : Ce qu’on met dans notre assiette et comment on le savoure a beaucoup changé à travers les années et peut parfois être très différent d’une culture à l’autre. La zone Banquet fait voyager votre fourchette à travers l’histoire pour explorer les codes de table, les rites et les festins.
Testez vos connaissances sur les codes de la table et explorez à quel point les variations culturelles vous surprennent
Constatez l’évolution des rites et festins à travers l’histoire
Découvrez le banquet dans diverses cultures du monde
Et le spectacle du banquet …
Prenez place pour un banquet-spectacle qui allie images, projections, sons et odeurs et vivez une expérience unique du repas gastronomique. La table s’animera dans un ballet d’ambiances pour vous proposer un banquet féérique à dévorer avec les yeux. Une œuvre multimédia et multisensorielle du banquet inspiré d’un menu conçu par le chef Thierry Marx, pionnier de la cuisine moléculaire en France, et le chef Raphaël Haumont.
L’atelier éducatif : Découvrez la physique et la chimie qui se cachent dans la cuisine en participant à un labo culinaire scientifique.
Une adaptation à saveur québécoise : Une culture culinaire d’ici !
Banquet qui est une exposition réalisée par la Cité des sciences et de l’industrie à Paris est présentée pour la première fois en Amérique du Nord en version adaptée par le Centre des sciences de Montréal pour coller à la réalité et spécifié du Québec.
Cette version de l’exposition Banquet que nous propose le Centre des sciences de Montréal, nous permet aussi de découvrir la culture culinaire québécoise et certains de ses chef.fe.s. Grâce à son savoir-faire en matière d’exposition muséale, le Centre des sciences vient adapter et intégrer des artistes culinaires d’ici afin de faire rayonner la gastronomie québécoise. C’est dans ce sens qu’une collaboration a vu le jour avec différentes personnalités de la scène culinaire locale, telles que le chef Normand Laprise, l’un des précurseurs de la gastronomie québécoise, mais aussi d’autres personnalités d’importance telles que la cheffe Colombe St-Pierre et le chef Charles-Antoine Crête. Vous pourrez donc en apprendre plus sur la démarche culinaire de ces artistes de la gastronomie qui comblent vos papilles au Québec.
Pour faire découvrir la culture culinaire québécoise, il est important de mettre en lumière les inspirations et la diversité qui la composent, dont la cuisine haïtienne et caribéenne fusion ainsi que la riche cuisine autochtone. C’est dans cet esprit que la collaboration se poursuit, cette fois-ci avec le chef Paul Toussaint et la cheffe Cezin Nottaway! Le chef Paul Toussaint vient enrichir l’exposition avec ses plats haïtiens caractéristiques, notamment, le vivaneau campèche grillé accompagné de son risotto djon djon et d’une sauce joumou, pour une immersion dans ces traditions culinaires uniques. La cheffe Cezin Nottaway, quant à elle, fera découvrir aux visiteurs la richesse de la culture culinaire autochtone au travers d’interactifs où les sens seront sollicités.
«Petit, jamais je n’aurais pensé me retrouver dans une aussi belle exposition qui me permet de partager mon amour du métier et mes racine. Cette exposition est une invitation au voyage à faire en famille, une immersion culinaire multiculturelle et multisensorielle. On y apprend les coulisses de notre métier, mais aussi à voir, toucher, sentir, goûter et découvrir l’univers de la cuisine et toutes ses subtilité. Quoi de plus rassembleur qu’un banquet où l’on échange ensemble et partage de la nourriture autour de la table. Cette exposition nous sensibilise sur l’évolution de la cuisine et de l’Art de la table à travers le temps et à travers les pays.»– chef Paul Toussaint
« La culture culinaire d’ici est une source de grande fierté et fait la renommée de Montréal et de la province à l’échelle internationale. Elle est multiculturelle, colorée et enracinée dans un patrimoine riche de produits locaux de grande qualité. Nous sommes très fiers de pouvoir accueillir cette exposition en première nord-américaine et pour laquelle nous avons eu un coup de coeur. Je suis convaincue qu’elle ravira le public québécois, les petits comme les grands! » – Cybèle Robichaud, directrice du Centre des sciences de Montréal
INFORMATIONS PRATIQUES
Date: Du 16 mai au 2 septembre
Heures d’ouverture: du lundi au vendredi de 9 heures à 16 heures & le samedi et dimanche de 10 heures à 17 heures
Lieu: Centre des sciences de Montréal – 2 rue de la Commune O, Montréal, Québec H2Y 4B2, Canada
Prix de départ: 18,50 $
⏳Durée: 45 min environ
👤Âge requis: Ouvert à tous
♿Accessibilité: Toutes les salles d’exposition sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
L’asclépiade est une plante indigène qui pousse en Amérique du Nord et dont les fibres produites par les fruits peuvent constituer un excellent isolant. En effet, les asclépiades, appelées familièrement « petits cochons », ne sauraient être considérées comme de simples mauvaises herbes. Longtemps étiquetée comme une mauvaise herbe par les agriculteurs, l’asclépiade a pu s’épanouir à nouveau dans les champs lorsqu’on a constaté, il y a 20 ans, de la disparition de près de 90 % des monarques.
L’asclépiade a un rôle écologiques très importants, l’asclépiade est une plante essentielle à la survie des papillons monarques. Sans elles, les papillons monarques seraient privés d’une plante essentielle à leur survie. En effet, les femelles des papillons monarques pondent leurs œufs sur les feuilles de l’asclépiade et les larves se nourrissent exclusivement de cette plante, ce qui les rend toxiques pour les prédateurs. Unique source de nourriture pour les chenilles, cette plante à fleurs mauves a pu compter sur des campagnes de sensibilisation et du même coup montrer qu’elle avait plus d’un tour dans son sac, notamment par sa fibre qu’on appelle aussi soie d’Amérique.
L’asclépiade : des propriétés industrielles surprenantes.
Au XXIe siècle, les scientifiques s’intéressent particulièrement aux fibres de cellulose des soies, des graines et de la tige de l’asclépiade. Ces dernières ont des propriétés ultra-absorbantes; elles peuvent notamment absorber les huiles, ce qui en fait une plante de premier choix pour la décontamination à la suite des marées noires. Depuis 2014, des efforts considérables ont été faits au Québec pour permettre l’agriculture de l’asclépiade afin d’en faire une réelle matière première québécoise.
Aussi, les propriétés isolantes de la fibre intéressent les ingénieurs et les manufacturiers. Résistante à l’eau, légère, chaude et imputrescible, elle « n’a pas tendance à s’agglomérer avec l’humidité, contrairement au duvet. La fibre soyeuse produite à partir de l’aigrette de la graine est utilisée dans le rembourrage des gilets de sauvetage et des duvets et la fabrication de vêtements chauds. Pour ces raisons, l’asclépiade est appelée herbe à ouate, herbe à coton ou cotonnier.
Le potentiel de l’asclépiade comme isolant apparaît grand: elle est plus chaude que le duvet, plus responsable que des matières synthétiques ou des fibres issues de l’exploitation animale, elle est imperméable et locale et qui plus est, cette plante est bénéfique pour les papillons monarques qui s’en nourrissent tout l’été avant leur migration vers le Mexique.
L’entreprise Lasclay veut ramener les populations de papillons monarques d’Amérique du Nord à leur niveau préindustriel d’ici les 10 prochaines années. Démocratiser la plante indigène d’Amérique du Nord, l’asclépiade commune, comme isolant hivernal du futur et de le faire de façon locale ainsi que dans le respect de la nature et de l’environnement, c’est la mission des co-fondateurs de Lasclay, Gabriel Gouveia et Philippe Langlois.
Pour ce faire, l’entreprise créé des produits, des procédés et des technologies manufacturières qui démontrent les propriétés exceptionnelles de l’asclépiade. En faisant cela, l’entreprise contribue à pérenniser les cultures d’asclépiades, créatrice d’habitats pour les monarques et plusieurs autres pollinisateurs. Lasclay en matière d’approvisionnement de matière première, priorise les fournisseurs à proximité de leurs opérations afin de réduire l’empreinte carbone.
Par exemple, pour la production au Québec, on priorise l’approvisionnement :
Provincial (Québec)
Fédéral (Canada)
Continental (États-Unis/Mexique)
Global (en dernier recours).
Les produits d’asclépiade de Lasclay, sont une solution gagnant-gagnant pour la nature et les humains. Passionnés de l’asclépiade et de tout l’écosystème dont elle est le pilier, ils étudient et respecte la plante. Cette posture d’humilité, de curiosité envers la plante est imprégnée dans la culture de l’entreprise et guide toutes décisions, qu’elles soient environnementales, commerciales, ou industrielles. Au lieu de tenter de forcer la soie d’asclépiade à se conformer à des procédés de fabrication existants, ils inventent des procédés et des technologies spécialement adapté à la plante.
Élégance, imperméabilité et confort avec des produits plus responsables !
Cette approche, leur permet aujourd’hui de proposer une gamme de produits variés de tous les jours et pour toutes les saisons. Que ce soit pour jouer dehors dans la neige l’hivers, pour cuisiner à la maison de bons petits plats ou pour préparer la boite à lunch ou partir en expéditions sur nos rivières, nos lacs ou à travers les chemins de campagnes, vous trouverez certainement le produit qu’il vous faut.
Mitaines, cache-cou, foulard ou semelles : conçus pour les hivers nordiques.
Des produits conçus pour vous faire apprécier la saison froide avec style et confort. Le tout est fabriqué au Québec dans le souci de garder un circuit court et d’utiliser des matériaux durables.
Avec son design minimaliste et raffiné, on retrouve une mitainechaude, légère et performante qui vous suivra n’importe où en hiver. Que ce soit pour une sortie en ville ou en plein air, à reconnecter entre amis ou avec la nature, l’asclépiade vous gardera au chaud pour n’importe quelle aventure.
Doux, simple et agréable au toucher, le cache-couLasclay, matelassé avec précision, léger comme l’air et isolé à l’asclépiade, vous réchauffera même dans les plus dures conditions. En enveloppant votre cou et votre visage dans ce chaleureux cache-cou isolé à l’asclépiade, vous pourrez apprécier chacune de vos sorties à l’extérieur.
Découvrez les semelles isolées d’asclépiade. Spécialement élaborées pour braver les hivers des pays nordiques, ces semelles intérieures maintiennent vos pieds au chaud lors de vos sorties en temps froid. Fini les pieds congelés!
Sac isotherme de type « Tote bag »
Ce petit sac isotherme très pratique vous accompagnera pour les petites occasions ou dans votre quotidien afin de garder son contenu au frais. Isolé à l’asclépiade, il est idéal pour transporter quelques breuvages en canettes mais assez volumineux pour deux bouteilles de vin 750mL.
Le canevas ciré développe des plis et des rides avec le temps, témoignant ainsi de son usage quotidien au travers de vos activités.
Tout comme une veste en cuir ou un jeans de qualité, le matériau développe une patine qui l’embellit, l’enrichit à mesure qu’il s’use. Votre sac vieillira comme un bon vin!
Mitaines de four, sous-plats et maniques isolés à la soie d’asclépiade. Une protection inégalée contre la chaleur, tout en protégeant l’environnement et la biodiversité.
Disons que ça commence plutôt bien avec cette jeune microbrasserie de Québec. Leur Saison belge 2023 a été ma révélation comme nouvelle bière en 2023. Toutes leurs bières sont brassées chez Emporium Microbrasserie à Charlesbourg, arrondissement de Québec, puis apporté dans le vieux Limoilou, quartier de Québec, ou le précieux liquide est mis dans des chais. LEFOL brasse une Grisette, différentes versions de Saison dont une version d’hiver qui rappelle une bonne Tripel. Parlons maintenant de la Saison 2023, version régulière. Pour ceux qui aiment la Espinay de Brasserie Auval et les Saisons de Hill Farmstead Brewery au Vermont, vous serez comblé avec cette bière qui est vraiment dans la même catégorie, rien de moins. Nous avons un parfum de citron, de foin, et des notes animales. En bouche, difficile de résister à cette grande dame. Elle est acidulée et rafraîchissante à souhait et vraiment complexe en bouche. Des notes de citron, d’orge, de blé, de foin, de bois, et de levures bien équilibrées s’offrent à nous. Notre palais nous sourit à chaque gorgée. Bravo pour ce produit d’exception !
Quetsche Tilquin à l’ancienne (Brasserie Tilquin en Belgique) distribué par Agence Vitriol dans les SAQ
On se gâte avec cette bière à 6,4% d’alcool de fermentation spontanée aux prunes de couleur rosée venant de la Belgique mais disponible au Québec dans les SAQ grâce à Agence Vitriol. Au nez, nous avons une acidité assez prononcée, des notes boisées et des notes fruitées de citron et de prune. En bouche, nous avons une acidité franche de citron suivi de notes boisées. C’est une bière très rafraîchissante. La prune apporte une présence sucrée qui adoucie l’acidité. Nous avons un bel équilibre entre l’acidité et le sucre du fruit. C’est un style de bière qui est reconnu comme le champagne en Belgique et est reconnu de plus en plus par les chefs étoilés Michelin. Si vous aimez les bières surettes, direction vers les SAQ du Québec pour vous procurez cette splendide bière à la prune.
HYPA IV (Brasserie Bas Canada)
Brasserie Bas Canada à Gatineau s’est forgé toute une réputation dans tout le Québec avec la qualité de ses bières dont ses NEIPA. La HYPA IV brassée avec les houblons Citra et Mosaïc est un bel exemple. Nous avons une bière à 6,5% d’alcool d’un blond doré opaque coiffé d’une magnifique mousse blanche. Au nez, les agrumes et les fruits tropicaux sont au rendez-vous. En bouche, nous avons une texture vraiment crémeuse. C’est une bière ultra juteuse ou l’amertume est plutôt fine. Pamplemousse, mangue et cantaloup comme notes fruitées, résine d’épinette et des notes minérales s’offrent à nous. Que c’est bien fait cette HYPA IV. C’est malheureux qu’elle ne soit pas disponible partout au Québec en tout temps. Si vous la voyez, sautez dessus. Peut-être un jour elle sera disponible partout en grande quantité.
Duchesse de Bourgogne (Brasserie Verhaeghe-Vichte en Belgique) distribué par McClelland Premium Imports
Cette grande dame à 6,2% d’alcool venant de la Belgique a une robe brune avec des reflets rubis. Pour moi c’est la grande représentante du style Rouge des Flandres. SVP ne la buvez pas froide mais autour de 10 degré Celsius. Au nez, ça sent la cerise, le vinaigre balsamique, et une légère présence boisée. En bouche, nous avons une présence aigre-douce qui vient nous charmer. L’acide acétique n’est pas trop élevé ce qui la rend beaucoup plus facile à boire. La cerise est au rendez-vous. Une valse entre un sucre résiduel et une acidité non tranchante nous apporte dans une danse majestueuse. Vous aurez des flaveurs de vinaigre balsamique très intéressantes. J’adore ce style de bière depuis de nombreuses années. Je me souviens en avoir commandé dans un Pub de Québec il y a au moins 25 ans avant qu’elle ne soit dans les SAQ puis dans les dépanneurs spécialisés et certaines épiceries du Québec.
Porter Baltique Édition Spécial Bourbon Brandy 2023 (LTM-Les Trois Mousquetaires)
La Porter Baltique régulière est déjà excellente mais cette version qu’on voit uniquement 1 fois par année est spectaculaire, rien de moins. C’est un Porter Baltique à 10,5% d’alcool, lager noire, affinée 6 mois en fûts de chêne de bourbon mais également de brandy. Cette grande dame à la robe noire (45 SRM) est brassée avec 85% de malts québécois et 100% d’houblons du Québec. Pour un service impeccable vous devez la servir chambrée, disons entre 10 et 16 degré Celsius. Sortez un ballon à cognac et préparez-vous au digestif par excellence. Elle peut également servir par contre dans certains accords mets et bières comme une bûche chocolatée à l’ail noir. Au nez, vous savez que vous aurez une bière riche en saveurs et très complexe. À la première gorgée, c’est déjà l’apothéose. Nous n’avons pas une bière avec une amertume prononcée. Tout est en rondeur. Vous aurez l’opportunité de goûter au chocolat noir, un léger soupçon de caramel, des notes boisées, de légères notes fumées, au bourbon, au brandy, et à une ressemblance de pacanes. C’est vraiment complexe comme bière. Ce n’est pas la bière par excellence sur le bord de la piscine lorsque c’est une canicule mais par contre tous les autres moments conviennent à cette diva. Elle a un potentiel de garde de plusieurs années. J’en ai bu une bouteille de 10 ans et c’était succulent. Parfait pour votre cellier.
C’est ce qui conclu cette chronique du mois d’avril. En mai, je vous ferai découvrir une toute nouvelle bière collaborative entre Québec et Lens en France. J’ai vraiment hâte de vous en parler.
C’est principalement dans les régions de la Montérégie, du Centre-du-Québec et de la Rive-Nord que les producteurs cultivent différents légumes destinés à la transformation, soit les pois, les haricots et le maïs sucré, en partenariat avec le transformateur. Ils travaillent ensemble pour toutes les étapes, du semis à la récolte. C’est d’ailleurs le transformateur qui s’occupe de la récolte, puisque celle-ci est faite de façon mécanique avec l’aide de récolteuses spécialisées pour ces légumes. IL faut savoir qu’il y a un maximum de 4 heures à respecter entre la récolte et la congélation. Cela permet une conversation maximale des nutriments ainsi qu’une fraîcheur maximale des légumes.
Cultivés sur une terre riche et fertile, les légumes d’ici sont produits selon des normes environnementales strictes et soigneusement respectées par les producteurs. En optant pour les légumes de transformation du Québec, vous choisissez des légumes sains, encouragez l’économie locale et assurez la croissance de nos entreprises québécoises. En plus de leur excellente disponibilité, les légumes transformés constituent un avantage économique puisque leurs prix demeurent stables tout au long de l’année, peu importe les conditions climatiques. En revanche, les prix des produits frais sont considérablement influencés par les saisons.
On se pose souvent de nombreuses question lorsqu’on s’intéresse aux légumes et fruits surgelé : Est-ce que tous les légumes se congèlent? Faut-il les blanchir? Comment éviter qu’ils goûtent le congelé? Vont-ils devenir tout mous et détrempés?
Il y a plusieurs avantages à consommer des légumes et fruits surgelé. Les experts sont unanimes : les produits surgelés sont tout aussi nutritifs que les produits frais. Et la raison en est simple : le froid ralentit le processus de dégradation des minéraux et des vitamines contenus dans les fruits et légumes.
Connais tu la différence entre surgélation et congélation ?
Dans le langage courant, on ne fait souvent pas la distinction entre un produit surgelé et un produit congelé. Pourtant, il s’agit de deux procédés de conservation différents. La différence entre ces deux procédés se joue au niveau du temps et de la température. La surgélation est un procédé industriel qui accélère la prise au froid de façon à ce que l’aliment soit refroidi à cœur très rapidement à -30° C minimum. La surgélation altère moins la qualité des aliments. Le processus de refroidissement étant plus rapide, il permet de garder les cellules du produit intactes et donc de conserver toute sa fraîcheur, ses saveurs et sa texture.
Pour la congélation qui est l’équivalent domestique de la surgélation, la température est moins froide et le processus est donc plus lent. De ce fait, il faut savoir que la congélation ne garantit pas la même sécurité car les bactéries continuent de se développer pendant le processus de refroidissement. Au cours de la congélation, le produit se refroidit petit à petit et de gros cristaux de glace se forment, risquant d’altérer son goût, mais aussi et surtout, sa texture.
La congélation, reste quand même à la base une technique hyper pratique pour faire des réserves de légumes, surtout quand on n’a pas le temps de les mettre en conserve. Et la bonne nouvelle, c’est que presque tous les légumes peuvent être congelés. Il suffit de prendre quelque précaution et le faire dans les règles de l’art et bien les préparer pour que leur séjour sous zéro n’affecte pas trop leur goût ni leur texture.
10 raisons d’acheter des légumes et fruits surgelés :
Les légumes et les fruits surgelés ne sont pas seulement pratiques et économiques, ils comportent de nombreux bienfaits. Les produits surgelés sont beaucoup plus sains que leurs alternatives en boîte de conserve. Ils ont également un avantage par rapport aux fruits et légumes frais : grâce à leur conservation au congélateur, tu peux profiter de leurs vitamines pendant encore plusieurs semaines voire plusieurs mois.
1. Ils sont aussi nutritifs qu’ils sont frais
Les légumes et fruits sont cueillis à pleine fraîcheur et surgelés sans délai. La surgélation des légumes, immédiatement après la récolte, permet de préserver une valeur nutritive optimale et constante tout au long de l’année.
Conseil : Utilisez les étiquettes des aliments. Elles peuvent vous aider à choisir des aliments surgelés avec peu ou pas de sodium, de sucre ou de gras saturés ajoutés.
2. Vous pouvez économiser de l’argent
Vous pouvez faire des réserves de légumes et fruits surgelés lorsqu’ils sont en solde. Consultez les circulaires de votre épicerie locale et comparez les prix.
3. Ils vous permettent de gagner du temps
Pas besoin de les laver ni de les couper. Déjà lavés, coupés et blanchis, les légumes surgelés sont prêts à l’emploi. Comme ils sont précuits, ils n’ont besoin que d’une brève cuisson. Pour les légumes en conserve, ils sont déjà préparés et cuits, ne demandant qu’à être cuisinés. Recherchez les légumes et fruits surgelés sous la forme dont vous avez besoin – entiers, tranchés ou hachés.
Conseil : Essayez d’avoir 1 ou 2 sortes de légumes et de fruits dans votre congélateur. Ils seront utiles pour préparer des repas ou des collations rapides et faciles.
4. Vous pouvez réduire le gaspillage alimentaire
Vous avez besoin d’un légume ou fruit pour une recette, mais vous ne savez-pas si vous utiliserez le tout? Les options surgelées vous permettent de n’utiliser que ce dont vous avez besoin et de garder le reste pour une autre fois. Les légumes transformés n’occasionnent aucune perte. Un kilogramme de légumes surgelés ou en conserve équivaut à un kilogramme de légumes consommés, contrairement aux légumes frais qui présentent un poids net bien inférieur après qu’ils aient été équeutés, nettoyés et épluchés. De plus, les légumes transformés sont facilement divisibles, permettant d’obtenir rapidement le nombre de portions désirées et de réduire le gaspillage alimentaire.
5. Vous avez plus de choix
Certains légumes et fruits ne sont pas disponibles frais toute l’année. Par l’achat d’options surgelés, vous profitez d’une plus grande variété tout au long de l’année.
6. Vous pouvez les utiliser de nombreuses façons
Les légumes et les fruits surgelés sont géniales dans plusieurs recettes. Par exemple :
décongeler des baies surgelées et ajouter à votre recette de muffin ou de pain préférée;
utiliser des cubes de courge musquée surgelés pour une soupe rapide réduite en purée;
ajouter des tranches de pêches surgelées dans un yogourt pour une saveur estivale en hiver;
faire sauter des légumes surgelés pour un sauté, ou cuire à la vapeur et assaisonner pour un plat d’accompagnement.
7. Ils devraient représenter la moitié de votre repas
Les légumes et fruits congelés peuvent vous aider à en manger plus au quotidien.
8. Ils durent plus longtemps
Les légumes et fruits surgelés se détériorent moins rapidement que ceux qui sont frais.
9. Ils cuisent plus rapidement que les légumes frais
Plusieurs légumes sont blanchis avant d’être surgelés. Les légumes blanchis cuisent rapidement, ce qui vous permet de gagner du temps.
Conseil : À la dernière minute de cuisson de pâtes, ajoutez du brocoli surgelé dans la casserole d’eau bouillante. Égouttez le brocoli et les pâtes, puis garnissez-les de votre sauce pour pâtes préférée.
10. Ils sont savoureux toute l’année
Les légumes et fruits frais sont surgelés lorsque leur saveur est à son maximum.
En bref : Les légumes et les fruits surgelés sont donc un moyen facile et pratique de manger des légumes tous les jours. La surgélation permet de préserver au maximum leur texture, leur couleur et leurs saveurs… mais encore faut-il savoir comment (bien) les cuisiner ! Laissez cuire vos légumes surgelés à feu doux ou moyen, en mélangeant de temps en temps pour une texture parfaite ! Si, au contraire, vous souhaitez obtenir une texture plus croquante pour vos légumes surgelés, optez pour une cuisson à la poêle. Si vous achetez des légumes surgelés, ne les prenez pas préparés, assaisonnez-les vous-même en cuisine. Et pour ce qui est pour les fruits, ils sont parfait pour vos smoothies aux fruits ou vos desserts.
Quelques conseils pour congeler vos légumes et vos fruits.
Il y a donc plein de bonnes raisons de congeler les légumes ou les fruits : pour étirer la saison des récoltes, pour gagner du temps, pour éviter le gaspillage alimentaire ou pour faire des économies. L’idée, c’est d’en avoir toujours à portée de main pour vous cuisiner des repas colorés et savoureux à l’année! Avant la congélation, la plupart des légumes doivent être blanchis, c’est-à-dire brièvement plongés dans de l’eau bouillante puis passés sous l’eau froide, ce qui permet une meilleure conservation de leur couleur, de leur texture et de leur goût. En blanchissant les aliments avant de les congeler, vous pouvez prolonger leur durée de conservation dans le congélateur, même au-delà de six mois (mais cette durée dépend du type d’aliment). Le blanchiment permet de ralentir le processus naturel de détérioration et de préserver la qualité des aliments plus longtemps.
Quels légumes devrait-on blanchir et quelle coupe privilégier ?
Asperges : Entières
Aubergine : Tranches ou dés
Brocoli et chou-fleur : Fleurons
Bette à carde : Seulement les feuilles, séparées des tiges. Les tiges de bette à carde ne supportent pas bien la congélation.
Fenouil : Tranches ou dés
Céleri : Tronçons
Champignons : Tranches ou quartiers
Carotte et panais : Rondelles
Chou : Râpé ou quartiers
Choux de Bruxelles : Entiers
Épinards : Blanchir puis congeler dans des moules à muffins en silicone.
Haricots verts ou jaunes : Tronçons ou entiers
Maïs sucré : Blanchir sur l’épis et, une fois refroidi, retirer les grains.
Rutabaga, navet : Dés
Pois mange-tout : Tronçons ou entiers
Pois verts : Écossés
Oignons, échalotes françaises et oignons verts : Émincés ou dés. Les blanchir permet d’éviter que les odeurs se répandent dans tout le congélo.
Qu’en est il pour les légumes cuits ?
Tous les légumes cuits se congèlent. Ils peuvent ensuite être intégrés à un potage, à une soupe, à une sauce pour les pâtes ou à un riz frit. Certains légumes ont toutefois absolument besoin d’être cuits avant d’être congelés. Les légumes qui se congèlent mieux une fois cuits sont :
Betteraves : Cubes ou en purée
Patates douces : En purée
Pommes de terre : En purée
On peut compter sur les doigts d’une main les légumes qui ne devraient pas traverser la porte du congélateur. Ceux que l’on mange principalement crus (comme dans une salade) ne se congèlent pas. Gorgés d’eau ou très fragiles, ils vont perdre leur aspect croquant après un séjour dans le congélateur. Les légumes qui ne se congèlent pas sont donc le concombre, les endives, les fèvesgermées, les radis et les laitues (à moins de les intégrer ensuite à un potage)
Règles à respecter pour bien congeler vos produits :
Attention toutefois, à bien respecter certaines précautions :
Ne congelez pas des aliments sur le point de dépasser la date de péremption, ou des fruits et légumes trop mûrs par exemple. Préférez les congeler aussitôt après l’achat ou la cuisson.
Utilisez toujours des sacs ou contenants hermétiques spécialement destinés à la congélation des aliments. Il est également conseillé d’y coller une étiquette indiquant le nom du produit ainsi que la date à laquelle il a été congelé.
Il est préférable de faire cuire certains aliments avant de les congeler : les légumes se conservent mieux s’ils ont été blanchis au préalable.
Il est fortement déconseillé de décongeler des aliments surgelés ou congelés qui auraient été décongelés une première fois.
Vérifiez régulièrement la température de votre congélateur, qui doit être de -18°C.
En bref : Que les légumes soient blanchis, crus ou cuits, l’important est surtout de bien les ranger, dans des contenants hermétiques, idéalement conçus pour la congélation. Évitez de récupérer les contenants de yogourt ou autres pots de plastique qui ne protégeront pas bien vos légumes contre les fameuses brûlures de froid causées par l’air. Une fois au congélateur, les légumes ont un temps de conservation qui varie entre 6 mois et 1 an.
C’est ce lundi 15 avrils que se tient la toute première Journée de la santé, de la sécurité et du mieux-être en agriculture, sous le thème En santé et en sécurité de la tête aux pieds. Cette initiative de l’Union des producteurs agricoles (UPA) vise à promouvoir le bien-être physique et psychologique des productrices et producteurs, tout en les sensibilisant à l’importance de faire preuve de prudence et de prendre soin d’eux. L’événement annuel se tiendra chaque année le 15 avril, date qui précède généralement le début des travaux aux champs.
Des défis à relever au quotidien Malgré de nombreux enjeux d’ordre entrepreneurial, administratif, climatique, environnemental, etc., les productrices et producteurs s’affairent quotidiennement à nourrir le monde. Derrière chaque journée à la ferme et chaque récolte se cache cependant une multitude de risques pour leur sécurité – notamment lors de l’opération de machinerie, d’interventions dans des espaces clos, de travaux en hauteur ou de manipulation d’animaux –, mais aussi pour leur santé psychologique, comme une lourde charge mentale, le stress et l’isolement. La Journée de la santé, de la sécurité et du mieux-être en agriculture met en lumière ces défis et encourage l’adoption de pratiques saines et sécuritaires, pour le bien-être de tous.
Des outils et des ressources pour y arriver Pour pouvoir prendre soin des autres, de leur famille, de leur entreprise et de leurs animaux, les productrices et producteurs doivent d’abord prendre soin d’eux-mêmes. C’est pourquoi il importe de leur rappeler que des ressources existent pour permettre une prise en charge efficiente de leur sécurité et de leur santé, indissociables l’une de l’autre.Une panoplie d’outils et de professionnels peuvent faciliter la prévention à la ferme : des outils qui contribuent à assurer un milieu de travail plus sécuritaire, pour eux, pour leurs travailleuses et travailleurs, mais aussi pour les membres de leur famille qui partagent souvent la même aire de vie. De nombreuses ressources sont également disponibles pour écouter et accompagner les productrices et producteurs lorsque ça ne va pas, notamment le réseau de travailleurs de rang ou encore le Programme d’aide pour les agriculteurs et agricultrices (PAPA).Plus que jamais, il faut rappeler qu’aussi noble soit le fait d’aider son voisin en situation difficile, lever la main pour préserver son propre bien-être l’est tout autant.
Une responsabilité de société Favoriser et maintenir un environnement où les agricultrices et agriculteurs se sentent soutenus et valorisés est aussi une responsabilité portée par la collectivité tout entière. Les proches, les collègues, les professionnels de l’industrie et les citoyennes et citoyens peuvent faire une différence par des paroles et par des gestes. Grâce à de l’écoute, des encouragements et du respect pour celles et ceux qui veillent à notre sécurité alimentaire, il est possible de les nourrir à notre tour par notre considération pour ce qu’elles et ils font. Ensemble, soutenons nos productrices et nos producteurs et favorisons leur santé physique et psychologique pour une agriculture prospère et durable.
Un Grand retour au Palais des congrès de Montréal pour la 21ème édition
Le rendez-vous est officiellement donné aux professionnels de l’industrie agroalimentaire : le Salon International de l’Alimentation au Canada (SIAL Canada) dévoile sa programmation et annonce son grand retour, du 15 au 17 mai au Palais des congrès de Montréal. Au programme : 10 forums thématiques, le SIAL To Go pour une expérience immersive, des ateliers interactifs et des concours prestigieux, tels que le SIAL Innovation, la Pitch Compétition et le nouveau Concours du Meilleur Marchand Fromager Canadien. Pour cette 21e édition, qui célébrera les 60 ans du réseau SIAL, ce sera l’occasion de revenir sur les six dernières décennies d’innovation en alimentation et de présenter les nouvelles tendances qui façonnent l’avenir de l’industrie alimentaire.
SIAL Canada élargit ses horizons en misant sur les échanges de connaissances reliés à l’industrie. Ouvert à la fois aux exposant.e.s et aux visiteur.euse.s, le Salon offre une plateforme propice au dialogue, ainsi qu’aux idées novatrices et, en ce sens, le programme de conférences du SIAL Canada 2024 évolue. En effet, l’accès aux conférences sera désormais gratuit à l’achat d’un billet, et celles-ci seront représentées par dix forums thématiques d’une durée d’une heure quarante-cinq minutes chacun, avec des discours inspirants. Des panels d’expert.e.s exploreront en profondeur des sujets clés de l’industrie, tels que l’emballage, l’innovation, les tendances, la technologie, le prêt à manger, le commerce de détail, la chaîne d’approvisionnement et plus encore!
Introduction du secteur SIAL Laitier
Dans cette dynamique d’adaptation et d’écoute du marché, le SIAL Canada repositionne son « secteur fromage » en le rebaptisant « SIAL Laitier », une initiative qui souligne son ouverture auprès de tous les acteur.trice.s du secteur laitier. Le Salon introduit également un nouveau concours, distinguant le Meilleur Marchand Fromager Canadien, présidé par le maître fromager Yannick Achim. Ce concours deviendra l’événement vedette, présenté pour la première fois lors des éditions montréalaises.
Le Maroc à l’honneur pour l’édition 2024
Pour rendre hommage à la diversité culinaire et aux traditions culturelles, le pays à l’honneur du SIAL Canada cette année est le Maroc (kiosques n° 915 et 1015). En savoir plus.
Nous sommes ravis d’annoncer que le Royaume du Maroc a été sélectionné comme pays à l’honneur pour le SIAL Canada 2024. Mettre de l’avant le Maroc ne rend pas seulement hommage à ses saveurs diverses et à ses traditions culturelles : cela favorise également la création de liens et de collaborations précieuses au sein de la communauté alimentaire internationale. Nous avons hâte d’accueillir les exposants et les délégués marocains au SIAL Canada 2024, où ils auront l’opportunité de mettre en lumière leur cuisine unique, leurs produits durables et leurs innovations., ajoute l’équipe du SIAL Canada.
Programmation jour 1 – Mercredi 15 mai
10h – Concours à l’espace SIAL Laitier – kiosque n° 2647 L’espace SIAL Laitier accueillera pour la première fois le Concours biennal du Meilleur Marchand Fromager Canadien, présidé par le renommé Yannick Hachim et animé par la journaliste et éditrice du magazine ExtraBrut Karyne Duplessis Piché. Six candidats talentueux s’affronteront au cours de plusieurs épreuves, en commençant par une réalisation artistique de plateaux de fromages avec pour thème Les villes du monde, suivie d’une présentation devant jury, d’une dégustation à l’aveugle, et finalement, d’un test de connaissances. En savoir plus.
10h – L’univers des boissons à l’espace SIAL Inspire Drink – kiosque n° 5111 Gail Gastelu et Jean-Sébastien Michel, SIAL Experts en thé, café et mixologie, s’associeront à des professionnels expérimentés pour proposer des ateliers interactifs, alliant expertise et dégustations inédites.
La matinée sera dédiée à l’univers riche du café, avec Robert Carter, président de l’Association du Café du Canada, qui expliquera l’essentiel du café, incluant ses multiples variétés, le processus de production. Il guidera les participants à l’aide de conseils judicieux de services professionnels. Cette session se conclura par une immersion dans le terroir du café, offrant une occasion unique de déguster les cafés distincts de différentes régions.
En après-midi, les visiteurs pourront se plonger dans les innovations des spiritueux d’érable (CART Acerum), explorer les stratégies pour le marché international de la vodka québécoise (Dirty Devil Vodka) et discuter des manières d’adapter l’offre en restauration face aux tendances de consommation modérées en alcool (Éduc’Alcool). En savoir plus.
12h30 – Cérémonie de remise des prix SIAL Innovation 2024 au Hall Viger L’incontournable SIAL Innovation dévoilera les gagnants des prix Innovation 2024, lors d’une cérémonie où seront décernées les médailles d’or, d’argent et de bronze au Hall Viger. Il sera également possible de visiter l’espace SIAL Innovation au kiosque n° 815 pour découvrir les autres produits sélectionnés lors de la compétition tout au long du Salon. En savoir plus.
SIAL To Go – kiosque n° 2529 Exploitant l’évolution vers le « to go » en restauration, épicerie, et commerce de détail, la nouvelle activation SIAL To Go présente un parcours immersif révélant tendances, technologies, concepts et innovations pour le prêt à manger, la vente à emporter et la livraison. Cette activation sera en place pendant toute la durée du Salon au kiosque n° 2529. En savoir plus.
Conférences – 5e étage du Palais des congrès de Montréal, salles 518 AB et 519 AB
Présenté par FAC, le programme de conférence mettra en vedette quatre forums : Valorisation de Marque (Pigeon Brands, Still Good, Éco Entreprise Québec, Restaurant St-Hubert, Aliments Krispy Kernels Inc), Alimentation To Go (NielsenIQ, McGill, HRImag, Leav, Mamie Clafoutis), Tendances et Innovation (Nourish Food Marketing, Isa M., Canadian Food Innovation Network (CFIN)), ainsi que Logistique et Approvisionnement (Conseil canadien du commerce de détail (CCCD), Scale AI, IVADO Labs).
Les visiteurs pourront rencontrer Carl Boutet, Robert Dion, Jonathan Rodrigues, Geneviève Dionne, Elyse Boulet, Annik Labrosse, Renée-Maude Jalbert, Isabelle Marquis, Dana McCauley, Jo-Ann McArthur et plusieurs autres personnalités influentes de l’industrie.
Programmation jour 2 – Jeudi 16 mai
10h – Une compétition pour les entrepreneurs à l’espace SIAL Expert Hub – kiosque n° 5617 La deuxième journée du salon débutera dès 10h avec le concours Start-up Pitch Competition, présidé par le Dr. Jordan LeBel. Pour séduire le jury, les entrepreneurs ambitieux devront se mesurer l’un à l’autre en présentant un discours de trois minutes, sous les thèmes « alimentation et boissons » ou « technologie et services ». Une cérémonie de remise de prix suivra, de 12h15 à 12h45. En savoir plus.
10h – Inspire Drink, deuxième journée – kiosque n° 5111 Du côté des boissons à l’espace Inspire Drink, Gail Gastelu sera de retour en matinée à partir de 10h pour exposer l’univers riche et varié du thé. Son invitée, Shabnam Weber, présidente de l’Association du Thé et des Tisanes du Canada, présentera plusieurs expérimentations. Des thés du terroir de différentes régions du Québec seront à découvrir et à déguster.
Dès 13h, Jean Sébastien Michel animera aux côtés de plusieurs personnalités de la scène québécoise un atelier de mixologie. Maxime Coubès, nominé au Gala des Lauriers de la gastronomie québécoise dans la catégorie Mixologue ou Bartender de l’année, présentera un atelier de « cocktails qui communiquent des messages », tandis que Pier-Alexis Soulière, reconnu comme meilleur sommelier à plusieurs reprises, révèlera les nuances de son sirop d’érable artisanal. Edouard Verhaeghe, entrepreneur innovant, conclura avec sa vision novatrice des arrangements de rhum, valorisant le talent local et la richesse des alcools internationaux.
Conférences – 5e étage du Palais des congrès de Montréal, salles 518 AB et 519 AB Présenté par FAC, le programme de conférence mettra en vedette quatre forums. En premier, Opportunités de Marché à travers l’Exportation (EDC), les Produits Ethniques (BK. Sethi Marketing) et le Biologique (Canada Organic Trade Association, COTA). En deuxième, Technologie, où une immersion avec l’intelligence artificielle (IA) permettra aux visiteurs de naviguer à travers les paysages de l’industrie agroalimentaire (Dalhousie University), de constater la transformation du numérique (Fidélio, La Petite Bretonne), et de découvrir la ferme verticale (GoodLeaf Farms). En troisième, Détail (CCCD, Association des Détaillants en Alimentation du Québec (ADA), Institute of Grocery Distribution (IGD), Dollarama, Metro Épiciers). Finalement, Santé et Réglementation (Food Health and Consumer Products of Canada (FHCP), Pattison Food Group, Amélioration Alimentaire Québec (AAQ)).
Les visiteurs pourront rencontrer, entre autres, Jamie Nelson, Marie-Noëlle Cano, Stewart Samuel, Barry Murchie, Audrey Laurin et Sylvain Charlebois.
Programmation jour 3 – Vendredi 17 mai
10h – Inspire Drink, troisième journée – kiosque n° 5111 Le Salon se terminera en beauté avec plusieurs activités à l’espace Inspire Drink (kiosque n° 5111). Gail Gastelu présentera des boissons pour le bien-être et Kate Kendall, gagnante du concours Tea Master Cup en 2019 dans la catégorie Préparation, démontrera lors d’un atelier l’art du Koridashi, en plus de révéler plusieurs techniques d’infusion à froid. Dès midi, les finalistes de la catégorie Mixologue ou Bartender de l’année du Gala des Lauriers de la Gastronomie, entreront en compétition pour créer des cocktails d’exception.
10h30 – Conférences – 5e étage du Palais des congrès de Montréal, salles 518 AB et 519 AB Deux forums thématiques seront à découvrir dès 10h30 au 5e étage du Palais des congrès de Montréal. Un premier sur l’Emballage, avec Louis Papineau de Papineau & Co. et Cher Mereweather de Pacte canadien sur les plastiques (PCP) qui parleront d’éco-conception et de l’industrie des plastiques. Les entreprises TikTok, Braque et Léger Marketing discuteront de marketing d’influence dans un deuxième forum de Marketing et Consommation.
Cette année encore, le SIAL Canada reste fidèle à sa mission fondamentale, étant de favoriser le progrès dans le commerce alimentaire, en offrant aux détaillants, acheteurs, producteurs, fournisseurs, importateurs et grossistes une plateforme dynamique pour créer et cultiver des rencontres et collaborations significatives.
Des experts à la portée des visiteurs et des exposants
Le SIAL Canada est aussi un réseau de professionnels de renom en Amérique du Nord et une ressource clé pour faire croître les affaires. Les Experts SIAL se rassembleront autour de thématiques ciblées, invitant le public à une session interactive de 30 minutes. Ce sera l’occasion de poser des questions en direct et une opportunité unique d’obtenir des conseils personnalisés et des réponses adaptées à tous types d’enjeux, au SIAL Centre des experts, kiosque n° 5617 les 15 et 17 mai prochains.
SIAL Experte Innovation – Isabelle Marquis, Senior stratège en alimentation.
SIAL Expert Fromage – Gurth Pretty, Maître des Fromages et propriétaire de Lakeview Cheese Galore.
SIAL Experte Biologique – Kim De Lallo, Responsable des relations avec les membres et du développement commercial pour l’Association pour le commerce Biologique du Canada (COTA).
SIAL Experte Santé Alimentaire – Michi Furuya Chang, Vice-présidente sénior, Politique et affaires réglementaires Alimentation, Produits Alimentaires, de Santé et de Consommation du Canada – PASC.
SIAL Expert Emballage – Louis Papineau, PDG Papineau & Co.
SIAL Experte Thé – Gail Gastelu, Propriétaire et éditrice de The Tea House Times.
SIAL Expert Mixologie – Jean-Sébastien Michel, Propriétaire de Alambika et Distribution Jesemi.
SIAL Expert Grocerant – Robert Dion, Fondateur, éditeur Hrimag et Détaillant Alimentaire, Président VRTKL.media.
SIAL Expert FDA Compliance – Bob Bauer, Président, Association of Food Industries.
SIAL Expert Stratégie de Marque – Stéphane Crevier, Vice-Président, stratégie de marque et croissance, Pigeon Marketing.
SIAL Expert Export – Zeeshan Fazal, Directeur régional, Exportation et Développement Canada (EDC).
SoSIAL : un programme engagé
Afin de réduire le gaspillage alimentaire et pour promouvoir le transfert de connaissances et de compétences aux générations futures en vue d’une société durable, le programme SoSIAL du SIAL Canada maintient son engagement envers sa communauté. Pour sa 21e édition, le Salon poursuit son partenariat avec Moisson Montréal, en vue de récupérer les surplus alimentaires de l’événement et de les redistribuer aux communautés desservies par ce partenaire. De plus, pour chaque billet vendu, le SIAL Canada fera un don de 5 $ pour soutenir les efforts de Moisson Montréal.
A propos du SIAL Canada : SIAL Canada fait partie intégrante du réseau SIAL, premier réseau mondial de salons dédiés à l’industrie alimentaire, avec 10 salons professionnels, regroupant 16 700 exposants et 700 000 visiteurs professionnels provenant de plus de 200 pays. Mis en place en 2001, SIAL Canada est le fruit du travail de trois organismes, tous actionnaires de l’événement : l’ADAQ (Association des détaillants en alimentation du Québec), le Groupe Export agroalimentaire Québec-Canada et la société Comexposium, en plus de bénéficier du soutien d’Agriculture Agroalimentaire Canada (AAC), du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), du Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires Rurales de l’Ontario (OMAFRA), ainsi que du Département Américain de l’Agriculture (USDA).
Bien que le café ne pousse pas sous notre climat, la torréfaction et la transformation du grain qui est fait au Québec. Le savoir-faire des torréfacteurs québécois n’est plus a prouvé et garantit aux consommateurs que leur café contribue au dynamisme de l’économie locale.
Au cours des dernières décennies, des passionnés de café au Québec ont parcouru le monde à la recherche de cafés d’exception. De ces voyages, ils ont rapporté les meilleures pratiques et établi des partenariats avec des producteurs locaux. Pas à pas, tasse après tasse, ils ont développé une véritable expertise et une technicité exceptionnelle, de la sélection des grains à leur séchage, de la torréfaction à la mouture.
Les Torréfacteurs du Québec
Avec plus de la moitié des torréfacteurs existant depuis moins de cinq ans, la cartographie du café torréfié au Québec est en pleine effervescence, s’étendant au-delà des grandes villes pour toucher toutes les régions de la province.
Au cœur de la scène du café torréfié au Québec, des torréfacteurs passionnés, stimulés sans doute par une bonne dose de café, ont décidé de s’associer pour transmettre leur savoir-faire. C’est ainsi que l’Association des Torréfacteurs de Café du Québec (ATCQ) s’est donné pour mission de célébrer la richesse et la diversité des cafés torréfiés localement, mettant en lumière le savoir-faire exceptionnel des artisans du café torréfié ici.
Affiliée au Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ), l’Association des torréfacteurs de café du Québec (ATCQ) est une association sectorielle qui a pour mission d’unifier les torréfacteurs de café autour de la qualité de leurs produits et de leur savoir-faire pour générer la découverte de toute la richesse et la diversité des cafés torréfiés ici. Cette association est le groupe porteur du projet La Route du Café.
Leur mission est d’unifier les torréfacteurs de café du Québec autour de la qualité de leurs produits et de leur savoir-faire pour générer la découverte de toute la richesse et la diversité des cafés torréfiés ici.
La Route du Café : une Invitation à la découverte
Les membres de l’ATCQ ont lancé La Route du Café un site web visant à initier les amateurs de café à l’art de la torréfaction faite au Québec. Il s’agit d’une invitation à découvrir les secrets de fabrication du café torréfié localement et à comprendre la valeur ajoutée d’acheter du café d’un torréfacteur local.
Participer à cette communauté signifie contribuer à la mise en valeur d’un savoir-faire exceptionnel tout en bénéficiant d’une visibilité accrue auprès des amateurs de café. C’est également intégrer un réseau solide et uni, où chaque torréfacteur apporte son expertise unique.
La Route du Café est bien plus qu’un voyage dans le monde de la torréfaction ; c’est une immersion dans une communauté de gens passionnés partageant un amour profond pour l’art du café.
Le yaourt, yogourt ou yoghourt, est un lait fermenté par le développement de bactéries lactiques thermophiles telles que Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus et Streptococcus thermophilus.
Quelle est la différence entre le yaourt et le yogourt ?
Il est aujourd’hui courant d’utiliser le mot yaourt pour désigner la recette traditionnelle, tandis que le mot yogourt s’emploie en référence au yaourt dit « à la grecque ». Cette recette est enrichie de crème : plus épais et plus onctueux, le yogourt est aussi plus gras que le yaourt classique.
Tout sur le yaourt …
Parfait seul ou dans une variété de recettes, le yaourt est aussi polyvalent que délicieux. Il y en a de toutes les sortes, de toutes les couleurs, et de toutes les saveurs. Nature ou sucré, aromatisé ou avec des fruits, maigre ou entier, solide ou à boire. Il y a de quoi satisfaire toutes les papilles !
Le yaourt est un produit ancestral et délicieux à base de lait fermenté ! Il est fabriqué à partir de lait (entier, demi-écrémé ou écrémé), généralement de vache mais aussi d’autres mammifères : brebis, chèvre, etc. Ce lait est pasteurisé, et souvent enrichi avec du lait en poudre. Le yaourt aura ainsi une teneur en protéines et en calcium plus importante que du lait normal.
Au cours du processus de fermentation, des ferments d’origine naturelle sont ajoutés au lait. C’est de cette façon que le lait devient… du yaourt. Ces ferments contribuent au goût spécifique du yaourt et facilitent la digestion du lactose contenu dans le yaourt pour les personnes ayant des difficultés à digérer le lactose.
Le yaourt, une fermentation contrôlée.
Le yaourt est un type particulier de lait fermenté. Lorsque le lait de vache frais arrive à l’usine, il est toujours pasteurisé. Il est d’abord soumis à une température moyenne de 95 ° C pour éliminer les bactéries pathogènes. Ensuite, le lait subit un processus de fermentation le transformant en yaourt : deux types de bactéries lactiques vivantes, le ‘Lactobacillus bulgaricus’ et le ‘Streptococcus thermophilus’ sont ajoutés au lait.
Par la suite, le mélange refroidi et est maintenu à une température permettant aux bactéries de se multiplier. C’est alors que le lactose, le sucre naturellement présent dans le lait, se converti partiellement en acide lactique. L’acide permet d’allonger la durée de stockage. Il permet également aux protéines du lait de s’agglutiner à la matière grasse et à l’eau pour former une structure solide. C’est ainsi que la texture du yaourt devient plus ferme.
Après quelques heures, le processus de fermentation est terminé. Le yaourt est refroidi pour mettre fin à la fermentation et inactiver les ferments devant rester vivant au moment de la consommation du yaourt. Ensuite, en fonction du type , le yaourt est versé dans des bouteilles ou dans des pots. Pour les yaourts aux fruits, une préparation à base de fruit est d’abord mélangée au yaourt avant d’être mis en pot.
Le saviez vous ?
Grâce à la pasteurisation et forte acidité, les bactéries pathogènes, les champignons et les levures sont complètement éliminés ! Le résultat ? Vous pouvez conserver un pot de yaourt dans votre réfrigérateur jusqu’à 30 jours après sa production !
La température idéale de conservation d’un yaourt est comprise entre 1 et 6 degrés Celsius. Si cette température n’est pas respectée la fermentation reprend, ainsi que l’acidification du produit.
Du yaourt nature sous toutes ses formes…
Le Yaourt nature fait figure d’ingrédient de remplacement dans de nombreuses recettes comme élément secondaire, mais aussi comme ingrédient principal. De plus, il est très intéressant pour ses valeurs en phosphore, en calcium en vitamine D et en protéine.
Le yaourt nature on l’adopte pour sa courte liste d’ingrédients, mais surtout pour sa polyvalence. Il trouve sa place au déjeuner, au dîner, au souper !!! Il peut remplacer la crème sûre, la mayonnaise, on l’intègre dans une vinaigrette, dans un smoothie, dans les trempettes. Il remplace les œufs dans les desserts pour une texture plus moelleuse.
Le yogourt grec nature, le petit frère de la famille, on le veut pour son onctuosité, sa texture ultra crémeuse, mais surtout pour son apport riche en protéine.
Pas surprenant qu’il soit un des ingrédients chouchous dans la plupart des cuisines québécoises.
« Les Écossais ont le Scotch, les Français le Cognac, les Mexicains le Mezcal, les Américains le Bourbon— les Québécois ont maintenant l’Acerum. »
Au cours des dernières décennies, la production de sirop d’érable au Québec est devenue une activité économique et territoriale d’importance. Il y a un fort engouement pour les produits de l’érable un peu partout dans le monde. L’évolution vers des produits à forte valeur ajoutée tels que l’Acerum génèrera de multiples retombées positives partout au Québec.
Étymologie: Acerum vient de la contraction des mots latin «Acer» signifiant érable et anglais «Rum» signifiant Rhum, faisant ainsi référence à une fermentation et une distillation de même type que pour le Rhum, mais où le sucre de canne est remplacé par celui de l’érable.
L’Acerum est une eau-de-vie d’érable obtenue exclusivement par la distillation de l’alcool issu de la fermentation de la sève d’érable concentrée québécoise. L’appellation est réservée depuis 2017,aux spiritueux dont la fabrication respecte le cahier des charges établi par l’Union des distillateurs de spiritueux d’érable.
L’Union des distillateurs de spiritueux d’érable (UDSÉ) est un organisme sans but lucratif dont la mission est de favoriser la production d’eau-de-vie d’érable au Québec, de définir et protéger l’appellation Acerum et d’en faire la promotion au Canada et à l’international.
Les étapes de fabrication de l’Acerum :
On retrouve 3 types d’Acerum :
Acerum Blanc : Acerum n’ayant subi aucun vieillissement sur bois
Acerum Ambré ou Brun : Acerum ayant subi une maturation de moins d’un an.
Acerum Vieilli (Avec mention d’âge) : Acerum vieilli en baril pour plus d’un an.
Le goût de l’Acerum est unique, et contrairement à ce à quoi l’on pourrait s’attendre, le parfum de l’érable, tant au nez qu’en bouche, est subtil, et sa présence varie considérablement d’un produit à l’autre. Le goût des Acerums ambrés et vieillis n’est pas sans rappeler celui du whisky ou d’un rhum. Les Acerums blancs quant à eux se rapprochent davantage du saké, de la grappa ou encore de la cachaça.
L’Acerum se déguste de la même manière que toutes autres eaux-de-vie, seule ou sur glace. L’Acerum est aussi un spiritueux très intéressant pour la mixologie, son profil de saveur unique ressort bien dans des cocktails simples, qui contiennent peu d’ingrédients.
Du 18 au 24 mars 2024, découvrez l’Acerum dans votre établissement préféré! Toute la semaine, plusieurs mixologues vous proposeront des cocktails mettant en vedette cette eau-de-vie d’érable emblématique du Québec (et unique au monde).
Pour en savoir plus sur l’Acerum : jeudi 21 mars – 17h30 (Alambika)
Depuis quelques années, des microdistilleries d’ici développent l’Acerum, une nouvelle catégorie de spiritueux, à partir de l’une des ressources les plus emblématiques du Québec. L’Acerum est une eau-de-vie d’érable à laquelle nul édulcorant n’est ajouté après la distillation. C’est un spiritueux noble et singulier qui révèle tout en subtilité les arômes cachés de l’érable.
Découvrez l’histoire et les aspirations de cet alcool identitaire tout en dégustant une sélection d’Acerums avec Corinne Cluis (fondatrice de la Distillerie Fove et membre de l’Union des distillateurs de spiritueux d’érable).
Titulaire d’un doctorat en biologie moléculaire, Corinne a consacré plusieurs années de sa carrière à l’industrie des levures. Son expertise s’est déployée dans le développement de nouveaux produits destinés aux distilleries, ainsi que dans l’approfondissement des connaissances sur la fermentation et la production d’arômes propres aux alcools distillés.
Boire différemment, c’est quelque chose que je mentionnais aux gens qui consommaient toujours la même bière commerciale il y a environ 25 ans. Je ne pensais pas que mon discours allait ressortir après toutes ces années ou que les gens s’intéresseraient de plus en plus aux bières de microbrasseries, mais depuis quelques années il n’y en a pratiquement que pour les NEIPA et les bières sûres. Je n’ai rien contre les NEIPA et les bières sûres, j’adore en boire mais j’aime boire différemment en prenant également de vieux bons classiques qui ne sont plus « à la mode ».
En ce mois de la St-Patrick voici un spécial sur les styles de bières venant originalement de la Grande-Bretagne. Les 5 bières dont je vais vous parler, ont un côté plus chaleureux que les bières consommées en grande quantité ces dernières années. Mais, elles valent vraiment la peine que les consommateurs de 35 ans et moins commencent à s’intéresser à ces styles plus « old school » pour eux. Comme d’autres d’ailleurs qu’ils ne connaissent peut-être pas encore. Ils pourraient découvrir des styles vraiment intéressants à boire entre amis.
Nous commençons par une Pale Ale anglaise et non américaine, à 5% d’alcool qui a été la première bière brassée par La Souche à Limoilou. Contrairement aux Pale Ale américaines qui mettent de l’avant le côté aromatique des houblons américains, les Pale Ale anglaise ont un goût plus malté, et un côté légèrement terreux. Est-ce une bière rafraîchissante? Bien sûr ! Son profil aromatique est bien différent des versions américaines mais c’est une bière qui sera appréciée de tous. Cette bière blonde dorée dévoile des notes de céréales, voir de mie de pain frais, des notes florales, et une légère amertume en finale. Elle accompagnera merveilleusement une poutine régulière sauce brune, et des plats ayant de la friture.
Amateurs de bières rousses voici une rousse irlandaise à 5,5% d’alcool et 31 IBU brassée par Oxymore Microbrasserie à Saint-Gilles dans le conté de Lotbinière sur la rive sud de Québec. C’est une rousse assez foncée ayant un côté olfactif de cassonade, de pain grillé et de noisette. Même chose du côté gustatif. Son sucre résiduel n’est pas trop présent juste parfait. Il y a un bel équilibre entre le sucre, le côté torréfié et les noisettes. La finale s’assèche graduellement pour nous donner le goût de prendre une autre gorgée. Parfaite avec un hamburger, et des côtes levées. Elle est vraiment excellente. Oxymore Microbrasserie sera en dégustation au Dep de la Rive du 13 au 23 mars.
Vous aimez les IPA, en voici une mais version anglaise. C’est la première version de IPA qui a été brassé. Des années plus tard les américains ont voulu reproduire ce super style de bière mais avec des ingrédients de leur terroir qui a apporté un profil très différent de celui des IPA anglaises. Les IPA anglaises sont chaleureuses avec des notes terreuses et épicées tandis que la version américaine est plus désaltérante avec son pouvoir aromatique. La Benedict Arnold de Frampton Brasse à Frampton dans Bellechasse représente bien la IPA anglaise. De couleur rousse, la Benedict Arnold à 6% d’alcool offre un nez chaleureux de caramel, de malt légèrement torréfié, de poivre, ainsi que des notes florales venant du houblon. En bouche, la bière est riche et chaleureuse dévoilant au début le caramel. Par la suite les notes de malt grillé, de poivre noir charment notre palais avant qu’une douce amertume avec des notes florales termine le tout. Merci à Frampton Brasse de continuer à brasser ce style moins connu et moins populaire depuis près de 10 ans. Les vrais amateurs de bières en sont ravis. Les autres seront bientôt des nôtres.
Voici un Vin d’orge (ou Barley wine) à 11% d’alcool provenant des Îles-de-la-Madelaine, de couleur cuivrée avec des teintes orangées, qui a été brassé avec du malt fumé au hareng. Que ce soit au nez comme en bouche, le sucre d’orge et une présence d’érable arrivent en prémices puis des notes de céréales, des notes salines et légèrement iodées (vent du large qui fouette les céréales) se dévoilent laissant une légère amertume en finale. Voici un Vin d’orge d’une qualité exceptionnelle ou le goût d’alcool est dissipé derrière le sucre résiduel. Une bière chaleureuse dont on devrait boire plus régulièrement. Il n’y a plus beaucoup de Vin d’orge (Barley wine) sur les tablettes alors profitez-en en prenant la Corps Mort.
Comme dernière bière de cette chronique, pourquoi pas un stout irlandais brassé par Avant-Garde. Belfass représente la Capitale de l’Irlande du Nord, ou a été créé le Titanic, et l’expression française Belle face (belle figure). C’est pour cette raison que la bière s’écrit BELFASS et non BELFAST. Cette belle noire aux reflets brunâtres est coiffée d’une mousse beige pâle. Au nez ça sent le rôti, pain grillé et café. On sent également les céréales et une délicate touche chocolatée. En bouche, nous avons un stout qui n’est pas lourd mais goûteux. La torréfaction du malt procure un goût de rôti bien grillé et de café mi-noir. De légères notes chocolatées complètent admirablement le tout. La bière a un sucre résiduel plutôt faible et se boit disons assez rapidement.
Essayez maintenant ces bières et votre palais vous dira merci.
On se retrouvera le mois prochain pour une autre chronique bière. Cheers gang !
Exploramer avec son programme Fourchette bleue publie sa 15e liste des espèces marines issues des pêches durables du Saint-Laurent. Bien que l’année 2024 soit fortement impactée dans le domaine des pêches, notamment à cause du déclin de certaines espèces comme la crevette nordique et le flétan du Groenland qui ont été retirés de la liste (toutes deux connaissent une décroissance spectaculaire de leur biomasse), d’autres espèces comme le sébaste Atlantique et le merlu argenté se portent bien et s’inscrivent dans l’écoguide 2024 de Fourchette bleue. On y retrouve certaines nouveautés, par rapport à l’an dernier, comme le concombre de mer et la myxine du nord, une sorte d’anguille, qui s’ajoutent à la liste des espèces à découvrir.
Plus que jamais, le Québec doit travailler à accroître la chaine de valeur des espèces à fort potentiel commercial, notamment par la 2e et 3e transformation, enclencher la mise en place d’une filière pour la valorisation des produits du phoque et limiter l’exportation de ses ressources marines.
Lancée en 2009 par le musée scientifique Exploramer, Fourchette bleue se voulait, à l’époque, un programme permettant de valoriser les produits de la mer dans les restaurants de la Gaspésie. Le programme, qui fête ses 15 ans cette année, a gardé toute sa pertinence, selon Sandra Gauthier, directrice générale d’Exploramer. Plus que jamais, on se rend compte qu’on doit diversifier nos captures, et on est là justement pour faire savoir à la population qu’est-ce qui vient d’ici, qu’est-ce qu’on peut manger en provenance du Saint-Laurent, croit-elle.
Fourchette bleue a bien grandi : la certification des restaurants et des poissonneries s’est étendue à l’échelle du Québec, le Salon et les Prix Fourchette bleue pour la reconnaissance des humains dernière cette industrie ont vu le jour, la plateforme numérique Marché de poissons et de fruits de mer, les 198 supermarchés Metro se sont joints au mouvement, etc.
La liste Fourchette bleue 2024
La liste 2024 des espèces marines valorisées par Fourchette bleue compte cette année 13 espèces de poissons, 15 fruits de mer (mollusques, crustacés, échinodermes), 2 mammifères et 15 variétés d’algues. L’équipe d’Exploramer, avec les avis d’experts scientifiques et des pêcheries, a choisi de ramener sur la liste le concombre de mer, puisque l’industrie a pu démontrer une évolution de l’engin de capture de cet échinoderme prisé dans les marchés asiatiques. De même, la myxine du Nord qui est un poisson cartilagineux ressemblant à une anguille, et qui serait abondante dans le golfe du Saint-Laurent, fait son apparition sur la liste Fourchette bleue.
À propos de Fourchette Bleu
Créée par Exploramer, Fourchette bleue valorise les produits marins du Saint-Laurent émergents et méconnus du grand public, et certifie les restaurants et les poissonneries du Québec qui s’engagent à faire découvrir à leurs visiteurs ces espèces rarement trouvées dans les assiettes des consommateurs. Le tout, dans un objectif de développement durable et de protection de la biodiversité. Fourchette bleue certifie plus de 200 restaurants et poissonneries partout à travers le Québec.
Expo Manger Santé et Vivre Vert a pour mission de faire connaître l’importance de la qualité de notre alimentation et de notre mode de vie sur la santé et l’environnement par la présence d’exposants des secteurs de l’alimentation saine, de l’agriculture BIOlogique, d’alternatives écologiques, de l’écologie, des cosmétiques, de la mise en forme, ainsi que des produits et des services thérapeutiques.
Promouvoir l’alimentation saine, l’écologie et la santé globale !
L’Expo Manger Santé et Vivre Vert est le plus grand événement au Québec sur les nouvelles tendances pour un mode de vie sain! Cet événement est inspiré par une alimentation saine et savoureuse, de plus en plus biologique et écologique. Réunissant plus de 300 exposants de qualité offrant une multitude de pistes gastronomiques et écologiques pour bonifier son alimentation, améliorer sa santé et son mode de vie. L’édition 2024 se tiendra à Montréal du 15 au 17 mars (au Palais des congrès) et à Québec les 20 et 21 avril (au Centre des congrès).
Vous y retrouverez plusieurs scènes éducatives où sont proposés des conférences et des démo-culinaires pour mettre en lumière les innovations de l’année. L’Expo Manger Santé et Vivre Vert est un événement inspiré par une alimentation saine et savoureuse, de plus en plus biologique et écologique, où sont réunis des exposants de qualité offrant une multitude de pistes gastronomiques et écologiques pour bonifier son alimentation, améliorer sa santé et son mode de vie.
L’Expo comporte plusieurs scènes éducatives où sont proposés des ateliers, des conférences et des démos culinaires pour mettre en lumière les innovations de l’année.L’Expo Manger Santé et Vivre Vert propose également des dégustations débordantes de saveurs, une multitude d’idées de repas et de trucs culinaires, des techniques antistress, des idées de gestes écologiques à adopter au quotidien et plus encore.
Des dizaines d’experts et de personnalités parmi lesquels Katrine Paradis (K pour Katrine), Vanessa Pilon, Jean-Philippe Cyr, Isabelle Huot, Eve-Lyne Auger (La Fraîche), Martin Juneau, Stefano Faita, Les Végés Gourmandes et plusieurs autres seront également sur place pour parler alimentation, mieux-vivre et santé. Manger sainement sans se ruiner, astuces anti-gaspillage, l’édition 2024 ne laissera personne sur sa faim.
Voici donc cinq raisons de visiter l’Expo Manger Santé et Vivre Vert :
1. Rencontrer des pionniers à l’avant-garde
L’Expo offre l’occasion unique d’aller à la rencontre des artisans. Ce contact avec ces entrepreneurs passionnés ajoute une dimension humaine à l’expérience et permet de découvrir de nouveaux produits.
2. Faire des achats de qualité, tout en profitant de rabais exclusifs
Les exposants qui prennent part à l’événement sont triés sur le volet. Sans exception, ceux-ci sont soucieux de la provenance et de la traçabilité des produits qu’ils offrent et proposent des aliments sains et de première qualité. Des rabais exclusifs sont également offerts durant l’Expo, une occasion à ne pas manquer.
3. Participer aux démonstrations culinaires et assister aux conférences
À l’Expo, le partage d’informations pour un avenir meilleur est fondamental. Pour ce faire, plusieurs experts en nutrition, en soins de beauté, en naturopathie et en bien-être offrent des ateliers en continu. Ils traitent des tendances actuelles et des principaux enjeux. C’est une occasion en or pour les visiteurs de recueillir de précieux conseils et astuces pour une meilleure qualité de vie.
4. Pour la variété des exposants
Produits végés, biologiques ou sans gluten, huiles de première pression à froid, infusions, épices, collations, les visiteurs auront tout le loisir de goûter et d’élargir la gamme des aliments qui composent leur menu. Ils pourront également découvrir de saines solutions de remplacement aux produits d’entretien ménager, de même que des cosmétiques et soins de beauté naturels, biologiques et véganes.
5. Prendre sa santé en main
Maintenir le cerveau en activité est l’un des piliers essentiels pour combattre le vieillissement et la perte de nos facultés. S’informer, lire, expérimenter… il y a tant à découvrir et à observer en visitant l’Expo. Améliorer sa santé et l’avenir de notre belle planète par son mode de vie fait partie du 3e millénaire.
Des rencontres inspirantes pour un avenir meilleur !
N’oubliez pas vos sacs réutilisables afin de profiter des promotions et des rabais exclusifs offerts sur place.
Quelles tendances émergent des Grands Prix DUX 2024 ?
Les Grands Prix DUX connaissent une croissance grandissante de leur renommée auprès des acteurs de l’industrie agroalimentaire et des consommateurs. À la suite d’une 12e édition grandiose ayant établi des records en termes de nombre de candidatures et de billets vendus, les Grands Prix DUX ont mis en lumière de nouveaux produits et initiatives innovantes qui contribuent à améliorer l’offre sur le marché et guident les consommateurs vers une meilleure alimentation, pour eux et pour la planète. Attendu avec impatience chaque année, le Baromètre DUX dévoile les tendances majeures découlant des produits finalistes et gagnants des Grands Prix DUX 2024, reflétant l’évolution dynamique de la table de demain.
Chaque produit soumis en candidature aux Grands Prix DUX est d’abord et avant tout, évalué par un jury d’experts sur ses valeurs nutritives et sa liste d’ingrédients. Pour être sélectionnés comme finaliste et gagnant, les produits doivent obtenir une note minimale de 70%. Ces derniers peuvent par la suite remporter d’autres prix, tels que le goût, le design d’emballage ou l’écoconception d’emballage.
Facilité et simplicité recherchée
Dans un mode de vie de plus en plus actif et occupé, les produits prêt-à-manger qui allient qualité et facilité gagnent encore en popularité.
L’entreprise Bocobistro s’est distinguée avec sa gamme de plats cuisinés, prêts-à-manger et pasteurisés, présentés dans des bocaux en verre. Ces plats passent directement du réfrigérateur au micro-ondes, prêts à être dégustés en seulement 3 minutes, offrant une solution pratique et même écoresponsable avec des plats consignables.
De plus, Epic Tofu a innové en proposant une gamme de tofus marinés prêts-à-cuisiner, disponibles dans la section des produits surgelés, offrant ainsi une praticité optimale. Ces produits facilitent à la fois l’initiation au tofu et la préparation des repas, répondant ainsi aux besoins d’une clientèle toujours en mouvement en recherche de solutions saines et rapides.
Metro Inc. a connu un succès retentissant avec sa gamme de poké au saumon atlantique et au thon albacore de la marque Irresistibles. Les poké, de plus en plus prisés, sont généralement associés à des repas achetés en restaurant. Cependant, avec ces sachets pratiques de quatre portions que l’on peut conserver au congélateur, il devient maintenant facile de savourer ces délices directement chez soi.
La pandémie a intensifié cette demande des consommateurs pour des options prêtes-à-manger et faciles à préparer. Selon une étude de l’OCDE[1], les Canadiens consacrent en moyenne 1 h 5 min quotidiennement à leurs trois repas, soulignant le besoin de solutions alimentaires pratiques.
Options « sans culpabilité »
Nous le savons, le goût et le plaisir de manger resteront toujours au top de la pyramide. Suivant ce critère essentiel guidant les choix des consommateurs, plusieurs produits ont présenté des alternatives saines sans sacrifier la gourmandise. Cette tendance démontre des innovations qui ont réussi à créer des versions plus saines de produits considérés comme indulgents, offrant aux consommateurs des options de plaisir sans compromettre leur bien-être.
Patience Fruit & Co (Fruit d’Or) a présenté sa gamme SourCran, des canneberges aromatisées comme des bonbons. Ces friandises se distinguent par leur richesse en fibres et leur faible teneur en sucre, répondant à la préoccupation croissante liée à la consommation de sucres. De plus, Verifruit a introduit une collection de véritables fruits enrobés de chocolat noir, disponible en trois saveurs : bleuets sauvages, framboises et fraises. L’utilisation de fruits entiers confère à cette collation une dimension authentique et naturelle, renforçant la qualité du produit. Aliments Vibe Inc. propose des alternatives novatrices aux croustilles traditionnelles avec ses croustilles de choux frisés et croustilles de fruits & légumes déshydratés. Non seulement elles se démarquent par leurs profils nutritionnels plus riches, mais elles apportent également une dimension innovante à la catégorie des croustilles. Enfin, les chips Viva Quinoa de Yum Yum connaissent également un grand succès.Conçues à base de quinoa, réputé pour ses qualités nutritives, ces chips sont croustillantes, légères et savoureuses. Certifiées par Cœliaque Canada, ces chips sont sans gluten, exemptes d’agents de conservation, de colorants ou d’arômes artificiels, ainsi que de gras trans.
En somme, ces produits incarnent l’harmonie réussie entre le plaisir de manger et qualité nutritionnelle.
Liste d’ingrédients simple & « clean label »
À la demande croissante des consommateurs qui recherchent plus de transparence et de naturalité dans les produits, les entreprises démontrent un réel engagement envers des listes d’ingrédients simples et transparentes.
Remportant notamment le prix du meilleur Goût, Les Filles Fattoush ont gagné le coeur du jury avec leurs croustilles de pitas aux saveurs méditerranéennes. Authentiques, ces croustilles présentent une liste d’ingrédients simples et compréhensibles. De même, Boosthé a marqué le jury avec leur nouvelle boisson composée seulement de 5 ingrédients. Sans glucides et avec de la caféine naturelle provenant du thé vert et de la L-théanine, cette option énergétique répond aux exigences des consommateurs en quête d’alternatives sécuritaires pour leur santé. À la lumière des candidatures soumises, la majorité des produits offrent des listes d’ingrédients simples, ce qui démontre une fois de plus l’importance du « clean label ».
Sujet chaud dans l’industrie, Santé Canada imposera un nouveau symbole nutritionnel sur les étiquettes alimentaires, obligatoires en 2026, pour les aliments dépassant les 15 % de la valeur quotidienne recommandée en gras saturés, sucres ou sodium[1]. Avec ce nouvel étiquetage, plusieurs entreprises devront améliorer la qualité nutritive de leurs produits afin d’éviter ce symbole, qui selon plusieurs rapports, pourraient influencer négativement les ventes.
Véganisme & protéines végétales, toujours d’actualité
Les produits jugés pour les Grands Prix DUX ont embrassé la tendance végane en mettant en avant des options qui ne se contentent pas de suivre une mode, mais qui incarnent un engagement réel envers l’alimentation durable et surtout, savoureuse. Souvent critiqués pour leur teneur supposée plus élevée en sel et en sucre par rapport aux produits de viande, les produits véganes et les protéines végétales ont fait l’objet d’une évaluation approfondie et d’une comparaison avec les offres existantes sur le marché. Plusieurs alternatives innovantes ont été reconnues pour leur contribution significative à la réduction des gaz à effet de serre, offrant aux consommateurs des choix délicieux et respectueux de l’environnement.
De plus, certains produits évalués ont démontré une transformation dynamique du marché des protéines avec des alternatives végétales. La grande qualité et la variété des protéines végétales ont été soulignées, mettant en avant des produits qui répondent à la demande croissante des consommateurs pour ce type de produits.
État Végétal a présenté des produits congelés innovants ; des croquettes faites à base de protéines de blé, des taquitos aux protéines de soja et des arancinis au fauxmage, présentant à la fois d’excellentes qualités nutritives et des textures surprenantes. Aliments Racine a impressionné le jury avec ses effilochés de champignons et protéines de pois aux saveurs BBQ, démontrant que des alternatives véganes peuvent offrir une expérience gustative aussi satisfaisante que leurs homologues à base de viande.
Du côté des sauces et tartinades, la noix de cajou est à l’honneur. Maison LeGrand offre désormais une sauce Mac’n Cheeze à base de noix de cajou ; une alternative crémeuse et nutritive à la classique sauce au fromage. De plus, la Fauxmagerie Zengarry s’est démarquée avec ses tartinades de noix de cajou riches et nutritives, aux saveurs et textures très satisfaisantes.
Les légumineuses ont encore la côte ! Les Aliments Mi Corazon ont été salués avec leurs cretons végétaliens conçus à base de lentilles rouges, reproduisant fidèlement la texture des cretons traditionnels. Enfin, Les Aliments Chickumi ont soumis une galette de concassé de pois chiches & légumes, nourrissante, croquante et idéale pour remplacer les boulettes de hamburger classiques. Ces produits ont brillé en tant qu’exemples innovants de la diversité croissante des alternatives de protéines végétales sur le marché, alliant plaisir et éthique.
Cette tendance reflète l’essor d’un régime alimentaire de plus en plus populaire, particulièrement adopté par les consommateurs soucieux de leurs choix. Selon un rapport de l’Agri-Food Analytics Lab de l’Université Dalhousie[2], près de 600 000 Canadiens se déclarent actuellement comme véganes, 39,4% sont susceptibles d’acheter un produit à base de plantes au cours des 6 prochains mois et 66,22 % des consommateurs canadiens ont adopté des alternatives végétales aux produits laitiers. Dr Sylvain Charlebois, directeur du Laboratoire d’analyse agroalimentaire de l’Université Dalhousie, souligne que « les données suggèrent que le marché des produits à base de plantes est bien réel au Canada, les chiffres sont nettement plus élevés que prévu […] les produits à base de plantes sont clairement en évolution, mais le prix est sans surprise le plus grand obstacle pour cette catégorie. »
L’écoresponsabilité, toujours en demande
Depuis plusieurs éditions, l’écoresponsabilité est un critère essentiel dans l’évaluation des produits, mettant en lumière ceux qui intègrent des pratiques durables tout au long de leur cycle de vie. Malgré que plusieurs produits présentent encore à ce jour une faible démarche d’écoconception, cet aspect est en demande chez le consommateur qui s’associe aux valeurs d’entreprises soucieuses de leur impact environnement.
Green Soul Foods s’est démarqué avec son sorbet Juçaí. Ce produit reflète un modèle commercial novateur, concentrant la production sur le fruit plutôt que sur le cœur de l’arbre, préservant ainsi l’arbre et lui conférant une valeur durable. Au-delà de sa conception, l’utilisation d’un emballage en vrac recyclable encourage une consommation responsable. Cette initiative a le potentiel de sensibiliser les consommateurs aux enjeux environnementaux, les incitant à adopter des comportements de consommation plus durables.
D’autre part, Nutrinor coopérative a été reconnue pour son Lait nordique – Emballage carboneutre, 100% traçable et provenant d’une agriculture durable avec des vaches élevées en pâturage. En tant que première laiterie au Québec à introduire un emballage carboneutre pour les pintes de lait sur le marché, Nutrinor coopérative démontre un engagement fort envers l’écoresponsabilité dans le secteur laitier, ce qui porte un grand impact sur le marché canadien.
Emballages vibrants : se distinguer sur les tablettes !
Les emballages présentés ont transcendé leur fonctionnalité pour devenir des œuvres d’art à part entière. En plus de leur qualité nutritive, les produits ont été évalués pour la créativité et l’esthétique de leurs emballages, aspect essentiel pouvant grandement influencer la pérennité d’un produit sur les tablettes. Couleurs vibrantes, illustrations funky, contrastes et innovations audacieuses : les techniques pour attirer l’attention des consommateurs témoignant de la reconnaissance croissante de l’emballage alimentaire en tant qu’élément visuel important dans l’expérience d’achat.
Café Pista a captivé l’attention avec sa gamme distinctive présentant un fond feuillu vert caractéristique, accompagné d’illustrations uniques d’artistes sur chaque mélange de café. Une esthétique visuelle vivante et artistique ajoutant une dimension niche à l’expérience du café. De même, Soyxpert inc. avec leur Tofu Soykei, arbore des illustrations abstraites et colorées qui transforment l’emballage en une œuvre d’art visuelle. Rappelons qu’au choix d’un nouveau produit, les consommateurs seront généralement guidés par leur plaisir visuel.
L’importance « Aliments du Québec » ou « Aliments préparés au Québec »
La popularité des certifications d’ Aliments du Québec avec Aliments du Québec ou Aliments Préparés au Québec et leurs déclinaisons BIO reflète le fort engagement des produits envers la promotion des ingrédients locaux et de l’économie locale. Cette tendance suit l’importance croissante que les consommateurs accordent à la provenance de ce qu’ils consomment.
La Maison Orphée a brillé avec son Huile Parfaite composée de 4 huiles de graines vierges sans OGM pressées à Québec, dont trois sont d’origine canadienne. Cette huile incarne pleinement l’engagement envers la certification en mettant en avant la qualité des ressources québécoises. De même, La Terre du 9 a été saluée pour sa gamme de produits à l’ail noir, élaborée à partir de matières brutes principalement cultivées sur leur propre terre. Ces produits illustrent l’importance de la certification Aliments du Québec, garantissant aux consommateurs une traçabilité locale et une contribution à l’économie régionale.
Avec plus de 1 700 entreprises adhérentes et plus de 25 000 produits vérifiés marqués en 2023, la certification Aliments du Québec garantit que les produits contiennent au moins 85 % d’ingrédients québécois[3].
En conclusion, le Baromètre DUX offre un aperçu incontournable des tendances alimentaires, et offre une vitrine exceptionnelle des innovations et des choix éclairés dans l’industrie agroalimentaire. L’analyse des produits finalistes et gagnants des Grands Prix DUX 2024 démontre un paysage agroalimentaire façonné par le besoin d’alternatives saines, végétales, écoresponsables, mais sans oublier le plaisir de manger. Les Grands Prix DUX demeurent ainsi une source précieuse d’inspiration et de motivation, contribuant activement à l’amélioration de la qualité de l’offre et à la transformation positive des habitudes alimentaires de la population.
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Mars, c’est le mois de la nutrition. Il est souligné à l’échelle du Canada afin d’attirer l’attention sur l’importance de faire des choix informés au sujet de l’alimentation et d’adopter des habitudes alimentaires saines.
Les aliments sont bien plus qu’une source d’éléments nutritifs. Ils nous rassemblent autour de la table de la cuisine et sont au cœur de nos célébrations. Ils nous permettent d’améliorer notre santé, d’éviter les maladies, et d’assurer notre mieux-être.
Depuis plus de 40 ans, le Mois de la nutrition permet de faire la promotion du rôle et de la valeur des diététistes.
Le Mois de la nutrition rejoint des millions de personnes au Canada et est la campagne de sensibilisation du public qui offre le plus de visibilité à la profession. Cette tradition a vu le jour à la fin des années 1970 sous la forme d’une « semaine de la nutrition » organisée par un petit groupe de diététistes communautaires. Des diététistes de plusieurs provinces ont alors commencé à planifier des événements et des activités dans leurs milieux de travail, les centres commerciaux et les bibliothèques, et à collaborer avec les médias. En 1981, l’Association canadienne des diététistes (aujourd’hui Les diététistes du Canada) et toutes les associations de diététistes provinciales ont conjointement organisé la première Semaine nationale de la nutrition.
Le principal objectif de la campagne était de sensibiliser le public à l’importance de la saine alimentation en présentant les diététistes comme étant la source la plus crédible pour de l’information sur les aliments et la nutrition. En 1982, l’événement a été transformé en campagne d’un mois axée sur les aliments, la nutrition et les diététistes canadiens.
La nutrition et l’adoption d’une saine alimentation aident à vivre plus longtemps et en meilleure santé en permettant de mieux gérer le poids, d’améliorer la digestion, de favoriser la santé mentale et de prévenir les maladies chroniques comme le diabète de type 2, l’hypertension artérielle et différents cancers.
Chaque année, les diététistes du Canada planifient et mettent en œuvre le Mois de la nutrition en soulignant l’importance de l’alimentation saine et le rôle des diététistes. En tant que professionnels de la santé rigoureusement formés et règlementés, les diététistes demeurent la source la plus crédible d’information sur les aliments et la nutrition. Les diététistes travaillent dans tous les domaines de l’alimentation et de la nutrition afin de répondre aux défis et aux besoins nutritionnels de communautés uniques et variées.
(Photo : Meringue Production | Sweet Lemon – Par Nathalie Dubord photographe)
Participez au Mois de la nutrition 2024 en affichant votre fierté !
Cette année la thématique a pour slogan « Un équilibre naturel en nutrition ». En ce mois de la nutrition prenez soin de vôtre santé et de vôtre alimentation en découvrant de nouveaux produits gourmand plus sein qui seront faire sautiller vos papilles gustatives et n’hésitez pas à vous faire accompagner par une diététiste-nutritionniste pour faire des choix santé.
Besoins de ressources et formation ?
Besoin de ressources et formations de l’équipe des diététistes-nutritionnistes des Producteurs laitiers du Canada ?
Le 25e anniversaire de MONTRÉAL EN LUMIÈRE se déroulera du 29 février au 10 mars 2024 dans le Quartier des spectacles.
C’est quoi Montréal en Lumière ?
Fondé par Alain Simard en 2000 avec l’appui des forces vives du Centre-Ville de Montréal, dont Tourisme Montréal, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et la Ville de Montréal, ainsi que du Gouvernement du Québec, avec la volonté de redynamiser l’hiver en ville, MONTRÉAL EN LUMIÈRE est maintenant un des plus grands festivals d’hiver au monde. Il accueille annuellement des milliers de festivaliers et festivalières et offre chaque année des centaines d’activités à travers sa programmation gastronomique, qui va à la rencontre de ce que la culture culinaire locale a de mieux à offrir, son site extérieur gratuit, cœur festif et rassembleur du centre-ville sillonné par un Sentier de patin aérien unique, ses incontournables spectacles en salle, sans oublier sa Nuit blanche qui attire des milliers de noctambules qui y vivent une folle aventure urbaine hivernale en participant à de nombreuses activités culturelles à travers la ville.
25 ANS DE LUMIÈRE SUR L’HIVER !
La programmation extérieure du festival est enfin dévoilée ! Découvrez dès maintenant les activités GRATUITES qui animeront le site du 29 février au 10 mars : Sentier de patin CeraVe, Station DJ Rogers, activités thématiques, animations ludiques, ambiance musicale et bien plus encore…
Psst… On vous conseille aussi d’aller jeter un coup d’œil à la programmation gourmande et à nos spectacles, il reste quelques places !
L’EXPÉRIENCE SEMAINE DE RELÂCHE
MONTRÉAL EN LUMIÈRE, présenté par Loto-Québec en collaboration avec la Banque Scotia, a le plaisir d’annoncer son partenariat avec le CN. Pour la première fois, le CN assurera le titre de présentateur de la semaine de relâche en tant que commanditaire officiel de la 25e édition de l’événement. Ce partenariat vise à offrir une expérience hivernale hors pair et gratuite aux familles montréalaises ainsi qu’aux touristes. Faire sa part pour aider les collectivités à demeurer des endroits où il fait bon vivre, travailler et s’amuser est important pour le CN, qui vous invite à découvrir ses 100 ans d’histoire pendant MONTRÉAL EN LUMIÈRE, du 29 février au 10 mars prochain !
Avec des activités variées et du divertissement pour toute la famille, la programmation spéciale de la relâche vous offre du bon temps pour les petits et le grand au cœur du centre-ville !
« La semaine de relâche à MONTRÉAL EN LUMIÈRE, c’est un voyage en famille au cœur de la ville ! Notre collaboration avec le CN nous permet de consacrer la semaine de relâche comme thématique centrale de la 2e semaine du festival et de faire de celui-ci une destination grouillante d’activités culturelles et de plein air. »
– Jacques Primeau, directeur général du festival
« Le CN est très heureux de s’associer à MONTRÉAL EN LUMIÈRE à titre de commanditaire officiel et présentateur de la semaine de relâche. Nous sommes fiers de contribuer à la vitalité de notre métropole en nous associant à cet événement phare de lasaison hivernale, pour les familles d’ici et d’ailleurs. »
Votre destination Semaine de Relâche, c’est Montréal en Lumière !
– Olivier Chouc, Premier vice-président et Chef de la direction des Affaires juridiques
Fourchette bleue est un programme de valorisation des espèces marines du Saint-Laurent méconnues et sous-exploitées auprès des consommateurs, des restaurateurs, des poissonneries et des épiceries du Québec dans une perspective de développement durable et de protection de la biodiversité.
C’est à l’occasion de la 3ème édition du Salon Fourchette bleuequ’ont été dévoilé dévoiler les lauréats des Prix Fourchette bleue. Cette cérémonie met en avant le secteur marin québécois et célèbre les compétences d’acteurs clés. En soulignant leur excellence, Fourchette bleue entend faire connaître ceux qui œuvrent quotidiennement pour nous offrir des produits marins québécois de qualité, encourageant ainsi des habitudes de consommation responsables et locales pour le développement durable du Québec.
Les équipes de Fourchette bleue et un jury constitué d’intervenants des secteurs de la capture, de la transformation, de la mise en valeur et des communications ont analysé les candidatures pour retenir les récipiendaires de quatre catégories distinctes.
Les lauréat(e)s du Prix Fourchette bleue des quatre catégories sont :
CATÉGORIE – CAPTURE ET ÉLEVAGE DE PRODUITS MARINS DU QUÉBEC 2024
Prix décerné à monsieur Guy Vigneault, directeur des Pêcheries Shipek. Le jury est fier de reconnaître le travail d’un homme d’exception. Guy Vigneault se démarque par sa polyvalence comme pêcheur, entrepreneur et homme engagé dans sa communauté : « Il est simultanément directeur des Pêcheries Shipek depuis 1998, coordonnateur des pêches d’Ekuanitshit depuis 2007 et directeur de la Quincaillerie Shipek depuis 2021. », ajoute le jury.Ceux qui ont soumis sa candidature soulignent également sa conscience sociale. Guy donne voix aux réalités autochtones, met en place des stratégies de rétention de main-d’œuvre et travaille à harmoniser les rapports entre gouvernements et Premières Nations. On dit de lui qu’il travaille pour tout le monde!
CATÉGORIE – TRANSFORMATION EN GROS ET EN DÉTAIL DE PRODUITS MARINS DU QUÉBEC 2024
Prix décerné à madame Élisabeth Arsenal, cofondatrice, présidente et cheffe des opérations à Alcyon sel de mer. Huit produits, dont sept sels aromatisés, une signature unique, un grand souci de refléter « l’authenticité des ressources marines québécoises », expliquent le choix du jury. Déjà, ces sels madelinots rayonnent : des Îles au continent; grâce aux ventes en ligne comme dans une cinquantaine de points de vente; dans les cuisines privées jusqu’aux tables de renom. L’innovation et la détermination de cette jeune entreprise sont un autre bel exemple des nombreuses possibilités offertes par notre milieu maritime.
CATÉGORIE MISE EN VALEUR DE PRODUITS MARINS DU QUÉBEC 2024
Prix décerné à madame Isabelle Dupuis et monsieur Francis Boisvert, propriétaires de la Microbrasserie Le Presbytère. Dans leur établissement, Isabelle et Francis sont une preuve que nos richesses maritimes peuvent rayonner hors des zones de pêche. Avec leur équipe, ils se font un devoir de fournir des informations justes à la clientèle, de bien identifier les espèces Fourchette bleue et de piquer la curiosité des clients de la boutique attenante en offrant concombres de mer et viande de loup-marin. Le jury souligne leur dynamisme remarquable envers le terroir québécois et leur audace face à la mise en valeur de toutes ses ressources, incluant celles du Saint-Laurent.
CATÉGORIE COUP DE COEUR DU JURY 2024
Prix décerné à Rendez-vous Loup-marin des Îles de la Madeleine. À ses quinze ans d’existence, le Rendez-vous loup-marin continue d’être rassembleur. Par ce prix, le jury Fourchette bleue tient à rendre hommage à cette équipe madelinienne qui a su contribuer à générer la fierté, mettre le patrimoine en valeur, renforcer le sentiment d’appartenance, créer des liens entre des communautés pour qui le loup-marin représente plus que de la viande et ce, dans le cadre d’un événement unique, festif et gourmand. Alors qu’hier, les rives du Saint-Laurent s’animaient à l’occasion de festivals saisonniers centrés sur les ressources marines, le jury souligne le fait que celui-ci perdure et lui souhaite longue vie!
Les quatre lauréats lors de la remise des Prix Fourchette bleue. @Louis Laliberté Photographie
Félicitations aux leaders du manger mieux qui se sont réunis au cœur du prestigieux Marché Bonsecours pour célébrer la 12e édition du Gala des Grands Prix DUX. Ce Gala récompense en grand les meilleurs produits et initiatives qui améliorent de l’offre alimentaire et la santé de la population.
Présenté par Metro, le Gala DUX a affiché « sold-out » avec plus de 500 acteurs et professionnels de l’industrie présents pour partager, échanger et célébrer le manger mieux. Selon Lyne Gosselin, présidente co-fondatrice de la maison d’édition Édikom et organisatrice du Gala DUX, « l’événement rassemble chaque année des centaines d’acteurs pour réfléchir ensemble à créer une table plus saine et plus verte », elle souligne aussi que « L’énergie du Gala était unique ! Je suis comblée et épatée de voir combien les Grands Prix DUX sont aujourd’hui un incontournable dans le milieu. En plus de récompenser les leaders, DUX arrive à rassembler des centaines d’acteurs au cœur de l’amélioration pour ensemble, créer une table plus saine et plus verte. »
Au programme de la soirée, des moments de réseautage et la découverte de produits ou gamme de produits alimentaires finalistes : des initiatives en réduction du gaspillage, écoemballage, communication, accessibilité et innovations technologiques.
Village DUX manger mieux : réseautage & opportunités d’amélioration
Pour commencer la soirée, les invités sont entrés dans le Village DUX manger mieux, où ils ont pu s’informer et échanger sur divers aspects entourant l’amélioration ; écoemballage, produits alimentaires, stratégie marketing, réduction du gaspillage, tendances, innovations et bien plus ! Au cœur du Village, les produits et les initiatives finalistes 2024 étaient exposés de même que plusieurs données pertinentes sur les consommateurs, présenté par Nielsen IQ. Accompagné de canapés créatifs du chef Danny St-Pierre et du confortable lounge Metro, le cocktail-réseautage a donné un lumineux coup d’envol à cette grande soirée.
Remise de prix prestigieuse & souper gastronomique expérientiel
Sous les yeux des 500 convives, l’animatrice Josée Bournival a ouvert le bal avec la remise des Grands Prix DUX. Pour offrir une expérience unique, les invités ont profité d’un repas gastronomique concocté avec plusieurs produits finalistes et gagnants, création du chef Danny St-Pierre. « Chaque année, nous visons à offrir un évènement encore plus « WOW ». Je crois que c’est une réussite, autant savoureuse qu’inspirante ! » souligne Lyne Gosselin.
Des produits sains et innovants, des emballages ingénieux, des initiatives sociales marquantes et des personnalités inspirantes : l’amélioration et l’excellence ont été à l’honneur ! Félicitations à tous les lauréats incarnent l’esprit de DUX et qui guident la population vers une meilleure alimentation pour leur santé et celle de la planète.
Un grand merci à tous les participants et invités qui ont rendu cette soirée mémorable, et un merci très spécial à nos précieux partenaires. On se dit à l’année prochaine pour le Gala des Grands Prix DUX 2025 !
Voici la liste des lauréats DUX 2024 par catégorie :
01 – Produit ou gamme de produits alimentaires :
Produits transformés, emballés et distribués qui contribuent au manger mieux par sa valeur ajoutée, son goût ou par son design d’emballage et son aspect éco responsable.
Produits alimentaires – Valeurs ajoutées
Garde-manger – Très petites entreprises Green Bowl Foods – Quinopea
Garde-manger – Petites et moyennes entreprises La Maison Orphée Inc. – L’Huile Parfaite MC
Garde-manger – Grandes entreprises Nortera Del Monte – Collation de fruits en morceaux dans de la compote
Garde-manger – À boire – Très petites entreprises Harrington Pétillants Botaniques – Trio de cocktail tonique sans alcool
Garde-manger – À boire – Moyennes et grandes entreprises Café Pista – Café Glacé Pista
Frigo – Très petites entreprises Les Aliments Mi Corazòn – Cretons végétaliens
Frigo – Moyennes et grandes entreprises Maison LeGrand – Sauce Mac ‘N Cheeze
Congélateur Les Aliments Chickumi – Galettes de concassé de pois chiches & légumes Metro Inc. – Saumon atlantique et thon albacore à poké – Irresistibles
Aliments de base Bleu & Bon – Fraises du Québec surgelées
En ébullition Aliments Racine – Effilochées de champignons et protéine de pois en sauce
Coup de coeur du jury Three Farmers Foods – Crunchy Lentil Topper
Produits alimentaires – Goût
Jury d’experts Les Filles Fattoush – Chips de pita aux saveurs du Moyen-Orient
Jury consommateurs La Maison Orphée Inc. – L’Huile Parfaite MC
Produits alimentaires – Design d’emballage
Garde-manger Ellipse Conservation – Néo Chips
Garde-manger – À boire Boosthé – Prêt-à-boire Boosthé
Congélateur État Végétal – Bouchées surgelées à base de plantes
Frigo Soyxpert Inc. – Tofu Soykei
Coup de coeur du jury Fruit d’Or (Patience Fruit & Co) – SourCran Café Pista : Gamme de Café Pista & Café Glacé Pista
Produits alimentaires – Écoconception d’emballage
Garde-manger La Sauce MTL Gamme de sauces piquantes gourmet
Garde-manger – À boire Kwe cocktails Inc. – Soda tonic léger Nutrinor coopérative – Nutrinor Lait nordique – Emballage carboneutre
Frigo Fauxmagerie Zengarry – Tartinades de noix de cajou
Mention – Développement durable Green Soul Foods – Juçaí – Juçara Açaí
Coup de cœur du jury Bocobistro – Gamme de plats cuisinés, prêts-à-manger et pasteurisés, proposés dans des bocaux en verre
Vote du public DUX
Floèm – Infusion boréale Aronia, aulne & feuille du Labrador
Initiatives en communication qui, par la transparence de son contenu, aident à la compréhension du manger mieux et encouragent sa consommation.
Livre, magazine et édition Miam – Magazine Miam
Site web ou application mobile – Consommateur L’Union des producteurs agricoles – Mangeons local
Industrie / B2B Alima Centre de nutrition périnatale – Nourrir la vie
Campagne publicitaire ou publicité sur lieu de vente Les Producteurs de lait du Québec – Votre lait
Émission télé, websérie, vidéo PR3 Médias – Moi j’mange
Radios et balados Élevage et cultures – Podcast Les Idées Radicules
Coup de cœur du jury Élevage et Cultures – Ces Gens Ferm’idables – Websérie
03 – Initiatives en accessibilité :
Initiatives de distribution ou de formation qui favorisent l’accès au manger mieux pour tous.
Accessibilité des connaissances Département de nutrition – Université de Montréal – École de printemps en alimentation et nutrition pour les aînés
Accessibilité des produits locaux Moisson Montréal – Projet d’innovation sociale en agriculture urbaine pour diminuer l’insécurité alimentaire
Accessibilité dans les entreprises et institutions La Tablée des Chefs – Les Soupes Solidaires
Coup de cœur du jury Ferme d’Hiver – Fraise d’hiver
04 – Initiatives en écoemballage :
Initiatives qui réduisent l’impact de l’emballage sur l’environnement par sa façon de faire écoresponsable et la gestion du cycle de vie.
Cascades Canada ULC – Paniers à rabats pour fruits et légumes frais en carton ondulé
05 – Initiatives en réduction du gaspillage :
Initiatives collectives de sensibilisation, de réduction, de récupération et de valorisation pour éviter que des denrées alimentaires soient jetées.
Groupe Bel Canada – Charte Bel pour lutter contre le gaspillage et l’insécurité alimentaire
Coup de cœur du jury Improove – Le panier anti-gaspi Banques alimentaires du Québec – Programme de récupération de denrées congelées avec Congebec
06 – Innovation technologique :
Procédés industriels, catégories de produits, connaissances ou applications scientifiques qui permettent d’améliorer la qualité nutritionnelle et la durabilité de l’offre alimentaire et contribuent à mettre en valeur l’innovation canadienne dans l’industrie alimentaire.
En ébullition MAÏAM – Procédé de production d’un ingrédient innovant issu de la valorisation de sous-produits de l’industrie alimentaire
Entreprise établie Thimus Canada – The T-Box Neurosensory Platform
Coup de cœur du jury L’Or Rouge de la Cote-Nord – Usine pilote S-I
Personnalité de l’année de L’actualité ALIMENTAIRE
Mériane Labrie, Présidente-Fondatrice de Madame Labriski
Omnium DUX
Collégial Brenda Shao Johnna York et Julie Frechette – Collège Maisonneuve
Universitaire Raphaëlle Beaudoin et Emma St-Jean – Université de Montréal
Félicitations aux grands gagnants des Grands Prix DUX 2024 !
UNE MISSION : VOUS GUIDER VERS LES MEILLEURS PRODUITS ET INITIATIVES POUR MANGER MIEUX.
Février c’est le mois avec les derniers froids, le Carnaval de Québec, le tournoi Pee Wee International, le Super Bowl, le mois de la marmotte, et le mois sans alcool. En ce mois le plus court de l’année, mais plus long d’une journée cette année, on voit de plus en plus de lumière qui nous dit que le printemps sera bientôt parmi nous.
Lors de cette chronique bière, il y aura deux bières sans alcool mais aussi trois bières avec alcool. Commençons par les deux bières sans alcool.
La Sans Limite Sure Framboise sans alcool (Shawbridge)
La gamme Sans Limite de Shawbridge représente leurs bières sans alcool. Très bien pensé ce nom. Cette bière sure aux framboises à 0,5% d’alcool est de couleur rouge translucide coiffée d’une mousse rose pâle. Les framboises, suivit d’une acidité d’agrumes se dévoilent du côté olfactif. C’est une bière avec un IBU de 35 ce qui est fort différent des autres bières sures sans alcool que nous avons en tablette. Le houblon apporte une profondeur remarquable à cette bière sure dont les framboises sont en prémices puis les agrumes. Froide elle est hyper désaltérante et à 8 degrés Celsius, tel que recommandé sur la canette, les agrumes fusionnent encore plus avec les framboises. Deux façons de la boire différemment en compagnie de bons vivants comme le sont ceux qui travaillent chez Shawbridge à Prévost.
WOW (Bazaar Microbrasserie)
Voici une NEIPA sans alcool qui porte bien son nom. De couleur dorée opaque, elle offre un nez très fruité sur l’ananas et le pamplemousse. En bouche, elle possède une rondeur que nous retrouvons généralement dans les NEIPA avec alcool ce qui est fort surprenant. Chaque gorgée nous enchante. Les étiquettes de cette microbrasserie de Montréal sont impressionnantes tout comme le liquide à l’intérieur. Martin Guimont, qui est aussi propriétaire du St-Bock, a ouvert Bazaar Microbrasserie pendant la pandémie et ça vaut la peine de découvrir leurs produits.
Après deux impressionnantes bières sans alcool, passons maintenant aux bières alcoolisées. Les deux premières ont été des bières parfaites pour le Super Bowl et le sera pour vos prochains party.
Primus (Brasserie Haacht)
Voici une pilsner belge fort populaire de la Brasserie familiale Haacht qui a acheté avant la pandémie la Microbrasserie de l’Île d’Orléans. Nous avons ici une lager blonde d’un beau blond translucide à 5,2% d’alcool qui a été récompensé de plusieurs prix aux fils des années. Au nez, il est possible de percevoir des notes légères de houblons ainsi que des notes céréalières. En bouche, vous aurez une bière blonde très rafraîchissante. Une légère perception sucrée arrive en premier lieu mais s’estompe très rapidement pour avoir une finale sèche en bouche. L’amertume est délicate tout comme son malt. Tout est en finesse. C’est très facile de boire plus d’une bière en ligne. Chaque gorgée me rappelle la Grand Place de Bruxelles. Vraiment une bière de rassemblement !
SNOfox (SNO Micro Brasserie Nordik)
Voici une lager ambrée à 4,6% d’alcool et 14 IBU que j’ai bu lors du dernier Super Bowl entre amis, dont le brasseur Daniel Lowing. À chaque fois que je vais à cette microbrasserie située dans le Grand Marché de Québec, juste à côté du Centre Vidéotron, je prends au moins une SNOfox. C’est ma bière phare même si les autres bières sont bonnes. Vainqueur de la Médaille d’Argent au Canadian Brewing Awards en 2020, cette lager ambrée, relativement douce mais goûteuse, offre des notes légèrement caramélisées, des notes céréalières et une douce amertume. C’est une bière très polyvalente pour les accords mets et bières. Sortez vos ailes de poulet, votre effiloché de porc et buvez en bonne compagnie. C’est une bière de fête !
Flammen (Brasserie La Fosse)
La Flammen est une rousse à 6,5% d’alcool très foncée ayant une mousse beige pâle de type Sticke Alt. C’est un style plutôt rare au Québec. Une Sticke Alt est un style originaire de Düsseldorf en Allemagne et c’est la version plus forte de la Alt bier. Cette bière de tradition saisonnière se dit hybride car les brasseurs utilisent les levures de fermentation haute (ale) mais les fermentent à froid comme une lager et place la bière en garde pendant 2 semaines. Nous avons les flaveurs fruitées et d’esters typique des ales mais en subtilité avec la finale sèche des lagers. La Flammen offre un parfum chaleureux de sucre brun, biscuit, et torréfaction. En bouche, le malt est bien présent voir même croquant. Des notes de sucre brun, biscuit, et raisins secs sollicitent nos papilles. La bière termine avec une finale sèche, comme le veut le style, laissant une belle amertume au fond de la gorge. Elle est très bien balancée. Encore une fois Bravo à cette microbrasserie de Donnacona de nous offrir de bonnes bières. À savourer paisiblement sur le bord d’un foyer.
Goûtez maintenant à ces 5 magnifiques bières et on se donne rendez-vous en mars pour une autre chronique. Cheers !
UNIR LES TALENTS CULINAIRES AU NIVEAU NATIONAL ET REPRÉSENTER NOTRE TERROIR À L’ÉCHELLE MONDIALE.
Dévoué à inspirer l’excellence culinaire, CHEFS CANADA a pour mission de promouvoir la cuisine, le terroir, les producteurs, les ingrédients et les produits canadiens, ici et à l’étranger, et de faire sa part pour créer une scène culinaire durable et rentable. Fort d’un réseau qui compte certains des meilleurs chefs et professionnels de l’industrie au pays, CHEFS CANADA travaille à mettre en lumière notre industrie afin de mieux définir et promouvoir notre cuisine par l’entremise de compétitions et de partenariats à l’échelle mondiale. L’organisation est fortement ancrée dans son désir d’unir, de partager et de transmettre notre expertise, nos techniques et notre savoir-faire mutuels entre les chefs canadiens, mais aussi avec la prochaine génération, créant ainsi une demande et une norme pour la gastronomie canadienne sur la scène mondiale.
Les représentants Canadiens pour les Bocuse d’Or et Coupe du Monde de Pâtisserie :
Le chef montréalais Olivier Potier et son partenaire, Christophe Sportellini de l’Outaouais, représenteront le Canada lors de la prochaine sélection continentale de la Coupe du Monde de Pâtisserie, qui aura lieu à la Nouvelle-Orléans (Louisiane) du 11 au 13 juin. Ils seront accompagnés du chef torontois Keith Pears, qui compétionnera dans le cadre du Bocuse d’Or.
Les candidats devront affronter d’autres équipes de toute les Amériques, notamment des États-Unis, de l’Argentine, du Brésil, du Mexique et de la Colombie, pour avoir une chance de se qualifier pour la compétition internationale. La grande finale qui se tiendra lors du Sirha à Lyon (France) en janvier 2025.
« Le Canada est le seul pays au monde à disposer d’une équipe des arts sucrés et salés qui travaillent main dans la main pour élaborer des plats, indique Christophe Sportellini dans un communiqué. Notre amitié, notre solidarité et notre appréciation des compétences et de l’expérience de chacun sont ce qui a attiré des milliers de chefs, de pâtissiers et de gourmets pour soutenir les équipes culinaires du Canada. »
Le Canada en route pour gagner gagner les sélections :
Le 11 juin, 8 pays d’Amérique du Nord et du Sud participeront à la sélection de la Coupe du Monde de Pâtisserie, et les trois équipes sur le podium se qualifieront pour la grande finale. Les candidats devront créer un dessert emblématique du pays hôte, en travaillant autour d’une spécialité américaine qui sera annoncée prochainement. Olivier Potier devra également créer un dessert au chocolat, un dessert glacé, un dessert de style restaurant de taille individuelle, ainsi qu’une sculpture en chocolat et en sucre.
Les 12 et 13 juin, le Bocuse d’Or prendra possession de la scène avec 12 pays en compétition. À l’issue de ces deux jours, le jury qualifiera les cinq meilleures équipes pour la grande finale. À noter que les équipes canadiennes du Bocuse d’Or 2018 et 2023 ont toutes deux remportées l’argent aux sélections continentales, et c’est lors des qualifications continentales que l’équipe de pâtisserie 2022 a été sélectionnée par le jury pour participer à la compétition internationale.
« Mes collègues de l’équipe Bocuse ont toujours obtenu de bons résultats aux Amériques, note Olivier Potier. J’ai l’intention de placer la barre très haut pour le concours de pâtisserie et démontrer au monde culinaire international que le Canada est là pour gagner. »
Le chef québécois Sébastien Rémillard dans l’équipe !
Les athlètes culinaires canadiens travaillent sous l’œil d’un comité composé de plusieurs cuisiniers. Pour l’équipe Bocuse, le gestionnaire de l’équipe, le chef John Placko, est assisté par le juge désigné Alex Chen, de Vancouver, ainsi que par neuf autres entraîneurs, dont les chefs québécois Normand Laprise, Laurent Godbout (candidat au Bocuse d’Or 2015) et Samuel Sirois (Bocuse d’or 2023).
Keith Pears s’est entouré d’une équipe de cuisine composée des chefs Sébastien Rémillard (Québec), Gaurav Rajput (Toronto), Matthew Tai (Toronto) et Ikomang Suardana (Toronto). Le professeur Alexander Manu et son équipe de l’OCAD ont été mandatés pour créer le plateau et les moules nécessaires à l’équipe. Un commis sera élu par l’équipe au printemps.
« Je ne m’entraîne pour rien d’autre que l’or à la Nouvelle-Orléans, affirme pour sa part Keith Pears, qui a remporté par le passé des concours canadiens comme Chopped et le Great Kitchen Party. C’est ma chance de représenter la famille de Chefs Canada et de donner à l’industrie canadienne des services alimentaires le droit de se vanter qu’elle mérite à l’étranger. Ma devise dans la vie est qu’il ne faut jamais cesser d’apprendre parce que la vie n’arrête jamais d’enseigner, mais en fin de compte, je vise la perfection à Nola, puis à Lyon. »
Un retour après 15 ans d’absence
C’est en 2023 que Chefs Canada a reconstitué l’équipe canadienne de la Coupe du Monde de Pâtisserie. Après plus de 15 ans d’absence à la compétition, l’équipe québécoise du dernier concours international s’est classée parmi les 10 meilleures au monde et a remporté le prix de l’écoresponsabilité.
Tout comme leurs homologues salés, les pâtissiers sont encadrés par les anciens membres de l’équipe 2023 dont Patrick Bouilly, Jacob Pelletiers et Ross Baisas, mais aussi de huit boulangers, dont Christophe Bonzon, Nadege Nourian, Patrice Demers, Rodney Alleguede, Roland Delmonte, Frederic Devile, Philippe Bretignière et Jean-François Millo, manager de l’équipe.
Le chef Jean-Marc Guillot, du Fairmont Le Reine Elizabeth, qui a lui-même déjà remporté la Coupe du Monde de Pâtisserie, a récemment accepté le titre d’entraîneur et juge canadien.
« Il est temps que le Canada prenne sa place sur la scène mondiale de la gastronomie, conclut Thomas Delannoy, président de Chefs Canada. Il y a tellement de talent dans tous les domaines de l’art culinaire, et nous sommes plus que jamais déterminés à encourager et à soutenir l’industrie et à faire des vagues sur la scène culinaire mondiale. Les gourmets doivent inscrire le Canada sur leur liste de voyages. »
60 pays en tout participent au Bocuse d’Or et à la Coupe du Monde de Pâtisserie, compétitions biennales reconnues comme les plus difficiles dans le domaine.
Le 10e Foodcamp sera de retour les 9 et 10 mars prochain au Fairmont Le Château Frontenac. Véritable lieu d’échanges rassemblant curieux et passionnés de gastronomie en quête d’inspiration et de partage, l’événement donne accès aux plus grands chefs du Québec, sur place afin de communiquer leurs connaissances, trucs et techniques. Nommé « Événement gastronomique de l’année » au Gala des Lauriers de la gastronomie québécoise 2019, le Foodcamp accueillera à nouveau les toques de l’heure, dont notamment François-Emmanuel Nicol, Chef de l’année 2023 et Samy Benabed, Chef révélation de l’année 2023 au Gala des Lauriers de la gastronomie !
Apprendre. Déguster. Partager ! Beaucoup plus qu’un salon de la gastronomie, l’événement a comme objectif non seulement de permettre la dégustation de différents produits, mais aussi d’informer et d’éduquer sur différents enjeux touchant au domaine. Le Foodcamp, c’est deux jours de découvertes et de présentations culinaires concoctées par et pour des passionnés de cuisine. C’est l’occasion idéale pour les foodies de se rencontrer et de se retrouver pour faire le plein d’idées, d’inspiration et de connaissances qui viendront alimenter leur passion culinaire. À cette doccasion, ils pourront aussi découvrir une panoplie de nouveaux produits au marché public.
Des conférences pour tous les goûts ! Tout au long du week-end, ce sont 14 ateliers-conférences qui seront offerts par les chefs, proposant des thématiques diversifiées telles que les noix du Québec, l’entomophagie, les champignons, le vieillissement et la charcuterie de poisson, etc.
Les chefs Elliot Beaudoin, Samy Benabed, David Biron, Tommy Dion, Nicolas Dutertre, Dominic Jacques, Rémi Lemieux, Maxime Lizotte, Gabriel Molleur-Langevin, Tim Moroney, François-Emmanuel Nicol, Cassandre Osterroth, Pierre Olivier Pelletier et Stelio Perombelon,
L’animation sera confiée aux soins du chef Pasquale Vari, un habitué de l’événement. Pour sa part, Tommy Dion (Le Cuisinomane) animera un panel de conférenciers sur divers sujets.
Un marché public maintenant gratuit pour tous ! Le traditionnel marché public proposera 30 exposants offrant des produits d’ici. En effet, la mission du maché est de prioriser la mise en valeur des produits locaux et la richesse du terroir. En faisant rayonner des producteurs d’ici, les organisateurs du Foodcamp favorisent ainsi l’émergence de leurs produits, tout en stimulant le sentiment d’appartenance des amateurs. Cette année, l’accès sera tout à fait gratuit ! Il sera donc possible de venir découvrir les produits et de profiter de promotions exclusives offertes sur place, sans devoir se procurer un accès aux conférences.
Exposants Edika, Cacao Barry, Tupperware, Macarons de Sophie, Les Sablés de l’Osti de Français, Les Trufettes, Domaine Feux Follets, Cru d’abeille, Thermomix, 1001 Fondues, Nougaterie. D’autres pourront s’ajouter d’ici la tenue de l’événement. Nous invitons le public à consulter le site Web pour découvrir la liste complète.
FOODCAMP Dates : Samedi 9 mars, 8 h à 17 h Dimanche 10 mars, 8 h à 17 h Lieu : Fairmont Le Château Frontenac Billet journalier : 99,50 $ L’expérience deux jours : 179 $ Forfait vie de château un jour : 579 $ Forfait vie de château deux jours : 979 $
La Chandeleur (fête des chandelles) est une ancienne fête païenne et latine, devenue ensuite une fête religieuse chrétienne correspondant à la présentation de Jésus au Temple.
Pour les chrétiens, la Chandeleur clôt le cycle de la Nativité, après Noël et l’Épiphanie. À l’époque, la tradition juive voulait que les premiers-nés soient présentés au temple dans les 40 jours après leur naissance. Célébrée le 2 février, la Chandeleur commémore la Présentation de Jésus au Temple, à Jérusalem. Marie et Joseph, en effectuant ce geste 40 jours après la naissance de leur premier-né, perpétuent ainsi une coutume hébraïque. Autrefois, on célébrait aussi la Purification de la Vierge Marie, les « relevailles » de la mère, suite à son accouchement.
Pourquoi mange-t-on des crêpes à la Chandeleur ?
À chaque fête sa tradition culinaire : la bûche le 25 décembre pour Noël, la galette des rois le 6 janvier à l’occasion de l’épiphanie, les chocolats au mois d’avril pour Pâques… et les crêpes le 2 février pour la fête de la Chandeleur. Mais pourquoi, au juste, fait-on sauter des crêpes à la Chandeleur ?
La fête de la Chandeleur est une étape importante le calendrier notamment pour les agriculteurs puisqu’elle marque la fin du solstice d’hiver et annonce l’arrivée du printemps. Jadis, pour les familles de fermiers, la Chandeleur était une période qui symbolisait la fin de la saison stérile qui est l’hiver. Pour célébrer la fin de l’année et de l’hiver, on allumait des cierges à minuit et on mangeait des galettes de céréales pour invoquer le retour du Soleil. La forme caractéristique des crêpes et/ou galettes ressemblent au disque solaire : rondes et jaunes.
Symbole de prospérité, la crêpe est donc une gourmandise dont il ne faut pas se priver et il est important d’en préparer un grand nombre, d’en manger en abondance.
Crêpes et traditions :
Plusieurs traditions sont associées à la Chandeleur, comme celle de faire sauter la première crêpe de la main droite en tenant un louis d’or (ou une pièce) dans la main gauche. Certains, notamment dans le Sud-Ouest de la France, placent même la première crêpe en haut d’une armoire pour assurer bonheur et prospérité au foyer toute l’année.
Si elles étaient au départ faites d’un mélange de farine et d’eau, les crêpes ont aujourd’hui bien des saveurs et peuvent être agrémenté de sucre, pâtes à tartiner, de confiture…
Qui dit arrivée du froid dit breuvages chauds et onctueux que l’on prend plaisir à déguster sous un plaid ou près d’un feu qui crépite.
Boisson chaude à base d’eau ou de lait, de cacao ou de chocolat qui sera réchauffer le cœur des tout petits, mais aussi des plus grands. Si vous êtes un amateur de chocolat, il vous faut apprendre à réaliser votre chocolat chaud maison. Il n’a rien à envier au cacao en poudre pour enfants à diluer dans le lait. Pour réaliser un chocolat chaud maison à l’ancienne, il est important de choisir un chocolat de qualité, avec un fort pourcentage en cacao. Il est recommandé de choisir un chocolat avec 70% de cacao ou plus. Évitez toutefois le chocolat non sucré, qui donnerait une boisson trop amère.
Durant ces journées froides d’hiver, pourquoi ne pas en faire un plateau de chocolats chauds ou plus souvent appelé le « hot chocolate board ».
Chaud, réconfortant, et amusant à réaliser en famille ou entre amis, c’est une collation parfaite à faire après une journée passée à l’extérieur, une sortie en ski ou une visite à la patinoire du coin. Simple à réaliser : Il suffit de se munir d’un plateau de présentation et de le garnir de chocolat, de biscuits, de bonbons, de guimauves, de sucre d’érable, de poudre de cacao, de cannelle.
Le chocolat chaud maison dévoile une texture riche, épaisse et onctueuse avec une saveur intense en chocolat. Réalisé avec du chocolat à pâtisser de qualité, c’est une boisson chaude remplie de douceur, ultra-réconfortante et terriblement gourmande.
Soyez créatif, n’hésitez pas à mettre de la couleur !
Le livre, pour tout savoir sur le café, de la plante à la tasse !
Depuis quelques années, au Québec et dans le monde entier, nous assistons à un engouement sans précédent pour le café. Des gens de toutes générations se passionnent pour sa culture, sa qualité et les différents modes de préparation. Voici un livre unique en son genre qui offre à la fois des recettes à base de café et d’autres qui accompagnent magnifiquement cette boisson qui fait partie du quotidien de millions de gens: CAFÉ – LE CONNAÎTRE, LE CUISINER, L’APPRÉCIER de Kareen Grondin et Didier Reolon.
Faciles d’exécution, les 70 plats sucrés et salés proposés dans cet ouvrage – collations, plats principaux, desserts, boissons et sirops, sont regroupés selon le type de torréfaction du café pouvant le mieux les accompagner : claire/blonde, moyenne/ mi-noire et noire/foncée.
Illustrées par les superbes photos de Virginie Gosselin, les recettes sont précédées d’informations pertinentes sur les espèces et variétés, les types de torréfaction ainsi que leur impact sur le grain et sur le goût, le choix du café, ses alliés naturels et comment le préparer, que ce soit l’espresso, les infusions, les cafés accompagnés de lait ou encore les créations originales.
« En voulant aller au-delà des alliances les plus simples et celles qui sont inutilement complexes, j’ai cherché à créer des mariages naturels qui permettent de vivre de beaux moments grâce à cette boisson qui offre un immense éventail de saveurs » explique Kareen Grondin.
Avec ce livre entre les mains, nul doute que vous saurez tout sur le café, de la plante à la tasse !
À PROPOS DES AUTEURS
Kareen Grondin est une sommité dans le monde culinaire au Québec. Pendant plus de 15 ans, elle a travaillé à la conception, à l’élaboration et au développement des recettes au sein de l’équipe de Ricardo Media. Elle a aussi participé à de nombreuses émissions de télévision.
Didier Reolon travaille depuis plus de 10 ans dans le domaine des machines à espresso et du café de spécialité. Il est aujourd’hui directeur général d’Édika, une entreprise québécoise spécialisée dans la distribution de matériel et d’accessoires de qualité pour la préparation du café.
Cet ouvrage cafeiné est nommé dans la catégorie « livre de cuisine sujet unique » aux 𝘛𝘢𝘴𝘵𝘦 𝘊𝘢𝘯𝘢𝘥𝘢 𝘈𝘸𝘢𝘳𝘥𝘴 et remporte le prix à l’occasion de ses un an de sortie. Quel beau cadeau d’anniversaire
Et pour souligner l’anniversaire d’un an du livre CAFÉ – LE CONNAÎTRE, LE CUISINER, L’APPRÉCIER de Kareen Grondin et Didier Reolon paru en novembre 2022, nous avons le plaisir de vous partager les recettes gourmandes tirées de cet ouvrage.
Découvrez des recettes de café qui feront voyager vos papilles dans un monde de saveurs uniques. Que vous soyez à la recherche d’une boisson épicée et réconfortante comme le Dirty Chai, d’une touche d’automne avec un sirop de miel aux épices, ou d’une fusion irrésistible entre café et cocktail avec l’Espresso Martini, ces recettes vous permettront de redécouvrir le café sous un autre jour.
Préparez-vous à déguster des breuvages aussi délicieux que surprenants qui ajouteront une dimension toute nouvelle à votre expérience café.
Gagnante de la compétition meilleur apprenti cuisinier du Québec
La compétition du meilleur apprenti cuisinier du Québec s’adresse aux jeunes en formation dans un centre spécialisé ou aux apprentis en milieu de travail, futurs espoirs de la gastronomie du Québec. Elle a pour objectif de valoriser la formation ou l’apprentissage et à promouvoir l’excellence de la cuisine du Québec. Elle veut aussi permettre aux apprentis, apprenants et élèves de développer leur goût du travail bien fait, d’affirmer leur personnalité, leur passion, leur esprit d’initiative, de progresser dans leurs compétences pratiques, d’obtenir la juste récompense de leur effort et de témoigner de l’efficience de leur formation aux métiers manuels.
Pourquoi s’incrire à la compétition du meilleur apprenti cuisinier du Québec ?
À l’ouverture des mises en candidature pour la compétition du meilleur apprenti-cuisinier du Québec, édition 2023 c’est avec grand plaisir que j’ai déposé ma candidature. La compétition du meilleur apprenti-cuisinier, ou de la meilleure apprentie-cuisinière du Québec m’a interpellée et s’inscrit dans mon cheminement professionnel. Mes aptitudes en cuisine, ma soif d’apprendre et ma passion pour mon métier faisait de moi une candidate motivée.
Formée et diplômée en cuisine à l’École hôtelière de la Capitale, et travaillant depuis plus d’un an au restaurant Les Botanistes, j’étais motivée et constamment à la recherche de nouveaux défis et de moyens de me dépasser. C’est donc pour moi l’occasion rêvée de me jauger en participant à cet évènement.
Comment as tu choisi ton menu pour la compétition ?
Il est très important pour moi de représenter les saveurs et les aliments du Québec dans mon travail et à travers cette compétition. Aux Botanistes, nous avons la chance d’avoir des producteurs incroyables, qui nous livrent des produits frais, autant pour les légumes, les pousses, les viandes, les poissons, les fleurs, etc.
Par exemple, pour ma mise en bouche, la truite de Saint-Alexis-des-Monts a été mise de l’avant. Le producteur posséde une pisciculture et fait affaire avec notre restaurant pour vendre ses produits, ce qui fait de cette truite un produit d’exception. Il assure également la fraîcheur de ses produits, puisqu’il pêche les truites le matin et nous les livrent l’après-midi même.
Ensuite, pour ce qui est de mon entrée inspiration libre, j’ai décidé de décliner la carotte, un légume extrêmement gouteux en automne. Notre maraîcher m’a fournis des carottes fanes colorés et débordantes de saveurs pour la compétition.
Même chose pour mon entrée de fromage, puisque j’ai décidé de travailler la tomate et l’origan. Encore une fois, j’aurai la chance de travailler des beaux aliments frais et de saison. Mais aussi, la liste de fromage imposée propose des délicieux fromages québécois que je ne connaissais pas. J’ai pris plaisir à trouver un moyen de les intégrer à mon entrée et à les mettre en valeur le plus adéquatement possible.
Les plats proposé :
une bouchée d’inspiration libre :Truite de Saint-Alexis-des-Monts au saké sous maki à la salicorne, émulsion à la lime, radis croquant
une entrée d’inspiration libre :Carottes glacées de notre producteur O’Koppo, maquereau à l’escabèche, tagète citronnée, sauce crémeuse à la carotte
un plat autour des fromages, inspiration libre :Cannelloni farci aux tomates, poivrons, oignons caramélisés et fromage Soeur Angèle, eau de tomate et origan, écume de Bleu Fumé, tuiles et copeaux de Tomme du Haut Richelieu
un plat autour d’un panier surprise et protéine imposée :(pétoncle et Boeuf Wagyu)
Quels sont tes valeurs en tant que cuisinière ?
Une valeur qui me tient énormément à cœur et que la cheffe Emeline Péro continue de m’enseigner chaque jour est la lutte au gaspillage alimentaire. Beaucoup de cuisiniers ne se soucient guère de l’impact de jeter de la nourriture. Autant cela affecte l’économie, l’écologie que le côté moral.
Dans le menu que j’ai présenté, j’ai utilisé les produits en entier. Par exemple, pour la carotte, j’ai utilisé mes épluches pour aromatiser ma vinaigrette à l’escabèche. J’ai réutilisé également celle-ci pour finaliser la sauce servie avec le plat.
Ce sont des petits ajustements comme ceux-ci qui peuvent faire une différence. De plus, durant la compétition, j’ai recueilli toutes mes retailles de fruits et légumes non utilisables pour cuisiner pour faire du compost. Au restaurant où je travaille, tous ces déchets sont récoltés, puis l’un de nos producteurs les récupère pour les donner à ses cochons. Je trouve cette idée brillante et innovante.
Entretien radio avec l’animateur Sylvain Morin du O103.5 et Yoann Duroy dans sa chronique Art de la Table
La compétition du meilleur apprenti du Québec s’adresse aux jeunes en formation dans un centre spécialisé ou aux apprentis en milieu de travail, futurs espoirs de la gastronomie du Québec. Elle a pour objectif de valoriser la formation ou l’apprentissage et à promouvoir l’excellence de la cuisine et de la pâtisserie/chocolaterie du Québec. Elle veut aussi permettre aux apprentis, apprenants et élèves de développer leur goût du travail bien fait, d’affirmer leur personnalité, leur passion, leur esprit d’initiative, de progresser dans leurs compétences pratiques, d’obtenir la juste récompense de leur effort et de témoigner de l’efficience de leur formation aux métiers manuels.
Meilleur apprenti pâtissier / chocolatier du Québec
C’est le lundi 18 septembre 2023 à l’Académie du Chocolat™ de Montréal que se tenait la Compétition du meilleur apprenti pâtissier / chocolatier du Québec organisée par la Société des Chefs, Cuisiniers et Pâtissiers du Québec (SCCPQ) en collaboration avec l’Académie du Chocolat™ du Canada.
Huit (8) candidats se sont disputé le titre afin de se mériter le prix Francis-Cabannes et le trophée du meilleur apprenti pâtissier/chocolatier 2023. Chacun des candidats devaient réaliser une série de préparation à savoir :
des bonbons chocolat moulés : gagnant de l’épreuve Alexia Proteau
des bonbons trempés : gagnant de l’épreuve Maria Hagar
des desserts chocolatés sur assiette : gagnant de l’épreuve Serena Ngiat
un entremets chocolaté : gagnant de l’épreuve Serena Ngiat
Jean-Luc Boulay (président de la SCCPQ) , Alexia Proteau (3ème place), Serena Ngiat (1er place), Maria Hagar (2ème place), Christophe Morel (président d’honneur)
C’est Serena Ngiat, étudiante à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) et qui travaille actuellement à la Brasserie T (Montréal) qui a remporté la compétition se méritant le titre et le trophée du meilleur apprenti pâtissier – chocolatier du Québec, accompagné d’une bourse de 1.000,00 $ de la Fondation Gérard Delage et d’une formation l’Académie du chocolat™ .
Dessert à l’assiette par Serena Ngiat : Mousse au fromage à la crème, financier au noisette, gel de pêches de l’Ontario, gel de thé du Labrador du Québec, ganache au chocolat blanc Zéphir, glaçage miroir chocolat blanc-yuzu, sauce au caramel salé, crumble au noisette, tuile au biscuit
Maria Hagar étudiante à l’École Hôtelière de la Capitale et qui travaille à Le St-Amour (Québec) a obtenu quant à elle la seconde place et une bourse de 750,00 $ de la Fondation. Sur la troisième marche du podium, c’est Alexia Protreau, étudiante à l’ITHQ et que l’on retrouve à Lecavalier-Petrone (Montréal) qui s’est illustré, se méritant elle aussi une bourse de 500.00 $.
Un jury de professionnels tant en technique qu’en dégustation avait pour mission d’évaluer le travail et la créativité des candidats. Cette année, le jury sous la présidence de Christophe Morel (maître chocolatier et membre du Club des Ambassadeurs Cacao Barry) était composé de Julie Vachon (Julie Vachon Chocolats et cheffe pâtissière de l’année 2018 de la SCCPQ), Olivier Duplessy (Pâtisseries et Gourmandises d’Olivier), Sébastien Camus (Chef enseignant à l’École hôtelière La Capitale et juge représentant le Canada au Mondial des Arts Sucrés), Frédérique Lévesque (gagnante de la Compétition du meilleur apprenti pâtissier/chocolatier 2022) et de l’équipe de maîtres chocolatier et conseillers technique à l’Académie du Chocolat™ avec Philippe Vancayseele et Nicolas Dutertre agissant comme directeur de la compétition.
Jury et comité organisateur
Meilleur apprenti cuisinier du Québec
La compétition de meilleur apprenti cuisinier du Québec c’est tenue quant à elle le lundi 25 septembre 2023 chez Service alimentaire Gordon à Boucherville en collaboration avec la Fondation Sœur Angèle, la Société des Chefs, Cuisiniers et Pâtissiers du Québec (SCCPQ) et Service alimentaire Gordon.
Les candidats se sont disputé le titre afin de se mériter le prix de la Fondation Sœur Angèle et le trophée Marcel-Kretz du meilleur apprenti cuisinier du Québec 2023. Chacun des candidats devaient réaliser une série de préparation à savoir :
une bouchée d’inspiration libre : gagnant de l’épreuve Arianne Gilbault
une entrée d’inspiration libre : gagnant de l’épreuve Justin Rouillard
un plat autour des fromages, inspiration libre : gagnant de l’épreuve Marilou Denis
un plat autour d’un panier surprise et protéine imposée : gagnant de l’épreuve Annabel Lebeault
C’est Marilou Denis étudiante sortante de l’École hôtelière de la Capitale qui travaille depuis un an chez Les Botanistes (Québec) qui a remporté la compétition se méritant le titre et le trophée du meilleur(e) cuisinier(ère) du Québec, accompagné d’une bourse de 1.000,00 $ de la Fondation Gérard Delage, d’un forfait gastronomique pour deux personnes offertes par la Fondation Sœur Angèle ainsi qu’un « kit » de couteaux professionnels.
Entrée tiède inspiration libre par Marilou Denis : Carottes glacées de notre producteur O’Koppo, maquereau à l’escabèche, tagète citronnée, sauce crémeuse à la carotte
Arianne Guilbault étudiante à l’École Hôtelière de l’Outaouais et qui travaillait jusqu’à tout récemment à la Banque alimentaire de la Lièvre (Gatineau) a obtenu quant à elle la seconde place et une bourse de 750,00 $ de la Fondation. Sur la troisième marche du podium, c’est Justin Rouillard de l’École hôtelière de la Capitale et que l’on retrouve dorénavant à Le Saint-Amour (Québec) qui s’est illustré, se méritant lui aussi une bourse de 500.00 $.
Le jury de professionnels tant en technique qu’en dégustation avait pour mission d’évaluer le travail et la créativité des candidats. Cette année, le jury sous la présidence de Sœur Angèle était composé de Tommy Dion (Le Cuisinomane), Rémi Lemieux (le Nomi), Ronan Ulliac (gagnant de l’émission Les Chefs2023), Daniel Allard (président de Fromages CDA) et l’équipe de Service Alimentaire Gordon avec Stéphane Renaud (chef corporatif) et Paul André Miron Piché (chef corporatif) et coordonnateur technique et logistique de la compétition ainsi que Martin Lévesque (chef exécutif au club de golf de Boucherville et administrateur de l’Association Restauration Québec (ARQ)) qui agissait comme directeur de la compétition. Olivier Gosselin (Le St-Amour) gagnant de l’édition 2022 de la compétition du meilleur apprenti cuisinier du Québec était présent pour encourager et prodiguer de précieux conseils aux candidats en listes.
Martin Lévesque (ARQ), Tommy Dion (Le Cuisinomane), Ronan Ulliac (gagnant Les Chefs 2023), Stéphane Renaud (Service alimentaire Gordon), Sœur Angèle (Fondation Sœur Angèle), Paul-André Miron Piché (Service alimentaire Gordon), Rémi Lemieux (Nomi), Daniel Allard (président Fromages CDA)
Pour la SCCPQ qui souligne le travail exceptionnel qui a été présenté lors de cette édition : « il est important de reconnaître le talent des jeunes et de leur permettre de s’éprouver à travers des compétitions qui les poussent à se dépasser dans le respect du produit, des normes d’hygiène et salubrité et des techniques de travail ».
À propos de la SCCPQ
La Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec (SCCPQ), association professionnelle qui fête cette année ses 70 ans d’existence, a pour mission de« promouvoir la cuisine du Québec et d’œuvrer à son développement culturel, humain et professionnel, tout en inspirant l’excellence culinaire et le partage ». Sa vision est de contribuer au développement, à l’essor et au rayonnement de l’industrie culinaire du Québec, en jouant un rôle rassembleur au sein des acteurs et des partenaires de l’industrie. Ayant pour vocation d’inspirer l’excellence culinaire et le partage, la SCCPQ œuvre afin de défendre les intérêts de la profession et mettre de l’avant l’expertise et le savoir-faire des professionnels des métiers de la restauration, des métiers de bouche et autres métiers connexes. Elle encourage la valorisation des artisans du goût en prônant la richesse des produits du Québec, de son terroir, de ses producteurs et de ses transformateurs.
Le café filtre est une méthode d’infusion lente (aussi appelée méthode douce) très populaire. Simple, rapide et polyvalente, la préparation d’un café filtre est à la portée de toutes et tous mais demande néanmoins d’adopter les bons gestes en quelques étapes. Notre experte en café et barista, Hind Kaddouri, vous délivre en vidéo les 3 principes de base pour réussir son café filtre.
Pour obtenir le meilleur résultat possible, il est essentiel de suivre quelques conseils de base. Nous vous offrons ici des astuces incontournables pour préparer un café filtre parfait à chaque fois.
L’ÉQUIPEMENT
Tout commence par le choix de votre équipement. Vous aurez besoin :
D’un moulin à meules manuel ou électrique offrant une mouture homogène.
D’une balance afin de respecter le ratio café/eau.
D’une bouilloire à température variable permettant de choisir la température d’infusion.
LES INGRÉDIENTS
Le café.
Optez pour des grains de café fraîchement torréfiés et moulus juste avant l’infusion pour préserver leur saveur. Vous pouvez choisir parmi une variété de grains, des plus légers et fruités aux plus foncés et corsés, en fonction de vos préférences personnelles. Au-delà du choix des grains de café, il est essentiel d’utiliser une mouture adaptée. Optez pour une mouture moyenne, se rapprochant de la taille du gros sel.
L’eau.
L’eau est l’ingrédient principal de votre café, alors assurez-vous qu’elle soit de haute qualité. Utilisez de l’eau filtrée ou de source si possible, car l’eau du robinet contenant des impuretés peut altérer le goût de votre café.
LES ÉTAPES D’INFUSION
Notre premier conseil, prendre votre temps. La préparation du café filtre est un rituel qui demande patience et précision. Plusieurs essais seront nécessaires pour apprivoiser cette méthode selon vos goûts. Suivez les étapes suivantes telle une recette de cuisine pour obtenir une tasse aromatique et équilibrée.
Préparation des ingrédients et de l’équipement
Quantité : 20 gr de mouture que vous multipliez par 15 pour obtenir la quantité d’eau nécessaire, soit 300g.
Rincer le filtre pour débarrasser les impuretés et préchauffer l’infuseur.
Déposez le café fraîchement moulu et secouez légèrement pour niveler
Pré-infusion et infusion
Versement 1 (pré-infusion) : versez 60g d’eau sur la mouture
Versement 2 à 4 (infusion) : utilisez 60g d’eau à chaque fois et laissez infuser doucement
Versement 5 (infusion) : touillez le lit de café pour récupérer toutes les granules et extraire un maximum du potentiel de la dose de café utilisé
Le temps d’infusion devrait être entre 3 et 5 minutes pour une saveur optimale. Si moins de 3 minutes, c’est que la mouture est trop grossière. Si plus de 5 minutes, votre mouture est trop fine.
Vous avez désormais toutes les cartes en main pour préparer un café filtre aromatique et équilibré !
JURA est un pionnier en termes d’innovation technologique dans le monde des machines à café automatiques. C’est notamment la première marque de son industrie à lancer la méthode de l’infusion de café à froid.
MAIS QU’EST-CE QUE L’INFUSION À FROID ?
C’est une méthode d’extraction du café qui diffère de l’infusion traditionnelle à chaud. Contrairement à un café glacé qui utilise de l’eau chaude pour extraire les arômes et les saveurs, JURA utilise de l’eau fraîche pulsée à haute pression à travers une mouture de café, généralement plus grossière que pour les préparations chaudes. Ce type d’infusion présente plusieurs avantages. En effet, elle met en valeur les arômes du fruit sans l’écraser par des notes amères.
QUELLES MACHINES JURA COMBINENT LES TECHNOLOGIES CAPABLES D’OFFRIR DES BOISSONS INFUSÉES À FROID ?
Seules des machines à la pointe de la technologie sont capables d’offrir des préparations infusées à froid, comme c’est le cas de la Z10 ou encore de la GIGA 10.
Ces machines sont dotées du Cold Extraction Process correspondant au procédé décrit dans le paragraphe précédent, et permettant de proposer tout un éventail de boissons Cold Brew. Cette nouveauté dans l’univers du café n’est pas exclusivement due au Cold Extraction Process, mais également au Product Recognising Grinder (P.R G) qui reconnaît la spécialité sélectionnée et ajuste précisément la finesse de la mouture en un temps record. Comme spécifié précédemment, la mouture de café est plus grossière pour les préparations infusées à froid afin d’extraire des arômes parfaitement équilibrés.
JURA aurait pu s’en arrêter là en termes d’innovations sur ces machines. Mais pour parfaire le tout, et offrir l’excellence à ses client.e.s, la marque suisse utilise un troisième point clé : la technologie de percolation 3D, 8e génération. Cette dernière va permettre à l’eau de s’écouler uniformément sur plusieurs niveaux à travers la poudre de café.
C’est donc la combinaison de ces trois technologies, Cold Extraction Process, Product Recognising Grinder et la 8e génération d’unité de percolation, qui a permis à JURA de se démarquer de ses concurrents en proposant un éventail de préparations fraîches, et ainsi ouvrir tout un univers parallèle de plaisir du café.
Chaque café a ses particularités et il est important de prendre en compte son origine, son niveau de torréfaction, ainsi que vos habitudes de consommation afin d’en choisir un à votre goût du moment. Nous vous proposons ici un guide pour bien naviguer parmi les offres, complété par quelques propositions de notre collection biologique de nos cafés Touché.
En fonction de la méthode d’infusion
Vous êtes team espresso Le grain doit être soluble, texturé ce qui permettra d’avoir une créma optimale qui viendra renforcer le côté corsé du café. Cela implique souvent un grain à la torréfaction plus foncée. En effet, cette dernière doit être poussée après la “première crack” lors de la cuisson, appelé le “développement”.
Vous êtes team café filtre Pour les méthodes d’infusion longue durée telles que le pour over, la cafetière à filtre ou encore la cafetière à piston, il est souvent recommandé d’utiliser des grains de café à la torréfaction moyenne à foncée qui dégagent des arômes plus prononcés et complexes. À l’inverse de la méthode espresso, ici la torréfaction de ce type de grain aura une courbe de cuisson plus “dynamique” avant la première crack, faisant ainsi ressortir de façon exagérée les arômes volatiles du café. Le café filtre étant plus dilué qu’un espresso, l’objectif est d’être au plus proche de l’origine du grain et moins en développer la texture. Ici, notre café Touché 1969, léger et délicat, sera idéal pour ces méthodes d’infusion lentes.
En fonction des notes de dégustation
On différencie les notes de dégustation en trois catégories principales: acide, doux et amer.
Une préférence pour les notes acidulées? Choisissez un grain de café à la torréfaction claire à moyenne qui fera ressortir des saveurs de fruits rouges ou encore de pomme verte. Notre café Touché 1976, riche et équilibré, au parfum floral, comblera les palais en quête d’acidité.
Si vous préférez un café doux appuyant des notes de noisette, dirigez-vous vers un café à la torréfaction moyenne. Mêlant douceur et stabilité, notre café Touché 1980 tend vers des notes épicées et de noix.
Enfin, si vous aimez votre café avec une amertume tout en gardant de l’équilibre, nous vous recommandons de vous orienter vers des cafés aux arômes de cacao, chocolat noir voire de fumée à la torréfaction plus foncée. Notre best seller café Touché 1967 répond parfaitement à ce profil, proposant des notes épicées, corsées avec une amertume justement dosée.
Notez que le rapport entre notes de dégustation et degré de torréfaction (couleur) pourra varier selon la méthode d’infusion, le type de grain utilisé, la méthode de torréfaction, etc. Nos recommandations sont des référenciels qui ont pour vocation d’être des lignes directrices pour vous aider à mieux aborder le choix d’un sac de café. Le mieux reste de prendre en compte vos préférences avant tout, puis d’avancer en faisant des essais pour affiner votre palette de goûts.
En fonction du pays d’origine
Cette dernière section est purement éducative et vous permet d’en connaître davantage sur les principaux pays producteurs de café, réputés pour la qualité de leur grain. Bien sûr, il en existe une multitude, nous vous proposons ici un condensé. La production de café de chacun de ces pays se reflète dans les caractéristiques gustatives de ses grains de café. En effet, deux grains d’un même pays peuvent délivrer des saveurs diamétralement différentes, et ce car il existe une multitude de “procédés”, c’est-à-dire de façons de traiter le fruit de son état de cerise à son état de café vert. On parle souvent de méthodes ou de voies, en sous-entendant la manière dont il va être traité jusqu’à son état de grain vert sec.
Prenons un exemple concret. Les cafés éthiopiens lavés vous offriront un arôme floral tandis que les cafés éthiopiens naturels proposent des saveurs plus sauvages et une texture plus crémeuse. On reconnaît aussi les cafés éthiopiens traités par méthode Miel qui combinent les 2 méthodes précédentes, apportant encore plus de richesse au profil gustatif.
En plus du pays d’origine, il est important de considérer la variété et l’altitude.
Un café Arabica proposera une grande finesse aromatique et sera doux. S’il s’agit d’un café Robusta, vous obtiendrez un café plus corsé avec un goût plus persistant en bouche.
Nous pouvons également prêter attention à l’altitude. Un café poussant en haute altitude aura un grain plus dur et dense, proposant ainsi un potentiel aromatique élevé plutôt qu’un grain cultivé en basse altitude.
Cet article vous donne des indications et orientations afin de mieux choisir votre sac de café en fonction des 3 facteurs principaux que sont la méthode d’infusion, les notes de dégustation et le pays d’origine. La meilleure recommandation que nous puissions vous donner reste de tester différents cafés et méthodes d’infusion afin de trouver la combinaison de tous les facteurs qui vous séduit le plus. Belle dégustation!
Aujourd’hui les gens sont plus ouverts qu’il y a une quinzaine d’années. Je me souviens lors de mes premières chroniques dans les médias, plusieurs étaient stupéfaits qu’une bière pouvait admirablement bien accompagner du chocolat et du dessert et non seulement des saucisses, du fromage, des chips, des hot dogs, … Heureusement les gens ont évolué, tellement évolué que je fais maintenant des soirées spéciales pour la période pascale avec du chocolat de tout genre et des fudges. Oh Yâble les calories pour une fois. On est thématique ou on ne l’est pas.
Dans cette chronique j’avais le goût de vous faire découvrir de beaux accords avec différents chocolats. Commençons !
La Blanche de Sillery (Microbrasserie Le Saint-Colomb à Sillery) est une witbier aux fruits à 4,6% d’alcool brassée avec du jus de goyave, de mangue, et de fruit de la passion. De couleur dorée et voilée, cette Blanche de Sillery offre un nez typique d’une witbier classique avec ses notes de blé et d’agrumes mais les fruits tropicaux sont également présents dans un bel équilibre. En bouche, les fruits tropicaux ne prennent pas le dessus sur la bière laissant place aux délicates notes de la witbier. Il y a un bel équilibre en bouche avec cette bière rafraîchissante venant de cette récente microbrasserie sur la rue McGuire dans le quartier Sillery à Québec. Pourquoi le nom de Saint-Colomb ? Sillery était une municipalité entre 1856 et 2001 mais portait le nom de Saint-Colomb de Sillery de 1856 à 1947 qui a abrité plusieurs irlandais.
Pour Pâques, je vous la conseille avec un chocolat blanc qui apportera une touche vanillé fort intéressante aux fruits exotiques de la bière. Le blé sera effacé par le sucre. C’est un accord frais tout en étant sucré bien sûr. Vous pouvez même y ajouter des tranches d’amandes pour plus de complexité.
Deux produits que vous connaissez sûrement très bien sont d’excellents tourtereaux. La Nectareüs (Brasseurs du Monde) est une ale brune au miel qui doit être servie entre 8 et 10 degrés Celsius pour obtenir le meilleur résultat possible. Cette délicieuse brune au miel accompagnera à merveille la célèbre barre de chocolat Tobblerone. Chocolat, nougat et miel envouteront votre palais. Pourquoi ne pas faire une fondue au chocolat avec cette Tobblerone en accord toujours avec la Nectareüs. Les fruits apporteront une acidité qui coupera un peu le sucre. Essayez et vous verrez !
Vous êtes plus de type chocolat noir ou chocolat au lait traditionnel, aucun problème il y a plusieurs possibilités pour vous. Le plus simple est de vous diriger vers les stouts et porters. Ne sachant pas si vous préférez les bières noires plus douces ou celles plus fortes et houblonnées, je vais trancher la poire en deux en vous proposant la Stout à l’avoine(Microbrasserie le Castor). Cette bière est un classique de cette microbrasserie de Rigaud depuis plusieurs années et convient à la majorité des palais. L’ajout d’avoine lui procure une belle rondeur. Elle est soyeuse en bouche et non agressive. Elle pourra accompagner tout aussi bien le chocolat noir que le chocolat au lait que vous recevrez à Pâques et même celui à l’érable.
Il y a tant de possibilités avec les accords bières et chocolats. Je n’ai même pas élaboré les chocolats de terroir qui font de mariage sublime. Ce sera peut-être dans la chronique de Pâques de l’an prochain ou lors d’une future dégustation que je ferai pour vous avec mon entreprise Dégustation et Animation de la Rive.
On se revoit bientôt pour une autre chronique bière pour le mois de mai.
Le printemps, la saison de la neige qui fond, la saison de la St-Patrick et de sa bordée de neige, mais c’est également la saison des sucres. Dans cette chronique bière, je ferai un clin d’œil au changement de saison, à la St-Patrick, mais également au sirop d’érable. Voici ma sélection :
Blanche au miel (Ça Brasse)
J’entends déjà penser quelques-uns qui se disent c’est quoi le rapport avec la St-Patrick et l’érable ??? Premièrement le printemps se veut le bon moment pour sortir des produits rafraîchissants lors des belles journées ensoleillées. Cette Witbier au miel à 5% d’alcool est parfaitement le cas. Elle a été élaborée à partir de 25% de miel de trèfle. Oh, le trèfle n’est-il pas le symbole de l’Irlande par hasard ? Le trèfle représente même la Sainte Trinité chez les Irlandais. On retrouve le trèfle en grande quantité partout en Irlande. Là vous voyez enfin le lien que je voulais vous démontrez entre cette bière et la St-Patrick. Le miel est 100% du Québec et provient de la Miellerie St-Patrice (pas loin de Patrick 😉). Vous aurez une bière quand même légère avec un côté floral et l’équilibre entre le miel et les céréales dont le blé qui sera parfaite lors de belles journées ensoleillées printanière.
Vous voulez avoir une bière verte et rafraîchissante pour faire comme dans certains bars. Oubliez cette fois-ci la Harp et encouragez plutôt les microbrasseries locales. Je vous suggère la Vire-Capot qui est une Golden Ale à 5,5% d’alcool très désaltérante. On perçoit des notes herbacées, une délicate touche houblonnée et un soupçon de miel de trèfle. Bin oui, encore ce trèfle si précieux aux irlandais. Certains vont se dire c’est quoi le rapport entre une bière verte et cette bière blonde. Faites comme dans certains établissements qui servent de la bière verte, ajoutez un peu de colorant vert dans votre verre et le tour sera réglé. Encore mieux, versez quelques gouttes dans votre canette et remuez tranquillement. Le liquide sortira vert de celle-ci. La Vire-Capot est très désaltérante et satisfera tout le monde c’est certain.
Voici une nouvelle microbrasserie qui a ouvert ses portes le 22 décembre 2022 à Québec. C’est inscrit sur la canette Pale Ale mais c’est plus précisément une NEPA. De couleur blonde allant de blonde paille à blonde dorée de façon voilée, cette NEPA brassée avec les houblons Citra Lupomax et Galaxy offre un bouquet rafraîchissant de pamplemousse, pêche, et des notes minérales. Le houblon Citra Lupomax est une version concentrée du Citra et apporte des saveurs d’agrumes et de fruits tropicaux tandis que le Galaxy est utilisé pour ses fins aromatiques mais aussi amérisants. En bouche, nous avons une bière d’une grande ‘’buvabilité’’. C’est un gros jus tropical houblonné, moins intense qu’une NEIPA, mais tout aussi bonne. Au menu, pamplemousse, cantaloup, pêche, notes minérales, et une finale sèche et houblonée qui nous amène à la prochaine gorgée. Le seul lien que nous avons ici avec la chronique n’est pas en raison de la St-Patrick et de l’érable mais avec les belles journées chaudes du printemps.
Là c’est clair pour tous, on va parler du temps des sucres qui est un moment très apprécié pour plusieurs d’entre nous. Cette Double (Dubbel) à 9% d’alcool est de couleur plutôt ambrée avec des reflets rougeâtres et même dorés. Pour ceux qui pensent qu’une Dubbel se doit d’être brune, disons que c’est une brune caméléon. 😉 Pour obtenir des résultats optimums, servez-la entre 8 et 10 degrés Celsius. Au nez, on détecte rapidement l’érable et la levure belge ainsi que des notes herbacées subtiles venant du houblon Tettnager qui est un houblon noble en Europe. En bouche, nous avons une bière chaleureuse ayant une rondeur incroyable apporté par l’érable mais dont le sucre résiduel est admirablement contrôlé. Il est également possible de percevoir le goût du biscuit Graham. On ne goûte pas l’alcool et ça peut être dangereux car elle descend drôlement bien.
Voici 4 beaux produits à savourer en voyant fondre la neige sous nos yeux.
On se reparle prochainement pour la chronique de Pâques. Cheers !
Chaque machine répond à des profils et à des besoins différents. Afin de vous aider dans le choix de votre machine à espresso manuelle, nous vous proposons de répondre à ces questions pour vous orienter vers LA machine qui vous accompagnera dans votre quotidien.
VOUS SOUHAITEZ POUVOIR RÉALISER PLUSIEURS CAFÉS DE SUITE…
Cela va nécessiter un élément chauffant puissant et une grande quantité de métal à l’intérieur de la machine. Ce dernier sera idéalement très isolant, comme l’acier ou le laiton, afin de garder une belle constance thermique. Si vous êtes amateur.trice.s de boissons longues, vérifiez bien que la contenance de la bouilloire est suffisamment importante. Dans ce cas, vous pourriez vous orienter vers la LELIT Victoria ou la LELIT MaraX.
VOUS ÊTES PRINCIPALEMENT CONSOMMATEUR.TRICE.S DE CAFÉ NOIR…
Si vous êtes plutôt consommateur.trice.s de café noir, mais que vous voulez la liberté de mousser du lait de temps à autre, une machine simple bouilloire pourrait être un choix idéal. Elle offre une chauffe rapide, une belle constance de chaleur, le tout dans une taille compacte. Attention cependant, certaines machines de ce type requièrent plus de précautions à l’utilisation (ligne 50’s de LELIT par exemple), notamment pour préparer une boisson lactée avec la gestion manuelle du mode vapeur.
VOUS ÊTES PRINCIPALEMENT AMATEUR.TRICE.S DE BOISSON LACTÉE…
Si vous buvez votre café principalement avec du lait, alors une machine avec de belles performances vapeur sera idéale. Plusieurs options s’offrent à vous, que vous souhaitiez pratiquer le latte art ou simplement préparer un lait chaud onctueux:
Dans le premier cas, une machine à double bouilloire ou à échangeur de chaleur pourrait être un bon choix. En effet, si vous souhaitez approfondir votre extraction espresso ainsi que votre mousse de lait, il s’agira de l’équipement idéal. Elles vous permettront de ne faire aucun compromis grâce au réglage précis des températures vapeur et café, par exemple. Dans un tel cas, les LELIT MaraX, LELITElizabeth ou même LELITBianca sont des équipements qui pourraient vous intéresser. Notez cependant que ces machines peuvent présenter des enjeux d’encombrement, de rapidité de chauffe ou même de prix. Dans ce cas, vous pouvez vous orienter sur la catégorie suivante.
Dans le second cas, si vous cherchez plutôt le plaisir d’une tasse gourmande, orientez-vous vers la LELIT Grace ou LELITVictoria. En revanche, se connaître, c’est aussi se projeter. Si vous ne vous sentez pas l’âme d’un barista aujourd’hui, vous pourriez y prendre goût. Les équipements LELIT étant très solides et conçus pour durer, votre pratique et vos envies pourraient évoluer avec le temps. Dans ce cas, un équipement performant et intuitif comme la LELIT MaraX pourrait être idéal. Grâce à ses nombreuses fonctionnalités, elle permet au débutant de préparer une excellente tasse à coup sûr, et au connaisseur d’aller explorer des préparations plus pointues.
Chez Édika, toutes nos machines sont vendues avec une formation à la première utilisation. En salle de montre ou à distance (sur RDV), nous vous accompagnons pour que l’installation se passe au mieux.
Février vient de se terminer ainsi que le 28 jours sans alcool que plusieurs d’entre vous ont au moins d’essayer de réaliser. Certain d’entre vous se rebutent encore à faire à faire ce défi 28 jours sans alcool, mais qu’ils se rassurent, les produits sur le marché ont considérablement évolué et l’offre est la.
Quelque soit votre choix, cette chronique est faite pour vous tous.
Commençons par un produit sans alcool qui n’est pas une bière mais un hydromel. Cru d’Abeille situé à Lévis sur la rive sud de Québec se spécialise dans des hydromels rafraîchissants alcoolisés et sans alcool loin des hydromels que vous avez déjà goûté à la SAQ. Leur hydromel sans alcool Canneberge et Hibiscus fait sensation depuis sa sortie. C’est frais, très rafraîchissant et surtout peu sucré par rapport à des hydromels lourds et très sucrés que nous étions habitués auparavant. Tout est en finesse ! Le produit de couleur rosé est très bien balancé car il est possible de goûter à la canneberge, au miel, et le côté floral de l’hibiscus. Cru d’Abeille ont sorti ce mois-ci un autre hydromel sans alcool le Pitaya et Orange, un merveilleux mélange d’orange et de fruit du dragon qui vaut la peine de le découvrir également. Découvrez également les autres hydromels avec alcool tels que : Concombre, Framboise et Hibiscus, Mojito, et bien plus.
Un smoothie sour au cassis sans alcool, est-ce que ça pourrait vous intéresser ? Je vous présente la Chester (BazaarMicrobrasserie). Nous avons un liquide mauve foncé très opaque offrant un nez fruité très intense. Assurément il y énormément de fruits dans la composition de cette Berliner Weisse de type smoothie. Nous avons ici une bière sans alcool très complexe avec une rondeur non habituellement dans les bières sans alcool. On ne cherche vraiment pas le cassis qui est aux premières loges. L’acidité au goût citronné typique des Berliner Weisse est présente en arrière-plan. J’ai fait goûter la Chester lors d’une soirée pour le Superbowl et les gens étaient absolument certains qu’elle était alcoolisée de par son goût. Prenez la Chester en accord avec du fromage de chèvre frais sur un craquelin neutre et un peu de confiture aux petits fruits et ce sera divin. Bazaar Microbrasserie offre d’autres excellentes bières sans alcool tels que la Oz, Miss Mango, Tiramisu, … À découvrir !
Pour terminer cette chronique, nous allons complètement aux antipodes avec une bière à 9,5% d’alcool. Le samedi 18 février 2023 avait lieu la Journée Péché Mortel 2023. La Brasserie Dieu du Ciel a créé une journée spéciale Péché Mortel à chaque année. C’est le temps de découvrir différentes versions de ce délicieux stout impérial au café. Cette année un 4 pack mixte vous propose : 1 Péché Mortel Bourbon 2022, 1 Péché Mortel Latte, 1 Péché Mortel Stout Mexicain, et 1 Péché Mortel Édition Spéciale (brassé avec un café différent soit le Sierra Nevada de Santa Marta). Pour moi, la version Bourbon est toujours un incontournable depuis sa première sortie et est toujours présente à chaque année dans le 4 pack sous un millésime différent. Cette fois-ci je vais vous parlez de la Péché Latte. Son nom est bien choisi car cette version de Péché Mortel a obtenu un ajout de lactose. Ce Milk Stout Impérial est noir comme l’ébène. Au nez, il est facile de détecter le café et les souches de torréfaction venant également du malt. Le lactose apporte une présence laiteuse et sucrée au point de vue olfactif. Pour ce qui est du goût, le lactose adoucit les torréfactions du café, du malt, ainsi que des houblons. Il apporte une belle rondeur agréable en bouche qui est en harmonie avec le café, le goût de pain grillé, et le chocolat noir. Dépêchez-vous de vous procurer les 4 packs de Collection Péché Mortel avant qu’il ne soit trop tard.
On se retrouve bientôt pour d’autres excellents produits.
L’année 2022 fût difficile financièrement pour plusieurs commerces suite à la pandémie et deux microbrasseries ont malheureusement mis la clé dans la porte soit Country Club Microbrasserie à Baie St-Paul et Microbrasserie Cap Gaspé à Gaspé. En souhaitant que l’année 2023 ne verra pas d’autres microbrasseries fermées définitivement leur porte vu le contexte économique difficile avec toutes les hausses que nous subissons. Je souhaite un rétablissement pour tous au courant de l’année.
Pendant la période des Fêtes, nous avons eu l’opportunité de fêter ensemble suite à des années restrictives dû à la pandémie. Le fait d’être ENFIN de retour ensemble m’a donné le goût de vous parler de la première bière de cette chronique.
Enfin Ensemble (Echo Session Ales)
Cette kölsch à 3,5% d’alcool est une bière collaborative avec Hart Print et la Fondation du CHUM. Boire pour une bonne cause c’est merveilleux. Cette bière blonde est très douce. C’est une bière de soif, de rassemblement, facile à boire, qui plaira à tous. Sa présence sucrée typique des ales est présente au début mais s’assèche en finale comme le veut ce style. Son nom Enfin Ensemble reflète très bien la réalité entourant la pandémie. Regroupons-nous en levant notre verre de Enfin Ensemble au retour à la normalité (ou presque).
La Pragmatique (La Voie Maltée)
On parle ici d’une lager blonde dorée à 4,8% d’alcool coiffée d’une mousse blanche onctueuse, style qu’on retrouve abondamment en Tchéquie (ancienne République Tchèque). Son nom est un clin d’œil à la ville de Prague. Au nez, des notes céréalières, herbacées et même de mie de pain se laissent découvrir. En bouche, la bière offre une fine amertume supportée par une dose sucrée très légère. Les plus fins palais pourront détecter une saveur de croûte de pain. C’est une autre bière qui descend vraiment bien. Cette Pragmatique de La Voie Maltée plairait aux gens de la Tchéquie qui raffolent des lagers blondes rafraîchissantes, eux qui consomment le plus de bières par habitant partout sur la planète.
Harbour (Farnham Ale & Lager)
Il y a quelques années, mon beau-frère Danny Chabot du Dépanneur de la Rive à Cap-Rouge nous convoquait chez lui pour la présentation de sa 1000e bière dans son commerce (Il est rendu maintenant à plus de 2000). Quelle serait cette fameuse 1000e bière. J’avais prévenu ma femme à l’époque qu’on y allait pour l’événement mais que je voulais revenir tôt car j’étais fatigué. Une fois chez lui j’ai remarqué qu’il y avait seulement les Harbour et aucun Chabot. Étrange ! Est-ce qu’ils ne pouvaient pas venir ? Danny nous demande d’aller dans le salon pendant qu’il monte son set-up. Bizarre, mais nous écoutons tous. Une fois le set-up monté, Danny nous demande de se fermer les yeux et nous apportent un à un autour de l’îlot dans sa cuisine. Vraiment, vraiment bizarre ! Lorsque tout le monde est placé autour de l’îlôt, il nous dit d’ouvrir les yeux, je vois deux piles de canettes et au centre un cadre de ma mère décédée le 23 janvier 2009. L’étiquette sur les canettes est la photo qu’on retrouve dans la cadre qui représente ma mère dans la vingtaine. Pour sa 1000e bière, Danny voulait une bière qu’on se souviendrait longtemps, très longtemps. Il voulait faire honneur à ma mère qui a été toujours présente pour nous tous. C’est comme ça que la bière Harbour est née. Quand tu vois ton nom sur la canette avec la face de ta mère dessus tu souhaites qu’elle soit à la hauteur. On parle ici d’une Double IPA de style West Coast IPA à 8% d’alcool. Elle est de couleur dorée allant vers le cuivrée coiffée d’une mousse blanche. Côté olfactif, nous retrouvons le pamplemousse, le malt, et le caramel. Côté gustatif, le pamplemousse, le malt et le caramel sont aussi présents mais on détecte également des notes de litchis, de citron, de poivre, et une belle amertume soutenue (environ 120 IBU). Cette bière est une exclusivité du Dépanneur de la Rive et a été longtemps la bière la plus vendue à l’unité. Mon ami le chef lyonnais Toto Li Vigni dit que c’est sa bière préférée et il en profite lorsqu’il vient ici ou lorsque je passe à Lyon. Si vous passez au Dep de la Rive, goûtez-y et vous verrez …
Pour finir, je vous souhaite à tous une merveilleuse année 2023 sans tracas avec de la santé, de l’amour et de l’amitié. Cheers !
L’endive, chicorée de Bruxelles ou chicorée Witloof, appelée aussi chicon dans le Nord de la France, au Luxembourg et en Belgique, est une variété de chicorée amère, plante bisannuelle de la famille des Astéracées, mais différente de celle qui donne la chicorée à café. Cette chicorée vivace à « nombreuses feuilles », est surtout cultivée comme une plante annuelle pour ses « chicons », pousses blanchies obtenues par forçage et consommées comme légumes crus ou cuits.
Boudée par plusieurs et adulée par d’autres, l’endive se démarque des autres variétés de légumes par son goût amer et son parfum subtil, mais aussi par sa facilité de préparation, son coût modique et ses bienfaits pour la santé.
La culture de l’endive :
Sa culture se fait en plusieurs étapes. La première se déroule dans les champs: elle commence lors du semis en mai et se termine lors de l’arrachage en octobre. À ce moment-là, les feuilles vertes qui se trouvent au bout de la racine (aussi appelée carotte) sont coupées à environ quatre centimètres du collet.
Les racines ainsi récoltées sont ensuite réfrigérées jusqu’à la deuxième étape qui, elle, consiste à repiquer ces mêmes racines dans des bacs de plastique dont le fond est recouvert de tourbe. Le repiquage doit se faire en rangs bien serrés afin que l’endive obtienne sa forme caractéristique et soit la plus compacte possible.
Une fois le repiquage terminé, arrive la troisième étape: la pousse en salle de forçage. Il s’agit ici de placer les bacs dans une salle à température contrôlée qui ne laisse filtrer aucune lumière et ce, afin d’obtenir de belles endives d’un blanc crémeux et jaunâtre. Arrosées régulièrement de solutions nutritives, les endives restent en salle de forçage durant 21 jours.
Alors à maturité, les endives passent à la dernière étape: le cassage, qui consite à les séparer mécaniquement de leur racine et à les éplucher, c’est-à-dire enlever les feuilles abîmées. Ceci fait, il ne reste plus qu’à les emballer et les acheminer auprès des détaillants et des consommateurs.
Quel est le bienfait de l’endive ?
L’endive est un légume, plus précisément un « légume-feuille »qui présente de nombreuses vertus à la fois nutritionnelles, hydratantes ou diurétiques, tout en étant très peu calorique. Composée d’eau à 95%, l’endive couvre une bonne partie de nos besoins hydriques journaliers. On considère qu’une portion d’endives (200 g environ) correspond à un verre d’eau de 185ml, ce qui en fait un aliment incontournable en été, ou encore dans le cadre de la pratique sportive.
L’endive est un légume riche en vitamines. En plus d’hydrater et d’éliminer les toxines de l’organisme, l’endive est source d’une grande variété de vitamines : A, C, E, ainsi que la fameuse vitamine B9 aussi appelée acide folique, ou plus simplement “folate”.
Comment conserver les endives ?
Une fois le sachet entamé, vous pouvez conserver vos endives (ou chicons) dans le bac à légumes de votre réfrigérateur pendant environ 4 jours, le tout enveloppé dans du papier absorbant (type essuie-tout). Les endives cuites quant à elles, se conservent très bien, pour cela, déposez-les dans un grand plat en veillant à ce qu’elles ne se chevauchent pas, puis couvrez le plat d’un papier gras
Comment se prépare l’endive ?
Pour découper une endive, il suffit :
Eliminez la base de l’endive.
Inutile de laver les endives : il suffit juste de retirer les premières feuilles, de plus, l’eau oxyde les feuilles et altère le goût et le craquant de l’endive.
Eliminez la partie dure de la base de l’endive : le tronc, en y prélevant un cône au couteau d’office. Pour être sûr d’avoir une endive moins amère, vous devez enlever cette partie.
Posez l’endive sur le plan de travail et taillez-la à votre convenance.
Comment congeler des endives ?
Une fois vos endives blanchies (Dans une grande casserole, faire bouillir de l’eau, la saler, puis faire blanchir les endives pendant 15 min. Vous pouvez également les faire cuire à la vapeur. Les retirer et les écouter ensuite.) répartissez-les sur une plaque puis placez-les au congélateur durant plusieurs heures. Lorsqu’elles sont bien congelées, vous pourrez les ranger dans des sacs de congélation pour un gain de place.
Comment enlever l’amertume des endives crues ?
Si vous servez des endives crues, vous pourrez atténuer leur amertume en ajoutant dans votre recette une sauce au yaourt par exemple. Si vous souhaitez cuire vos endives, saupoudrez-les avec un peu de sucre cassonade ou d’érable. En plus de masquer l’amertume, il permettra à vos légumes de mieux colorer.
À noter :
Le verdissement est un phénomène tout à fait naturel qui n’altère que l’aspect de l’endive. En revanche, c’est un signe que l’endive a été exposé à la lumière ou à température ambiante pendant un certain temps… elle sera donc moins fraîche et croquante lors de votre dégustation.
DécouvrezDiva, l’endive du Québec que propose la Ferme Bunny situé à Saint-Hyacinthe
Comme je suis excitée de te présenter Karissa Paré, fière représentante du trio d’entrepreneures qui se cachent derrière l’entreprise Lyo & Co !
Qu’est-qu’on en commun :
Karissa, nutritionniste, Shania, candidate à la profession d’ingénieure et Malika, Étudiante à temps plein
Elles ont les mêmes parents (oui, oui, elles sont sœurs hihi !)
Elles sont toutes les trois dans la vingtaine
Elles sont également gourmandes à temps
Ce sont de jeunes femmes déterminées
Et surtout, elles ont un amour commun pour la LYOPHISATION !!!
Bonne découverte !
J.R. : Salut Karissa, je suis vraiment heureuse de te recevoir dis-moi, je suis curieuse à quoi ressemble vos parcours professionnels ?
Karissa : Je suis nutritionniste-diététiste depuis maintenant 5 ans! J’ai étudié à l’Université McGill et j’y ai fait mon Bacc en nutrition. Et c’est vraiment un emploi de rêve parce que je travaille dans ce qui me passionne : la bouffe !
Je peux partager cette passion avec mes clients. Je travaille actuellement au privé. J’aide mes clients à améliorer leurs habitudes alimentaires pour atteindre divers objectifs : comme gestion de poids, performance sportive, optimiser leur santé, etc. En plus, je suis photographe et styliste culinaire, et je fais aussi du développement de recettes !
J’ai aussi terminé mon Certificat en Entrepreneuriat au HEC cette année. Grâce aux compétences développées avec mon certificat, et grâce à mes années d’expérience en agroalimentaire, j’ai pu démarrer mon entreprise de lyophilisation avec mes 2 sœurs en décembre 2021.
J.R. Ça me fascine les gens qui bâtissent une entreprise familiale, pour avoir moi-même une sœur je sais que par moment… On peut avoir envie de s’arracher la tête, comment vous gérez ça dans le quotidien d’une entreprise ? Comment est-ce que ce projet est venu modifier la relation que vous entretenez entre vous ?
Karissa : Honnêtement, travailler en famille, ça a de gros plus à plusieurs niveaux, mais aussi des moments plus difficiles comme n’importe quelle ‘relation’ si je peux dire!
Mais c’est certain qu’il n’y a personne dans ce monde que je connais plus et en qui j’ai autant confiance que mes sœurs.
On n’a pas peur de se dire les vraies choses et d’être honnête.
On est toutes travaillantes et performantes. On s’encourage, on s’écrit environ 200 fois par jour, on se côtoie tous les jours, on peut parler de tout et de rien, on se comprend.
On connait nos forces et nos faiblesses. On a vraiment une proximité qui rend notre équipe vraiment forte.
Mais oui, parfois, on est tellement à l’aise entre sœurs qu’on peut parfois manquer de tact un peu quand les choses deviennent difficiles et stressantes. C’est pour ça qu’on prend des moments, environ 1x par 2-3 mois, pour s’asseoir en famille, avec nos parents, et discuter (style conseil d’administration).
Ma mère va nous faire une belle table officielle avec de la bonne bouffe ! On crée un environnement sans jugement et rempli de respect, et on se dit les vraies choses : nos attentes, nos frustrations, nos désirs, nos visions… Et on se fait un plan d’action et on grandit de tout ça. Et on réajuste tous les 2-3 mois.
Je ne me verrais pas démarrer une entreprise avec d’autres personnes que mes sœurs. C’est tellement demandant énergétiquement et émotionnellement, le confort que j’ai avec mes sœurs de le faire, ça vaut de l’or. On n’a pas eu besoin de s’adapter d’un point de vue personnel – seulement professionnel.
J.R. : Vos parents ont pensé quoi de ce projet ?
Karissa : Mes parents étaient vraiment emballés par le projet et nous ont encouragés à 1000%. En fait, sans eux, Lyo et Co. n’existerait pas – Lyo, c’est vraiment une histoire de famille.
C’est grâce à eux si on a eu un local, c’est grâce à leur aide si on a eu une mise de fonds plus grande pour nous aider à démarrer. Avec leur expérience, ils nous ont beaucoup aidés et guidés lors de notre démarrage, pour notre incorporation, et tout au niveau légal et budgétaire. Nos deux parents sont comptables, et c’est ma mère qui fait notre comptabilité ! Et mes parents nous aident énormément niveau production.
Encore aujourd’hui, ils nous aident au quotidien malgré leur emploi à temps plein. Ils sont tellement fiers, ce sont nos fans #1.
Ils partagent tous nos publications Facebook, ils achètent tous nos produits et en donnent à leurs amis et connaissances, ils viennent à tous nos Marchés (ex. Marché d’été de Pointe-aux-Trembles toutes les fois) ! Mon père nous aide puisqu’il est très manuel à nous construire certains outils dont on a besoin.
Ils aimeraient même travailler pour nous lors de leur retraite, lorsque la compagnie sera plus grande.
J.R. : Est-ce que c’est un rêve que vous aviez depuis longtemps d’être « entrepreneure » ?
Karissa : Pour ma part, j’ai toujours rêvé d’avoir mon entreprise, mon projet à moi ! Je ne savais pas dans quoi ou comment, mais j’avais vraiment envie d’aller chercher cette fierté-là et de pouvoir dire « c’est mon entreprise ». C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle je suis allée faire mon certificat en entrepreneuriat : pour m’aider à ouvrir mon esprit sur les possibilités et les opportunités.
J.R. : Je sais que pour l’instant vous êtes toute à temps partiel dans l’entreprise, est-ce votre souhait de vous y dédier à 100 % un jour ?
Karissa : Oui, on est toutes les 3 à temps partiel dans l’entreprise actuellement, on a toute un emploi à temps plein. Mais c’est dans les plans que je sois celle qui lâche tout dans le futur pour m’y mettre à 100% ! Pour mes sœurs, lyo c’est plus un projet ‘sur le side’ et elles désirent continuer leur cheminement actuel niveau professionnel, ce que je respecte à 1000%. Donc c’est vraiment moi qui vais en prendre un peu plus !
J.R. : Bon, là on se doit de parler de votre « ART »… La lyophilisation, d’un je souhaite en savoir plus sur cette magnifique méthode et de deux… À quel moment l’attrait pour la lyophilisation entre dans vos vies ?
Karissa : C’est drôle, parce que l’idée de l’entreprise est comme venue de 2 opportunités différentes, au même moment.
D’abord, étant nutritionniste, je recommandais souvent à mes clients des fruits lyophilisés, parce que c’est une belle collation qui se transporte facilement partout, prête à manger, et ça aide mes clients à consommer plus de fruits au quotidien. Mais c’est assez difficile de s’en procurer, ils devaient en commander sur internet des états unis principalement.
En plus, ma petite sœur Malika, elle a vu les bonbons lyophilisés, ou freeze dried, sur tiktok. C’est hyper tendance en ce moment aux États-Unis. Et on a voulu les essayer parce que ça avait l’air super bon ! Mais les frais d’expédition étaient astronomiques, et personne n’offrait ce produit au Québec.
Donc 1 pierre 2 coups, on s’est dit : bin tu sais quoi, on va le faire nous-mêmes et rendre les fruits, légumes et bonbons lyophilisés plus accessibles au Québec. On s’est renseigné, j’ai fait des études de marché, j’ai testé mes clientèles cibles et on est parti en famille dans ce beau projet.
Et pour répondre à ta question : c’est quoi la lyophilisation ?
En fait, c’est une technique de déshydratation à froid. Qu’est-ce que ça fait exactement – bin ça fait 2 choses.
Premièrement, lyophiliser des fruits et légumes, ça permet d’obtenir des croustilles de fruits et de légumes ! La lyophilisation permet de conserver la couleur, la forme et 98% des nutriments environ, et on enlève juste l’eau. Et on obtient un résultat croustillant. C’est donc une collation parfaite à avoir avec soi, parce qu’en plus de nous faire manger plus de fruits et de légumes au quotidien, et bien c’est prêt à manger, pas besoin de les couper et les préparer, et c’est une texture totalement différente.
Pour les bonbons, on utilise en fait des bonbons qu’on connait tous : par exemple, on part avec des Skittles, des caramels Werthers ou encore des Jolly ranchers. Quand on les transforme, donc quand on les lyophilise, les bonbons vont grossir et la texture va changer.
Ça va prendre la texture d’une crotte de fromage, hyper croustillant, et les saveurs vont être multipliées x10.
C’est vraiment une expérience extraordinaire! À chaque fois que les gens les goûtent pour la première fois, leur regarde change et on se fait toujours dire « Bin, voyons donc, c’est malade » !
J.R. : Et combien de temps après avez-vous choisi de transformer cette passion en entreprise ? Karissa : On a en fait commencé à lyophiliser avec l’idée de démarrer l’entreprise ! Donc tous les tests qu’on faisait au départ, c’était dans le but de démarrer l’entreprise.
J.R. : Êtes-vous allée vous chercher des formations spéciales pour créer Lyo & Co ?
Karissa : Oui ! En fait, Lyo & Co. a été démarré sur la base que j’étais nutritionniste en épicerie, avec beaucoup d’expérience en agroalimentaire et en vente au détail. Je connais super bien mon client cible puisque c’est mon client qui vient me voir dans mon bureau.
Mais en plus, j’étudiais au HEC pour mon certificat en entrepreneuriat. Donc j’ai acquis beaucoup de connaissance et d’outils qui nous aident énormément. Et en plus, au travers de mon travail, j’ai eu beaucoup de formation de gestion de réseaux sociaux qui nous aident.
Ma petite sœur Shania, elle, est candidate à la profession en ingénierie, donc elle a beaucoup d’expérience pour nous aider avec l’entretien et les bris de nos machines et de nos pompes.
Puis Malika, elle, elle étudie en art – donc tout ce qui est image de marque et graphisme, elle s’y connait beaucoup.
On se complète vraiment beaucoup, et c’est beaucoup grâce à nos différentes expériences professionnelles que Lyo et Co. est une si belle réussite à nos yeux, sans beaucoup d’aides-externes pour le moment.
J.R. : L’entrepreneuriat vient avec son lot de montagnes russes, y a-t-il une phrase que vous vous répétez souvent et pourquoi ?
Karrisa :« C’est malade OU on capote ! »
En fait, malgré qu’on vienne tout juste de terminer notre première année de démarrage, on a tellement eu de réussites, on n’y croit souvent pas. Et on capote. Et on ne réalise pas l’ampleur de notre projet !
Au départ, on voulait simplement tester le marché pour notre année 1, vendre de petites quantités pour commencer tranquillement. Mais ça a explosé et on n’arrive pas à répondre à la demande actuelle. On vit vraiment un rêve, je pense, pour une entreprise en démarrage, et on se sent vraiment choyée d’avoir cette chance-là d’avoir une belle communauté comme on a. On a tellement de bons mots et tellement d’opportunités, qu’on n’en ait souvent sans mot et excité par ce que le futur nous réserve !
J.R. : Qu’est qui vous rend unique vous et votre entreprise?
Plusieurs points, je te dirais :
On est les seules au Québec à offrir autant de variété de fruits et légumes lyophilisés au même endroit
On est les seules à faire des bonbons lyophilisés au Québec
Notre contact client : on est vraiment à rapide à répondre à nos clients, on est proche de chacun de nos clients, on règle les problèmes super rapidement. Vraiment, pour nous, nos clients font partie de notre famille et on les traite de la sorte ! On fait même des commandes spéciales pour nos clients ! On partage leur commentaire et leur photo, on adore échanger et partager notre amour. On crée vraiment une communauté autour de la gourmandise et l’importance de bien manger, mais toujours en ayant bon goût.
On est la seule entreprise au Québec à faire des tests de bonbons lyophilisés sur Tiktok !
On fait des collaborations avec des producteurs d’ici et des épiceries pour ramasser leur fruits et légumes moches et les surplus de récoltes pour sauver le gaspillage alimentaire.
Notre équipe : on est 3 sœurs avec chacune des forces différentes et on se complète vraiment. Moi, je suis vraiment forte niveau connaissance et connexion avec le client cible, et le développement de l’entreprise, la création de lien d’affaire avec nos partenaires. Malika elle, elle est super bonne niveau créativité, image de marque, elle a l’œil artistique, elle est bonne niveau réseaux sociaux, et elle est aussi super bonne au service à la clientèle. Shania, elle préfère être en arrière-scène et s’occuper de la production, de la paperasse, faire la maintenance des machines. C’est 3 piliers importants de notre entreprise et ça adonne que chacun est une force pour chacune de nous.
J.R. : Qu’est-ce qu’on vous souhaite pour les années à venir tant perso que pro?
Karrisa : On travaille très fort sur la croissance et permette à Lyo et Co. de grandir et d’avoir la capacité de devenir une grande entreprise! Donc on se souhaite de pouvoir continuer de grandir et de partager notre amour de la nourriture et du lyophiliser avec encore plus de gens, partout au Québec et possiblement au Canada un jour.
Côté perso, je nous souhaite un équilibre !
En tant qu’entrepreneur, on se consacre tellement à notre entreprise qui est comme notre bébé, qu’on vient à manquer de temps parfois côté perso. J’essaie de trouver un équilibre et de faire de la place et de consacrer du temps à profiter quand même de moment avec ma famille, mon conjoint et mes amis – c’est primordial pour notre santé, et ça nous permet d’être, selon moi, de meilleures personnes et de meilleurs entrepreneurs.
J.R. : Avez-vous une anecdote cocasse à nous raconter concernant l’entreprise?
Karissa : Notre première vidéo tiktok !! On a décidé de se créer un compte Tiktok principalement pour nos bonbons. Mais on n’en avait jamais créé de compte pour publier du contenu, aucune de nous.
On est plutôt consommatrice, et non créatrice. Donc on n’avait aucune idée de l’impact qu’on aurait. On s’était dit : bon, on commence, c’est notre première vidéo, on va peut-être avoir quoi, 500-1000 vues? Un peu comme Instagram, quoi que sur Insta, on a déjà des abonnées – et on n’en avait aucun sur tiktok encore.
Donc c’est Malika qui s’occupe d’ouvrir le compte, et de publier la première vidéo qui était celle sur nos Anneaux à la pêche. 1re vidéo, littéralement 0 abonné. Rien. Et je me souviens encore, elle publie ça un jeudi soir, au mois de mai.
Le lendemain, vendredi soir, on est ensemble et on prépare des commandes, et je lui demande ‘pis, la vidéo ?’.
Elle me dit « je ne sais pas, j’ai oublié d’aller voir et je ne reçois pas de notifications ». Et là elle va voir : on était rendu à 11K vues et genre 1000 likes !!
Il était, vendredi 16h, cet été. Et je me souviens, on est sortie pour souper en famille sur la terrasse dehors et le nombre augmentait de façon exponentielle chaque minute – 11K, 13K, 18K, 25K, 50K… Ça n’arrêtait pas !
Et les commandes ont commencé à rentrer. Chaque minute, notre téléphone faisait ‘ding’ – 1 nouvelle commande… On a sold out cette soirée-là. On CAPOTAIT.
Et depuis, notre tiktok roule comme ça ne se peut pas. Notre vidéo la plus vue, elle a 650K vues. On n’arrive pas à y croire honnêtement. C’est juste fou. On est tellement contente de pouvoir partager notre passion de la nourriture comme ça et de voir les gens réagir et tripper comme nous!
J.R. : Quelle place prend la gourmandise dans vos vies ? Qu’est-ce que vous adorez cuisiner ?
Karissa : On est 3 très grandes gourmandes ! En fait, notre love langage au 3, c’est d’offrir et de partager de la nourriture. On adore la cuisine, on adore sortir ensemble au restaurant et découvrir de nouveaux mets, on partage toujours nos découvertes alimentaires.
Et c’est d’ailleurs pour ça que je suis nutritionniste : tout ce que je fais est lié à l’alimentation. Mon emploi de nutritionniste consiste à partager ma passion de la nourriture, j’ai démarré une entreprise en alimentation avec mes sœurs, je suis aussi photographe et styliste culinaire, je fais du développement de recettes, je voyage pour découvrir les différentes cultures culinaires, chacune de mes sorties doit contenir un volet « alimentation ».
Et avec Lyo et co, c’est une façon de partager cette passion-là qu’on a grâce au processus magique qu’est la lyophilisation, qu’on vit un moment de foodie mémorable tous ensemble.
J.R. : À quoi ressemble votre quotidien depuis que vous avez fondé l’entreprise?
Karissa : Bonne question ! En fait, on ne fait que travailler maintenant. Mais en même temps, Lyo et Co., ce n’est pas vraiment du travail parce qu’on adore ça.
On va donc travailler à notre emploi à temps plein, et dès qu’on a du temps, on s’en va travailler sur la compagnie. Parfois, je fais des journées de 16h – je travaille de 8 à 16h à mon emploi, et je vais directement travailler sur la compagnie ensuite de 16h à minuit. On essaie de se relayer la semaine pour se donner des moments de repos, mais sinon on travaille ensemble la fin de semaine, pas mal toute la journée samedi et dimanche. On est toujours en train de faire quelque chose : production, commande, réseaux sociaux et création de contenu, gestion, admin et comptabilité…J.R. : Quel est votre produit coup de cœur ? (Pas besoin d’être unanime hihi)
On n’arrive pas à être unanime pantoute haha!! Donc notre coup de cœur chacune :
Karissa : Anneaux à la pêche
Shania : Camerise
Malika : Jolly Fruité
GRATITUDES
« On n’aurait pas pu arriver où nous en sommes aujourd’hui, après 1 an, si ce n’était pas de notre réseau – bâtir une entreprise, ça prend toute une communauté. On est entouré d’amis, d’entrepreneurs, de famille, de mentors, de collègues, de clients et même de compétiteurs qui nous encouragent, nous aident et nous assistent au QUOTIDIEN. Sans eux, Lyo ne serait rien. En plus de nos parents, nos tantes, cousins, cousines et amis viennent nous voir et achètent à chaque marché qu’on a dans l’année! On a des amis entrepreneurs qui nous embarquent dans des milliers de projets tellement excitants pour nous aider à grandir. On a des amis qui nous donnent de leur temps pour venir sauver des fruits et légumes moches, sans rien demander en retour. Donc mille mercis. »
Suivez les aventures des soeurs Paré sur les réseaux sociaux : @lyoetco
La Ferme du Tarieu est une ferme brassicole située à Sainte-Anne-de-la-Pérade tout près de l’autoroute 40 entre Québec et Trois-Rivières. Vous verrez une belle grange rouge sise sur une terre familiale dont le fruit des récoltes se retrouvent dans votre verre de bière. Leur Blanche de Sainte-Anne est une Witbier classique (Blanche de type belge) à 4,6% d’alcool. Elle est voilée comme la majorité des bières de ce style. C’est une bière douce et rafraîchissante dominé par le blé et les agrumes. La coriandre est vraiment délicate. Je vous la conseille pour accompagner un filet de turbot avec une sauce hollandaise et ce sera divin.
On parle ici d’une Berliner Weisse (bière sûre) même si ce style est plus apprécié l’été lors de journées torrides. Par contre après avoir pelleté une bonne bordée de neige, vous verrez que son côté désaltérant fera votre bonheur. Son acidité venant des Lactobacilles apporte des flaveurs de citron, d’orange, de rhubarbe, et de baies sûres. Une pelletée, une gorgée, une pelletée, une gorgée …
Vous connaissez sûrement la MacKroken Flower régulière qui est une Scotch ale très appréciée au Québec depuis de nombreuses années avec ses notes maltées, caramélisées, et miellées. Cette bière vient d’avoir une très belle variante qui est maintenant sur les tablettes depuis peu de temps. La MacKroken Flower est brassée dans cette version avec du miel de sarrasin. Nous avons le même bon goût de la version originale mais avec une présence épicée venant du miel de sarrasin. Vraiment un beau produit à découvrir si vous aimez la MacKroken Flower originale et que vous voulez une bière chaleureuse avec un taux d’alcool à 10.9%.
La Barberie à Québec vient également de sortir une nouveauté avec l’Escarbille 2022. C’est une bière presqu’assez chaleureuse pour faire fondre nos bancs de neige. Loll C’est un Stout Impérial à 8,5% d’alcool élevé 6 mois en barrique de Bourbon. L’emploi de Stout Impérial Russe est moins utilisé depuis la guerre en Ukraine. À première vue, nous avons un look différent avec cette bouteille blanche longiligne démontrant un liquide noir comme la nuit. Au nez, ça sent vraiment le moka, la vanille, et la noix de coco. En bouche, cette bière, riche en saveurs, a une belle rondeur. Il est possible de détecter le café, le chocolat, la vanille, la noix de coco, et le bois dans un équilibre parfait. En passant, elle n’est pas trop lourde.
Dans un monde où le café est une commodité omniprésente, Édika se distingue avec un respect des traditions et du savoir-faire. Derrière chaque tasse se trouve des personnes dévouées qui partagent leur expérience et leur passion. Cela afin que chaque étape du processus contribue à un moment privilégié à la maison, au bureau ou en restaurant.
Conseils : Trois décennies d’expérience au service de l’espresso permettent à Édika de répondre avec précision à tous les besoins.
Formation: Le savoir-faire et sa transmission sont les clés d’une expérience réussie chez Édika, c’est pourquoi nous plaçons la formation au cœur de notre relation client.
Équipements : Édika offre par le biais de ses marques une vaste gamme d’équipements espresso tant pour le résidentiel que pour le commercial.
Services : L’offre d’Édika s’est construite autour de son expertise technique en matière de machines espresso et l’exigence associée à leur maintenance et leur durabilité.
Intimidée est le mot pour décrire la sensation qui m’habitait avant d’approcher Martine des assaisonnements les savoureux !!!
Devant la prestance et le parcours impressionnant de Martine, je me sentais toute petite.
Il aura fallu que quelques minutes à peine pour que je constate à quel point c’est une femme en or, au cœur tendre.
C’est avec joie que je t’invite à découvrir Martine, maman de deux grands garçons, ex-coiffeuse, Garrocheuse en Chef, femme à l’humour savoureux, aux multiples talents et aux rêves ambitieux !
Bonne Lecture !
J.R. : Martine, je suis curieuse, quel est ton parcours professionnel, de ce que j’ai compris, tu as toujours été passionné par la bonne bouffe, j’ai envie d’en connaître davantage sur cette passion qui t’habite et le chemin qui t’a mené à ouvrir une entreprise dans le domaine du service traiteur en 2012:
M.C. : J’ai eu un service traiteur de plats préparés maison pendant 4 ans.
Après 4 ans, j’avais fait le tour et j’ai fermé mon entreprise. Par la suite, j’ai travaillé avec Jacynthe René ou je cuisinais des recettes pour son site web et pour les shootings photo de son bookzine.
Par la suite, j’ai travaillé avec la directrice nationale de chez Oliviery où je cuisinais et créaient des recettes avec leurs nouveaux produits lorsqu’ils les présentaient aux acheteurs des bannières comme Sobeys et Métro.
Je suis Nutrithérapeute de formation et lorsque je faisais du coaching, je suis devenue ambassadrice de Les Savoureux assaisonnements.
Un jour, j’ai reçu un courriel disant que l’entreprise fermait.
J’ai tout de suite contacté les proprios de l’époque pour faire une offre d’achat.
Et le 8 mars 2020, je devenais propriétaire de Les Savoureux. Oui oui, 5 jours avant le confinement total du Québec qui était le 13 mars 2020. (je vais me rappeler de cette date toute ma vie)
J.R. : Wow, c’est impressionnant de savoir que tu as fait l’acquisition DES SAVOUREUX par amour pour cette entreprise, explique-moi comment as-tu vécu ce processus, avec ton conjoint, intérieurement … ? C’était en mars 2020 (ce fameux mois), comment est-ce que ce choix a impacté votre confinement?
M.C. : Au départ c’était mon projet et mon conjoint n’était pas dans l’équation. Mon conjoint est chasseur de tête et dû à la COVID, il a perdu son emploi momentanément. Comme les gens étaient confinés et cuisinaient beaucoup, nous avons eu énormément de commandes et l’entreprise a pris une expansion fulgurante. Il est donc resté avec moi dans l’entreprise et fait des contrats ici et là de recrutement.
J.R. : Est-ce que tu te qualifies comme une entrepreneure dans l’âme ?
Avais-tu le rêve d’être en affaire avec ton conjoint depuis longtemps ?
M.C. : Moi et mon conjoint en sommes à notre deuxième entreprise ensemble. Nous savons travailler ensemble et nous sommes hyper complémentaires. Un couple parfait pour l’entrepreneuriat 🙂
J.R. : As-tu été te perfectionner (suivre des cours en entrepreneuriat / cuisine ou autre ) ?
M.C. : Je suis une formation en entrepreneuriat (Les Paillettes[1]) depuis 3 ans. Cette communauté m’aide à rester focus sur mes objectifs et me structurer. Car, parfois, je manque de structure et ça peut me nuire un peu.
Les Paillettes[1]) depuis 3 ans. Cette communauté m’aide à rester focus sur mes objectifs et me structurer. Car, parfois, je manque de structure et ça peut me nuire un peu.
[1] Les Paillettes c’est un mouvement fondé par Mélissa Normandin Roberge, mentore, entrepreneure, conférencière, auteure, maman et experte en paillettes, qui vise à amener le plus grand nombre de femmes à prendre conscience de leur unicité et de leur puissance. (Référence : https:\/\/goutezlequebec.com//goutezlequebec.com//www.paillettesinc.com/ )
J.R. : Nous avons eu la chance de vous voir toi à l’œil du dragon, racontez-nous votre expérience et qu’est-ce que ça change pour vous désormais de compter Nicolas Duvernois [1] comme partenaire ?
M.C. : Cela a été une des plus belles expériences de notre entreprise. Ça ouvre les portes sur plusieurs volets d’une entreprise. Ouverture de plusieurs nouveaux comptes, plusieurs nouveaux abonnés sur nos réseaux sociaux, nouvelles collaborations à venir, visibilité accrue, etc…
J.R. : Combien d’employés compte la compagnie à ce jour?
M.C. : Cinq employés incluant moi et mon conjoint. Nous sommes une petite équipe productive et nous avons beaucoup de plaisir à travailler ensemble. La sœur de mon conjoint travaille avec nous depuis le début et elle était également avec nous dans notre autre entreprise. J’ai mes fils qui travaillent avec nous aussi.
J.R. : Quelle est la date de fondation ?
M.C. : Achat : 8 mars 2020 (je tenais à ce que la signature de la vente soit à la journée de la femme 😊) L’entreprise a d’abord été fondée en 2018 par Mireille et Jean-Michel Farley.
J.R. : A quel moment est-ce que l’attrait pour les »épices » entre dans ta vie ?
M.C. : C’est très drôle, car lorsque j’ai acheté cette entreprise une amie m’a rappelé qu’il y a une dizaine d’années, je voulais me lancer dans les mélanges d’épices. J’ai toujours fait mes mélanges d’épices maison du plus loin que je me souvienne.
J.R. : Y a-t-il une phrase que tu ou te répètes souvent et pourquoi ?
M.C. : C’est surtout des questions que je pose. C’est mon amie Karine Champagne[1] qui m’a montré à poser des questions et d’être attentive aux réponses.
Comment puis-je faire croître mon entreprise ?
Quelle serait ma contribution dans cette entreprise ?
Comment puis-je être encore plus créative ?
Voyons voir les possibilités qui s’ouvriront à moi 🙂
J.R. Qu’est qui te rend unique toi et ton entreprise?
M.C. : Nous devions nous démarquer assez rapidement, car les entreprises d’épices il en existe BEAUCOUP et ce sont de gros noms tel que : Dion, Bocoq, Club house, Épicure, etc…
Nous nous démarquons entre autres avec nos appellations biologiques et sans sucre. Aussi, nous sommes très présents sur Facebook, IG et Tik Tok pour présenter des recettes afin d’utiliser nos mélanges.
J’offre également des formations pour optimiser son congélateur et tout ce qui englobe la cuisine. Efficacité en cuisine, rangement de la cuisine, etc.
J.R. : À quoi ressemble ton quotidien depuis que tu as ton entreprise?
M.C. : Mon quotidien est une surprise chaque jour. Je me laisse porter par mes envies. Lorsque je me sens créative, je reste à la maison pour travailler dans ma cuisine. Et lorsque je ne me sens pas dans ma créativité, je vais plutôt à l’atelier pour faire de la comptabilité, de la production, etc.. C’est surtout ma créativité qui guide mon quotidien hihihi !
[1] Karine Champagne est une ex-lectrice de nouvelles, désormais Monitrice de Camps de jour terrestre. Sa mission : faciliter la vie sur terre et créer encore plus de possibilité.
J.R. : As-tu une anecdote cocasse à nous raconter concernant ton entreprise ?
M.C. : Lorsque nous avons repris les guides de l’entreprise, nous n’avions plus d’inventaire, car les anciens proprios avec tout liquidé. Début avril, un article sur Les Savoureux est publié dans le journal La Presse et les commandes se sont mises à entrer à la tonne.
Comme nous étions en confinement, nous n’avions pas beaucoup d’inventaires. Heureusement nous étions classés comme « service essentiel » et nous avons pu commander ce qui nous manquait. Mais nous avons dû être extrêmement créatifs, car les délais de livraison de nos sachets, pots, couvercles, étiquettes étaient très longs. Nous avons travaillé jour et nuit pendant au moins deux semaines afin d’être en mesure d’envoyer les milliers de commandes reçues.
Pendant ces deux semaines, nous étions si heureux d’avoir eu toutes ces commandes et tellement en gratitude. Mais doux Jésus que nous étions stressés d’être en mesure d’envoyer toutes les commandes.
J.R. : Tu es certainement une gourmande… Qu’aimes-tu manger ? Cuisiner ?
M.C. : Je suis une gourmande… surtout d’aliments salés. J’aime manger de tout, mais notre mission est vraiment de faire des repas rapides et savoureux. Je n’aime pas cuisiner les desserts, je ne peux même pas dire pourquoi. Je pense que c’est que nous devons être plus précis et j’aime cuisiner instinctivement.
J.R. : Qu’est-ce qu’on te souhaite pour les années à venir tant perso que pro ?
M.C. : De continuer à être aussi créative afin d’amener mon entreprise à un autre niveau.
De toujours avoir du plaisir dans mon entreprise. Pour moi le plaisir et le rire doivent toujours être au premier rang. J.R. : Quel est ton produit coup de cœur ?
M.C. :Trop difficile de répondre à cette question, c’est comme me demander lequel de mes enfants je préfère hihihi! Je les aime tous égaux, mais de façon différente sur différent aliment.
Pour découvrir les « enfants » savoureux de Martine :
Aujourd’hui, j’ai la joie de vous présenter Karine Martineau, que son entourage surnomme Sunshine, de l’entreprise Rose Des Champs, entreprise qui a d’abord été fondée par Claire, sa maman ! Karine assure désormais la direction 2.0 de l’entreprise.
Femme dans la trentaine, mère de deux enfants, généreuse et ayant à cœur le bien-être des gens, Karine est certainement le genre de personne qui ajoute de la douceur dans le quotidien de ceux qui l’entourent !
Karine, dis-moi quel est ton parcours professionnel ?
Qu’est-ce qui t’a amené à souhaiter reprendre le flambeau de l’entreprise familiale ?
Je dirais que c’est vraiment le résultat de beaucoup d’événements…
Ça a commencé doucement suite à un voyage de 2mois ½ en pack sac au Pérou et en Équateur. J’ai travaillé 1 an pour ma mère pour Rose des Champs (ventes, réseaux de distribution, cueillette des roses, fabrication des produits, kiosques et plus…).
Lorsque j’ai commencé à éprouver des difficultés financières, je me suis tournée vers le monde du « bureau », pour obtenir un peu plus de stabilité.
Puis est venue la naissance de mon premier enfant, Théodore, qui a aujourd’hui 4 ans. C’est à ce moment que je me suis permis de ralentir et de connecter davantage avec moi-même.
Puis je suis retournée en milieu de bureau jusqu’à l’annonce de ma deuxième grossesse qui s’est avérée être un cadeau drôlement emballé. À la veille de l’annonce du confinement, mon corps m’apprenait que cette grossesse venait d’être interrompue par une fausse couche.
C’est à ce moment que je me suis posé cette question : suis-je réellement en train de vivre la meilleure version de moi-même ?
Ça été mon déclencheur, je savais que je souhaitais être entrepreneure depuis longtemps, chaque chose que j’étudiais, je me m’imaginais démarrer une entreprise avec ce que je venais d’apprendre … Loin de me douter que ce rêve se concrétiserait aux côtés de ma mère avec l’entreprise Rose des Champs, qui avait vu le jour en 2007 .
La vie nous a envoyé un parfait « timing », ma mère étant encore en pleine santé, je dispose de plusieurs années à ses côtés pour pleinement apprendre de son expertise au niveau de la production et transformation de la rose.
Quelques mois plus tard, je suis tombée enceinte de Eva, qui a aujourd’hui un an ! J’aime dire que c’est son apparition dans mon ventre qui m’a procuré l’énergie de tout mettre en place les bases de l’entreprise dans Charlevoix.
Je suis curieuse, comment se déroule ton apprentissage face à la Rose ?
J’ai appris avec ma mère un peu comment faire les produits, mais initialement ce qui m’a fait et fait vibrer le plus dans l’entreprise c’est l’eau de rose.
Un produit tellement naturel que l’on peut utiliser autant en cosmétique qu’au niveau alimentaire. C’est vraiment elle et son ex-conjoint au départ qui m’ont montré comment utiliser un alambic (appareil destiné à la distillation) et j’ai eu le plaisir d’en acheter deux nouveau qu’on a du apprendre à connaitre et apprivoiser. Vive YouTube hihi !
Pour la partie alimentaire, c’est vraiment ma mère, la cheffe créatrice qui a étudié des années de façon autodidacte avec des livres sur la rose et navigant un peu sur Google pour trouver des recettes et les essayer… Mais comme elle dirait, internet n’était pas ce qu’il est aujourd’hui.
Sa toute première recette est basée sur celle que ma grand-mère qui lui a montré…
Lorsqu’elle était enfant, Claire (ma mère) est tombée en amour avec la rose après avoir gouté la recette de miel de rose de sa mère. Elle a découvert que non seulement la rose est belle, douce et sent bon, mais qu’elle a aussi très bon goût.
Qui a choisi le nom « ROSE DES CHAMPS » et pourquoi ? Ma mère et son conjoint du temps, lorsqu’ils avaient leur premier 4 acres de roses.
Le nom de l’entreprise me convenait parfaitement lorsque j’ai acheté l’entreprise surtout lorsque ce qui me faisait vibrer c’était d’imaginer que nous allions planter un champ de rose à Charlevoix.
Ce que nous avons réalisé cet été avec l’aide d’une vingtaine de personnes.
Combien d’employés compte l’entreprise à ce jour ?
Ma mère, moi et quelques contractuels pour nous supporter dans la fabrication des produits alimentaires, gestion de projet à Charlevoix, de l’aide occasionnel pour le champ de rose, une personne pour les réseaux sociaux, une personne pour embouteiller les produits cosmétiques à l’atelier, une personne pour l’expédition des commandes, et ce n’est qu’un début. On opte aussi pour le principe du Woofing pour la cueillette, où en échange de son temps, on assure le logis et la nourriture du travailleur.
Qu’est qui te rend unique toi et ton entreprise ?
L’entreprise elle-même : Rose des Champs, c’est une entreprise unique qui fabrique une gamme complète de produits cosmétiques et alimentaires à la rose et cultive des roses dans la belle région de Charlevoix, dans le respect de la nature.
Je dirais que mon parcours l’est aussi, tout comme chaque personne est unique.
As-tu une anecdote cocasse à nous raconter concernant ton entreprise ?
Il y en a tellement… dans la conciliation famille / travail dans le champ de rose, je te dirais que planter des roses avec une petite tannante dans le champ de rose, ou cueillir des roses avec mon garçon qui s’amuse, planter des roses a 8 mois de grossesse, etc.
À quoi ressemble ton quotidien depuis que tu as ton entreprise?
Jamais pareil et c’est ce que j’aime ! Beaucoup de cycle de haut et de bas et j’apprends de plus en plus à profiter des cycles de la vie !
Quel est ton produit coup de cœur ?
Eau de rose !
Qu’est-ce qu’on te souhaite pour les années à venir tant perso que pro?
Inspirer des milliers et des milliers de personnes à s’aimer !
Y a-t-il une phrase que tu ou te répètes souvent et pourquoi ?
Ces temps-ci : Un geste à la fois vers l’Amour de soi.
L’Amour ça commence par soi et c’est la base pour voir sa lumière intérieure et ressentir le bonheur au quotidien.
La rose est l’un des outils que j’utilise au quotidien pour me rappeler de prendre soin de moi.
Suffit souvent d’un seul petit geste pour lancer un petit mouvement d’amour de soi dans sa journée
Exemple : Si j’ajoute de l’eau de rose à mon smoothie le matin, ça me rappelle de prendre soin de mon visage avec l’eau de rose et le sérum de rose, et ensuite peut-être de marcher pour aller porter les enfants à la garderie et peut-être après qui sait… M’étirer, faire du yoga, du jogging ou méditer, etc.
C’est pour moi un réel honneur aujourd’hui de partager avec vous l’entrevue que j’ai fait avec mon amie Jo, propriétaire de l’entreprise Nature Seraine. J’ai découvert Joanie Nadeau sur les médias sociaux il y a quelques mois et j’ai instantanément été séduite par sa candeur, son sourire et la joie de vivre qu’elle dégage. Âgée de 36 ans, cette originaire de St-Guillaume (oui oui là où il y a la fromagerie du même nom), a un parcours bien garni ! Partons à la découverte de cette entrepreneure gourmande et passionnée !
ENTREVUE :
J.R. : Joannie, je suis vraiment contente de prendre le temps de te découvrir encore plus, quel est ton parcours professionnel, il me semble avoir compris que la création de ton entreprise était récente, raconte-moi ce que tu faisais avant :
J.N. : Ohhhhh la liste est très longue, j’ai été coiffeuse (vraiment pas longtemps), masso-kinésithérapeute, responsable d’un service de garde en milieu familial, designer d’intérieur puis j’ai animé des ateliers culinaires dans des garderies.
Haha! Le nouveau mot à la mode pour définir qui je suis est : multipotentielle.
La vérité c’est que j’adore apprendre, je suis une fonceuse et malgré les obstacles de la vie, je sais me retourner ‘’sur un 10 sous’’. Pour moi l’important c’est d’aimer ce que l’on fait et aussi de respecter notre corps lorsqu’il nous envoie des signaux d’alarme d’épuisement physique ou mental.
J.R. : Quel a été l’élément déclencheur? Qu’est-ce qui t’a fait dire « BON OKAY JE ME LANCE » ?
J.N. : La maladie. La maladie qui ne passait pas. J’ai décidé de me créer une entreprise sur mesure afin de pouvoir continuer d’aider les gens à ma façon tout en pouvant respecter ma santé déficiente.
Je me suis donné le droit de m’enlever une certaine pression. J’adorais mon métier de massothérapeute que je faisais depuis 17 ans, mais malheureusement avec mes problèmes de santé c’était rendu impossible pour moi de donner autant à mes précieux clients tant de façon physique que mental quand moi je souffrais terriblement.
Le fait de devoir souvent canceller les clients dernière minute était pour moi une source de stress et d’anxiété devenue ingérable. Par contre, je dois dire que j’avais une clientèle en or. Chacun comprenait la situation et je ne recevais aucun commentaire désobligeant. C’était moi que ça rendait mal à l’aise, la performante, l’intense au grand cœur et l’empathique que je suis n’arrivais plus à dealer avec cette réalité. Mais je vous l’ai dit plus tôt, il me semble hein que j’étais très résiliente? Bah voilà, je me suis retroussé les manches et HOP on se relève. Avec ce nouveau travail je me permettais donc de pouvoir gérer mon horaire de façon beaucoup plus souple et de me reposer les jours de grandes douleurs et mettre les bouchées doubles le lendemain, tout simplement.
De plus, je ne me suis jamais vraiment vu comme une employée. Dès que j’ai terminé mon école secondaire, j’avais l’intention de devenir travailleuse autonome et de m’ouvrir un centre de santé. Pour moi, il n’y a jamais vraiment eu d’autres options. Je ne me suis jamais vraiment posé la question, le choix était vraiment naturel en fait comme si cela avait toujours été une évidence pour moi.
J.R. : A quel moment est-ce que l’attrait pour les »herbes » dans ta vie ?
J.N. : Les herbes à leur stade plus ‘’brute’’ en tant que tel pas si longtemps. Je dirais il y a environ 3 ans lorsque j’ai décidé d’entamer mon cours en herboristerie/naturothérapie. C’est là que mon amour pour elles avec un grand A est né. Lorsque j’ai constaté leurs grands pouvoirs infinis et leurs extrêmes richesses. Mais j’utilise les plantes en huiles essentielles, teinture mère et comprimés depuis environ 17 ans lorsque j’ai fait mon cours en massothérapie.
J.R. : Un cours en herboristerie, naturothérapie, ça pique ma curiosité, quels sont les « études » que tu as derrière la « cravate » ?
J.N. : J’ai suivi un cours en lancement d’entreprise alimentaire l’an dernier afin d’être en mesure de connaître les rouages de l’industrie alimentaire. J’y ai ensuite obtenu mon permis de transformation alimentaire entre autres.
Comme j’avais toujours été dans les entreprises de service, pour moi le commerce de la vente et fabrication de produits était totalement inconnu. Et il y a quelques années, j’ai suivi un cours en massothérapie et kinésithérapie où j’ai énormément appris dans le domaine des médecines alternatives.
Je me considère aujourd’hui comme naturothérapeute avec tout le bagage que j’ai acquis, mais je continu toujours les formations à temps partiel à l’école de l’Herbothèque afin de détenir ma certification d’herboriste-Naturopathe.
Pour moi il est très important d’avoir une solide formation lorsque cela concerne la santé des gens. Pour offrir des produits de qualités, je me devais d’aller chercher les outils nécessaires afin de parfaire mes connaissances. Je n’ai jamais suivi de cours de cuisine à proprement parler, mais je suis très autodidacte et j’ai toujours aimé cuisiner. En étant dans l’univers de la santé et du bien-être, la cuisine saine et savoureuse fait partie intégrante de ce que j’essaie d’inculquer et transmettre aux gens.
J.R. : A quel moment est-ce que l’attrait pour les »herbes » dans ta vie ?
J.N. : Les herbes à leur stade plus ‘’brute’’ en tant que tel pas si longtemps. Je dirais il y a environ 3 ans lorsque j’ai décidé d’entamer mon cours en herboristerie/naturothérapie. C’est là que mon amour pour elles avec un grand A est né. Lorsque j’ai constaté leurs grands pouvoirs infinis et leurs extrêmes richesses. Mais j’utilise les plantes en huiles essentielles, teinture mère et comprimés depuis environ 17 ans lorsque j’ai fait mon cours en massothérapie.
J.R. : Un cours en herboristerie, naturothérapie, ça pique ma curiosité, quels sont les « études » que tu as derrière la « cravate » ?
J.N. : J’ai suivi un cours en lancement d’entreprise alimentaire l’an dernier afin d’être en mesure de connaître les rouages de l’industrie alimentaire. J’y ai ensuite obtenu mon permis de transformation alimentaire entre autres.
Comme j’avais toujours été dans les entreprises de service, pour moi le commerce de la vente et fabrication de produits était totalement inconnu. Et il y a quelques années, j’ai suivi un cours en massothérapie et kinésithérapie où j’ai énormément appris dans le domaine des médecines alternatives.
Je me considère aujourd’hui comme naturothérapeute avec tout le bagage que j’ai acquis, mais je continu toujours les formations à temps partiel à l’école de l’Herbothèque afin de détenir ma certification d’herboriste-Naturopathe.
Pour moi il est très important d’avoir une solide formation lorsque cela concerne la santé des gens. Pour offrir des produits de qualités, je me devais d’aller chercher les outils nécessaires afin de parfaire mes connaissances. Je n’ai jamais suivi de cours de cuisine à proprement parler, mais je suis très autodidacte et j’ai toujours aimé cuisiner. En étant dans l’univers de la santé et du bien-être, la cuisine saine et savoureuse fait partie intégrante de ce que j’essaie d’inculquer et transmettre aux gens.
J.R. : Es-tu une gourmande? Qu’aimes-tu manger ? Cuisiner?
J.N. : Certainement que je suis gourmande. Mes plats préférés sont sans contredit les tartares de saumon, les sushis et les plats de pâtes. Je ne mange pas de viande, de produits laitiers et d’œufs pour plusieurs raisons, mais j’adore et consomme du poisson et des fruits de mer.
Je suis un peu ‘’fancy’’ côté nourriture. J’aime les bons plats raffinés, recherchés et avec un maximum de saveurs. D’ailleurs lorsque je cuisine, je peux facilement vider l’équivalent de 4-5 cuillères à thé de chaque épice et fines herbes au lieu d’une seule. hihi
J’ai une alimentation qui se dit hypotoxique. C’est le régime du pionnier dans ce type d’alimentation qui est le docteur Seignalet en Europe et de Jacqueline Lagacé d’ici au Québec qui en fait une vulgarisatrice et autrice de ce type de régime afin d’aider les gens à mieux se lancer.
Ce n’est pas un régime »pour perdre du poids ». C’est plutôt une façon de m’alimenter de façon anti-inflammatoire ce qui m’a d’ailleurs aider a réduire ou carrément supprimer certains symptômes de maladies chroniques.
J’avais envie que les gens qui se procurent mes produits puissent devenir plus sereins eux aussi. J’avais envie de souffler cette belle dose de sérénité aux autres que j’ai réussi moi-même à retrouver durant ces dernières années parce que pour moi c’est le plus beau sentiment que l’on peut ressentir.
Mon slogan est : La nature par les plantes. Donc pour moi il n’y a pas mieux placé que la Nature pour réussir à nous réconcilier avec la vie et faire face de façon plus douce aux bouleversements et épreuves. Lorsque nous nous retrouvons en nature, il y ce grand calme qui vibre immédiatement en nous et cette magnifique confiance que tout finira par bien aller qui nous emporte et nous soulève, nous envahi. Les plantes ont énormément à nous apporter.
La nature c’est une mine d’or de petits trésors.
J.R. : Y a-t-il une phrase que tu ou te répètes souvent et pourquoi ?
J.N. : Je me répétais souvent : Avec la douleur vient la force, mais aujourd’hui j’ai envie de te dire : Avec l’amour vient la force.
J.R. : Qu’est qui te rend unique toi et ton entreprise?
J.N. : Le réel désir d’aider les gens que cela parte de la voix de mon cœur plutôt que de ma raison. Mon empathie, mon écoute, mon optimisme et ma grande résilience. Le fait que je suis facilement accessible pour ma clientèle afin qu’ils puissent me poser des questions sans gêne et sans avoir peur de me déranger. Ma grande conviction de pouvoir contribuer à un monde meilleur en ayant comme valeurs d’entreprise l’écoresponsabilité, l’achat local, le respect des animaux, l’authenticité et d’offrir des produits de grande qualité pour le bien-être tant physique que mental de mes clientes.
J.R. : Qu’est-ce qu’on te souhaite pour les années à venir tant perso que professionnellement ?
J.N. : En tant que perso ce serait de pouvoir enfin voyager, voyager et encore voyager. Pouvoir continuer de découvrir le monde et toutes ses merveilles. La santé aussi, car c’est ma priorité numéro 1 et de simplement pouvoir profiter de la vie.
Pour la partie pro ce serait de continuer de me faire connaitre davantage, que les gens adhèrent au mouvement Nature Sereine et que cela fasse partie intégrante de de leur vie.
Cela me permettra donc de pouvoir un jour concrétiser la 2e partie du projet Nature Sereine mais ça pour le reste c’est un secret hihi. Réussir à continuer d’inspirer les gens à avoir une meilleure qualité de vie et de continuer de répandre l’espoir afin que plus aucune femme ne se sente seule avec ses problèmes de santé.
J.R. : Quel est ton produit coup de cœur ?
J.N. : J’en ai trop, mais je dirais que c’est mon petit bébé. Le premier produit Nature Sereine qui a vu le jour et c’est la tisane Douces Lunes. Pourquoi? Parce que je l’ai créé pour soulager mes douleurs menstruelles lorsque j’avais d’énormes crampes utérines. En faite, c’est la raison d’être de mon entreprise : aider les femmes aux prises avec des ennuis de santé et que la médecine traditionnelle n’offre aucune solution afin de soulager leurs souffrances.
Tu peux retrouver Joannie et sa super entreprise Nature Seraine :
Lorsque l’opportunité de lancer une ligne de sauces s’est présenté, pour Pasquale la condition sine qua non été de ne faire aucun compromis sur la qualité des produits. Une sélection des ingrédients rigoureuse, technique de préparation et fidélité à la tradition sont de mise pour offrir une expérience riche et somptueuse. Ces sauces savoureuses sont donc de retour avec la production saison 2022 !
Chef Pasquale est la marque éponyme du Chef du même nom, Pasquale Vari. À travers les nombreuses années d’expérience, les prestigieux accomplissements, titres et reconnaissances, Chef Pasquale est toujours resté fidèle à ses racines; cuisiner pour rendre les gens heureux. C’est ainsi qu’il nous livre ces trésors de la fine tradition italienne de la plus haute qualité.
Aujourd’hui de sa cuisine à la votre, Pasquale vous propose une somptueuse sélection du répertoire classique de la fine tradition italienne cuisinée à la perfection. Elle est exécutée avec précision, finesse en respectant l’excellence des standards les plus élevés.
Je cuisine pour rendre les gens heureux et c’est une occasion rêvée pour moi de partager cette passion avec vous.
Buon appetito!
Mais comment ce projet a été rendu possible ?
C’est la rencontre de trois personnes dont les routes se sont croisées : Pasquale, Frank et Jonathan. Une amitiée commencée en 2000 alors que Frank fait son entrée comme étudiant à l’ITHQ où Pasquale est enseignant en cuisine italienne. De là, Pasquale continue sa route et Frank la sienne en se démarquant comme cuisinier dans de nombreux fins restaurants. Il développe et lance éventuellement sa ligne de sauce piquante, puis, lui vient l’idée de lancer des sauces pour les pâtes. Puis, en début de pandémie, le rythme a ralenti. Nous avons tous dû commencer à réfléchir différemment. C’est à ce moment que Frank a proposé à Pasquale d’unir leurs forces pour réaliser ce projet. Ils ont élaboré les recettes jusqu’à satisfaction, puis recherché les produits et les fournisseurs qui leurs permettraient de les réaliser sans compromis. Jonathan qui avait travaillé avec Frank sur les sauces piquantes s’est joint à l’équation avec son frère pour les accompagner dans le développement de l’image de marque ce qui a permis d’acheminer ces sauces jusqu’à vous.
C’est aussi le résultat d’une collaboration avec la Ferme Chez Mario de Sainte-Madeleine au Québec. Une entreprise familiale réputée pour la grande qualité de ses produits. Une récolte de tomates de variété San Marzano a été spécialement réservée pour préparer cette sauce à partir de tomates fraîches pour vous offrir une expérience exceptionnelle. Sur chaque pot vous avez sur l’étiquette la liste des ingrédients et les informations sur les valeurs nutritive. Une volonté de transparence avec le consommateur et de traçabilité des produits est évidente. En effet, non seulement nous avons sur l’étiquette de chaque produits, le lieu de récolte avec la ferme Chez Mario, mais aussi sur chaque pot, comme pour les vins, on retrouve l’année de récolte « Récoltée fin août 2022 » et en plus, chaque pot est numéroté.
On retrouve cinq sauces pour pâtes Chef Pasquale, qui sont confectionnées au Québec à partir d’ingrédients de première qualité, une belle façon de s’offrir un voyage express vers les terres italiennes.
On retrouve la Gigi, avec son côté crémeux, qui comprend des champignons et du prosciutto, la sauce Amatriciana à la pancetta, bien relevée sans être piquante, la Bolognese aux trois viandes! Boeuf, porc et veau sont réunis dans cette sauce tomate bien équilibrée, avec un brin d’acidité, qui comprend une bonne dose de vin rouge. Mais aussi les sauces Rosata (tomate, basilic, sauce 35 %) et Pomodoro Basilico (tomate basilic). Il suffit de les réchauffer et de les verser sur les pâtes de votre choix, et le tour est joué ! Un bon plan pour les soirs pressés.
Les sauces sont offertes dans de nombreux supermarchés (IGA, Metro, Provigo…) et en ligne.
Les crosses de fougère ou têtes de violon (ou tête-de-violon, sans « s » à « violon » en cas de pluriel), est le nom donné au Canada aux jeunes pousses de fougères comestibles, principalement la fougère-à-l’autruche. Il s’agit d’un petit bijou de verdure sauvage et rafraîchissant qui apparaît très tôt au printemps.
Elle est particulièrement riche en protéines et les caroténoïdes qu’elle contient procurent des effets antioxydants. Il faut la cueillir et la déguster avec parcimonie.
Comment bien choisir la crosse de fougère ?
La crosse de fougère appartient à la famille des Polypodiacées. Bien que ses origines soient floues, elle serait consommée depuis des milliers d’années en Amérique du Nord et au Japon. Sa saison très courte ne dure que quelques semaines et annonce généralement l’arrivée du printemps. Côté saveur, son goût doux rappelle généralement celui de l’artichaut ou de l’asperge.
Les crosses fraîches, que l’on trouve sur le marché en mai et juin, doivent être fermes et bien vertes. Leurs écailles brunes doivent être présentes. Ne les lavez qu’au moment de les apprêter. Les crosses surgelées ou marinées sont offertes à longueur d’année.
En cuisine, la crosse de fougère permet la réalisation de recettes gourmandes et originales. Une fois bien lavées et cuites avec précaution, elles peuvent être préparées comme la plupart des légumes : en poêlée, en gratin, en tempura, etc. Autant d’alternatives pour se faire plaisir avec originalité.
Quelques conseils pour éviter l’intoxication alimentaire
La plupart des gens ne semblent pas avoir de difficulté à digérer les crosses de fougère. Cependant, on a recensé, au cours des dernières années, plusieurs cas de gastroentérite, chaque fois reliée à une cuisson inadéquate. Une toxine indéterminée serait à l’origine de ces malaises temporaires.
Pour les éviter, on recommande de ne pas consommer les crosses de fougère crues, et de suivre certaines règles de base pour leur préparation :
Pour une conservation optimale :
Nettoyage
Retirez avec vos doigts le maximum d’écailles brunes qui recouvrent les crosses de fougère.
Vous pouvez aussi les secouer vigoureusement dans un sac de plastique pour détacher les écailles brunes qui les recouvrent.
Trier et jeter celles qui sont déroulées.
Rincez les crosses de fougère à l’eau froide pour enlever la saleté et le reste des écailles, bien les lavez en changeant l’eau à quelques reprises.
Si l’extrémité de la tige est brunie, la couper à l’aide d’un couteau.
Cuisson
Faites bouillir les crosses de fougère pendant 15 minutes dans une grande quantité d’eau ou faites-les cuire à la vapeur entre 10 et 12 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient tendres.
Jetez l’eau utilisée pour faire cuire les crosses de fougère par ébullition ou à la vapeur car elle pourrait contenir la toxine.
Une première cuisson s’impose même si on compte ensuite les faire sauter, les frire ou les passer au four.
Donc, avant de faire sauter, frire ou rôtir les crosses de fougère, ou de les incorporer à des mousses et à des soupes, faites-les cuire.
Réfrigérateur
Se conservent deux jours au réfrigérateur.
Bien les envelopper dans un papier absorbant et les mettre dans un sac plastique hermétique.
Congélation
Nettoyez comme il faut les crosses de fougère.
Faites-les bouillir pendant deux minutes.
Jetez l’eau de cuisson.
Plongez les crosses de fougère dans l’eau glacée et égouttez-les.
Mettez les crosses de fougère dans des contenants ou des sacs pour la congélation.
Pour maintenir la qualité des crosses de fougère, conservez-les au congélateur pendant un an au maximum.
Avant de les servir, veillez à bien les faire cuire selon les étapes de cuisson ci-dessus.
Ne recongelez pas un aliment décongelé.
Les amateurs de ce végétal doivent prendre soin de le préparer de façon appropriée avant de le consommer afin d’éviter toute intoxication. Il est aussi conseillé d’acheter les crosses de fougère chez un marchand reconnu, à moins d’avoir toutes les connaissances nécessaires pour les cueillir soi-même.
Symptômes d’intoxication
Les symptômes sont des nausées, des vomissements et de la diarrhée. Ils apparaissent de 30 minutes à 12 heures après l’ingestion. La présence d’une substance toxique indéterminée serait à l’origine de ces maladies temporaires.
Le crabe des neiges (Chionoecetes opilio) est une espèce subarctique qu’on trouve dans l’hémisphère Nord. Le Chionoecetes opilio est une espèce de crabe de la famille des Oregoniidae. Il est comme les autres espèces de son genre appelé « crabe des neiges ». Cette espèce est la plus abondante mais aussi la plus pêchée.
Il s’agit donc d’une grosse araignée de mer des mers froides qu’on rencontre dans le Pacifique nord, de l’Alaska aux Îles Kouriles et du Kamtchatka, ainsi que dans l’Atlantique nord-ouest (Terre-Neuve, Saint-Pierre-et-Miquelon, Nouvelle-Écosse, Québec, etc.) Il est donc présent depuis la mer du Japon jusqu’à la mer de Béring (Alaska et Colombie Britannique) et également depuis l’ouest du Groenland jusqu’en Nouvelle-Écosse sur la côte atlantique.
Le Canada est le plus grand pêcheur de crabes des neiges au monde, sa production atteignant les deux tiers de l’approvisionnement mondial.
Quel est le prix du crabe des neige ?
En 2021, le crabe des neiges coûtait 16,30 le kg au débarquement (prix stable au quai, étude de l’IREC). Une hausse de 20 à 30 % est annoncée en 2022 sur le prix au débarquement (données anticipées, pas encore colligées)
Quelle est la saison du crabe des neiges ?
La saison de pêche du crabe des neiges débute habituellement au début du mois d’avril. Dès les premiers arrivages, on en profite pour savourer ce crustacé lorsqu’il est à son meilleur!
Comment apprêter le crabe des neiges ?
L’ABC D’UNE CUISSON RÉUSSIE
SI LES PATTES DE CRABE SONT CUITES…
Déposez les pattes de crabe dans une marguerite posée sur une casserole d’eau bouillante salée (au goût) et faites réchauffer 6 minutes.
Vous pouvez aussi les faire bouillir dans de l’eau salée (au goût) de 5 à 7 minutes.
Pour la cuisson au four, enveloppez-les dans du papier aluminium et faites-les réchauffer de 8 à 10 minutes à 180 °C (350 °F).
SI LE CRABE EST VIVANT…
Une fois le crabe lavé, déposez les sections dans une grande casserole d’eau bouillante salée, ramenez l’eau à ébullition et faites cuire environ 10 minutes pour un crabe dont le poids varie entre 450 g (1 lb) et 1,3 kg (3 lb).
La hausse du prix des aliments se poursuivra au Canada en 2022, selon un rapport annuel préparé par des chercheurs de quatre universités canadiennes. Le rapport tient compte de l’inflation alimentaire, c’est-à-dire de l’augmentation progressive de la valeur des produits alimentaires au détail.
Pour 2022, le rapport prédit une augmentation d’entre 5 et 7 % à l’échelle nationale.
« Pour une famille de quatre, cette augmentation représente 966 $ de plus sur une facture d’épicerie pour l’année. C’est beaucoup plus que les autres années. »
D’après Sylvain Charlebois, directeur du laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire à l’Université Dalhousie et chef de projet du rapport.
On s’attend donc à des hausses jusqu’à 8 % dans la catégorie du service alimentaire de restauration et pour les produits laitiers, explique le chef de projet.
Selon Sylvain Charlebois, l’augmentation des prix alimentaires au Canada s’explique par trois facteurs.
Le coût des intrants pour la nourriture, (comme le coût du grain pour nourrir les animaux)
Les problèmes de logistique terrestre et maritime liés à la chaîne d’approvisionnement
La pénurie de main-d’œuvre
Rappelons que :
L’inflation s’est établie à 4,7% en novembre 2021 par rapport à la même période en 2020, d’après l’Indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada; octobre avait vu un niveau pareil. Il s’agit d’un sommet en 18 ans.
Au Canada, ce sont les prix de l’essence (+43,6 %), d’aliments tels que les légumes (+9,8 %) et des meubles (+4,6 %) qui étaient parmi les plus grands moteurs de l’inflation en novembre.
Comment réduire sa facture d’épicerie ?
Avec le prix du panier d’épicerie qui augmente sans cesse, ça devient acrobatique de bien manger sans trop dépenser. Voici quelques trucs et conseils pour y arriver :
LE TOP 3 :
Manger local et de saison. …
On nous le répète sans cesse, mais cette façon de consommer devrait s’ancrer dans nos habitudes. Il faut profiter de l’abondance des récoltes pendant l’été et l’automne et se tourner vers les légumes-racines durant la saison froide. Et surtout acheter local. C’est bon pour l’économie d’ici, écologique, souvent plus frais et meilleur marché, en raison des coûts de transport moindre.
2. Choisir les marques maison.
Les marques maison des épiceries se comparent aux grandes marques nationales. Souvent, seule l’étiquette diffère, car les produits sont fabriqués dans les mêmes usines. On a la même qualité pour beaucoup moins cher, en raison entre autres des coûts de marketing allégé.
3. Consulter les circulaires. …
Pas moins de 72 % des Québécois utilisent des moyens comme les circulaires pour réduire leurs dépenses alimentaires, selon le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
MAIS AUSSI :
Apprêter les aliments fatigués
On ose cuisiner les aliments en fin de vie, un peu durcis ou flétris. Malgré leur piètre apparence, ils conservent tous leurs nutriments. Si leur texture n’est plus de premier ordre, le goût est toujours au rendez-vous. On peut se servir des pommes brunies pour les compotes, des légumes ramollis pour les potages, ou de pain sec émietté pour les chapelures maison. Garder les feuilles et les tiges de nombreux légumes, comme les tiges de brocoli, on peut accommoder en potage, et les fanes de carottes s’apprêtent en pesto par exemple.
Utiliser les applications mobiles de rabais. …
De nombreuses applications pour téléphone intelligent ou pour tablette proposent des promotions intéressantes. Certaines, comme Flipp et Reebee, regroupent les circulaires de tous les points d’achat favoris de l’utilisateur, à partir desquelles celui-ci peut créer une liste d’épicerie selon les rabais qui l’intéressent.
Ne pas trop planifier. …
C’est une bonne idée de prévoir les repas pour éviter les achats superflus, mais parfois on planifie trop. Mieux vaut garder une certaine flexibilité et laisser des journées pour vider le frigo. L’art d’apprêter le « touski » (tout ce qui reste) s’avère d’ailleurs un excellent moyen de réduire la facture bouffe.
Acheter à mesure. …
Il peut être judicieux de faire ses emplettes plus souvent plutôt que d’acheter en une fois pour une longue période.
On peut faire des provisions de denrées non périssables en fonction des rabais, et retourner chez l’épicier au gré de ses besoins, pour s’approvisionner en produits frais. Ainsi, on risque moins de gaspiller des aliments, faute d’avoir eu le temps de les cuisiner.
Avoir recours au congélo
La congélation est notre meilleure alliée pour réduire le gaspillage et économiser. Autre truc à adopter : récupérer les pelures de légumes et les os de viande, qu’on congèle dans des sacs refermables pour préparer des bouillons maison.
Privilégier des coupes et des viandes moins chères
Les viandes à mijoter, comme la longe de porc ou les cubes de bœuf, font des repas savoureux à moindre coût. Comme elles sont plus faciles à conserver et à réchauffer, on peut les préparer en grande quantité et les congeler. D’une viande à l’autre, les prix varient aussi beaucoup.
Cuisiner en groupe
Mitonner 20 plats avec seulement 20 $ ? Oui, oui, ça se peut, quand on cuisine avec la famille, les amis ou les collègues. Se regrouper permet de mettre en commun temps, argent et connaissances pour préparer des plats économiques et variés. Si cette formule nous intéresse, on peut aussi adhérer à l’une des 1 288 cuisines collectives du Regroupement des cuisines collectives du Québec (www.rccq.org). Une idée judicieuse pour les personnes vivant seules.
Quelques pièges à éviter lorsque vous faites votre épicerie !
Éviter les produits transformés. …
L’achat de produits transformés fait augmenter la facture – ils sont souvent superflus.
Jouer au DJ. …
La cadence influence le temps qu’on passe dans un lieu de vente, le montant qu’on dépense et les informations qu’on retient. Une musique lente avec un niveau sonore bas, comme celle diffusée dans les épiceries, a pour effet de nous faire prendre plus de temps pour effectuer nos achats et nous incite à dépenser davantage, selon une étude de la Burgundy School of Business.
À l’inverse, on se déplacerait plus rapidement et on achèterait moins sur une musique plus rythmée.
Alors jouez les DJ et mettez une musique adaptée dans vos oreilles lorsque vous faites vote épicerie.
Garder des collations en réserve
Règle fondamentale pour une petite facture : ne jamais faire son marché le ventre vide. On garde donc des petits en-cas dans le sac à main ou dans la voiture, comme des noix, des barres tendres ou des craquelins.
Rester concentré
Pour s’en tenir à sa liste d’épicerie et ne pas se laisser distraire. Il faut comprendre ce qui nous influence, on évite par exemple de se rendre au supermarché quand on est fatigué, puisqu’on cherchera à se redonner de l’énergie.
On privilégie les moments où l’achalandage est moins élevé pour rester concentré sur ses achats et être moins stimulé et on choisit aussi avec qui on y va. La facture peut monter vite si on cède aux envies des uns et des autres.
Faire ses comptes
Les Québécois déboursent en moyenne 9 700 $ par année en produits alimentaires, ce qui représente environ 12 % du budget annuel d’un ménage, selon le MAPAQ. Mais beaucoup de gens ne savent pas vraiment combien d’argent ils consacrent à l’épicerie.
Ils peuvent, par exemple, estimer le total de leurs achats à 600 $ par mois, alors qu’ils dépensent plutôt 1 000 $.
Pour avoir l’heure juste, il faut entrer toutes les dépenses liées à l’épicerie sur une liste ou dans un tableau, pendant un mois. On pourra alors équilibrer son budget de façon plus réaliste.
CONCLUSION :
La plupart des programmes de fidélité permettent de récupérer des ristournes significatives.
Une des notions essentielles en alimentation c’est : Réduire le gaspillage alimentaire !
En effet, éliminer le gaspillage de nourriture est un enjeu économique pour le détaillant afin de réduire ses pertes et ses coûts de marchandise et cela permet aussi pour le consommateur d’économiser de façon significative ses dépenses.
Et c’est plus simple qu’on le pense !
Une façon simple pour le consommateur c’est par exemple :
de choisir des formats adaptés à ses besoins
de veiller à garder le frigo à la bonne température (autour de 4 ºC) pour éviter la prolifération de micro-organismes qui dégradent les aliments prématurément.
d’emballer les repas en portions individuelles, en effet on ne peut pas congeler une deuxième fois les aliments pour des raisons sanitaires.
L’entaillage consiste à pratiquer une blessure mécanique à travers l’aubier. Elle permet d’intercepter une partie de cette eau d’érable et de la canaliser au moyen d’un chalumeau vers un système de collecte (tubulure ou seaux). Il faut bien noter que l’entaille en elle-même constitue une blessure.
Voici les cinq (5) choses à savoir si tu veux faire un entaillage de qualité dans le respect de l’arbre.
L’équipement Si tu utilises des chaudières pour récolter ton eau, c’est préférable d’entailler le plus tard possible dans la saison pour augmenter la productivité de ton érable. Si tu entailles aussi tôt qu’une érablière avec un système à tubulure, l’entaille risque de commencer à cicatriser avant même le début des premières coulées.
La circonférence de l’érable Il faut respecter une certaine circonférence de base de l’arbre avant de pouvoir entailler. La Fédération suggère 25,5 po. Personnellement, nous commençons à 27,5 po. C’est une tradition chez nous, ça ne s’explique pas vraiment ça a l’air!
La distance entre les années Une des choses les plus importantes, c’est la distance entre les entailles d’une année à l’autre. Il faut impérativement les espacer de 8po de hauteur et de 4 po vers la droite ou la gauche. Pour bien voir où la dernière entaille a été faite, on fait un point de peinture quand on désentaille à la fin du printemps.
La profondeur de l’entaille La profondeur de l’entaille est de maximum 1¾ po. Comment on calcule ça? Sur chacune de nos mèches de perceuse, il y a un gabarit. Ça nous permet d’être efficace et de faire attention à nos grosses plantes.
La santé de l’arbre. Évidemment, il faut que l’érable soit en santé. Pour savoir si c’est le cas, on regarde son apparence : écorce, branches et tronc.
Maintenant que tu sais tout ça, il ne te reste qu’à identifier les érables sur ton terrain, d’aller les entailler et de profiter de l’eau d’érable et de tout ce qu’elle a de bon à t’offrir !
Je vais vous parler lors de 4 bières différentes dont 2 bières qui célèbrent le 30e anniversaire du Dépanneur de la Rive à Cap-Rouge (Québec), le pionnier de la vente de bières de microbrasseries au Québec. Gilles Dubé, PDG de Brasseurs du Monde, m’a demandé il y a environ 2 ans si Danny Chabot le propriétaire du Dep de la Rive avait quelque chose à fêter prochainement. Je lui ai mentionné qu’il allait fêter son 30e anniversaire vers la fin de 2021. Avec sa grande générosité, Gilles a décidé de brasser pas 1 seule bière mais 2 pour l’occasion.
Voici ces bières :
Le Visionnaire, avec la caricature de Danny sur l’étiquette, est une bière blonde de type saison rustique à 5,6% d’alcool ayant séjourner en barrique de chardonnay. C’est une bière collaborative. Microbrasserie Charlevoix, Le Corsaire, et Le Bilboquet se sont joint aux Brasseurs du Monde pour brasser cette merveilleuse bière de soif complexe en bouche. Sa finale de raisins lui donne un charme incroyable. C’est un délice !
Pour la 2e bière, après une absence de 10 ans c’est le retour de la Cuvée Spéciale du Dep de la Rive. Nous parlons ici d’un Barley Wine (vin d’orge) à 11,9% d’alcool vieilli en barrique de whisky. C’est une bière très chaleureuse qui convient parfaitement à nos hivers québécois. On goûte le sucre d’orge, le malt, le bois, le whisky et des notes fruitées. C’est bon en … Un des tops à vie selon moi ! Cette version est beaucoup supérieure à celle d’il y a 10 ans qui était déjà incroyable. Ce n’est pas peu dire ! Son seul problème, et s’en est tout un, il n’y aura qu’un seul brassin alors il faudra faire vite pour s’en procurer. Vous pouvez faire des provisions car elle peut se garder facilement 10 ans si vous êtes capable d’attendre tout ce temps.
le Visionnaire
La cuvée spéciale du Département de la Rive
Maintenant pour les amateurs de IPA, je vais vous présentez une Double NEIPA de la Microbrasserie l’Ironie du 13 qui fait brasser leurs produits chez Ras L’Bock en attendant que leur brasserie soit ouverte cette année à St-Romuald sur la Rive Sud de Québec. La DDDDDDDDDDDDDH (13 H) est un gros jus houblonné à 8% d’alcool brassé avec les houblons Mosaïc, Simcoe, Amarillo, et Columbus, et est ultra aromatique avec des saveurs de mangue, de fruit de la passion, de pamplemousse et de citron. On détecte aussi des traces de résine d’épinette. Son IBU est de 25. C’est la présence aromatique des houblons et non l’amertume qui est mis de l’avant. C’est vraiment très bon !
À l’aube de la St-Patrick, je devais au moins vous présenter une bière pour le Saint Patron des irlandais. Voici la Charlotte de Roquemont Microbrasserie à St-Raymond-de-Portneuf qui est une rousse de type irlandaise à 5,8% d’alcool qui je pense est la première bière de cette microbrasserie. Cette rousse foncée avec des reflets rougeâtres offre du côté olfactif des notes de caramel et une certaine torréfaction. Sur le plan gustatif, on détecte bien le malt qui est enrobé dans un délicieux caramel pas trop sucré et une jolie torréfaction en finale avec des notes de noisettes. Elle se prend vraiment très bien.
Surtout ne suivez pas cet ordre si vous buvez les 4 bières la même journée. Gardez la Cuvée Spéciale pour la fin, c’est un excellent digestif à prendre devant un foyer.
On se retrouve le mois prochain pour une autre chronique bière.
Faites-vous partie des gens qui font rimer pratiquement chacune des saisons avec la conservation ?
On fait des réserves pour l’hiver, on s’assure d’avoir nos fruits et légumes locaux en bocaux à l’année longue… Même si on a accès à presque tous les produits sur 12 mois, j’adore poursuivre cette tradition : la préparation des confitures et des cornichons, la congélation, etc.
Notre climat restreint tout de même la disponibilité de certains produits, plus exotiques disons, demandant plus de chaleur pour grandir. C’est le cas de la pomegrenade, accessible à l’année longue dans 2 de ses variétés, la sucrée et la semi-sucrée. Il existe cependant une variété qui est très acidulée, utilisée dans la confection de mon ingrédient magique et fétiche de cuisine, la mélasse de pomegrenade. Je l’incorpore dans une bonne partie de mes recettes, bien qu’elle soit un des rares produits que l’on ne retrouve pas ici. Avoir accès à ce fruit, je serais certainement à plein temps dans ma cuisine, très heureuse de faire ma propre mélasse.
Pomegrenade – Grenade (pomme grenade)
La grenade, que l’on appelle parfois pomme grenade, est un fruit rond dont le nom signifie « abondant en grains. » Sa peau est épaisse, lisse et bien brillante. … Selon la variété et la maturité de la grenade choisie, les arilles sont rose pâle ou rouge rubis, et plus ou moins sucrés et acides.
Saviez-vous qu’il faut environ 60 kg de pomegrenade pour obtenir un peu moins de 5 litres de mélasse ? C’est un processus similaire à celui de la confection du sirop d’érable.
Au Québec, puisqu’on n’a pas accès à cette variété de pomegrenade, on peut produire notre mélasse avec la pomegrenade sucrée, ce qui ne donne toutefois pas le même goût. En alternative, je me procure ici en épicerie libanaise celle de la marque Grotte Jeita, quand je n’ai plus en inventaire ma favorite.
La mélasse de pomegrenade peut remplacer toutes les vinaigrettes et se marie harmonieusement à n’importe quel type de salade verte. Je l’utilise aussi pour arroser mes viandes, grillades et saucisses libanaises. Je l’ajoute aussi sur mes œufs miroir, que je saupoudre aussi de sumac. Bien sûr, je l’utilise dans plusieurs de mes plats, comme dans la farce du kebbe ou celle de mes feuilles de vigne et dans mon plat de ocra.
J’aime cette saveur que j’incorpore partout, et puisque les tartares sont selon moi une excellente façon de laisser libre cours à notre créativité, voici ma version…
Depuis quelques années il y a une explosion de bières sans alcool sur nos tablettes au Québec. Nous sommes bien loin d’il y a une trentaine d’années. Les premières bières sans alcool que nous avons eu sur nos tablettes venait de l’Europe comme l’Allemagne qui a maîtrisé cette technique depuis des centaines d’années. Il y avait également la 0,5% de Molson qui fût dans les premières ici. Les bières tels que Bitburger Drive, Beck’s sans alcool, Grolsch sans alcool, … étaient celles que les gens s’appropriaient à l’époque.
*Pour faire partie des bières sans alcool, une bière ne doit pas avoir plus de 0,5% d’alcool.
Vers 2017, une microbrasserie de Drummondville, BockAle, frappe fort en sortant la première bière sans alcool de microbrasserie au Québec, qui est une IPA nommé Découverte. Ce fût une révélation pour bien des gens qui ont dégusté cette bière houblonnée avec des notes d’agrumes. Elle portait bien son nom. BockAle a également sorti la Berliner Sonne et la Trou Noir qui sont 2 autres bières non alcoolisées, une Berliner Weisse et une Stout. BockAle a continué à développer ce marché initialement rare au Québec. Ils en ont présentement environ une dizaine.
Depuis l’arrivée de BockAle avec leurs bières sans alcool, plusieurs autres microbrasseries québécoises ont emboité le pas. J’en ai rapidement trouvé une quinzaine. Le consommateur est maintenant choyé. Il a la possibilité d’acheter des produits d’ici sans alcool et pas seulement des bières blondes comme auparavant. Le choix est très varié : blonde, rousse, IPA, Milkshake IPA, Black IPA, Stout, Berliner Weisse en différentes versions, différentes blanches, … C’est même possible d’avoir une bière sans alcool et sans gluten avec la Glutenberg sans alcool.
En pleine pandémie, à l’automne 2020, Le Bazaar Microbrasserie à Montréal voit le jour en sortant leur première bière la WOW NEIPA. Ce fût un gros WOW en bouche, tellement que quelques mois plus tard la WOW NEIPA version houblon Eldorado remporte l’argent au Canadian Brewing Award 2021 tandis que leur Berliner Weisse au fruit de la passion nommée Alyss remporta l’OR. En seulement 1 an, ils ont sorti une dizaine de produits de qualité sans alcool à découvrir.
La Brasserie Grande Allée à Boisbriand est également près de 10 bières sans alcool avec ses bières Nord Star.
Brasserie Vrooden a 6 produits, Sober Carpenter et Bière sans alcool en ont 5, Brasseurs du Nord (Boréale) et Brasseurs du Monde en ont 4 et La Voie Maltée en ont 3, Le Trèfle Noir et Les 2 Frères en ont 2, tandis que La Barberie, Siboire, Ras L’Bock, Brasserie Maltco, et Brasseur sans Gluten (Glutenberg) en ont 1. Et ce n’est certainement pas fini…
Même la Ferme du Ruisseau Vert à Maria en Gaspésie a mise en marché une eau pétillante aromatisée avec du houblon. Ce produit s’appelle Houblon Pétillant.
En février, pour plusieurs c’est le mois sans alcool. J’espère que cette chronique vous facilitera la tâche et vous aidera à faire de bons choix sans alcool avec en priorité les produits du Québec.
Savais-tu qu’il t’est possible d’être gourmand/e jusqu’à tes lunettes ?
J’ai fait la belle découverte d’une entreprise bien de chez nous qui offre des montures canadiennes et/ou éco responsables ; fait de matériaux recyclés dont du MARC de café (t’sais le résidu qu’il reste après que tu aies fait couler ton café et que trop souvent on jette) ou même de coquille de mollusques…
La fille trippeuse de café, de fruits de mer et de solutions antigaspi a été tout de suite conquise par le concept de cette lunetterie situé dans la capitale nationale.
Andrée et Amélie, fondatrices de cette lunetterie alternative sont des gourmandes de nature et adorent créer des partenariats avec de succulentes entreprises de leur région. Ayant auparavant travaillé 6 ans ensemble dans le domaine de l’optique, c’est en octobre 2021 que les portes de leur projet commun ouvrent.
crédit : « Le Soleil »
crédit : Juan David Molina Velasco
C’est en décembre 2021, que j’ai eu la chance de collaborer avec elles pour offrir à leur clientèle une recette bien unique où l’utilisation du marc de café serait la bienvenue. D’ailleurs, elles avaient eu la vision d’unir de délicieux produits dans un panier cadeau pour en faire le tirage durant les fêtes.
Je me suis alors amusée à créer cette recette de dessert, qui oui était parfaite pour Noël , mais le sera tout autant sur votre table de la Saint-Valentin !
Dans cette recette, j’utilise des produits de chez CASSIS MONA & FILLES, entreprise familiale basée à l’Île d’Orléans, leur super site (comprenant restaurant, crèmerie, boutique et plus) fera définitivement partie de mon road trip à l’été 2022 !
Gros coup de cœur pour leur Crème de Cassis qui est excellente en cocktail avec un bon mousseux sec ou encore sur une crème glacée pour un bon dessert ! (Bonne nouvelle : c’est disponible dans la majorité des S.A.Q.)
Dans la recette, c’est la confiture framboise et Crème de cassis que j’ai choisi d’utiliser.
Aussi, j’ai eu la chance de découvrir l’huile Oléique de Tournesol LE PRÉ-RIEUR, produite par une entreprise de Saint-Jean-Port-Joli.
Cette huile est superbe en vinaigrette, pour la cuisson puisqu’elle résiste à une plus « haute » température ou encore dans les desserts (comme dans la recette proposée).
Psst, ils offrent aussi une farine de pois jaune merveilleuse à incorporer plus souvent dans notre cuisine en remplacement de la très populaire farine tout usage ! (Plusieurs points de vente sont offerts sur leur site! )
Utiliser des produits de notre beau Québec pour créer de délicieuse saveur est plus facile que ce que l’on pense !
Salut Salut, bon début de 2022 ! J’avais envie de commencer l’année en te jasant d’un sujet peu glamour et j’ai nommé:
TON DEDANS DE FRIGO….
Parce qu’une cuisine c’est un peu comme un humain, tu peux avoir le plus beau look du monde au premier regard et finalement pas être fonctionnelle pantoute (de l’intérieur) !!!
Je ne passerai pas par quatre chemins pour te poser cette question…
LAVES-TU TON FRIGO ?
(Je t’entends, de l’autre côté de ton écran lancé un mmmouuuuui… pas 100% affirmé et c’est ben correct, je ne te juge pas)
La porte est toujours fermée, c’est facile de l’oublier et de prioriser d’autres espaces et pourtant, si j’avais à choisir un seul espace à entretenir hebdomadairement et à organiser ce serait sans aucun doute : LE FRIGO.
Voici pourquoi :
1. Tout ce qui coûte « cher » s’y retrouve : viande, fromage, pâté, produits laitiers et j’en passe…
2. C’est lui qui décide si notre épicerie restera en bon état et combien de temps…
3. C’est le centre de notre cuisine, combien de fois on ouvre la porte en se disant
« ben voyons y’a rien là-dedans, pourtant je reviens tout juste de le remplir… »
Bon maintenant, que je t’ai bien fais comprendre l’importance de ce super électro… comment on en prend soin et comment on en maximise son organisation ???
Je te conseille de faire ton ménage de frigo une fois par semaine, et ce AVANT d’aller à l’épicerie.
Quelques étapes super faciles
(tu verras au bout de quelques semaines ça deviendra un automatisme)
– Les restants
S’ils ne sont plus en bon état, on les met au compost ou s’ils le sont encore, je t’invite à les congeler pour de super lunchs pour midi pressé.
– Les fruits et légumes
S’ils sont « sur le bord » et que ça te rebute, sort un grand contenant qui va au congélo et hop congèle les pour une soupe ou des smoothies; sinon vite vite on les cuisine !!!
– Les produits laitiers
Valider la date, congeler les petits morceaux de fromages pour une fondue plus tard ou penser à les inclure dans nos repas de la semaine, pssst… le yogourt non ouvert est bon jusqu’à deux semaines suivant la date « de péremption ».
– La viande
On la cuisine ou on la congèle !!! Si on « manque de temps » , une cuisson sans fla-fla, griller ou cuite au four fait la job pour de futurs sandwichs !
– Les mille et un petits pots
Gelée de bleuets, sauce Sriracha, câpres, tu en as tellement que tu ne sais plus quand lui les a achetés : ÇA, C’EST NON.
Oui ce sont des aliments « non périssables », mais le non périssable s’applique lorsqu’ils sont fermés hermétiquement et DANS L’ARMOIRE… pas lorsque ça fait deux ans que tu les repousses vers le fond!
Une fois que ça c’est fait… Lave les tablettes avec un linge bien mouillé à l’eau chaude et légèrement de savon à vaisselle !!! BAM ! Le tour est joué !
Au hockey, chaque joueur a sa zone et c’est ça qui rend une équipe plus forte… Pour ton frigo, c’est la même affaire et c’est toi LE/LA COAH !
À toi de définir les zones de chacun de tes groupes d’aliments
(je joins un schéma pour t’aider, mais encore là c’est de l’inspiration, parce que ça reste TON FRIGO)
PS : Les tablettes et les tiroirs de ton frigo sont amovibles (ça c’est un gros GAME CHANGER).
Parce que tu peux vraiment t’amuser à créer des espaces pour tes besoins. Personnellement, j’ai même retiré certains tiroirs qui me servent de panier à tuques et mitaines d’hiver dans un haut de garde-robe #toutestdanstout !
Maintenant que tu maîtrises les deux premières étapes, ton frigo te remerciera, il ne créera plus de p’tite mousse dans les coins de portes, il ne se sentira pas trop bourré par les mille et un p’tits pots et il deviendra ton meilleur allié pour les
« Qu’est-ce qu’on mange pour souper ? ».
Chez moi, je fais des mini- ménages aux deux jours, ça m’évite de gaspiller de la nourriture et du temps (oui du temps) parce qu’un repas préparé et oublié ça nous fait perdre le temps initial de préparation et le temps d’en préparer un à nouveau !!!
J’espère que ces quelques trucs te seront utiles !
N’hésites-pas à nous partager ton « AVANT / APRÈS » en Story en identifiant « Goutez-le Québec » et Justine Cuisine
Fondé en 1996 par les membres de la Filière agroalimentaire québécoise, Aliments du Québec est un organisme sans but lucratif dont la mission est de promouvoir l’industrie agroalimentaire à travers les marques Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec et leurs déclinaisons respectives, au profit de l’économie québécoise.
Vous allez me dire c’est quoi le bioalimentaire ?
C’est l’ensemble des activités économiques reliées à la production agricole, aux pêches et à l’aquaculture, à la transformation des aliments et des boissons, au commerce de ces produits ainsi qu’à la restauration.
Pour simplifier : le bioalimentaire c’est tout ce qui touche l’agroalimentaire plus l’industrie des pêches.
Cette année, en 2021, Aliments du Québec célèbre ses 25 ans d’existence.
Dans un contexte ou l’achat local prend de plus en plus de place, le consommateur est à la recherche de transparence et d’authenticité !
Il peut donc en toute confiance se tourner vers les marques de certification d’Aliments du Québec pour faire des choix éclairés. Ces logos Aliments du Québec et Aliments Préparés au Québec et leurs déclinaisons biologiques sont les véhicules par excellence pour faciliter le repérage des produits alimentaires québécois en épicerie.
Aliments du Québec est la seule organisation qui garantit la provenance des produits qu’elle contrôle et vérifie.
C’est une organisation québécoise qui encourage les Québécois à manger local en fournissant des repères de confiance à travers ses logos, reconnus par tous.
Aliments du Québec représente plus de 1500 entreprises adhérentes et plus de 25 000 produits qui sont vérifiés pour guider les consommateurs à travers leurs choix en épicerie. Il est un facilitateur au processus d’achat responsable et local et ce dans à peu près tous les départements agroalimentaires des supermarchés.
Les marques de certification, des marques de confiance
Pour porter le sceau Aliments du Québec ou Aliments préparés au Québec ou l’une des déclinaisons biologiques de ses deux marques, les produits doivent répondre à des critères rigoureux et être validés par notre organisation.
Aliments du Québec
Un Aliments du Québec, c’est tout produit entièrement québécois ou tout produit composé d’un minimum de 85 % d’ingrédients d’origine québécoise, et ce, à condition que tous les ingrédients principaux proviennent du Québec. De plus, toutes les activités de transformation et d’emballage doivent être réalisées au Québec.
Aliments préparés au Québec
Un Aliments préparés au Québec, c’est tout produit entièrement transformé et emballé au Québec, fait d’ingrédients québécois et/ou importés. De plus, lorsque les ingrédients principaux sont disponibles au Québec en quantité suffisante, ils doivent être utilisés.
Deux déclinaisons biologiques
Depuis mars 2013, il existe deux déclinaisons des marques Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec. Issues d’un partenariat avec la Filière biologique du Québec et le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV), ces déclinaisons associent le mode de production à la vérification de provenance, afin d’offrir un repère aux consommateurs québécois en quête de produits répondant à leurs préoccupations et leurs valeurs.
Aliments du Québec bio et Aliments préparés Québec bio
Les produits ayant obtenu ces marques de certification répondent ainsi à la fois aux critères de provenance des Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec, et à ceux imposés et validés par le CARTV, gardien de l’authenticité des produits d’appellation biologique du Québec. Une double garantie!
Aliments du Québec au Menu
Aliments du Québec au menu est un programme qui reconnaît les restaurants et les institutions qui s’approvisionnent majoritairement en aliments d’ici. Pour que manger local soit possible dans toutes les occasions, aussi bien à la maison qu’au restaurant ou à la cafétéria! Il existe deux volets au programme : un volet restaurateur et un volet institutionnel.
À ce jour ce sont plus de 600 restaurants et 250 établissements institutionnels reconnus, engagés dans cette démarche d’approvisionnement local.
On entre tout juste dans le mois de l’abondance : décembre… souvent synonyme de Noël, cadeaux, surconsommation, surplus de bouffe au rendez-vous et donc parfois gaspillage.
S’il y a une chose que j’ai de la difficulté à tolérer c’est de JETER ! À une certaine époque de ma vie, je ne disposais que de très peu de ressources financières pour m’alimenter et j’ai compris à quel point dans les années précédentes j’avais totalement pris pour acquis la chance que j’avais de pouvoir me nourrir comme bon me semblait.
Dans les prochaines semaines tu seras peut-être sollicité à donner des denrées, à glisser quelques sous dans la fente d’une conserve pour que d’autres puissent se réjouir d’un festin à table et c’est tout à ton honneur d’y contribuer, merci.
Mais aujourd’hui, j’avais envie de te partager ma vision sur le gaspillage alimentaire.
Combien de fois t’es-tu dis « C’est juste une carotte », « Oh non, on va encore jeter la moitié du pain »… et quelques autres phrases du genre…
Comme si jeter avait plus ou moins d’importance.
Aujourd’hui, j’ai choisi d’honorer mes denrées, de me considérer chanceuse et ce à l’année d’avoir un frigo bien rempli de bons aliments. J’ai surtout choisi de respecter ma nourriture et les gens qui ont de la difficulté à s’en procurer et mettant en place dans ma vie quelques trucs pour éviter que mon épicerie nourrisse la poubelle.
On le sait, le coût de la vie augmente graduellement au fil du temps. C’est en épicerie que celui-ci se fait ressentir davantage!
Se nourrir au quotidien et respecter son budget n’est pas toujours tâche facile. Voici alors mes actions hebdomadaires qui me permette d’économiser et d’honorer la chance que j’ai, ainsi, je ne gaspille ni mon argent ni mes aliments!
Voici certaines de mes règles d’or:
1 – Ne cuisine pas en grande quantité si tu ne sais pas où entreposer tes repas (Assure toi d’avoir suffisamment de contenant et d’espace dans ton congélateur pour accueillir tes victuailles)
2 – « Acheter juste parce que c’est en spécial » … C’est NON !
Ce n’est pas une bonne aubaine si tu n’aimes pas cet aliment ou si tu ne l’as jamais cuisiné.
3 – Si après 2 jours tu n’as pas mangé un « Touski », congèle le pour plus tard !
Une fois congelé, ton restant devient un super plat congelé pour le moment où tu seras à la course entre deux rendez-vous !
4 – Fais le ménage de ton frigo… toutes les semaines, sans faute !
Ça permet de trouver les aliments un peu « mou » juste à temps pour les transformer en soupe, en smoothie, en desserts… Ou de les congeler pour plus tard.
5 – Prends le temps de bien placer/optimiser le contenu de ton frigo au retour de l’épicerie
J’aime bien créer des sections dans frigo, comme ça je range toujours au même endroit la même catégorie d’ingrédients et ça m’évite de chercher ou de penser qu’il n’en reste plus !
6 – Avant d’aller à l’épicerie, fais le « tour », et assure-toi qu’il n’en reste réellement plus avant d’en racheter!
Combien de fois sommes-nous partie à l’épicerie en nous disant qu’il manquait de beurre, alors qu’on en avait 5 lbs de cacher dans le congélateur du sous-sol !
7 – Aller à l’épicerie sans liste, c’est NON !
Prendre le temps de faire une bonne liste selon tes réels besoins aide grandement à ne pas surconsommer, c’est essentiel pour réduire le gaspillage alimentaire.
8 – Tout se congèle et se transforme, pas de raisons de jeter.
Il suffit de s’informer et de laisser aller sa créativité!
9 – Ne te fie pas aux dates de péremption.
Elles sont un simple guide, fie-toi plutôt à ton odorat et à ton goût! Certains aliments sont bons encore quelques jours, voir quelques semaines après la date « fatidique ».
10 – Des potages tu feras avec tes légumes !
Même s’ils sont moins croquants, les légumes sont délicieux en potage, en soupe ou encore en bouillon !
Mon but n’est pas de te chicaner bien au contraire !
J’aime tellement la phrase « Soyons le changement que nous voulons voir dans le Monde» de Ghandi et quelque chose me dit que si chacun de nous posons de petites actions dans notre cuisine, la réduction du gaspillage alimentaire est à nos portes et le partage des ressources aussi !
Et si ces petites actions prenaient place dans votre vie dès maintenant, oui, oui durant le temps des fêtes, peut-être vivrez-vous les prochaines semaines autrement !
Comme son nom l’indique, le fromage à fondue se déguste sous forme de fondue au fromage.
Continuons donc notre voyage à travers le Québec grâce à une préparation qui permet de découvrir fromageries, vins, bières et cidres du Québec, il s’agit de la fondue au fromage.
Son origine :
La fondue au fromage est un plat suisse chaud ou tiède composé d’un ou plusieurs fromages tels le gruyère et le vacherin fribourgeois. Principal plat national de Suisse avec la raclette, on le retrouve également en Savoie et en Franche-Comté en France, avec du beaufort ou du comté ; dans le Val d’Aoste et dans le Piémont, avec de la fontine.
Il existe de très nombreuses recettes de la fondue.
À l’origine solide, ce fromage change de consistance lorsqu’il est chauffé dans un caquelon. Les artisans laissent libre cours à leur créativité en concoctant des mélanges de fromages aromatisés soit à la bière, au vin, au cidre ou encore fumés, afin de vous offrir un éventail de goûts et de saveurs différentes. Sa texture lisse et veloutée est réputée pour bien adhérer aux aliments.
Comment préparer une fondue ?
On peut écraser des gousses d’ail au fond du caquelon avant de commencer la préparation de la fondue. Le fromage râpé, ou en petits morceaux, est introduit et le vin ajouté ; dans le cas de la fondue fribourgeoise, de l’eau est utilisée à la place du vin. Le caquelon est mis à chauffer à feu doux en remuant régulièrement jusqu’à la fusion complète du fromage. Du poivre et d’autres accommodations peuvent alors être ajoutés selon la recette voulue, comme des échalotes coupées en quart, des morilles, de la moutarde, etc. De la fécule de maïs délayée dans un peu de kirsch peut être ajoutée afin d’améliorer la consistance, notamment si la fondue est trop liquide.
Parfois, on peut aussi verser un peu de poudre de cardamome (qui favorise la digestion) ou d’une autre épice dans l’assiette et y tremper le morceau de pain enrobé de fromage.
Lorsque la fondue est terminée, il peut rester un résidu de fromage grillé au fond du caquelon, appelé « religieuse », que l’on détache avec une fourchette, parfois difficilement ! Des œufs peuvent également être cassés et brouillés avec la fin de la fondue.
Quels sont les fromages pour la fondue ?
Pour une fondue savoyarde à la française, on optera plutôt pour un mélange de ces quatre fromages : Beaufort, d’Abondance, gruyère de Savoie et éventuellement Reblochon.
1001 Fondues est une entreprise familiale de Québec qui conçoit, fabrique et met en marché les Fondues d’Ici. Ces fondues fraîches et sans additifs ni agents de conservation utilisent exclusivement des fromages provenant de différentes régions du Québec. Prêtes-à-cuire, elles sont toutes simples à préparer, et elles sont un plaisir à partager.
L’histoire de cette entreprise commence il y a 30 ans, alors que Jean-Yves Lapointe goûte à une fondue au fromage en Suisse. Voulant recréer cette incroyable expérience culinaire, il transmet cette tradition au restaurant Au Chalet Suisse, dans le Vieux-Québec, lorsqu’il en devient propriétaire en 1984. Alors un pionnier en la matière, Jean-Yves et toute la famille Lapointe font ainsi découvrir la typique fondue suisse aux Québécois et aux touristes de la région.
On a pu croiser par la suite ce restaurateur au Café Suisse et à la Grolla, deux autres établissements de Québec aux saveurs de ce pays européen. Forte de ces expériences, la famille Lapointe entreprend en 2010 une tournée des régions québécoises afin d’élaborer de nouvelles recettes. Aujourd’hui trois générations participent à la création des Fondues d’Ici : Jean-Yves Lapointe, sa fille Caroline, son conjoint, et maintenant leurs trois filles : Elsa, Pénélope et Ophélie.
Chez 1001 Fondues, l’authenticité et la simplicité sont au cœur de chacun des produits qui sont confectionnés tout prêt à consommer. Ils travaillent de concert avec plus de 10 fromageries québécoises comme la Fromagerie du Champ à la Meule, Le fromage au village, Fromagerie l’Ancêtre, Fromagerie de l’Îsle, Fromagerie Saint-Benoit du -Lac, dans le but de créer des produits frais et de qualité, des fondues qui se préparent facilement : découpez, chauffez, brassez, dégustez et recommencez.
On y retrouve une gamme de produits, faits de fromages québécois provenant des fromageries, et de bières, vins et cidres locaux provenant de différentes régions du Québec.
Facile à consommer : Réchauffez et c’est prêt, que se soit au poêlon ou au micro-onde.
La fondue est un mets qui incite au partage : entre amis ou en famille, on se retrouve autour du caquelon pour le plaisir de nos papilles, des repas pour toutes occasions, du souper entre amoureux au 5 à 7 entre amis, en passant par l’après-ski et le camping.
Fondue de bellechasse
Fondue la rassembleuse
La fondue au village
La fondue du carnaval
Fondue de l’abbaye
Fondue de l’abbaye fumée
La fondue au village
Fondue aux 3 fromages de l’isle
Fondue au fromage à la bière, la peau de lièvre
Fondue l’ancêtre
Fondue maison du brasseur
Fondue pampinot
Fondue à la diable vert
Fondue à la léonne
Fondue matawin
Fondue british
Fondue à la bière brume du littoral
Fondue déparaillée
Fondue côte du sud
Fondue tite frette
Chic ! fondue fumée, vin, cidre, bière, au gin
Bouillon à fondue
Les Aliments La Paysanne dans la région de Chaudière-Appalaches, propose quant à eux, des produits vérifiés Aliments préparés au Québec qui sont de purs délices, avec des fondues parmesan au fromage de toutes sortes, des bâtonnets de mozzarella, etc., que ce soit au Québec et au Canada.
Trouver les produits chez : Bonichoix, IGA, IGA Extra, L’Intermarché, Marché Richelieu, Metro, Metro Plus, Rachelle-Béry, Sobeys, Adonis, Hôtellerie, Restaurant, Institutionnel (HRI)
Le Québec compte des centaines d’artisans fromagers talentueux à travers la province qui fabriquent des fromages aussi variés que délicieux.
Familles de fromages
Bien qu’il soit possible de les réunir selon différentes classifications établies, il faut préciser que les fromages sont tous différents par leur terroir, leur fabrication, leur affinage et leur fromager.
Fermes et goûteux, persillés ou crémeux, il y a en a pour tous les goûts ! On définit souvent un fromage selon son type de croûte et de pâte, on retrouve :
Cheddars
De loin le fromage le plus courant au Québec, le cheddar occupe une place toute particulière sur les tables d’ici. Qu’il soit blanc ou jaune, en bloc ou en grains, frais du jour ou vieilli, sa polyvalence en fait l’un des fromages les plus accessibles. Pâte ferme et sans croûte, le cheddar peut inspirer de doux arômes de beurre et de crème lorsqu’il est jeune, des arômes de noisettes, légèrement relevés lorsqu’il est question du cheddar moyen ou de forts arômes révélant des saveurs plus corsées et torréfiées pour les plus vieux cheddars.
Pâtes semi-fermes (ex : Mozzarella, St-Paulin, Raclette)
Ni fermes ni molles, les pâtes semi-fermes proposent des textures souples et lisses. Les semi-fermes sont parfois non affinées, donc sans vieillissement. Lorsqu’elles sont affinées dans la masse, le vieillissement se fait depuis le centre du fromage vers ses extrémités. Alors que lorsqu’elles sont affinées en surface, le vieillissement débute en surface et se fait ensuite progressivement dans la masse. C’est l’affinage d’une durée de quelques mois qui confère un goût de noisettes et de champignons à ces pâtes.
Pâtes fermes (ex : Gouda)
Souvent sans croûte, les pâtes fermes se distinguent par leur texture tendre et élastique. Elles offrent la plus grande variété de fromages de toutes les catégories. Les pâtes fermes non affinées et jeunes ont un goût plus doux et moins développé. Les pâtes fermes affinées dénotent des saveurs plus prononcées. La période d’affinage varie de quelques mois à quelques années. C’est ainsi que la complexité gustative des pâtes fermes se développe.
Pâtes fraîches (ex : Ricotta)
Fromage à pâte fraîche est une appellation désignant un fromage jeune, sans croûte formée, élaboré à partir de lait, lait écrémé, de petit lait ou de composants du lait, et dont la pâte n’a pas été affinée. Cette appellation correspond à une catégorie technologique, celle des fromages non affinés qui sont les plus simples à élaborer
Pâtes molles à croûte fleurie ou naturelle (ex : Bries, Camembert)
Les pâtes molles ont un goût raffiné et légèrement acidulé, mais c’est surtout leur texture onctueuse, crémeuse et parfois coulante qui les rend irrésistibles. Les pâtes molles peuvent être recouvertes d’une croûte fleurie blanche et duveteuse qui provient de l’ensemencement d’un champignon en cours de fabrication. Elles peuvent aussi être protégées d’une croûte lavée, soit brossée avec une saumure à répétition. On la trouve également en version enrichie de crème, en double et triple crème. Les pâtes molles sont ensemencées en surface avec une moisissure qui provoque, par affinage en cave, l’apparition d’une croûte.
Le terme à pâte molle s’applique à un fromage qui, au moment de sa fabrication, ne subit ni chauffage, ni pressage. La pâte est alors onctueuse voire coulante à pleine maturation du fromage.
Le terme à croûte fleurie s’applique à un fromage dont la croûte est couverte de pénicillium, ce qui lui donne un aspect duveteux blanc.
Les pâtes molles à croûte naturelle doivent leurs caractéristiques à leur lait, qui est du lait de chèvre.
Pâtes molles à croûte lavée ou mixte (ex : Le 14 Arpents de Fromagerie Médard)
Le terme à pâte molle s’applique à un fromage qui ne subit au moment de sa fabrication ni chauffage, ni pressage. La pâte est alors onctueuse, voire coulante à pleine maturation du fromage. Les pâtes molles sont ensemencées en surface avec une moisissure qui provoque par affinage en cave l’apparition d’une croûte. Cette croûte peut être lavée au cours de l’affinage, cette opération consistant à laver et brosser la croûte, ce qui favorise son développement et donne au fromage un goût plus prononcé. La phase de lavage à l’eau, tiède et salée, permet d’accélérer et de maintenir la formation d’une croûte souple et d’affirmer davantage les saveurs. Le fromage gagne une croûte moelleuse et épaisse, d’un aspect lisse et brillant et d’une belle couleur jaune.
Pâtes persillées (ex : les Bleus)
Les fromages à pâte persillée ou à pâte à moisissure interne ou encore bleus sont des appellations appliquées à des fromages dont le caillé est ensemencé de penicillium. Le fromage sera aussi parfois percé pour que le champignon se développe.
FROMAGES BIOLOGIQUES
Malgré les défis qu’une telle production impose, certaines fromageries font le choix de la certification biologique pour leurs terres, leurs animaux et leurs fromages.
FROMAGES DE LAIT CRU
Grâce à une flore bactérienne abondante, le lait cru contribue à la création de fromages aux arômes riches et complexes. Nous vous invitons à découvrir ces fromages aux saveurs singulières.
Dans la région de Lanaudière, laFromagerie Champêtre est un fabriquant de fromages, spécialisé en Cheddar en grains, fromage à poutine ainsi que fabriquant d’une gamme complète de fromages fins, dont les réputés : Le Bocké et Le Presqu’ile. Grâce à son offre variée et son service personnalisé, la Fromagerie sert depuis plus de 20 ans une vaste clientèle du marché du détail et de la restauration à l’échelle du Canada.
En effet, avec ses équipements à la fine pointe de la technologie, son vaste savoir-faire et son sens de l’innovation, la Fromagerie Champêtre est en mesure de produire et distribuer des produits adaptés aux exigences spécifiques de sa clientèle issue de la vente au détail, de la restauration et des services alimentaires. La Fromagerie Champêtre se veut également être un partenaire de choix pour des projets de transformation, de coupe et d’emballage.
Sa mission est simple :
« Unir nos forces à celles de la terre pour accroître de façon durable, la richesse collective.»
On retrouve ses différents produits vérifiés Aliments du Québec comme le Boucan, le Bocké, le Presqu’île, la Raclette, le Cheddar en grain, le sieur de Le Gardeur ou le Suisse chez différents détaillants que ce soit IGA, Maturin, fromageries et autres Marchés Tradition.
La Raclette
De son côté, à la tête de la Fromagerie du Rang 9, la famille Dubois vibre au rythme des Appalaches depuis sept générations et nous propose des produits vérifiés Aliments du Québec depuis la région du Centre-du-Québec.
Cette fromagerie artisanale est reconnaissable à son dynamisme. Rang 9 est synonyme d’idées jeunes visant le développement de nouveaux fromages et de nouvelles façons de faire. En effet, soucieux d’une empreinte carbone écoresponsable, ils ont créé un système respectueux du monde qui nous entoure.
Utilisation de lait entier en provenance de fermes locales, ayant pour effet de réduire la distance de transport;
Recyclage biologique des rejets de la fromagerie;
Courte chaîne de distribution, réduction des émissions;
Certification Aliments du Québec : Nos fromages sont d’ici, pour les gens d’ici.
SANS LACTOSE ET SANS SUBSTANCES LAITIÈRES MODIFIÉES
Comme les quatre points cardinaux de la girouette intégrée à son logo, quatre principes de base donnent la direction et guident la fromagerie : détermination, entrepreneurship, finesse créative et innovation. « De Gérard Dubois à son fils Alain, en passant par son maître fromager Olivier, il y a à la Fromagerie Rang 9 la marque unique de talents savamment réunis. Ajoutez-y le sens du détail d’Isabelle et le savoir-faire des collègues et vous avez la recette gagnante.»
Fiers d’offrir un produit digne des plus grandes tables, ces fromagers, sis au pied des montagnes plissées, proposent les pavés de Plessiville.
La forme très reconnaissable du pavé est choisie pour la présentation de la plupart de leurs fromages. Tels de petits blocs d’histoire que l’on tient au creux de la main, les pavés rappellent le brave parcours des premiers pionniers ayant suivi le 9e rang jusqu’à trouver où installer la famille.
Le Mamirolle
La Meule des champs
Le Délice des Appalaches
L’Arrière-cour
Le Champaître
Raclette des Appalaches
Le Louis Dubois
Le Mamirolle
Le Ballot
Célébrons ensemble les Aliments du Québec et découvrons la province au fil des fromageries du Québec !
Il faut savoir que le marché des animaux de compagnie est un marché fort et en progression. En effet, selon une étude Léger réalisée pour l’Association des médecins vétérinaires du Québec en pratique des petits animaux (AMVQ), en janvier 2020, on comptait plus de 3 millions de chiens et chats dans les ménages québécois. La proportion de familles qui possèdent au moins un chat ou un chien est passée de 42,6 % à 49,0 % en 20 ans.
De plus, l’augmentation marquée des adoptions d’animaux de compagnie depuis le début de la pandémie s’est fait sentir sur les ventes de nourriture, de jouets et de services vétérinaires.
On a donc des entreprises qui se sont positionnées sur ce marché en proposant des produits pour animaux vérifiés portant le logo des Aliments préparés au Québec comme les entreprises :
L’entreprisePLB International situé en Montérégie, est un manufacturier de nourriture de haute qualité pour chats et chiens qui propose des produits vérifiés portant le logo Aliments préparé au Québec. Son expertise et son souci d’offrir les meilleurs produits lui permet de franchir les frontières de plusieurs pays et d’arriver au sein de foyers de millions de consommateurs. Fière de son entreprise familiale, de ses valeurs et de son processus de fabrication, PLB International souhaite demeurer au devant de l’innovation en termes de nourriture pour animaux. Chaque jour, des équipes d’experts en nutrition animale et en extrusion préparent des recettes « de qualité exceptionnelle au goût irrésistible» selon l’entreprise.
Tous les aspects clés de PLB International, que ce soit de son équipe d’experts à ses produits innovateurs font de cette entreprise un choix avantageux pour tous.
On retrouve plus de 60 produits vérifiés avec le logo Aliments préparé au Québec à travers les différentes marques de l’entreprise que sont :
Lily&Jax : Produits uniques qui ne renferment que des ingrédients de qualité qui rendent hommage à vos compagnons à quatre pattes pour « nourrir les bons moments ».
1st Choice : Développée par des experts en nutrition, les produits 1st Choice répondent aux besoins de votre animal selon sa condition de santé et son stade de vie.
Pronature (Original, Life, Holistic) : Inspirée par la nature et l’amour des animaux, cette gamme de produits distinctifs est à la fois savoureuse, saine et nutritive.
On retrouve ces produits dans les animaleries et boutiques spécialisées pour animaux.
L’entreprise Todd & Paulquant à elle a été créée en 2016 par Andrée Bellefeuille quant à elle est une fabrique de gâteries pour chien situé en Mauricie qui propose des Aliments préparé au Québec. Originaire de Trois-Rivières, Andrée est une grande passionnée de l’alimentation et des animaux. Elle cherchait des gâteries pour faire plaisir à ses compagnons à quatre pattes, Todd et Paul mais ne trouvait que des produits avec une liste d’ingrédients beaucoup trop longue, ce qui ne la satisfaisait pas d tout. Soucieuse de la santé et du bien-être des animaux, elle a donc décidé d’élaborer des recettes avec des ingrédients bénéfiques pour la santé des chiens et de fabriquer des biscuits elle-même à partir de sa cuisine dans un premier temps. C’est ainsi que l’entreprise Todd & Paul est née. Chez Todd & Paul, la mission est de veiller au bien-être des chiens en offrant une alternative santé de gâteries haut de gamme. Leurs biscuits sont faits à la main avec des ingrédients frais, sans agents de conservations ni colorant ou produits artificiels. Les biscuits sont entièrement végétariens, pleins de vitamines et nutriments essentiels pour votre animal de compagnie. Faits de fruits et légumes frais, les biscuits Todd & Paul sont même propres à la consommation humaine. Mais on ne vous conseil pas de voler les gâteries de vos compagnons à quatre pattes. L’entreprise a déjà fait beaucoup de progrès en quelques années puisqu’en novembre 2020 la toute première Fabrique Todd & Paul a ouvert ses portes à Trois-Rivières. Il est donc possible pour vous de venir nous visiter et de voir le processus complet de la fabrication de nos biscuits.
Sac de biscuits aux saveurs assortis
Biscuits bananes
Biscuits beurres d’arrachides
Biscuits betteraves
Biscuits banane – beurre d’arachides
De plus, vous pouvez laisser votre chien vous accompagner, il aura le plaisir de se faire gâter par l’équipe de chez Todd & Paul.
Dans un autre registre, on a aussi de la nourriture pour les animaux d’élevage avec la Ferme Bio-Rard qui est une entreprise familiale située à Ange-Gardien, en Montérégie qui propose des Aliments du Québec et des Aliments du Québec Bio
Depuis 2003, cette ferme se spécialise dans la fabrication de moulées biologiques et dans l’élevage de poulets biologiques. Le couple Mario et Johanne Bérard ainsi que leurs enfants Karine, Annie et Donald déploient tous les efforts possibles pour répondre aux normes élevées du marché.
La Ferme Bio-Rard ne moud que des grains biologiques, réduisant ainsi les risques de contamination. Les grains (maïs, soya, blé, orge, pois, avoine) sont choisis selon la qualité et la disponibilité de la matière première. Elle propose des recettes élaborées par des conseillers en nutrition animale afin d’offrir les meilleurs produits possible sous les marques Ferme Bio-rard et Purina / Cargill Limited. ces produits se retrouverons dans les circuits de distributions comme les animaleries, coop, BMR et autres points de ventes du genre.
Il est donc aussi possible de nourrir nos animaux avec des produits d’ici !
Osez et découvrez les Aliments du Québec pour vous et vos animaux ❗️
Encore une fois une manière simple de se repérer dans vos achats est de repérer les logos Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec ainsi que leurs déclinaisons BIO.
Continuons à parler de nouvelles tendances alimentaires qui prennent leur place petit à petit avec de nouveaux produits Aliments du Québec mis sur le marché. Nous allons parler d’un processus de conservation et de développement de produits bien que très présent dans notre alimentation de tous les jours se développe à travers de nouveaux procédés qui se généralisent peu à peu. Nous allons parler d’aliments du Québec et de fermentation voir de lactofermentation.
Mais savez-vous ce qu’est la fermentation ?
La fermentation est la transformation de matière organique par des ferments, qui conduit à la modification d’un aliment (propriétés organoleptiques). C’est donc une transformation d’un aliment par un micro-organisme en absence d’oxygène. C’est ce qu’on appelle des « bons microbes ». L’Homme s’en sert pour 3 raisons : rendre plus digeste, conserver plus longtemps et produire une substance d’intérêt. Les ferments utilisés sont de trois types, les bactéries, les moisissures et les levures.
Comment ça fonctionne ?
En se nourrissant de sucres et d’eau, le micro-organisme fait le plein d’énergie pour se multiplier. Il produit alors des déchets qui sont intéressants pour l’Homme. Par exemple, la bactérie rejette de l’acide, comme celui que tu peux sentir dans un yaourt nature.
Nous consommons plus d’aliments fermentés que nous pourrions le penser. En effet, nous sommes plusieurs à manger du chocolat, des yaourts ou du pain, boire de la bière, du Kombucha, Kéfir ou du vin et à utiliser du vinaigre en cuisine. Eh bien oui, ce sont tous des aliments fermentés.
La Maison Rivieraen Montérégie, propose des produits Aliments préparés au Québec comme le Kéfir nature ou le Kéfir au lait de coco vanille. Le Kéfir est cette boisson légèrement gazeuse, issue de la fermentation du lait ou de jus de fruits sucrés, préparés à l’aide de « grains de kéfir », un levain constitué essentiellement de bactéries lactiques et de levures.
Les bienfaits des aliments fermentés sont si nombreux, qu’on en vante les mérites depuis des siècles. D’ailleurs, ce processus de transformation sur les aliments, permet de prolonger leur temps de consommation et donc d’éviter le gaspillage alimentaire.
La lactofermentation, c’est quoi ❓
La fermentation lactique est un processus de transformation naturel, qui permet de conserver des aliments de six à douze mois au réfrigérateur. L’idée est la suivante : durant le processus de fermentation, les sucres se transforment en acide lactique, ce qui permet de limiter le développement de bactéries indésirables pour la santé.
Ce processus, des plus naturels, ne requiert ni cuisson ni agent de conservation. Seules des épices ou des algues peuvent être ajoutées à la préparation. Bien qu’il existe une multitude de techniques, le temps de repos de chaque préparation est de quelques semaines, parfois quelques mois. Un exemple bien connu de lactofermentation est le chou rouge, qui est fermenté pour devenir choucroute ou le Kimchi.
Différentes entreprises ont décidé de se positionner sur ce créneau en proposant des produits ayant subi un processus de fermentation et propose des Aliments du Québec.
Tout cru ! Atelier de fermentation en Montérégie propose des Aliments du Québec et des Aliments du Québec Bio que l’on retrouve chez Avril, supermarché santé, Rachelle-Béry et Lufa, comme :
Choucroute au citron et à l’aneth bio, aux algues marines bio, aux baies de genièvre bio
Carottes au citron et gigembre bio, Cornichons à l’aneth bio – don pepino,
Sauce piquante bio – la lupita, etc
Dans cette entreprise, on retrouve duo passionné par la fermentation lactique qui désire sortir des sentiers battus pour vous proposer des produits originaux et délicieux, inspirés d’une technique de transformation ancestrale. Ils ont à cœur de choisir des fruits et des légumes d’ici provenant d’une agriculture responsable (locale, biologique et à échelle humaine). Leur production s’adapte donc aux saisons ainsi qu’aux produits offerts par les producteurs! De plus, ils incorporent des éléments de la culture culinaire mexicaine à leurs recettes puisque cette dernière fait partie intégrante de leurs racines. En effet, Pedro est originaire du Mexique et c’est dans ce beau pays que Rachel et lui se sont rencontrés et qui par la suite a vu naître ce projet. Leur plus grand plaisir est de partager leur passion pour la fermentation lactique et les bienfaits de ce processus de conservation des aliments bénéfique pour la santé.
Bio ferme des caps Inc (région Capitale-Nationale) quand à elle est une petite ferme maraîchère familiale à grandeur humaine, régit par la permaculture, qui transforme les herbes, fruits et légumes qu’elle cultive, par la lacto-fermentation et la déshydratation. Elle offre aussi des activités à la ferme au grand public : cardio-forêt, bain de forêt, identification de plantes indigènes comestibles, visite des animaux, etc.
Avec sa marque Korzen, elle propose différent Kombucha (Aliments préparés au Québec Bio) aux saveur variées, surprenantes et naturelles. que l’on retrouve facilement chez Adonis, IGA Metro, Provigo ou pour le marché HRI.
Encore une fois cette semaine, on continu de parler de nouveaux Aliments du Québec avec les produits à base de drêche. En effet, a
Avec toutes les bières artisanales qui voient le jour chaque année, la multiplication des microbrasserie et l’arrivée des distilleries au Québec, il en résultes des déchets, la drêche. Et on peut dire qu’on en crée au Québec!
Il s’agit des résidus céréaliers solides issus de la production brassicole qui constituent des sous-produits qui peuvent être revaloriser dans un contexte d’économie circulaire où la revalorisation des déchets est de mise et permet le développement de nouveaux marchés.
Mais savez-vous ce qu’est la drêche ?
Pour brasser votre bière préférée, les brasseurs utilisent principalement 4 ingrédients : le malt, l’eau, le houblon et les levures. La drêche, sous-produit de l’industrie des boissons alcoolisées et des biocarburants, est le résidu du malt issu du brassage de ces quatre éléments.
En effet, les drêches sont des résidus du brassage des céréales, et sont généralement utilisés pour l’alimentation animale. Elles sont principalement issues des brasseries et des distilleries fabricant des alcools et le bioéthanol, et correspondent à l’ensemble des éléments non solubles qui restent après la fermentation et transformation de l’amidon des grains en alcool. Les drêches sont principalement produites à partir de l’orge, du blé ou du maïs.
Elles constituent un aliment riche en énergie, en protéines et en minéraux utilisé pour nourrir les ruminants, tant pour l’engraissement que la production laitière.
Le seul bémol est que la drêche humide est active bactériologiquement lorsqu’elle est retirée des cuves de brassage. Il faut donc la récupérer et l’utiliser rapidement, ce qui crée des enjeux de logistique et d’approvisionnement.
Tous les brasseurs artisanaux ne connaissent pas des agriculteurs qui ont besoin de nourritures pour leur bétail proche de leur exploitation. Même si on en utilise pour l’alimentation animale, beaucoup de ces quelque 39 millions de drêches générées annuellement aboutissent au compost ou à la poubelle. Une industrie a donc été créée autour de la drêche qui peut être transformée en biscuit, en pain et même en petite gâterie pour chien.
Pour information, 10 litres de bière consommé lors d’un 5 à 7 vont avoir généré 2 kg de drêches ! Si on multiplie ça, un hectolitre (100 litres) de bière donne 20 kg de drêches. En 2018, on a produit 1,94 milliard d’hectolitres à travers le monde. On a terminé l’année avec 38,8 millions de drêches. Ça fait beaucoup de déchet et de sous-produits à revaloriser.
Trois entreprises de trois régions différentes ont décidé de se positionner sur ce créneau en proposant des produits revalorisés avec des Aliments préparé au Québec, on a :
REBONqui est le premier projet d’une jeune compagnie Alice & Ambre Inc. (Lanaudière), une fabrique de plaisirs et de saveurs durables. Sa mission est de valoriser et recycler les co-produits alimentaires pour créer des produits sains, gourmands et naturels. C’est avec les résidus du brassage de bière (appelés drêches) qu’ils ont décidé de commencer cette aventure gourmande : valoriser des déchets en délicieux produits alimentaires, bons en goût et bons pour la santé avec des craquelins à base de céréales maltées revalorisées de différentes saveurs. Alice et Ambre, c’est tout simplement le prénom des deux filles des fondateurs de l’entreprise. « Volontaires, gourmandes et engagées dans la défense de l’environnement, Alice et Ambre sont leur source d’inspiration, chaque jour ».
Retrouvez les produits Rebon chez : Dépanneurs spécialisés, épiceries, boulangeries, fromageries, etc.
Stillgood (Montréal) quant à elle est une entreprise zéro-déchet qui a pour mission de réduire le gaspillage alimentaire en revalorisant des ingrédients d’entreprises locales pour les transformer en collations délicieuses. Ils sont entourés d’organisations et de producteurs locaux qui refusent de voir leurs aliments à la poubelle. La collaboration est l’ingrédient clé derrière Still Good et c’est grâce à cela qu’ils concoctent et proposent de délicieux produits sur le marché.
Drasca (Montérégie) c’est deux amoureux, de la bière et de la nature. Julien et Julie. Julien est urbaniste, spécialisé en développement durable et mixologue et Julie elle, est issue d’une famille de pâtissier-chocolatier, métiers dont elle est diplômée. Ces différentes compétences se sont ainsi retrouvées unis dans cette entreprise écoresponsable. Chez Drasca, nous surcyclons les drêches (céréales) issues du brassage de la bière québécoise en les transformant en craquelins savoureux, sans cholestérol et avec plus de 90% de matières premières québécoises. Ils ont décidé d’introduire les drêches de microbrasseries dans leurs aliments car c’est un co-produit qui gagne à être connu, riche en fibres, protéines végétales, minéraux et prébiotiques ! Les aliments à base de drêche contribuent à une alimentation saine et une planète plus verte. Pour produire 1000 litres de bière, c’est 300 kilos de drêches (d’orge) qui sont généralement jetées. Avec 300 kilos de drêches, on peut faire près de 700 kilos de crackers. C’est donc une solution novatrice pour les revaloriser tout en privilégiant l’emploi de matières premières locales.
Encore une fois une manière simple de se repérer dans vos achats est de repérer les logos Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec et leurs déclinaisons BIO.
INFORMATION COMPLÉMENTAIRE : D’OÙ VIENT LA DRÊCHE?
Les grains, typiquement de l’orge, sont au cœur de la fabrication de la bière. Après le processus de maltage, les céréales sont concassées et brassées dans de l’eau chaude. Ensuite, on les filtre pour en récolter un liquide sucré, le moût. Ce liquide continuera doucement sa route vers ta pinte d’ambrée grâce au savoir-faire des artisans et artisanes de ta région. De l’autre côté de la filtration, on se retrouve avec des résidus de malt. Ces résidus, les drêches, représentent 85 % des produits dérivés de l’industrie de la bière.
Aujourd’hui on retrouve des Aliments du Québec et des produits à base de grillon au Québec. En effet, les insectes envahissent de plus en plus les rayons d’épicerie et la poudre 100% grillons a fait son apparition sur les tablettes de nos supermarchés partout au Québec.
Bien que ce soit nouveau pour la majorité d’entre nous, 80% de la population mondiale incorpore déjà les insectes à son régime alimentaire sous une forme ou une autre. Ces nouveaux produits à base d’insectes ayant une forte teneur en protéines sont utilisés depuis un bon moment notamment dans le monde du sport et de l’alimentation naturelle.
Les gens sont de plus en plus sensibilisés à l’impact environnemental de leurs habitudes de consommation. Les produits à base de grillon possèdent des attributs nutritionnels musclés, tout en étant l’une des sources de protéines complètes les plus écoresponsables. La farine de grillon notamment est :
Un substitut nutritionnel à la viande ultra-écologique,
Une protéine complète avec les neuf acides aminés essentiels,
D’une abondance de vitamine B12,
Composé de fibre prébiotique anti-inflammatoire.
Mais qu’est-ce que c’est la poudre de grillon au juste ?
Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe au Québec, des fermes d’élevage de grillon destinés à l’alimentation humaine où les grillons sont élevés en liberté sur un régime d’aliments locaux à base de plantes. Toutes les activités de culture et de transformation sont soumises aux normes canadiennes strictes et à une inspection régulière des agences du gouvernement.
La poudre de grillon, aussi appelée farine de grillon, est faite à base de grillons (les insectes) grillés et finement moulus. La poudre de grillon s’apprivoise facilement, pure elle a un goût de noisette léger et agréable et sa couleur ajoute une teinte chocolatée aux recettes.
La fonction première de la poudre de grillon est de substituer à ou supplémenter la consommation de viande car elle fournit une concentration élevée des mêmes nutriments essentiels: des protéines complètes facilement assimilées, de la vitamine B12, du fer et une puissante fibre prébiotique appelée chitine – tout en étant plus propre et beaucoup plus durable.
Pour bonifier la valeur nutritive de vos recettes (ex. muffins, crêpes, pain aux bananes, galettes), remplacez 10 % de la farine tout usage par de la poudre de grillons. Elle s’ajoute aussi facilement dans les smoothies, gruaux du lendemain, boules d’énergie, potages, etc.
Par contre, si vous êtes allergiques aux crustacés, vous pourriez l’être aussi aux grillons car il y a des substances allergène communes ou très proches entre les insectes et les crustacés. En effet, la chitine, qui compose la carapace des crustacés ainsi que l’exosquelette des insectes, est l’un des allergènes connus.
Au Québec, on a quelques entreprises novatrices et visionnaires qui n’ont pas hésité à faire une place de choix à cette matière première et qui nous proposent des Aliments du Québec et des Aliments préparés au Québec.
On a l’entreprise Grévio située dans Lanaudière et qui est une ferme spécialisée en élevage de grillons. Elle fait également la transformation de grillons en farine destiné à la consommation humaine.
La Mexicoise quant à elle propose un produit plus audacieux, soit une gamme de grillons canadiens entiers et rôtis qui ne contiennent ni sel, si sucre, ni produits chimiques. Ce produit a d’ailleurs été finaliste dans le cadre des Grands Prix DUX 2019. Les produits La Mexicoise sont 100% naturels à base de protéines d’insectes : sauces, salsas, vinaigrettes, condiments et collations. Ces produits sont les résultats d’un mélange d’ingrédients mexicains et québécois, union de deux cultures culinaires pour bien manger à prix abordable, des produits santé et respectueux de l’environnement.
Ténébrions à l’érable et cannelle, bibitte à sucre
Ténébrions et grillons à l’érable, bibitte à sucre
Grillon rôti à l’ail, don grillon
Grillotine brownies protéinés
Thai Grillotine
L’entreprise Mélio propose par exemple les premières pâtes québécoises (spaghetti, rigatoni et fusilli) incorporant de la farine de grillons. Les pâtes Mélio sont à l’avant-garde en matière de nutrition durable, combinant la farine de grillons, avec un mélange de semoule de blé et de pois jaunes. Ce produit 100% québécois allie goût savoureux et qualités nutritives exceptionnelles, tout en diversifiant les options alimentaires sans viande. En incorporant des ingrédients avec de très hautes qualités nutritives, Mélio crée un produit nouveau avec des valeurs nutritives complètes et une teneur en protéines très élevée. Les sportifs ainsi que les flexitariens y trouvent leur compte avec ce produit permettant de substituer la viande dans leur repas de pâtes. Les pâtes Mélio s’avèrent être le premier produit d’une gamme de produits alimentaires écoresponsables qui vise à diversifier les options d’alimentation saine et écologique. À court terme, Mélio compte donc développer d’autres recettes de pâtes pour cette gamme de produits ainsi que de nouveaux produits incorporant des ingrédients novateurs à moyen terme.
Spaghetti melio
Fusilli melio « farine de grillons »
Rigatoni meli « farine de grillons »
Après avoir fait une présence remarquée à titre de finaliste dans le cadre des Grands Prix DUX et à l’émission Dans l’œil du Dragon sur les ondes de Ici Radio-Canada, Grillon Le Pain Crickbread de Globe Proteine, est le tout premier pain protéiné fait de blé, légumineuse et poudre de grillon qui se retrouve dans nos épiceries à travers tout le Québec.
INFO COMPLÉMENTAIRE :Que vaut la poudre de grillon ?
Pour exemple, comparée au poulet, la poudre de grillons contient, à poids égal, près de six fois plus de fer (transporte l’oxygène dans le sang), trois fois plus de potassium (facilite la contraction des muscles) et 34 fois plus de calcium (normalise les battements cardiaques et maintient des os solides). Elle contient aussi des fibres (prolongent le sentiment de satiété), des acides gras oméga-3 (favorisent une bonne santé cardiaque et cérébrale), ainsi qu’une quantité impressionnante de vitamine B12 (intervient dans la synthèse des protéines et des globules rouges). En effet, une portion de 15 ml (1 c. à s.) de poudre de grillons comble 90 % des besoins quotidiens de cette vitamine. Comme cette dernière est uniquement présente naturellement dans les aliments d’origine animale, la poudre de grillons représente une belle alternative pour les athlètes désirant réduire leur consommation de viande.
Cette semaine, nous allons parler d’Aliments du Québec réalisés à partir du chanvre alimentaire. On qualifie aussi le chanvre comme un super aliment de par ses qualités nutritionnelles exceptionnelles, il est notamment riche en oméga-3 et en protéines.
Mais, c’est quoi le chanvre ?
Le chanvre est l’une des premières plantes que l’homme a su domestiquer à l’époque du Néolithique. Ses origines se trouveraient en Asie et Inde, avant d’avoir suivi l’homme dans ses nombreuses migrations à travers le monde. Aujourd’hui, on l’utilise dans plusieurs domaines, de l’alimentation à la construction en passant par le textile. Le chanvre cultivé est une plante herbacée de l’espèce cannabis sativa.
Pour produire des graines de chanvre, les agriculteurs utilisent bien sûr des variétés particulières, complètement légales. À noter que le chanvre alimentaire est exempt de THC et n’a donc aucun effet psychotrope.
La production du chanvre a été bannie au Canada au début du 20è siècle. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, la culture du chanvre a été permise à nouveau, pour être interdite à nouveau par après. C’est au milieu des années 1990 que le Canada a permis à nouveau la culture du chanvre. Les conditions permettant cette culture sont importantes et restrictives. Le gouvernement canadien veut s’assurer ainsi que les producteurs agricoles cultivent bel et bien du chanvre et non du cannabis.
Comment cuisiner la graine de chanvre?
Le goût de l’huile ou des graines est principalement apporté par la matière grasse. La première touche perçue est légèrement herbacée. Ensuite, le second goût est plus proche de la noisette.
On en extrait une huile riche en nutriments divers et en acides gras. De couleur verte foncée, l’huile issue du chanvre possède une odeur caractéristique qui rappelle celle de l’herbe fraîchement coupée. Son goût est typique de la graine et possède des notes d’herbe et de noisette.
Avec les graines :
Parsemez vos salades de graines de chanvre, glissez-les dans une vinaigrette pour ajouter du croquant à votre sauce, saupoudrez-en un bol de muesli, un yaourt ou pourquoi pas le glaçage d’un cake. Vous pouvez également préparer des Smoothies en ajoutant du chanvre ou réaliser des boissons au chanvre en mixant des graines avec de l’eau et un peu de sucre, ou encore des chocolats maison aux graines de chanvre.
Avec la farine : La farine de chanvre peut se substituer à la farine de blé pour ajouter un élément nutritif à vos préparations. Elle peut être utilisée dans des gâteaux par exemple.
Avec l’huile : L’huile est un excellent assaisonnement. Son goût se révèle en milieu légèrement acide. On peut ainsi faire des tomates-mozarella, avec de l’huile de chanvre et un filet de citron. Ou des fraises avec de l’huile de chanvre, du citron et du vinaigre balsamique. Dans les pâtes, le côté herbeux de l’huile se marie très bien avec le basilic.
Nous pouvons nous procurer les produits alimentaires à base de chanvre à travers nos épiceries et réseaux de détaillants du Québec que proposent différentes entreprises du Québec notamment :
La Coop de Production Lanaufibres qui est une coopérative de producteurs regroupant 16 producteurs agricoles de la région Lanaudière. Ils ont commencé à cultiver le chanvre en 2006 à titre expérimental, fortement inspirés par les expériences menées plus tôt au Manitoba et en Europe. Le chanvre étant une plante aux fibres et à la chènevotte bien plus solides que ce qui est normalement cultivé au Québec, il a fallu adapter la machinerie agricole pour récolter les champs.
En 2008, les premiers produits alimentaires ont été confectionnés et testés au Centre d’innovation et de transformation des aliments de Lanaudière, le CITAL. Il s’agit d’un laboratoire de transformation agroalimentaire qui a permis d’établir les bons procédés de transformation pour ses trois produits: l’huile, la noix et la farine. Et ces produits sont disponibles depuis 2011 au Québec.
La ferme Tourneventquand à elle, est située en zone boréale, à Hébertville, dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Ferme Tournevent est une entreprise agricole de production biologique sans gluten sans OGM dirigé par les propriétaires Guillaume Dallaire et Audrey Bouchard
Véritable exemple de réussite en matière de relève d’entreprise agricole, Tournevent a adopté un modèle d’intégration verticale. En effet, en plus de cultiver 580 hectares sous régie biologique, l’entreprise a intégré un volet de transformation agroalimentaire à ses opérations.
Depuis sa création en 2008, Tournevent n’a cessé d’innover et de se tailler une place de niche dans le secteur des produits biologiques et sans gluten. Tournevent se distingue par des produits 100 % naturels, biologiques, sans OGM et sans gluten. Aujourd’hui, elle cultive plusieurs variétés de canola, chanvre industriel, caméline, lin doré et brun, sarrasin, pois jaune à soupe, lentilles ainsi que l’ail et sa fleur d’ail. En plus de sa production agricole, ses installations comptent un centre de tri et de nettoyage de grains.
INNOVATION – TRAÇABILITÉ – SAVOIR-FAIRE – QUALITÉ – ESPRIT DE FAMILLE ET D’ÉQUIPE – ÉCORESPONSABLE
Graines biologiques de graine de chanvre écalées, de lin doré, lin brun
Huile vierge biologique de chanvre, de lin, de caméline, de canola
Autres produits
Il existe d’autre entreprises qui propose des produits à base de chanvre comme le Groupe La Feuille Verte qui propose à travers ses marques CHANV, CROCX, KOMBUCHANV, CHEMPION, MAISON D’HERBES des produits pour la consommation humaine ou animale, des produits cosmétiques, protéines végétales, des Mixte à boire, etc.
La Feuille Verte commercialise maintenant plus de cent produits à partir du chanvre québécois. Ceux-ci sont disponibles chez près de 1 000 détaillants, ainsi que sur nos différentes plateformes numériques.
Les applications sont multiples avec ce produit, mais là, c’est une autre histoire … Voici quelques produits Aliments préparé au Québec que le groupe commercialise :
Parmi les produits vérifiés chez Aliments du Québec, on retrouve la ligne de produits Aliments préparés au Québec de Monsieur Cocktail. Et oui on peut manger et aussi boire des produits d’ici !
Depuis 2015, Monsieur Cocktail démocratise la culture du cocktail en la rendant accessible à tous. L’idée folle de démocratiser le monde du cocktail a germé dans la tête d’un homme, Patrice Plante, ancien chef mixologue et associé du premier bar à cocktail à Québec : L’Atelier. De fil en aiguille il a ensuite fondé Monsieur Cocktail, qui développe des produits, opère une boutique en ligne, un service de mixologie à domicile et une école de mixologie.
Un parcours hors normes
Avant d’en arriver au succès de Monsieur Cocktail Patrice a effectué tout un chemin, un parcours hors norme si l’on peut dire. En effet, Patrice Plante a étudié en design graphique avant de changer de carrière pour le monde de la restauration. C’est sans doute ce qui explique l’aspect visuel et graphique poussé que l’on retrouve sur chacun des produits que l’entreprise met sur le marché. Il quitte la cuisine pour s’ouvrir au monde des cocktails, autodidacte dans le domaine il a choisi de visiter les meilleurs bars partout autour du monde (Tokyo, Londres, Paris, New York, San Francisco, Boston, etc.) pour apprendre son métier et façonner son expertise.
Communicateur et passionné contagieux de nature, on va le retrouver à travers différents médias pour parler de cocktail. Entrepreneur de nature, il fonde Monsieur Cocktail à l’automne 2015, compagnie dédiée aux plaisirs de la cuisine liquide comme il dit, comportant une école de mixologie, une ligne de sirops artisanaux 100% naturels, une boutique en ligne, une plateforme web, un service événementiel et un service de consultation. Il en a profité aussi pour écrire des livres sur le sujet : L’aventure de la mixologie – Le livre de bar de l’Atelier qui regroupe plus de 128 recettes différentes.
Les produits Monsieur Cocktails
On retrouve bien sur des tonics, des sirops et autres mix adaptés à la société d’aujourd’hui. Privilégiant le 100% naturel, les jus fait de vrais fruits et sans sucre ajouté, utilisant des sucres naturels pour ses sirop sans arôme ni agent de conservation, Monsieur cocktail a choisi de travailler avec les producteurs locaux. En effet pour élaborer les recettes des différents produits de la ligne, toute l’équipe travaille et développe de belles collaborations avec les producteurs des différentes régions du Québec qui les fournissent en produits de qualité du Québec.Que ce soit sa célèbre gamme de sirops qui fait fureur dans plus de 850 points de vente à travers le Québec ou ses populaires prêts-à-boire en SAQ, la compagnie offre également des boîtes cocktails pleines de plaisirs liquides en ligne à Monsieur cocktail.
3 nouveaux produits Description des produits proposés :Zéro alcool – Zéro plate, quand tu rêves d’un cocktail mais sans alcool !
Il y a d’abord l’Amaretto, aux fragrances de noix de macadam, d’amandes grillées, d’érable et de mélilot. Accompagné d’un peu de jus de citron et de glace, vous aurez l’impression de boire l’original.
Le suivant n’est nul autre que le premier Gin Rose québécois sans alcool, aux notes de zestes de pamplemousse et d’un soupçon de framboises, pour un Gin & Tonic hors du commun ou une limonade rose sans pareil.
Enfin, un Spritz inspiré de l’aperitivo italien et du classique du même nom, offre des notes d’orange et de mandarine avec une finale doucement amère pour un Spritz délicieux avec du mousseux sans alcool et/ou une simple eau pétillante.
Retrouvez les recettes de Monsieur Cocktail dans notre section Recette.
On retrouve les produits Monsieur Cocktail dans plusieurs chaines de supermarchés du Québec et aussi dans les boutiques spécialisées ou tout simplement en ligne sur la boutique
Retrouvez les produits chez : IGA, IGA Extra, Metro, Metro Plus, boutique en ligne, etc. et sur le Répertoire Aliments du Québec.
Encore une fois une manière simple de se repérer dans vos achats est de repérer les logos Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec et leurs déclinaisons BIO.
Parmi les huiles dont nous avons parlé il y a une huile dont on entend de plus en plus parler du fait de ses propriétés de la versatilité des produits transformé issu de la plante qui permet de les fabriquer. Je veux parler de l’huile caméline. Oliméga, une entreprise de la région de la Montérégie travaille la caméline depuis quelques années déjà et propose des produits vérifiés Aliments du Québec, dérivé de la plante de caméline.
Mais, c’est quoi la caméline ?
La caméline est une plante ancestrale dans la famille des crucifères qui produit de toutes petites fleurs jaunes. Elle est originaire de l’Europe du Nord et de l’Asie centrale. Récemment redécouverte par des scientifiques, cette plante impressionne grâce à la qualité de ses propriétés nutritives et à son goût unique. Plante indigène dans plusieurs régions du monde, dont au Canada, la caméline fait maintenant partie de la production agricole de plusieurs de ces régions, notamment le Québec.
Nous allons donc découvrir ensemble l’huile de Caméline Signé Caméline produite par la Oliméga Inc.
Entreprise familiale composée de sept personnes issues d’une même famille et dirigée par les familles Van Winden Durivage, ces producteurs – transformateurs de la région de la Montérégie ont décidé de : Produire, Transformer, et Promouvoir la Caméline.
La mission d’Oliméga, chef de file de la production de caméline en Amérique du Nord, est d’introduire une nouvelle variété de plante dans la biodiversité de l’agriculture québécoise, tout en présentant une nouvelle catégorie d’aliments sur nos tables qu’elle soit d’ici ou d’ailleurs en proposant une alternative locale à l’huile d’olive et même aux graines de chia et de sésame avec les graines de caméline nature ou torréfiées.
Culture écoresponsable, la culture de la caméline s’insère dans un système de rotations des cultures. Étant de la famille des crucifères, la caméline offre une biodiversité nouvelle pour le sol. Aucun traitement de semences, ni fongicide ou insecticide que ce soit n’est utilisé, certifié sans OGM. L’intégration des abeilles polinisatrice à sa culture est privilégié.
Depuis 2007, Olimega cultive la caméline dans ses champs en collaboration avec différents producteurs québécois. Cette plante nordique s’acclimate à merveille au climat québécois.
Les premières bouteilles d’huile de caméline ont vu le jour en 2015. Cette huile, produits sains, savoureux, innovant et surtout produits de façon durable au Québec a une forte teneur en vitamine E et en oméga-3. Elle se distingue aussi des autres huiles par un goût assez prononcé doux et floral, rappelant l’asperge avec des arôme herbacés. Grâce à sa résistance élevée à la chaleur, c’est un produit intéressant en cuisine pour les cuissons en plus d’être un allié de choix dans votre cuisine pour vos autres préparations.
En 2018, Oliméga a finalisé la construction d’une usine dédiée à la caméline. Une construction responsable en énergie munie d’un mur de panneaux solaires avec chambre à air chauffée à l’énergie solaire, une initiative innovante qui permet de sauver 23 tonnes de gaz à effet de serres chaque année, ou encore 10 voitures retirées du marché. Une conception innovante réalisée par Enerprox inc., une entreprise québécoise. Une autre fierté Oliméga !
Tout le travail de cette entreprise innovante a été souligné à travers différents prix, récompenses ou certifications :
Lauréat 2015 au prix Innovation en alimentation du CTAQ (Conseil de la Transformation Alimentaire du Québec)
Finaliste au concours DUX 2016 pour l’innovation vers de saines habitudes alimentaires (DUX Mieux manger, Mieux vivre)
Finaliste aux concours SIAL Innovation de Montréal
Finaliste au concours DUX 2017 Innovation
2018 Lancement des graines de camélines sur le marché québécois et sélection au concours SIAL Innovation 2018 et développement à l’international notamment au Japon.
2019, Lauréat Grand prix Dux 2019 catégorie « Produit »
Certification Projet vérifiée sans OGM
Certification de contrôle qualité reconnue selon les normes internationales de qualité SQF – GFSI Global Food Safety Initiative.
Graines de caméline torréfiées
Huile de caméline biologique
Graines de caméline biologiques torréfiées
Graines de caméline biologiques nature
Huile de caméline torréfiée
Huile de caméline vierge (250 ml, 500 ml, 1L) à partir de 10,99$
519 rang des Sloan Saint-Édouard, Québec, Canada J0L 1Y0
On retrouve les produits signé caméline d’Olimega dans plusieurs chaines de supermarchés du Québec ainsi qu’en exportation dans plusieurs pays du monde. Ses produits sont disponibles pour le grand public et en gros pour le marché HRI (Hôtelleries, Restaurations, Institutions)
Trouver ces produits chez : Pasquier, IGA, Avril, supermarché santé, Citron que c’est bon, IGA Extra,L’Intermarché, Métro, Métro Plus, Rachelle-Bery, Jardins Valmont, marché Tau, épiceries fines, épiceries santé, épiceries indépendantes.
Les huiles, éléments incontournables en alimentation sont des liquides gras, visqueux, d’origine végétale le plus souvent. Elles permettent de cuisiner et donnent du goût dans vos préparations culinaires. Il existe au Québec cinq sortes d’huiles qui sont produites et plusieurs de nos entreprises d’ici proposent des produits vérifiés Aliments du Québec et Aliments du Québec Bio.
Huile de tournesol
C’est à l’aide des graines de tournesol que cette huile jaunâtre et légèrement fruitée est fabriquée. Elle est particulièrement riche en vitamine E et se marie très bien aux vinaigrettes, salades et crudités. Généralement, on ne chauffe pas l’huile de tournesol.
Huile de caméline
Cette huile ayant une forte teneur en vitamine E et en oméga-3 a un goût assez prononcé de luzerne et de noisette. Elle est idéale pour rehausser les vinaigrettes et les différentes salades. On peut sans problème l’utiliser en cuisson, grâce à sa résistance élevée à la chaleur.
Huile de canola
L’huile de canola qui est d’ailleurs une est une invention canadienne. Elle est riche en oméga-3, ce qui est bénéfique pour la santé cardiovasculaire. Huile de cuisson idéale lorsqu’on veut préserver un goût neutre.
Huile de chanvre
Avec son goût plutôt doux qui rappelle celui de la noisette, l’huile de chanvre se consomme dans des vinaigrettes et en accompagnement. On évite de la faire cuire, car elle brûle facilement et son goût en sera changé. Cette huile aussi est une excellente source d’oméga-3 et d’oméga-6.
Huile de lin
L’huile de lin est très fragile! Elle doit être conservée dans un endroit tempéré et obscur pendant un maximum de trois mois. Pour profiter pleinement de son riche apport en oméga-3 on doit l’utiliser uniquement dans des recettes sans cuisson comme les salades et le pesto.
La ferme Améroquois a vraiment transformé le paysage rural. En été, dans la belle région de Sainte-Christine en Montérégie, offre un spectacle grandiose avec ces magnifiques fleures de tournesols qui illuminent les champs et se gorgent de soleil.
Emprunté à l’italien « girasole (qui tourne avec le soleil) », le tournesol est fascinant, car il est régi par une horloge interne vraiment structurée. Au lever du soleil, le tournesol pointe sa tête vers l’est et il suivra le mouvement du soleil jusqu’à la tombée du jour à l’ouest pour finalement se repositionner de nouveau à l’est le matin venu. Ce phénomène se nomme héliotropisme et permet à la plante de profiter au maximum de l’énergie du soleil.
Anciennement produites à Upton en Montérégie les Huiles Champy sont maintenant produites par Améroquois inc. situé à Sainte-Christine à 15 minutes d’Acton Vale.
1999 Début de la culture de tournesol à la Ferme Champy,
Févr. 2000 1ère bouteille d’huile de tournesol sur le marché
Automne 2020 Construction de la nouvelle huilerie
Janvier 2021 Transfert officiel – Vente des Huiles Champy à Améroquois inc.
Janv. 2021 Transfert officiel de l’huilerie et fabrication des premières bouteilles à Sainte-Christine
Petite ferme biologique depuis un peu plus de 3 ans, la Ferme Améroquois produira pour la première année une partie des graines de tournesols qui seront utilisés pour la fabrication de l’huile, en partenariat avec 4 producteurs du Québec, soit : Ferme Denichel, Alain Ravenelle,-Bio-Chemin, Ferme Machagani. Première gestion de la récolte 2020 et fabrication dans la nouvelle huilerie de Sainte-Christine.
Cette entreprise peut vous accueillir à la ferme à son kiosque libre-service produit l’huile de tournesol biologique Champy ainsi que plusieurs produits dérivés à découvrir. Cette huile artisanale biologique 100% naturelle est un ingrédient de choix pour élaborer des vinaigrettes savoureuses ou pour cuire vos aliments préférés.
Ferme Améroquois Inc (région de la Montérégie)
50 ch. De Béthanie,
Sainte-Christine (Québec) J0H 1H0
Trouver ce produit chez : Avril, supermarché santé, cop alentour, Aliment Merci, Coop Grand Rang
Format disponible : 500 ml, 5 L, 1 L
Célébrons ensemble les aliments du Québec !
Encore une fois une manière simple de se repérer dans vos achats est de repérer les logos Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec et leurs déclinaisons BIO.
Pour rester toujours dans l’esprit de célébrer l’achat local, nous avons la chance au Québec d’avoir une variété intéressante d’entreprises qui proposes différents types de boissons Aliments du Québec ou Aliments préparés au Québec.
Qu’elles soient alcoolisées, gazeuses, énergétiques ou simplement des eaux des jus ou autres thés, cafés ou tisanes, encore une fois chacun y trouvera son produit chouchou ou en découvrira de nouveaux.
Quoi de plus rassembleur que de partager une boisson et trinquer joyeusement quelque soit les occasions. On a même appris à le faire de manière virtuelle !
On retrouve dans toutes nos régions du Québec des brasseries, microbrasseries, hydromelerie et cidrerie qui ont su développer leurs offres et donner une dimension et une identité propre et même régionale à leurs produits.
Ces entreprises ont su se démarquer en proposant une variété de produits qui nous font voyager d’une région à l’autre pour découvrir le Québec autrement.
Bien qu’ils aient une approche de fabrication presque similaire, la bière, l’hydromel et le cidre se démarque l’un de l’autre par leur spécificité propre de fabrication.
On va démystifier cela ensemble pour mieux apprécier tout le travail derrière le produit.
La bière en effet est une boisson alcoolisée obtenue par la fermentation alcoolique d’un moût de produits végétaux tels que l’orge, le maïs, le riz, le manioc, etc.
Ce moût est obtenu à l’issue d’une étape importante de la fabrication de la bière, le brassage, opération à l’origine des vocables brasseur et brasserie. C’est l’une des plus anciennes boissons alcoolisées connue au monde et l’une des boissons des plus consommée après l’eau et le thé.
Le cidre, lui, est une boisson alcoolisée tirant généralement entre 2% vol et 8 % vol d’alcool obtenue à partir de la fermentation du jus de pomme. Au Québec on retrouve cinq styles différents de cidre :
Le cidre de glace,
Le cidre rosé,
Le cidre effervescent,
Le cidre tranquille,
Le cidre de feu
L’hydromel quant à elle, est une boisson fermentée entre 10° et 18° d’alcool, faite d’eau et de miel. La fermentation peut être produite par des levures endogènes (présentes dans le miel) ou exogènes (que l’on rajoute).
On a parlé de fermentation, une étape essentielle dans la fabrication, pour simplifier, la fermentation est une transformation contrôlée d’aliments par des microorganismes.
Et, nos producteurs, brasseurs et cidriers du Québec ont développé leur art pour nous proposer des saveurs originales, parfois inusités aux saveurs plus locales les unes que les autres apprivoisant leurs environnements gourmands et leurs spécificités territoriales.
De la bière aux champignons, aux fraises, aux mûres, aux bleuets en passant par des bières à l’eau de mer ou plus boréales voir amérindienne au thé du Labrador ou sapin baumier c’est un voyage tout en saveurs et en savoir-faire que nous proposes ces artisans du goût du Québec.
On peut d’ailleurs retrouver sur le site Aliments du Québec plusieurs de ces entreprises en effectuant des recherches sur le répertoire par région bien sûr ou par catégorie de produits que vous souhaitez boire.
Encore une fois une manière simple de se repérer dans vos achats est de repérer les logos Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec.
Buvez le Québec, votre gosier et notre économie vous diront merci !
Le mois de septembre c’est la fin de l’été et le début de l’automne, mais ’est aussi le mois ou chacune de nos régions gourmandes nous invitent à célébrer l’achat local à travers une démarche simple qui est une invitation à nous consommateur, de produire, s’approvisionner, cuisiner et consommer local.
Relevez le Défi 100 % local en mettant plus de produits locaux dans votre assiette, et ce, durant tout le mois de septembre!
Le Défi est ouvert à tout le monde : c’est facile, ludique et ça soutient l’économie des régions du Québec. Choisissez vos défis du mois parmi une liste d’objectifs et recevez des outils et conseils durant tout le mois de septembre pour devenir encore plus locavore.
Que ce soit pour des raisons de goût, d’économie, de fraîcheur ou pour l’environnement, manger local est un choix gagnant pour tous.
D’ailleurs, sur le site d’Aliments du Québec vous pouvez effectuer des recherches et consulter les produits proches de chez vous par catégories :
Boissons
Boulangeries pâtisseries et pâtes alimentaires
Confiseries et produits sucrés
Fruits et légumes
Produits céréaliers
Mets préparés et produits végétariens
Noix, arachides et grignotines
Nourritures pour animaux
Poissons et fruits de mer
Produits laitiers et substituts
Soupes, sauces, marinades, assaisonnements et épices
Viandes
Huiles, autres matières grasses et légumineuses
Et si nous débutions notre exploration gourmande du Québec avec un Aliments du Québec emblématique du mois de septembre ?
En effet, septembre rime avec la saison des pommes qui commence, et il n’y a pas plus local qu’une belle pomme cueillie dans un verger à même son arbre. Quelle douce sensation de croquer à pleine dent dans une pomme du Québec !
En effet, que ce soit en autocueillette, vente en kiosque, achat en ligne, en épicerie ou sur les marchés publics plus de 100 producteurs de pommes partout au Québec vous proposent une multitude de variété de pommes à croquer ou à cuisiner.
Qu’elle s’appelle Vista Bella, Sunrise, Lobo, Honeycrisp, Gala ou McIntosh, elles sont croquantes, juteuses, aromatiques, acides, fermes, épicés ou au goût atypique. Chacun y trouvera sont fruit préféré!
La pomme est un produit pratique, gourmand, santé et versatile que l’on peut apporter facilement partout dans sa poche pour combler nos petits creux.
Elle peut aussi être cuisiné et apprêté de tellement de manière différente. Heum qui n’a pas dans sa mémoire olfactive l’odeur d’une belle tarte aux pommes chaude qui sort du four …
Pour nous guider et choisir nos pommes préférés, Pommes Qualité Québec, fier partenaire d’Aliments du Québec vous propose un petit aide-mémoire sur les différentes variétés disponibles pour vous aider dans votre choix.
Les pommes font d’ailleurs l’objet d’un contrôle de qualité rigoureux assurée par la firme Gestion Qualiterrapour Pommes Qualité Québec. En magasin grâce à son autocollant avec son numéro d’identification (code PLU) il est facile d’identifier l’origine des pommes que l’on achète.
Il est aussi facile de se repérer en magasin en retrouvant le logo Aliments du Québec sur les emballages de vos pommes préférés.
Croquez en toute confiance, c’est bon pour votre santé et notre économie !
Allez visiter les producteurs proches de chez vous, une belle expédition gourmande à faire en famille !
Les microbrasseries de la région de Lanaudière, en collaboration avec le Conseil de développement bioalimentaire de Lanaudière (CDBL) et Tourisme Lanaudière, s’unissent pour créer LANAUBIÈRE, fiers de nos microbrasseries lanaudoises, une force brassicole pour la région.
« Cette idée est en développement et discussion depuis un certain temps, mais avec l’arrivée de plusieurs nouvelles microbrasseries dans la région et l’augmentation de l’intérêt pour la consommation et les bières locales, il allait de soi de se regrouper pour mieux se faire connaître », souligne Pol Brisset, propriétaire d’Alchimiste Microbrasserie et porte-parole du groupe.
LANAUBIÈRE débute avec une identité de marque bien à elle, ainsi qu’une route des bières pour permettre non seulement de faire connaître les microbrasseries, mais aussi de planifier des excursions brassicoles. Il sera possible de le faire autant par la carte physique que par le site web LANAUBIÈRE.com.
Dans l’avenir, on peut s’attendre à d’autres annonces de la part du regroupement, comme des produits collaboratifs, des participations collectives à des initiatives régionales, et même un festival LANAUBIÈRE en sol lanaudois.
L’objectif est de faire découvrir les microbrasseries autant aux gens de l’extérieur qu’aux habitants de Lanaudière, de Saint-Donat à Berthierville, en passant par Terrebonne et Saint-Jean-de-Matha.