Chaque café a ses particularités et il est important de prendre en compte son origine, son niveau de torréfaction, ainsi que vos habitudes de consommation afin d’en choisir un à votre goût du moment. Nous vous proposons ici un guide pour bien naviguer parmi les offres, complété par quelques propositions de notre collection biologique de nos cafés Touché.
En fonction de la méthode d’infusion
Vous êtes team espresso Le grain doit être soluble, texturé ce qui permettra d’avoir une créma optimale qui viendra renforcer le côté corsé du café. Cela implique souvent un grain à la torréfaction plus foncée. En effet, cette dernière doit être poussée après la “première crack” lors de la cuisson, appelé le “développement”.
Vous êtes team café filtre Pour les méthodes d’infusion longue durée telles que le pour over, la cafetière à filtre ou encore la cafetière à piston, il est souvent recommandé d’utiliser des grains de café à la torréfaction moyenne à foncée qui dégagent des arômes plus prononcés et complexes. À l’inverse de la méthode espresso, ici la torréfaction de ce type de grain aura une courbe de cuisson plus “dynamique” avant la première crack, faisant ainsi ressortir de façon exagérée les arômes volatiles du café. Le café filtre étant plus dilué qu’un espresso, l’objectif est d’être au plus proche de l’origine du grain et moins en développer la texture. Ici, notre café Touché 1969, léger et délicat, sera idéal pour ces méthodes d’infusion lentes.
En fonction des notes de dégustation
On différencie les notes de dégustation en trois catégories principales: acide, doux et amer.
Une préférence pour les notes acidulées? Choisissez un grain de café à la torréfaction claire à moyenne qui fera ressortir des saveurs de fruits rouges ou encore de pomme verte. Notre café Touché 1976, riche et équilibré, au parfum floral, comblera les palais en quête d’acidité.
Si vous préférez un café doux appuyant des notes de noisette, dirigez-vous vers un café à la torréfaction moyenne. Mêlant douceur et stabilité, notre café Touché 1980 tend vers des notes épicées et de noix.
Enfin, si vous aimez votre café avec une amertume tout en gardant de l’équilibre, nous vous recommandons de vous orienter vers des cafés aux arômes de cacao, chocolat noir voire de fumée à la torréfaction plus foncée. Notre best seller café Touché 1967 répond parfaitement à ce profil, proposant des notes épicées, corsées avec une amertume justement dosée.
Notez que le rapport entre notes de dégustation et degré de torréfaction (couleur) pourra varier selon la méthode d’infusion, le type de grain utilisé, la méthode de torréfaction, etc. Nos recommandations sont des référenciels qui ont pour vocation d’être des lignes directrices pour vous aider à mieux aborder le choix d’un sac de café. Le mieux reste de prendre en compte vos préférences avant tout, puis d’avancer en faisant des essais pour affiner votre palette de goûts.
En fonction du pays d’origine
Cette dernière section est purement éducative et vous permet d’en connaître davantage sur les principaux pays producteurs de café, réputés pour la qualité de leur grain. Bien sûr, il en existe une multitude, nous vous proposons ici un condensé. La production de café de chacun de ces pays se reflète dans les caractéristiques gustatives de ses grains de café. En effet, deux grains d’un même pays peuvent délivrer des saveurs diamétralement différentes, et ce car il existe une multitude de “procédés”, c’est-à-dire de façons de traiter le fruit de son état de cerise à son état de café vert. On parle souvent de méthodes ou de voies, en sous-entendant la manière dont il va être traité jusqu’à son état de grain vert sec.
Prenons un exemple concret. Les cafés éthiopiens lavés vous offriront un arôme floral tandis que les cafés éthiopiens naturels proposent des saveurs plus sauvages et une texture plus crémeuse. On reconnaît aussi les cafés éthiopiens traités par méthode Miel qui combinent les 2 méthodes précédentes, apportant encore plus de richesse au profil gustatif.
En plus du pays d’origine, il est important de considérer la variété et l’altitude.
Un café Arabica proposera une grande finesse aromatique et sera doux. S’il s’agit d’un café Robusta, vous obtiendrez un café plus corsé avec un goût plus persistant en bouche.
Nous pouvons également prêter attention à l’altitude. Un café poussant en haute altitude aura un grain plus dur et dense, proposant ainsi un potentiel aromatique élevé plutôt qu’un grain cultivé en basse altitude.
Cet article vous donne des indications et orientations afin de mieux choisir votre sac de café en fonction des 3 facteurs principaux que sont la méthode d’infusion, les notes de dégustation et le pays d’origine. La meilleure recommandation que nous puissions vous donner reste de tester différents cafés et méthodes d’infusion afin de trouver la combinaison de tous les facteurs qui vous séduit le plus. Belle dégustation!
Aujourd’hui les gens sont plus ouverts qu’il y a une quinzaine d’années. Je me souviens lors de mes premières chroniques dans les médias, plusieurs étaient stupéfaits qu’une bière pouvait admirablement bien accompagner du chocolat et du dessert et non seulement des saucisses, du fromage, des chips, des hot dogs, … Heureusement les gens ont évolué, tellement évolué que je fais maintenant des soirées spéciales pour la période pascale avec du chocolat de tout genre et des fudges. Oh Yâble les calories pour une fois. On est thématique ou on ne l’est pas.
Dans cette chronique j’avais le goût de vous faire découvrir de beaux accords avec différents chocolats. Commençons !
La Blanche de Sillery (Microbrasserie Le Saint-Colomb à Sillery) est une witbier aux fruits à 4,6% d’alcool brassée avec du jus de goyave, de mangue, et de fruit de la passion. De couleur dorée et voilée, cette Blanche de Sillery offre un nez typique d’une witbier classique avec ses notes de blé et d’agrumes mais les fruits tropicaux sont également présents dans un bel équilibre. En bouche, les fruits tropicaux ne prennent pas le dessus sur la bière laissant place aux délicates notes de la witbier. Il y a un bel équilibre en bouche avec cette bière rafraîchissante venant de cette récente microbrasserie sur la rue McGuire dans le quartier Sillery à Québec. Pourquoi le nom de Saint-Colomb ? Sillery était une municipalité entre 1856 et 2001 mais portait le nom de Saint-Colomb de Sillery de 1856 à 1947 qui a abrité plusieurs irlandais.
Pour Pâques, je vous la conseille avec un chocolat blanc qui apportera une touche vanillé fort intéressante aux fruits exotiques de la bière. Le blé sera effacé par le sucre. C’est un accord frais tout en étant sucré bien sûr. Vous pouvez même y ajouter des tranches d’amandes pour plus de complexité.
Deux produits que vous connaissez sûrement très bien sont d’excellents tourtereaux. La Nectareüs (Brasseurs du Monde) est une ale brune au miel qui doit être servie entre 8 et 10 degrés Celsius pour obtenir le meilleur résultat possible. Cette délicieuse brune au miel accompagnera à merveille la célèbre barre de chocolat Tobblerone. Chocolat, nougat et miel envouteront votre palais. Pourquoi ne pas faire une fondue au chocolat avec cette Tobblerone en accord toujours avec la Nectareüs. Les fruits apporteront une acidité qui coupera un peu le sucre. Essayez et vous verrez !
Vous êtes plus de type chocolat noir ou chocolat au lait traditionnel, aucun problème il y a plusieurs possibilités pour vous. Le plus simple est de vous diriger vers les stouts et porters. Ne sachant pas si vous préférez les bières noires plus douces ou celles plus fortes et houblonnées, je vais trancher la poire en deux en vous proposant la Stout à l’avoine(Microbrasserie le Castor). Cette bière est un classique de cette microbrasserie de Rigaud depuis plusieurs années et convient à la majorité des palais. L’ajout d’avoine lui procure une belle rondeur. Elle est soyeuse en bouche et non agressive. Elle pourra accompagner tout aussi bien le chocolat noir que le chocolat au lait que vous recevrez à Pâques et même celui à l’érable.
Il y a tant de possibilités avec les accords bières et chocolats. Je n’ai même pas élaboré les chocolats de terroir qui font de mariage sublime. Ce sera peut-être dans la chronique de Pâques de l’an prochain ou lors d’une future dégustation que je ferai pour vous avec mon entreprise Dégustation et Animation de la Rive.
On se revoit bientôt pour une autre chronique bière pour le mois de mai.
Le printemps, la saison de la neige qui fond, la saison de la St-Patrick et de sa bordée de neige, mais c’est également la saison des sucres. Dans cette chronique bière, je ferai un clin d’œil au changement de saison, à la St-Patrick, mais également au sirop d’érable. Voici ma sélection :
Blanche au miel (Ça Brasse)
J’entends déjà penser quelques-uns qui se disent c’est quoi le rapport avec la St-Patrick et l’érable ??? Premièrement le printemps se veut le bon moment pour sortir des produits rafraîchissants lors des belles journées ensoleillées. Cette Witbier au miel à 5% d’alcool est parfaitement le cas. Elle a été élaborée à partir de 25% de miel de trèfle. Oh, le trèfle n’est-il pas le symbole de l’Irlande par hasard ? Le trèfle représente même la Sainte Trinité chez les Irlandais. On retrouve le trèfle en grande quantité partout en Irlande. Là vous voyez enfin le lien que je voulais vous démontrez entre cette bière et la St-Patrick. Le miel est 100% du Québec et provient de la Miellerie St-Patrice (pas loin de Patrick 😉). Vous aurez une bière quand même légère avec un côté floral et l’équilibre entre le miel et les céréales dont le blé qui sera parfaite lors de belles journées ensoleillées printanière.
Vous voulez avoir une bière verte et rafraîchissante pour faire comme dans certains bars. Oubliez cette fois-ci la Harp et encouragez plutôt les microbrasseries locales. Je vous suggère la Vire-Capot qui est une Golden Ale à 5,5% d’alcool très désaltérante. On perçoit des notes herbacées, une délicate touche houblonnée et un soupçon de miel de trèfle. Bin oui, encore ce trèfle si précieux aux irlandais. Certains vont se dire c’est quoi le rapport entre une bière verte et cette bière blonde. Faites comme dans certains établissements qui servent de la bière verte, ajoutez un peu de colorant vert dans votre verre et le tour sera réglé. Encore mieux, versez quelques gouttes dans votre canette et remuez tranquillement. Le liquide sortira vert de celle-ci. La Vire-Capot est très désaltérante et satisfera tout le monde c’est certain.
Voici une nouvelle microbrasserie qui a ouvert ses portes le 22 décembre 2022 à Québec. C’est inscrit sur la canette Pale Ale mais c’est plus précisément une NEPA. De couleur blonde allant de blonde paille à blonde dorée de façon voilée, cette NEPA brassée avec les houblons Citra Lupomax et Galaxy offre un bouquet rafraîchissant de pamplemousse, pêche, et des notes minérales. Le houblon Citra Lupomax est une version concentrée du Citra et apporte des saveurs d’agrumes et de fruits tropicaux tandis que le Galaxy est utilisé pour ses fins aromatiques mais aussi amérisants. En bouche, nous avons une bière d’une grande ‘’buvabilité’’. C’est un gros jus tropical houblonné, moins intense qu’une NEIPA, mais tout aussi bonne. Au menu, pamplemousse, cantaloup, pêche, notes minérales, et une finale sèche et houblonée qui nous amène à la prochaine gorgée. Le seul lien que nous avons ici avec la chronique n’est pas en raison de la St-Patrick et de l’érable mais avec les belles journées chaudes du printemps.
Là c’est clair pour tous, on va parler du temps des sucres qui est un moment très apprécié pour plusieurs d’entre nous. Cette Double (Dubbel) à 9% d’alcool est de couleur plutôt ambrée avec des reflets rougeâtres et même dorés. Pour ceux qui pensent qu’une Dubbel se doit d’être brune, disons que c’est une brune caméléon. 😉 Pour obtenir des résultats optimums, servez-la entre 8 et 10 degrés Celsius. Au nez, on détecte rapidement l’érable et la levure belge ainsi que des notes herbacées subtiles venant du houblon Tettnager qui est un houblon noble en Europe. En bouche, nous avons une bière chaleureuse ayant une rondeur incroyable apporté par l’érable mais dont le sucre résiduel est admirablement contrôlé. Il est également possible de percevoir le goût du biscuit Graham. On ne goûte pas l’alcool et ça peut être dangereux car elle descend drôlement bien.
Voici 4 beaux produits à savourer en voyant fondre la neige sous nos yeux.
On se reparle prochainement pour la chronique de Pâques. Cheers !
Chaque machine répond à des profils et à des besoins différents. Afin de vous aider dans le choix de votre machine à espresso manuelle, nous vous proposons de répondre à ces questions pour vous orienter vers LA machine qui vous accompagnera dans votre quotidien.
VOUS SOUHAITEZ POUVOIR RÉALISER PLUSIEURS CAFÉS DE SUITE…
Cela va nécessiter un élément chauffant puissant et une grande quantité de métal à l’intérieur de la machine. Ce dernier sera idéalement très isolant, comme l’acier ou le laiton, afin de garder une belle constance thermique. Si vous êtes amateur.trice.s de boissons longues, vérifiez bien que la contenance de la bouilloire est suffisamment importante. Dans ce cas, vous pourriez vous orienter vers la LELIT Victoria ou la LELIT MaraX.
VOUS ÊTES PRINCIPALEMENT CONSOMMATEUR.TRICE.S DE CAFÉ NOIR…
Si vous êtes plutôt consommateur.trice.s de café noir, mais que vous voulez la liberté de mousser du lait de temps à autre, une machine simple bouilloire pourrait être un choix idéal. Elle offre une chauffe rapide, une belle constance de chaleur, le tout dans une taille compacte. Attention cependant, certaines machines de ce type requièrent plus de précautions à l’utilisation (ligne 50’s de LELIT par exemple), notamment pour préparer une boisson lactée avec la gestion manuelle du mode vapeur.
VOUS ÊTES PRINCIPALEMENT AMATEUR.TRICE.S DE BOISSON LACTÉE…
Si vous buvez votre café principalement avec du lait, alors une machine avec de belles performances vapeur sera idéale. Plusieurs options s’offrent à vous, que vous souhaitiez pratiquer le latte art ou simplement préparer un lait chaud onctueux:
Dans le premier cas, une machine à double bouilloire ou à échangeur de chaleur pourrait être un bon choix. En effet, si vous souhaitez approfondir votre extraction espresso ainsi que votre mousse de lait, il s’agira de l’équipement idéal. Elles vous permettront de ne faire aucun compromis grâce au réglage précis des températures vapeur et café, par exemple. Dans un tel cas, les LELIT MaraX, LELITElizabeth ou même LELITBianca sont des équipements qui pourraient vous intéresser. Notez cependant que ces machines peuvent présenter des enjeux d’encombrement, de rapidité de chauffe ou même de prix. Dans ce cas, vous pouvez vous orienter sur la catégorie suivante.
Dans le second cas, si vous cherchez plutôt le plaisir d’une tasse gourmande, orientez-vous vers la LELIT Grace ou LELITVictoria. En revanche, se connaître, c’est aussi se projeter. Si vous ne vous sentez pas l’âme d’un barista aujourd’hui, vous pourriez y prendre goût. Les équipements LELIT étant très solides et conçus pour durer, votre pratique et vos envies pourraient évoluer avec le temps. Dans ce cas, un équipement performant et intuitif comme la LELIT MaraX pourrait être idéal. Grâce à ses nombreuses fonctionnalités, elle permet au débutant de préparer une excellente tasse à coup sûr, et au connaisseur d’aller explorer des préparations plus pointues.
Chez Édika, toutes nos machines sont vendues avec une formation à la première utilisation. En salle de montre ou à distance (sur RDV), nous vous accompagnons pour que l’installation se passe au mieux.
Février vient de se terminer ainsi que le 28 jours sans alcool que plusieurs d’entre vous ont au moins d’essayer de réaliser. Certain d’entre vous se rebutent encore à faire à faire ce défi 28 jours sans alcool, mais qu’ils se rassurent, les produits sur le marché ont considérablement évolué et l’offre est la.
Quelque soit votre choix, cette chronique est faite pour vous tous.
Commençons par un produit sans alcool qui n’est pas une bière mais un hydromel. Cru d’Abeille situé à Lévis sur la rive sud de Québec se spécialise dans des hydromels rafraîchissants alcoolisés et sans alcool loin des hydromels que vous avez déjà goûté à la SAQ. Leur hydromel sans alcool Canneberge et Hibiscus fait sensation depuis sa sortie. C’est frais, très rafraîchissant et surtout peu sucré par rapport à des hydromels lourds et très sucrés que nous étions habitués auparavant. Tout est en finesse ! Le produit de couleur rosé est très bien balancé car il est possible de goûter à la canneberge, au miel, et le côté floral de l’hibiscus. Cru d’Abeille ont sorti ce mois-ci un autre hydromel sans alcool le Pitaya et Orange, un merveilleux mélange d’orange et de fruit du dragon qui vaut la peine de le découvrir également. Découvrez également les autres hydromels avec alcool tels que : Concombre, Framboise et Hibiscus, Mojito, et bien plus.
Un smoothie sour au cassis sans alcool, est-ce que ça pourrait vous intéresser ? Je vous présente la Chester (BazaarMicrobrasserie). Nous avons un liquide mauve foncé très opaque offrant un nez fruité très intense. Assurément il y énormément de fruits dans la composition de cette Berliner Weisse de type smoothie. Nous avons ici une bière sans alcool très complexe avec une rondeur non habituellement dans les bières sans alcool. On ne cherche vraiment pas le cassis qui est aux premières loges. L’acidité au goût citronné typique des Berliner Weisse est présente en arrière-plan. J’ai fait goûter la Chester lors d’une soirée pour le Superbowl et les gens étaient absolument certains qu’elle était alcoolisée de par son goût. Prenez la Chester en accord avec du fromage de chèvre frais sur un craquelin neutre et un peu de confiture aux petits fruits et ce sera divin. Bazaar Microbrasserie offre d’autres excellentes bières sans alcool tels que la Oz, Miss Mango, Tiramisu, … À découvrir !
Pour terminer cette chronique, nous allons complètement aux antipodes avec une bière à 9,5% d’alcool. Le samedi 18 février 2023 avait lieu la Journée Péché Mortel 2023. La Brasserie Dieu du Ciel a créé une journée spéciale Péché Mortel à chaque année. C’est le temps de découvrir différentes versions de ce délicieux stout impérial au café. Cette année un 4 pack mixte vous propose : 1 Péché Mortel Bourbon 2022, 1 Péché Mortel Latte, 1 Péché Mortel Stout Mexicain, et 1 Péché Mortel Édition Spéciale (brassé avec un café différent soit le Sierra Nevada de Santa Marta). Pour moi, la version Bourbon est toujours un incontournable depuis sa première sortie et est toujours présente à chaque année dans le 4 pack sous un millésime différent. Cette fois-ci je vais vous parlez de la Péché Latte. Son nom est bien choisi car cette version de Péché Mortel a obtenu un ajout de lactose. Ce Milk Stout Impérial est noir comme l’ébène. Au nez, il est facile de détecter le café et les souches de torréfaction venant également du malt. Le lactose apporte une présence laiteuse et sucrée au point de vue olfactif. Pour ce qui est du goût, le lactose adoucit les torréfactions du café, du malt, ainsi que des houblons. Il apporte une belle rondeur agréable en bouche qui est en harmonie avec le café, le goût de pain grillé, et le chocolat noir. Dépêchez-vous de vous procurer les 4 packs de Collection Péché Mortel avant qu’il ne soit trop tard.
On se retrouve bientôt pour d’autres excellents produits.
Une soirée grandiose en l’honneur des leaders du manger mieux !
La 11e édition du Gala des Grands Prix DUX s’est tenue au Marché Bonsecours le mercredi 22 février 2023, afin de célébrer les leaders de l’industrie agroalimentaire du Québec. Près de 450 professionnels et acteurs issus du milieu agroalimentaire étaient présents pour honorer les entreprises et organisations ayant développé des produits et initiatives qui améliorent la santé de la population et celle de la planète.
Appuyé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et présenté par Metro, c’est dans le décor lumineux du Marché Bonsecours que le Gala DUX a débuté cette magnifique soirée. Les invités ont pris part à un cocktail-réseautage savoureux mariant canapés créatifs signés par le chef Danny St-Pierre, cocktails rafraîchissants de Distillerie Noroi ainsi qu’un lounge coloré signé Metro, facilitant les opportunités d’affaires. Mentionnons la présence d’Uptaste et ses machines de dégustation automatisée de même qu’une Grande entrevue inspirante, présentée par le Fonds de solidarité FTQ. Nouveauté cette année, une grande tablée mettant en valeur les produits et initiatives finalistes a permis de faire rayonner et de rendre tangible les réalisations participantes aux Grands Prix DUX !
L’animatrice de la soirée Patricia Paquin a lancé le bal avec la remise des Grands Prix DUX. Lors de cette grande célébration annuelle de l’industrie agroalimentaire, les candidats gagnants se sont succédé sur scène, partageant des témoignages touchants et remerciements chaleureux. Les Grands Prix DUX récompensent les initiatives visant à bonifier l’offre alimentaire afin d’aider les consommateurs à faire des choix responsable. Afin de faire vivre une expérience unique aux invités, un repas gastronomique concocté avec plusieurs produits finalistes et gagnants des Grands Prix DUX des 10 dernières années fut servi, crée par le chef Danny St-Pierre.
L’innovation était à nouveau mise de l’avant !
Pour cette 11e édition, de nombreuses entreprises se sont démarquées par leur façon de faire innovante. Des produits uniques, des emballages ingénieux, des initiatives sociales influentes et des histoires inspirantes étaient mis de l’avant ! Tous les leaders récompensés inspirent l’essence de DUX et à travers leurs initiatives et leurs produits, ils guident les consommateurs à manger mieux, pour leur santé et celle de la planète.
Voici les grands gagnants des prix DUX manger mieux :
Initiatives pour réduire le gaspillage Chez les producteurs de matières premières et ingrédients : Conseil régional de l’environnement de Laval – Opération dernière chance
Initiatives en éco-emballage Entreprise en démarrage : Bo – Contenants réutilisables en plastique polypropylène Moyennes et grandes entreprises : Agropur Coopérative Laitière – Boîte OKA 100 % recyclable
Initiatives en accessibilité Projet d’organisation, en centre communautaire ou en institution – Petites entreprises et petits obnl :Table agroalimentaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean – Les Petits ambassadeurs, le déploiement provincial Distribution de produits ou de plats à emporter à cuisiner – Petites et moyennes entreprises : Les aliments Tout Cuit – Je REdonne Programmes ou formations – Petits obnl : Mouvement J’aime les fruits et légumes | AQDFL – En avoir plus pour son argent Coup de cœur : Still Good – Programme d’alimentation durable grâce à l’économie circulaire dans les écoles
Initiatives en communication Émissions de télévision, de radio, webséries ou balados : Aliments du Québec – On a échangé nos cuisines ! Site web et applications mobiles : Équipe des diététistes du Québec des Producteurs laitiers du Canada – Site web cuisinonsenfamille.ca, présenté par Éducation Nutrition Campagnes publicitaires – Grandes entreprises : Sobeys – Les Semences solidaires au profit de La Tablée des Chefs Livres ou magazines : Éditions de l’Homme – Dévorer les légumineuses par Eve-Lyne Auger Programmes ou formations : Dispensaire diététique de Montréal – Panier à provisions nutritif et économique (PPNE) : actualisation et déploiement Coup de cœur : Équiterre | Commun’assiette – Commun’assiette : le portail web ! Coup de cœur : Saint-Jean-Éditeur – Manger et bouger… Intuitivement !
Produits alimentaires – Valeurs ajoutées Congélateur – Entreprises en démarrage : Belov companie – Repas texturés pour bébé Congélateur – Petites entreprises : Isabelle Huot Docteure en nutrition – Bûche de Noël au yogourt, framboises et canneberges Frigo – Entreprises en démarrage : Tofutofu – Tofu fumé façon « Smoked meat » Frigo – Petites entreprises : Gusta Foods – Hachés végés Frigo – Moyennes et grandes entreprises : Maison Riviera – Laiterie Chalifoux – Délice végétal à l’avoine Garde-manger – À boire – Entreprises en démarrage : Kwe Cocktails Sumacade – Limonade pétillante au Sumac & Menthe Garde-manger – À boire – Petites entreprises : Jus DOSE Inc – Shot gingembre et curcuma et Les boissons fermentées Gutsy – Adapt2 Garde-manger – À manger – Entreprises en démarrage : Bela Peko – Préparation à dessert à base de purée de légumes Garde-manger – À manger – Petites entreprises : Logan Petit Lot – Beurre de noix Garde-manger – À manger – Moyennes et grandes entreprises : Prana Biovegan – Granolove sur le pouce Garde-manger – En ébullition : Still Good – Biscuits Café chocolaté
Produits alimentaires – Design d’emballage Congélateur : Belov companie – Repas texturés pour bébé Frigo : Maison Riviera – Laiterie Chalifoux – Fromages végétaliens Garde-manger : Erable au Fil du Temps – Cornets à l’érable et aux canneberges À boire : Kwe Cocktails Sumacade – Limonade pétillante au Sumac & Menthe Coup de cœur : Ferme Tournevent – Huile de graines de citrouille TournevenT
Produits alimentaires – Écoconception : The Pretty Ugly Company – Salsa Pretty Ugly et METRO Inc – Yogourts GREC et yogourts SKYR – Irresistibles
Produits alimentaires – Goût Congélateur : Séva – Mélanges pour crème glacée végane à base d’avoine Frigo : RICARDO – Gamme de viandes marinées et emballées sous vide RICARDO Garde-manger : Une Touche d’Ail – Pesto à la fleur d’ail, Sauce à l’ail, Purée d’ail À boire : OOYA infusions – OOYA infusion énergisante
Personnalité de L’actualité ALIMENTAIRE 2023 : Chantal Van Winden, présidente-directrice générale d’Oliméga
Concours étudiant OMNIUM DUX Collégial : Marie-Eve Lanthier – Collège Maisonneuve Universitaire : Mélanie Bordeleau et Caterina Marra – Université Laval Métiers de bouche : Julie Dunning et Michelle Girard – CFP Relais de la Lièvre-Seigneurie
Gagnant du prix Meilleur produit : La Fourmi Bionique – Grand Granola Aphrodisia
Mention spéciale : Fumoir Grizzly
Vote du public Produit alimentaire : Tofutofu – Tofu fumé façon « Smoked meat » Initiative en communication : Éditions du CHU Sainte-Justine – C’est moi le chef, au fil des saisons Initiative en accessibilité : Les aliments Tout cuit ! – Je REdonne Initiative en réduction du gaspillage : Still Good – Récupération des surplus de pains de boulangerie Initiative en écoemballage : Cascades – Panier fermé en carton ondulé pour fruits et légumes frais
Une nouvelle catégorie est annoncée au Gala DUX
« Les projets soumis dans la nouvelle catégorie devront être vraiment transformateurs, a-t-il été annoncé. Ils devront contribuer à faire avancer l’industrie. Les projets devront soit présenter des produits ou des procédés intelligents, soit favoriser la durabilité de notre écosystème alimentaire ou permettre aux chaînes d’approvisionnement d’être plus sécuritaires et agiles. »
La mention spéciale de cette édition a justement souligné un projet qui correspondrait aux critères de cette nouvelle catégorie. En collaboration avec une équipe de chercheurs de la Faculté des Sciences de l’Agriculture et de l’Alimentation, Fumoir Grizzly a développé après 15 ans de recherche un nouveau bio-ingrédient naturel appelé Bac M35. Approuvé par Santé Canada en 2016, c’est un additif alimentaire naturel qui permet la destruction complète de la bactérie listeria et l’empêche de se développer pendant 21 jours. Une innovation technologique pour les transformateurs de viandes, de poissons et de produits laitiers.
Après 3 ans d’absence, c’est le retour très attendu de @lacuvee.
C’est la 9ème édition qui a lieu au Salon 1861 et la tension est palpable. Distilleries, microbrasseries et vins d’ici seront au rendez-vous, mais ça ne s’arrête pas là!
J’ai eu la chance de rencontrer @justin_archambault (de chez @conceptb.ca et co-créateur de La Cuvée) ainsi que @matpotvinillustrateur (artiste illustrateur, graphiste) pour jaser de ce qui va se passer à la Cuvée cette année et nous allons dévoiler la nouvelle image de marque de cette 9ème édition.
L’année 2022 fût difficile financièrement pour plusieurs commerces suite à la pandémie et deux microbrasseries ont malheureusement mis la clé dans la porte soit Country Club Microbrasserie à Baie St-Paul et Microbrasserie Cap Gaspé à Gaspé. En souhaitant que l’année 2023 ne verra pas d’autres microbrasseries fermées définitivement leur porte vu le contexte économique difficile avec toutes les hausses que nous subissons. Je souhaite un rétablissement pour tous au courant de l’année.
Pendant la période des Fêtes, nous avons eu l’opportunité de fêter ensemble suite à des années restrictives dû à la pandémie. Le fait d’être ENFIN de retour ensemble m’a donné le goût de vous parler de la première bière de cette chronique.
Enfin Ensemble (Echo Session Ales)
Cette kölsch à 3,5% d’alcool est une bière collaborative avec Hart Print et la Fondation du CHUM. Boire pour une bonne cause c’est merveilleux. Cette bière blonde est très douce. C’est une bière de soif, de rassemblement, facile à boire, qui plaira à tous. Sa présence sucrée typique des ales est présente au début mais s’assèche en finale comme le veut ce style. Son nom Enfin Ensemble reflète très bien la réalité entourant la pandémie. Regroupons-nous en levant notre verre de Enfin Ensemble au retour à la normalité (ou presque).
La Pragmatique (La Voie Maltée)
On parle ici d’une lager blonde dorée à 4,8% d’alcool coiffée d’une mousse blanche onctueuse, style qu’on retrouve abondamment en Tchéquie (ancienne République Tchèque). Son nom est un clin d’œil à la ville de Prague. Au nez, des notes céréalières, herbacées et même de mie de pain se laissent découvrir. En bouche, la bière offre une fine amertume supportée par une dose sucrée très légère. Les plus fins palais pourront détecter une saveur de croûte de pain. C’est une autre bière qui descend vraiment bien. Cette Pragmatique de La Voie Maltée plairait aux gens de la Tchéquie qui raffolent des lagers blondes rafraîchissantes, eux qui consomment le plus de bières par habitant partout sur la planète.
Harbour (Farnham Ale & Lager)
Il y a quelques années, mon beau-frère Danny Chabot du Dépanneur de la Rive à Cap-Rouge nous convoquait chez lui pour la présentation de sa 1000e bière dans son commerce (Il est rendu maintenant à plus de 2000). Quelle serait cette fameuse 1000e bière. J’avais prévenu ma femme à l’époque qu’on y allait pour l’événement mais que je voulais revenir tôt car j’étais fatigué. Une fois chez lui j’ai remarqué qu’il y avait seulement les Harbour et aucun Chabot. Étrange ! Est-ce qu’ils ne pouvaient pas venir ? Danny nous demande d’aller dans le salon pendant qu’il monte son set-up. Bizarre, mais nous écoutons tous. Une fois le set-up monté, Danny nous demande de se fermer les yeux et nous apportent un à un autour de l’îlot dans sa cuisine. Vraiment, vraiment bizarre ! Lorsque tout le monde est placé autour de l’îlôt, il nous dit d’ouvrir les yeux, je vois deux piles de canettes et au centre un cadre de ma mère décédée le 23 janvier 2009. L’étiquette sur les canettes est la photo qu’on retrouve dans la cadre qui représente ma mère dans la vingtaine. Pour sa 1000e bière, Danny voulait une bière qu’on se souviendrait longtemps, très longtemps. Il voulait faire honneur à ma mère qui a été toujours présente pour nous tous. C’est comme ça que la bière Harbour est née. Quand tu vois ton nom sur la canette avec la face de ta mère dessus tu souhaites qu’elle soit à la hauteur. On parle ici d’une Double IPA de style West Coast IPA à 8% d’alcool. Elle est de couleur dorée allant vers le cuivrée coiffée d’une mousse blanche. Côté olfactif, nous retrouvons le pamplemousse, le malt, et le caramel. Côté gustatif, le pamplemousse, le malt et le caramel sont aussi présents mais on détecte également des notes de litchis, de citron, de poivre, et une belle amertume soutenue (environ 120 IBU). Cette bière est une exclusivité du Dépanneur de la Rive et a été longtemps la bière la plus vendue à l’unité. Mon ami le chef lyonnais Toto Li Vigni dit que c’est sa bière préférée et il en profite lorsqu’il vient ici ou lorsque je passe à Lyon. Si vous passez au Dep de la Rive, goûtez-y et vous verrez …
Pour finir, je vous souhaite à tous une merveilleuse année 2023 sans tracas avec de la santé, de l’amour et de l’amitié. Cheers !
L’endive, chicorée de Bruxelles ou chicorée Witloof, appelée aussi chicon dans le Nord de la France, au Luxembourg et en Belgique, est une variété de chicorée amère, plante bisannuelle de la famille des Astéracées, mais différente de celle qui donne la chicorée à café. Cette chicorée vivace à « nombreuses feuilles », est surtout cultivée comme une plante annuelle pour ses « chicons », pousses blanchies obtenues par forçage et consommées comme légumes crus ou cuits.
Boudée par plusieurs et adulée par d’autres, l’endive se démarque des autres variétés de légumes par son goût amer et son parfum subtil, mais aussi par sa facilité de préparation, son coût modique et ses bienfaits pour la santé.
La culture de l’endive :
Sa culture se fait en plusieurs étapes. La première se déroule dans les champs: elle commence lors du semis en mai et se termine lors de l’arrachage en octobre. À ce moment-là, les feuilles vertes qui se trouvent au bout de la racine (aussi appelée carotte) sont coupées à environ quatre centimètres du collet.
Les racines ainsi récoltées sont ensuite réfrigérées jusqu’à la deuxième étape qui, elle, consiste à repiquer ces mêmes racines dans des bacs de plastique dont le fond est recouvert de tourbe. Le repiquage doit se faire en rangs bien serrés afin que l’endive obtienne sa forme caractéristique et soit la plus compacte possible.
Une fois le repiquage terminé, arrive la troisième étape: la pousse en salle de forçage. Il s’agit ici de placer les bacs dans une salle à température contrôlée qui ne laisse filtrer aucune lumière et ce, afin d’obtenir de belles endives d’un blanc crémeux et jaunâtre. Arrosées régulièrement de solutions nutritives, les endives restent en salle de forçage durant 21 jours.
Alors à maturité, les endives passent à la dernière étape: le cassage, qui consite à les séparer mécaniquement de leur racine et à les éplucher, c’est-à-dire enlever les feuilles abîmées. Ceci fait, il ne reste plus qu’à les emballer et les acheminer auprès des détaillants et des consommateurs.
Quel est le bienfait de l’endive ?
L’endive est un légume, plus précisément un « légume-feuille »qui présente de nombreuses vertus à la fois nutritionnelles, hydratantes ou diurétiques, tout en étant très peu calorique. Composée d’eau à 95%, l’endive couvre une bonne partie de nos besoins hydriques journaliers. On considère qu’une portion d’endives (200 g environ) correspond à un verre d’eau de 185ml, ce qui en fait un aliment incontournable en été, ou encore dans le cadre de la pratique sportive.
L’endive est un légume riche en vitamines. En plus d’hydrater et d’éliminer les toxines de l’organisme, l’endive est source d’une grande variété de vitamines : A, C, E, ainsi que la fameuse vitamine B9 aussi appelée acide folique, ou plus simplement “folate”.
Comment conserver les endives ?
Une fois le sachet entamé, vous pouvez conserver vos endives (ou chicons) dans le bac à légumes de votre réfrigérateur pendant environ 4 jours, le tout enveloppé dans du papier absorbant (type essuie-tout). Les endives cuites quant à elles, se conservent très bien, pour cela, déposez-les dans un grand plat en veillant à ce qu’elles ne se chevauchent pas, puis couvrez le plat d’un papier gras
Comment se prépare l’endive ?
Pour découper une endive, il suffit :
Eliminez la base de l’endive.
Inutile de laver les endives : il suffit juste de retirer les premières feuilles, de plus, l’eau oxyde les feuilles et altère le goût et le craquant de l’endive.
Eliminez la partie dure de la base de l’endive : le tronc, en y prélevant un cône au couteau d’office. Pour être sûr d’avoir une endive moins amère, vous devez enlever cette partie.
Posez l’endive sur le plan de travail et taillez-la à votre convenance.
Comment congeler des endives ?
Une fois vos endives blanchies (Dans une grande casserole, faire bouillir de l’eau, la saler, puis faire blanchir les endives pendant 15 min. Vous pouvez également les faire cuire à la vapeur. Les retirer et les écouter ensuite.) répartissez-les sur une plaque puis placez-les au congélateur durant plusieurs heures. Lorsqu’elles sont bien congelées, vous pourrez les ranger dans des sacs de congélation pour un gain de place.
Comment enlever l’amertume des endives crues ?
Si vous servez des endives crues, vous pourrez atténuer leur amertume en ajoutant dans votre recette une sauce au yaourt par exemple. Si vous souhaitez cuire vos endives, saupoudrez-les avec un peu de sucre cassonade ou d’érable. En plus de masquer l’amertume, il permettra à vos légumes de mieux colorer.
À noter :
Le verdissement est un phénomène tout à fait naturel qui n’altère que l’aspect de l’endive. En revanche, c’est un signe que l’endive a été exposé à la lumière ou à température ambiante pendant un certain temps… elle sera donc moins fraîche et croquante lors de votre dégustation.
DécouvrezDiva, l’endive du Québec que propose la Ferme Bunny situé à Saint-Hyacinthe
Comme je suis excitée de te présenter Karissa Paré, fière représentante du trio d’entrepreneures qui se cachent derrière l’entreprise Lyo & Co !
Qu’est-qu’on en commun :
Karissa, nutritionniste, Shania, candidate à la profession d’ingénieure et Malika, Étudiante à temps plein
Elles ont les mêmes parents (oui, oui, elles sont sœurs hihi !)
Elles sont toutes les trois dans la vingtaine
Elles sont également gourmandes à temps
Ce sont de jeunes femmes déterminées
Et surtout, elles ont un amour commun pour la LYOPHISATION !!!
Bonne découverte !
J.R. : Salut Karissa, je suis vraiment heureuse de te recevoir dis-moi, je suis curieuse à quoi ressemble vos parcours professionnels ?
Karissa : Je suis nutritionniste-diététiste depuis maintenant 5 ans! J’ai étudié à l’Université McGill et j’y ai fait mon Bacc en nutrition. Et c’est vraiment un emploi de rêve parce que je travaille dans ce qui me passionne : la bouffe !
Je peux partager cette passion avec mes clients. Je travaille actuellement au privé. J’aide mes clients à améliorer leurs habitudes alimentaires pour atteindre divers objectifs : comme gestion de poids, performance sportive, optimiser leur santé, etc. En plus, je suis photographe et styliste culinaire, et je fais aussi du développement de recettes !
J’ai aussi terminé mon Certificat en Entrepreneuriat au HEC cette année. Grâce aux compétences développées avec mon certificat, et grâce à mes années d’expérience en agroalimentaire, j’ai pu démarrer mon entreprise de lyophilisation avec mes 2 sœurs en décembre 2021.
J.R. Ça me fascine les gens qui bâtissent une entreprise familiale, pour avoir moi-même une sœur je sais que par moment… On peut avoir envie de s’arracher la tête, comment vous gérez ça dans le quotidien d’une entreprise ? Comment est-ce que ce projet est venu modifier la relation que vous entretenez entre vous ?
Karissa : Honnêtement, travailler en famille, ça a de gros plus à plusieurs niveaux, mais aussi des moments plus difficiles comme n’importe quelle ‘relation’ si je peux dire!
Mais c’est certain qu’il n’y a personne dans ce monde que je connais plus et en qui j’ai autant confiance que mes sœurs.
On n’a pas peur de se dire les vraies choses et d’être honnête.
On est toutes travaillantes et performantes. On s’encourage, on s’écrit environ 200 fois par jour, on se côtoie tous les jours, on peut parler de tout et de rien, on se comprend.
On connait nos forces et nos faiblesses. On a vraiment une proximité qui rend notre équipe vraiment forte.
Mais oui, parfois, on est tellement à l’aise entre sœurs qu’on peut parfois manquer de tact un peu quand les choses deviennent difficiles et stressantes. C’est pour ça qu’on prend des moments, environ 1x par 2-3 mois, pour s’asseoir en famille, avec nos parents, et discuter (style conseil d’administration).
Ma mère va nous faire une belle table officielle avec de la bonne bouffe ! On crée un environnement sans jugement et rempli de respect, et on se dit les vraies choses : nos attentes, nos frustrations, nos désirs, nos visions… Et on se fait un plan d’action et on grandit de tout ça. Et on réajuste tous les 2-3 mois.
Je ne me verrais pas démarrer une entreprise avec d’autres personnes que mes sœurs. C’est tellement demandant énergétiquement et émotionnellement, le confort que j’ai avec mes sœurs de le faire, ça vaut de l’or. On n’a pas eu besoin de s’adapter d’un point de vue personnel – seulement professionnel.
J.R. : Vos parents ont pensé quoi de ce projet ?
Karissa : Mes parents étaient vraiment emballés par le projet et nous ont encouragés à 1000%. En fait, sans eux, Lyo et Co. n’existerait pas – Lyo, c’est vraiment une histoire de famille.
C’est grâce à eux si on a eu un local, c’est grâce à leur aide si on a eu une mise de fonds plus grande pour nous aider à démarrer. Avec leur expérience, ils nous ont beaucoup aidés et guidés lors de notre démarrage, pour notre incorporation, et tout au niveau légal et budgétaire. Nos deux parents sont comptables, et c’est ma mère qui fait notre comptabilité ! Et mes parents nous aident énormément niveau production.
Encore aujourd’hui, ils nous aident au quotidien malgré leur emploi à temps plein. Ils sont tellement fiers, ce sont nos fans #1.
Ils partagent tous nos publications Facebook, ils achètent tous nos produits et en donnent à leurs amis et connaissances, ils viennent à tous nos Marchés (ex. Marché d’été de Pointe-aux-Trembles toutes les fois) ! Mon père nous aide puisqu’il est très manuel à nous construire certains outils dont on a besoin.
Ils aimeraient même travailler pour nous lors de leur retraite, lorsque la compagnie sera plus grande.
J.R. : Est-ce que c’est un rêve que vous aviez depuis longtemps d’être « entrepreneure » ?
Karissa : Pour ma part, j’ai toujours rêvé d’avoir mon entreprise, mon projet à moi ! Je ne savais pas dans quoi ou comment, mais j’avais vraiment envie d’aller chercher cette fierté-là et de pouvoir dire « c’est mon entreprise ». C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle je suis allée faire mon certificat en entrepreneuriat : pour m’aider à ouvrir mon esprit sur les possibilités et les opportunités.
J.R. : Je sais que pour l’instant vous êtes toute à temps partiel dans l’entreprise, est-ce votre souhait de vous y dédier à 100 % un jour ?
Karissa : Oui, on est toutes les 3 à temps partiel dans l’entreprise actuellement, on a toute un emploi à temps plein. Mais c’est dans les plans que je sois celle qui lâche tout dans le futur pour m’y mettre à 100% ! Pour mes sœurs, lyo c’est plus un projet ‘sur le side’ et elles désirent continuer leur cheminement actuel niveau professionnel, ce que je respecte à 1000%. Donc c’est vraiment moi qui vais en prendre un peu plus !
J.R. : Bon, là on se doit de parler de votre « ART »… La lyophilisation, d’un je souhaite en savoir plus sur cette magnifique méthode et de deux… À quel moment l’attrait pour la lyophilisation entre dans vos vies ?
Karissa : C’est drôle, parce que l’idée de l’entreprise est comme venue de 2 opportunités différentes, au même moment.
D’abord, étant nutritionniste, je recommandais souvent à mes clients des fruits lyophilisés, parce que c’est une belle collation qui se transporte facilement partout, prête à manger, et ça aide mes clients à consommer plus de fruits au quotidien. Mais c’est assez difficile de s’en procurer, ils devaient en commander sur internet des états unis principalement.
En plus, ma petite sœur Malika, elle a vu les bonbons lyophilisés, ou freeze dried, sur tiktok. C’est hyper tendance en ce moment aux États-Unis. Et on a voulu les essayer parce que ça avait l’air super bon ! Mais les frais d’expédition étaient astronomiques, et personne n’offrait ce produit au Québec.
Donc 1 pierre 2 coups, on s’est dit : bin tu sais quoi, on va le faire nous-mêmes et rendre les fruits, légumes et bonbons lyophilisés plus accessibles au Québec. On s’est renseigné, j’ai fait des études de marché, j’ai testé mes clientèles cibles et on est parti en famille dans ce beau projet.
Et pour répondre à ta question : c’est quoi la lyophilisation ?
En fait, c’est une technique de déshydratation à froid. Qu’est-ce que ça fait exactement – bin ça fait 2 choses.
Premièrement, lyophiliser des fruits et légumes, ça permet d’obtenir des croustilles de fruits et de légumes ! La lyophilisation permet de conserver la couleur, la forme et 98% des nutriments environ, et on enlève juste l’eau. Et on obtient un résultat croustillant. C’est donc une collation parfaite à avoir avec soi, parce qu’en plus de nous faire manger plus de fruits et de légumes au quotidien, et bien c’est prêt à manger, pas besoin de les couper et les préparer, et c’est une texture totalement différente.
Pour les bonbons, on utilise en fait des bonbons qu’on connait tous : par exemple, on part avec des Skittles, des caramels Werthers ou encore des Jolly ranchers. Quand on les transforme, donc quand on les lyophilise, les bonbons vont grossir et la texture va changer.
Ça va prendre la texture d’une crotte de fromage, hyper croustillant, et les saveurs vont être multipliées x10.
C’est vraiment une expérience extraordinaire! À chaque fois que les gens les goûtent pour la première fois, leur regarde change et on se fait toujours dire « Bin, voyons donc, c’est malade » !
J.R. : Et combien de temps après avez-vous choisi de transformer cette passion en entreprise ? Karissa : On a en fait commencé à lyophiliser avec l’idée de démarrer l’entreprise ! Donc tous les tests qu’on faisait au départ, c’était dans le but de démarrer l’entreprise.
J.R. : Êtes-vous allée vous chercher des formations spéciales pour créer Lyo & Co ?
Karissa : Oui ! En fait, Lyo & Co. a été démarré sur la base que j’étais nutritionniste en épicerie, avec beaucoup d’expérience en agroalimentaire et en vente au détail. Je connais super bien mon client cible puisque c’est mon client qui vient me voir dans mon bureau.
Mais en plus, j’étudiais au HEC pour mon certificat en entrepreneuriat. Donc j’ai acquis beaucoup de connaissance et d’outils qui nous aident énormément. Et en plus, au travers de mon travail, j’ai eu beaucoup de formation de gestion de réseaux sociaux qui nous aident.
Ma petite sœur Shania, elle, est candidate à la profession en ingénierie, donc elle a beaucoup d’expérience pour nous aider avec l’entretien et les bris de nos machines et de nos pompes.
Puis Malika, elle, elle étudie en art – donc tout ce qui est image de marque et graphisme, elle s’y connait beaucoup.
On se complète vraiment beaucoup, et c’est beaucoup grâce à nos différentes expériences professionnelles que Lyo et Co. est une si belle réussite à nos yeux, sans beaucoup d’aides-externes pour le moment.
J.R. : L’entrepreneuriat vient avec son lot de montagnes russes, y a-t-il une phrase que vous vous répétez souvent et pourquoi ?
Karrisa :« C’est malade OU on capote ! »
En fait, malgré qu’on vienne tout juste de terminer notre première année de démarrage, on a tellement eu de réussites, on n’y croit souvent pas. Et on capote. Et on ne réalise pas l’ampleur de notre projet !
Au départ, on voulait simplement tester le marché pour notre année 1, vendre de petites quantités pour commencer tranquillement. Mais ça a explosé et on n’arrive pas à répondre à la demande actuelle. On vit vraiment un rêve, je pense, pour une entreprise en démarrage, et on se sent vraiment choyée d’avoir cette chance-là d’avoir une belle communauté comme on a. On a tellement de bons mots et tellement d’opportunités, qu’on n’en ait souvent sans mot et excité par ce que le futur nous réserve !
J.R. : Qu’est qui vous rend unique vous et votre entreprise?
Plusieurs points, je te dirais :
On est les seules au Québec à offrir autant de variété de fruits et légumes lyophilisés au même endroit
On est les seules à faire des bonbons lyophilisés au Québec
Notre contact client : on est vraiment à rapide à répondre à nos clients, on est proche de chacun de nos clients, on règle les problèmes super rapidement. Vraiment, pour nous, nos clients font partie de notre famille et on les traite de la sorte ! On fait même des commandes spéciales pour nos clients ! On partage leur commentaire et leur photo, on adore échanger et partager notre amour. On crée vraiment une communauté autour de la gourmandise et l’importance de bien manger, mais toujours en ayant bon goût.
On est la seule entreprise au Québec à faire des tests de bonbons lyophilisés sur Tiktok !
On fait des collaborations avec des producteurs d’ici et des épiceries pour ramasser leur fruits et légumes moches et les surplus de récoltes pour sauver le gaspillage alimentaire.
Notre équipe : on est 3 sœurs avec chacune des forces différentes et on se complète vraiment. Moi, je suis vraiment forte niveau connaissance et connexion avec le client cible, et le développement de l’entreprise, la création de lien d’affaire avec nos partenaires. Malika elle, elle est super bonne niveau créativité, image de marque, elle a l’œil artistique, elle est bonne niveau réseaux sociaux, et elle est aussi super bonne au service à la clientèle. Shania, elle préfère être en arrière-scène et s’occuper de la production, de la paperasse, faire la maintenance des machines. C’est 3 piliers importants de notre entreprise et ça adonne que chacun est une force pour chacune de nous.
J.R. : Qu’est-ce qu’on vous souhaite pour les années à venir tant perso que pro?
Karrisa : On travaille très fort sur la croissance et permette à Lyo et Co. de grandir et d’avoir la capacité de devenir une grande entreprise! Donc on se souhaite de pouvoir continuer de grandir et de partager notre amour de la nourriture et du lyophiliser avec encore plus de gens, partout au Québec et possiblement au Canada un jour.
Côté perso, je nous souhaite un équilibre !
En tant qu’entrepreneur, on se consacre tellement à notre entreprise qui est comme notre bébé, qu’on vient à manquer de temps parfois côté perso. J’essaie de trouver un équilibre et de faire de la place et de consacrer du temps à profiter quand même de moment avec ma famille, mon conjoint et mes amis – c’est primordial pour notre santé, et ça nous permet d’être, selon moi, de meilleures personnes et de meilleurs entrepreneurs.
J.R. : Avez-vous une anecdote cocasse à nous raconter concernant l’entreprise?
Karissa : Notre première vidéo tiktok !! On a décidé de se créer un compte Tiktok principalement pour nos bonbons. Mais on n’en avait jamais créé de compte pour publier du contenu, aucune de nous.
On est plutôt consommatrice, et non créatrice. Donc on n’avait aucune idée de l’impact qu’on aurait. On s’était dit : bon, on commence, c’est notre première vidéo, on va peut-être avoir quoi, 500-1000 vues? Un peu comme Instagram, quoi que sur Insta, on a déjà des abonnées – et on n’en avait aucun sur tiktok encore.
Donc c’est Malika qui s’occupe d’ouvrir le compte, et de publier la première vidéo qui était celle sur nos Anneaux à la pêche. 1re vidéo, littéralement 0 abonné. Rien. Et je me souviens encore, elle publie ça un jeudi soir, au mois de mai.
Le lendemain, vendredi soir, on est ensemble et on prépare des commandes, et je lui demande ‘pis, la vidéo ?’.
Elle me dit « je ne sais pas, j’ai oublié d’aller voir et je ne reçois pas de notifications ». Et là elle va voir : on était rendu à 11K vues et genre 1000 likes !!
Il était, vendredi 16h, cet été. Et je me souviens, on est sortie pour souper en famille sur la terrasse dehors et le nombre augmentait de façon exponentielle chaque minute – 11K, 13K, 18K, 25K, 50K… Ça n’arrêtait pas !
Et les commandes ont commencé à rentrer. Chaque minute, notre téléphone faisait ‘ding’ – 1 nouvelle commande… On a sold out cette soirée-là. On CAPOTAIT.
Et depuis, notre tiktok roule comme ça ne se peut pas. Notre vidéo la plus vue, elle a 650K vues. On n’arrive pas à y croire honnêtement. C’est juste fou. On est tellement contente de pouvoir partager notre passion de la nourriture comme ça et de voir les gens réagir et tripper comme nous!
J.R. : Quelle place prend la gourmandise dans vos vies ? Qu’est-ce que vous adorez cuisiner ?
Karissa : On est 3 très grandes gourmandes ! En fait, notre love langage au 3, c’est d’offrir et de partager de la nourriture. On adore la cuisine, on adore sortir ensemble au restaurant et découvrir de nouveaux mets, on partage toujours nos découvertes alimentaires.
Et c’est d’ailleurs pour ça que je suis nutritionniste : tout ce que je fais est lié à l’alimentation. Mon emploi de nutritionniste consiste à partager ma passion de la nourriture, j’ai démarré une entreprise en alimentation avec mes sœurs, je suis aussi photographe et styliste culinaire, je fais du développement de recettes, je voyage pour découvrir les différentes cultures culinaires, chacune de mes sorties doit contenir un volet « alimentation ».
Et avec Lyo et co, c’est une façon de partager cette passion-là qu’on a grâce au processus magique qu’est la lyophilisation, qu’on vit un moment de foodie mémorable tous ensemble.
J.R. : À quoi ressemble votre quotidien depuis que vous avez fondé l’entreprise?
Karissa : Bonne question ! En fait, on ne fait que travailler maintenant. Mais en même temps, Lyo et Co., ce n’est pas vraiment du travail parce qu’on adore ça.
On va donc travailler à notre emploi à temps plein, et dès qu’on a du temps, on s’en va travailler sur la compagnie. Parfois, je fais des journées de 16h – je travaille de 8 à 16h à mon emploi, et je vais directement travailler sur la compagnie ensuite de 16h à minuit. On essaie de se relayer la semaine pour se donner des moments de repos, mais sinon on travaille ensemble la fin de semaine, pas mal toute la journée samedi et dimanche. On est toujours en train de faire quelque chose : production, commande, réseaux sociaux et création de contenu, gestion, admin et comptabilité…J.R. : Quel est votre produit coup de cœur ? (Pas besoin d’être unanime hihi)
On n’arrive pas à être unanime pantoute haha!! Donc notre coup de cœur chacune :
Karissa : Anneaux à la pêche
Shania : Camerise
Malika : Jolly Fruité
GRATITUDES
« On n’aurait pas pu arriver où nous en sommes aujourd’hui, après 1 an, si ce n’était pas de notre réseau – bâtir une entreprise, ça prend toute une communauté. On est entouré d’amis, d’entrepreneurs, de famille, de mentors, de collègues, de clients et même de compétiteurs qui nous encouragent, nous aident et nous assistent au QUOTIDIEN. Sans eux, Lyo ne serait rien. En plus de nos parents, nos tantes, cousins, cousines et amis viennent nous voir et achètent à chaque marché qu’on a dans l’année! On a des amis entrepreneurs qui nous embarquent dans des milliers de projets tellement excitants pour nous aider à grandir. On a des amis qui nous donnent de leur temps pour venir sauver des fruits et légumes moches, sans rien demander en retour. Donc mille mercis. »
Suivez les aventures des soeurs Paré sur les réseaux sociaux : @lyoetco
La Ferme du Tarieu est une ferme brassicole située à Sainte-Anne-de-la-Pérade tout près de l’autoroute 40 entre Québec et Trois-Rivières. Vous verrez une belle grange rouge sise sur une terre familiale dont le fruit des récoltes se retrouvent dans votre verre de bière. Leur Blanche de Sainte-Anne est une Witbier classique (Blanche de type belge) à 4,6% d’alcool. Elle est voilée comme la majorité des bières de ce style. C’est une bière douce et rafraîchissante dominé par le blé et les agrumes. La coriandre est vraiment délicate. Je vous la conseille pour accompagner un filet de turbot avec une sauce hollandaise et ce sera divin.
On parle ici d’une Berliner Weisse (bière sûre) même si ce style est plus apprécié l’été lors de journées torrides. Par contre après avoir pelleté une bonne bordée de neige, vous verrez que son côté désaltérant fera votre bonheur. Son acidité venant des Lactobacilles apporte des flaveurs de citron, d’orange, de rhubarbe, et de baies sûres. Une pelletée, une gorgée, une pelletée, une gorgée …
Vous connaissez sûrement la MacKroken Flower régulière qui est une Scotch ale très appréciée au Québec depuis de nombreuses années avec ses notes maltées, caramélisées, et miellées. Cette bière vient d’avoir une très belle variante qui est maintenant sur les tablettes depuis peu de temps. La MacKroken Flower est brassée dans cette version avec du miel de sarrasin. Nous avons le même bon goût de la version originale mais avec une présence épicée venant du miel de sarrasin. Vraiment un beau produit à découvrir si vous aimez la MacKroken Flower originale et que vous voulez une bière chaleureuse avec un taux d’alcool à 10.9%.
La Barberie à Québec vient également de sortir une nouveauté avec l’Escarbille 2022. C’est une bière presqu’assez chaleureuse pour faire fondre nos bancs de neige. Loll C’est un Stout Impérial à 8,5% d’alcool élevé 6 mois en barrique de Bourbon. L’emploi de Stout Impérial Russe est moins utilisé depuis la guerre en Ukraine. À première vue, nous avons un look différent avec cette bouteille blanche longiligne démontrant un liquide noir comme la nuit. Au nez, ça sent vraiment le moka, la vanille, et la noix de coco. En bouche, cette bière, riche en saveurs, a une belle rondeur. Il est possible de détecter le café, le chocolat, la vanille, la noix de coco, et le bois dans un équilibre parfait. En passant, elle n’est pas trop lourde.
Dans un monde où le café est une commodité omniprésente, Édika se distingue avec un respect des traditions et du savoir-faire. Derrière chaque tasse se trouve des personnes dévouées qui partagent leur expérience et leur passion. Cela afin que chaque étape du processus contribue à un moment privilégié à la maison, au bureau ou en restaurant.
Conseils : Trois décennies d’expérience au service de l’espresso permettent à Édika de répondre avec précision à tous les besoins.
Formation: Le savoir-faire et sa transmission sont les clés d’une expérience réussie chez Édika, c’est pourquoi nous plaçons la formation au cœur de notre relation client.
Équipements : Édika offre par le biais de ses marques une vaste gamme d’équipements espresso tant pour le résidentiel que pour le commercial.
Services : L’offre d’Édika s’est construite autour de son expertise technique en matière de machines espresso et l’exigence associée à leur maintenance et leur durabilité.
S02E41 – Unibroue : 30 ans et beaucoup de jasette 🍺
En 30 ans, il y en a des choses à dire !
Encore plus lorsque je suis accompagné de Jan-Philippe Barbeau et le seul et unique Sylvain Bouchard d’Unibroue. J’ai eu un choix difficile à faire au montage… diviser l’épisode en deux ou pas?
J’ai opté pour un 4h25min complet, un moment rempli d’information, de rires, de débordements, de découvertes et de redécouvertes.
Je vous souhaite autant de plaisir à nous écouter qu’on en a eu à vous jaser ça.
Il y a 12 ans, une idée est née est elle à fait son chemin pour devenir Les Grands Crus au Siboire de Sherbrooke.
Une soirée ou des bières et des repas d’exceptions se rencontrent pour créé un bonheur gustatif, le temps d’une soirée. Accompagné d’Émile Doyon et Gabri-Ailes Siroy-Duguay, j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs personnes importante de cette soirée.
Ce qui à conçu cette jasette de belles personnes tels : Christophe Darveau, Josuah Boucher, Jonathan Gaudreault, Nicolas Ratthé, Émile Cardinal, Jonathan Rondo, Virginie Paul, Maxime Pothier, Martin Thibault ainsi que David Lévesque-Gendron.
Intimidée est le mot pour décrire la sensation qui m’habitait avant d’approcher Martine des assaisonnements les savoureux !!!
Devant la prestance et le parcours impressionnant de Martine, je me sentais toute petite.
Il aura fallu que quelques minutes à peine pour que je constate à quel point c’est une femme en or, au cœur tendre.
C’est avec joie que je t’invite à découvrir Martine, maman de deux grands garçons, ex-coiffeuse, Garrocheuse en Chef, femme à l’humour savoureux, aux multiples talents et aux rêves ambitieux !
Bonne Lecture !
J.R. : Martine, je suis curieuse, quel est ton parcours professionnel, de ce que j’ai compris, tu as toujours été passionné par la bonne bouffe, j’ai envie d’en connaître davantage sur cette passion qui t’habite et le chemin qui t’a mené à ouvrir une entreprise dans le domaine du service traiteur en 2012:
M.C. : J’ai eu un service traiteur de plats préparés maison pendant 4 ans.
Après 4 ans, j’avais fait le tour et j’ai fermé mon entreprise. Par la suite, j’ai travaillé avec Jacynthe René ou je cuisinais des recettes pour son site web et pour les shootings photo de son bookzine.
Par la suite, j’ai travaillé avec la directrice nationale de chez Oliviery où je cuisinais et créaient des recettes avec leurs nouveaux produits lorsqu’ils les présentaient aux acheteurs des bannières comme Sobeys et Métro.
Je suis Nutrithérapeute de formation et lorsque je faisais du coaching, je suis devenue ambassadrice de Les Savoureux assaisonnements.
Un jour, j’ai reçu un courriel disant que l’entreprise fermait.
J’ai tout de suite contacté les proprios de l’époque pour faire une offre d’achat.
Et le 8 mars 2020, je devenais propriétaire de Les Savoureux. Oui oui, 5 jours avant le confinement total du Québec qui était le 13 mars 2020. (je vais me rappeler de cette date toute ma vie)
J.R. : Wow, c’est impressionnant de savoir que tu as fait l’acquisition DES SAVOUREUX par amour pour cette entreprise, explique-moi comment as-tu vécu ce processus, avec ton conjoint, intérieurement … ? C’était en mars 2020 (ce fameux mois), comment est-ce que ce choix a impacté votre confinement?
M.C. : Au départ c’était mon projet et mon conjoint n’était pas dans l’équation. Mon conjoint est chasseur de tête et dû à la COVID, il a perdu son emploi momentanément. Comme les gens étaient confinés et cuisinaient beaucoup, nous avons eu énormément de commandes et l’entreprise a pris une expansion fulgurante. Il est donc resté avec moi dans l’entreprise et fait des contrats ici et là de recrutement.
J.R. : Est-ce que tu te qualifies comme une entrepreneure dans l’âme ?
Avais-tu le rêve d’être en affaire avec ton conjoint depuis longtemps ?
M.C. : Moi et mon conjoint en sommes à notre deuxième entreprise ensemble. Nous savons travailler ensemble et nous sommes hyper complémentaires. Un couple parfait pour l’entrepreneuriat 🙂
J.R. : As-tu été te perfectionner (suivre des cours en entrepreneuriat / cuisine ou autre ) ?
M.C. : Je suis une formation en entrepreneuriat (Les Paillettes[1]) depuis 3 ans. Cette communauté m’aide à rester focus sur mes objectifs et me structurer. Car, parfois, je manque de structure et ça peut me nuire un peu.
Les Paillettes[1]) depuis 3 ans. Cette communauté m’aide à rester focus sur mes objectifs et me structurer. Car, parfois, je manque de structure et ça peut me nuire un peu.
[1] Les Paillettes c’est un mouvement fondé par Mélissa Normandin Roberge, mentore, entrepreneure, conférencière, auteure, maman et experte en paillettes, qui vise à amener le plus grand nombre de femmes à prendre conscience de leur unicité et de leur puissance. (Référence : https://www.paillettesinc.com/ )
J.R. : Nous avons eu la chance de vous voir toi à l’œil du dragon, racontez-nous votre expérience et qu’est-ce que ça change pour vous désormais de compter Nicolas Duvernois [1] comme partenaire ?
M.C. : Cela a été une des plus belles expériences de notre entreprise. Ça ouvre les portes sur plusieurs volets d’une entreprise. Ouverture de plusieurs nouveaux comptes, plusieurs nouveaux abonnés sur nos réseaux sociaux, nouvelles collaborations à venir, visibilité accrue, etc…
J.R. : Combien d’employés compte la compagnie à ce jour?
M.C. : Cinq employés incluant moi et mon conjoint. Nous sommes une petite équipe productive et nous avons beaucoup de plaisir à travailler ensemble. La sœur de mon conjoint travaille avec nous depuis le début et elle était également avec nous dans notre autre entreprise. J’ai mes fils qui travaillent avec nous aussi.
J.R. : Quelle est la date de fondation ?
M.C. : Achat : 8 mars 2020 (je tenais à ce que la signature de la vente soit à la journée de la femme 😊) L’entreprise a d’abord été fondée en 2018 par Mireille et Jean-Michel Farley.
J.R. : A quel moment est-ce que l’attrait pour les »épices » entre dans ta vie ?
M.C. : C’est très drôle, car lorsque j’ai acheté cette entreprise une amie m’a rappelé qu’il y a une dizaine d’années, je voulais me lancer dans les mélanges d’épices. J’ai toujours fait mes mélanges d’épices maison du plus loin que je me souvienne.
J.R. : Y a-t-il une phrase que tu ou te répètes souvent et pourquoi ?
M.C. : C’est surtout des questions que je pose. C’est mon amie Karine Champagne[1] qui m’a montré à poser des questions et d’être attentive aux réponses.
Comment puis-je faire croître mon entreprise ?
Quelle serait ma contribution dans cette entreprise ?
Comment puis-je être encore plus créative ?
Voyons voir les possibilités qui s’ouvriront à moi 🙂
J.R. Qu’est qui te rend unique toi et ton entreprise?
M.C. : Nous devions nous démarquer assez rapidement, car les entreprises d’épices il en existe BEAUCOUP et ce sont de gros noms tel que : Dion, Bocoq, Club house, Épicure, etc…
Nous nous démarquons entre autres avec nos appellations biologiques et sans sucre. Aussi, nous sommes très présents sur Facebook, IG et Tik Tok pour présenter des recettes afin d’utiliser nos mélanges.
J’offre également des formations pour optimiser son congélateur et tout ce qui englobe la cuisine. Efficacité en cuisine, rangement de la cuisine, etc.
J.R. : À quoi ressemble ton quotidien depuis que tu as ton entreprise?
M.C. : Mon quotidien est une surprise chaque jour. Je me laisse porter par mes envies. Lorsque je me sens créative, je reste à la maison pour travailler dans ma cuisine. Et lorsque je ne me sens pas dans ma créativité, je vais plutôt à l’atelier pour faire de la comptabilité, de la production, etc.. C’est surtout ma créativité qui guide mon quotidien hihihi !
[1] Karine Champagne est une ex-lectrice de nouvelles, désormais Monitrice de Camps de jour terrestre. Sa mission : faciliter la vie sur terre et créer encore plus de possibilité.
J.R. : As-tu une anecdote cocasse à nous raconter concernant ton entreprise ?
M.C. : Lorsque nous avons repris les guides de l’entreprise, nous n’avions plus d’inventaire, car les anciens proprios avec tout liquidé. Début avril, un article sur Les Savoureux est publié dans le journal La Presse et les commandes se sont mises à entrer à la tonne.
Comme nous étions en confinement, nous n’avions pas beaucoup d’inventaires. Heureusement nous étions classés comme « service essentiel » et nous avons pu commander ce qui nous manquait. Mais nous avons dû être extrêmement créatifs, car les délais de livraison de nos sachets, pots, couvercles, étiquettes étaient très longs. Nous avons travaillé jour et nuit pendant au moins deux semaines afin d’être en mesure d’envoyer les milliers de commandes reçues.
Pendant ces deux semaines, nous étions si heureux d’avoir eu toutes ces commandes et tellement en gratitude. Mais doux Jésus que nous étions stressés d’être en mesure d’envoyer toutes les commandes.
J.R. : Tu es certainement une gourmande… Qu’aimes-tu manger ? Cuisiner ?
M.C. : Je suis une gourmande… surtout d’aliments salés. J’aime manger de tout, mais notre mission est vraiment de faire des repas rapides et savoureux. Je n’aime pas cuisiner les desserts, je ne peux même pas dire pourquoi. Je pense que c’est que nous devons être plus précis et j’aime cuisiner instinctivement.
J.R. : Qu’est-ce qu’on te souhaite pour les années à venir tant perso que pro ?
M.C. : De continuer à être aussi créative afin d’amener mon entreprise à un autre niveau.
De toujours avoir du plaisir dans mon entreprise. Pour moi le plaisir et le rire doivent toujours être au premier rang. J.R. : Quel est ton produit coup de cœur ?
M.C. :Trop difficile de répondre à cette question, c’est comme me demander lequel de mes enfants je préfère hihihi! Je les aime tous égaux, mais de façon différente sur différent aliment.
Pour découvrir les « enfants » savoureux de Martine :
Aujourd’hui, j’ai la joie de vous présenter Karine Martineau, que son entourage surnomme Sunshine, de l’entreprise Rose Des Champs, entreprise qui a d’abord été fondée par Claire, sa maman ! Karine assure désormais la direction 2.0 de l’entreprise.
Femme dans la trentaine, mère de deux enfants, généreuse et ayant à cœur le bien-être des gens, Karine est certainement le genre de personne qui ajoute de la douceur dans le quotidien de ceux qui l’entourent !
Karine, dis-moi quel est ton parcours professionnel ?
Qu’est-ce qui t’a amené à souhaiter reprendre le flambeau de l’entreprise familiale ?
Je dirais que c’est vraiment le résultat de beaucoup d’événements…
Ça a commencé doucement suite à un voyage de 2mois ½ en pack sac au Pérou et en Équateur. J’ai travaillé 1 an pour ma mère pour Rose des Champs (ventes, réseaux de distribution, cueillette des roses, fabrication des produits, kiosques et plus…).
Lorsque j’ai commencé à éprouver des difficultés financières, je me suis tournée vers le monde du « bureau », pour obtenir un peu plus de stabilité.
Puis est venue la naissance de mon premier enfant, Théodore, qui a aujourd’hui 4 ans. C’est à ce moment que je me suis permis de ralentir et de connecter davantage avec moi-même.
Puis je suis retournée en milieu de bureau jusqu’à l’annonce de ma deuxième grossesse qui s’est avérée être un cadeau drôlement emballé. À la veille de l’annonce du confinement, mon corps m’apprenait que cette grossesse venait d’être interrompue par une fausse couche.
C’est à ce moment que je me suis posé cette question : suis-je réellement en train de vivre la meilleure version de moi-même ?
Ça été mon déclencheur, je savais que je souhaitais être entrepreneure depuis longtemps, chaque chose que j’étudiais, je me m’imaginais démarrer une entreprise avec ce que je venais d’apprendre … Loin de me douter que ce rêve se concrétiserait aux côtés de ma mère avec l’entreprise Rose des Champs, qui avait vu le jour en 2007 .
La vie nous a envoyé un parfait « timing », ma mère étant encore en pleine santé, je dispose de plusieurs années à ses côtés pour pleinement apprendre de son expertise au niveau de la production et transformation de la rose.
Quelques mois plus tard, je suis tombée enceinte de Eva, qui a aujourd’hui un an ! J’aime dire que c’est son apparition dans mon ventre qui m’a procuré l’énergie de tout mettre en place les bases de l’entreprise dans Charlevoix.
Je suis curieuse, comment se déroule ton apprentissage face à la Rose ?
J’ai appris avec ma mère un peu comment faire les produits, mais initialement ce qui m’a fait et fait vibrer le plus dans l’entreprise c’est l’eau de rose.
Un produit tellement naturel que l’on peut utiliser autant en cosmétique qu’au niveau alimentaire. C’est vraiment elle et son ex-conjoint au départ qui m’ont montré comment utiliser un alambic (appareil destiné à la distillation) et j’ai eu le plaisir d’en acheter deux nouveau qu’on a du apprendre à connaitre et apprivoiser. Vive YouTube hihi !
Pour la partie alimentaire, c’est vraiment ma mère, la cheffe créatrice qui a étudié des années de façon autodidacte avec des livres sur la rose et navigant un peu sur Google pour trouver des recettes et les essayer… Mais comme elle dirait, internet n’était pas ce qu’il est aujourd’hui.
Sa toute première recette est basée sur celle que ma grand-mère qui lui a montré…
Lorsqu’elle était enfant, Claire (ma mère) est tombée en amour avec la rose après avoir gouté la recette de miel de rose de sa mère. Elle a découvert que non seulement la rose est belle, douce et sent bon, mais qu’elle a aussi très bon goût.
Qui a choisi le nom « ROSE DES CHAMPS » et pourquoi ? Ma mère et son conjoint du temps, lorsqu’ils avaient leur premier 4 acres de roses.
Le nom de l’entreprise me convenait parfaitement lorsque j’ai acheté l’entreprise surtout lorsque ce qui me faisait vibrer c’était d’imaginer que nous allions planter un champ de rose à Charlevoix.
Ce que nous avons réalisé cet été avec l’aide d’une vingtaine de personnes.
Combien d’employés compte l’entreprise à ce jour ?
Ma mère, moi et quelques contractuels pour nous supporter dans la fabrication des produits alimentaires, gestion de projet à Charlevoix, de l’aide occasionnel pour le champ de rose, une personne pour les réseaux sociaux, une personne pour embouteiller les produits cosmétiques à l’atelier, une personne pour l’expédition des commandes, et ce n’est qu’un début. On opte aussi pour le principe du Woofing pour la cueillette, où en échange de son temps, on assure le logis et la nourriture du travailleur.
Qu’est qui te rend unique toi et ton entreprise ?
L’entreprise elle-même : Rose des Champs, c’est une entreprise unique qui fabrique une gamme complète de produits cosmétiques et alimentaires à la rose et cultive des roses dans la belle région de Charlevoix, dans le respect de la nature.
Je dirais que mon parcours l’est aussi, tout comme chaque personne est unique.
As-tu une anecdote cocasse à nous raconter concernant ton entreprise ?
Il y en a tellement… dans la conciliation famille / travail dans le champ de rose, je te dirais que planter des roses avec une petite tannante dans le champ de rose, ou cueillir des roses avec mon garçon qui s’amuse, planter des roses a 8 mois de grossesse, etc.
À quoi ressemble ton quotidien depuis que tu as ton entreprise?
Jamais pareil et c’est ce que j’aime ! Beaucoup de cycle de haut et de bas et j’apprends de plus en plus à profiter des cycles de la vie !
Quel est ton produit coup de cœur ?
Eau de rose !
Qu’est-ce qu’on te souhaite pour les années à venir tant perso que pro?
Inspirer des milliers et des milliers de personnes à s’aimer !
Y a-t-il une phrase que tu ou te répètes souvent et pourquoi ?
Ces temps-ci : Un geste à la fois vers l’Amour de soi.
L’Amour ça commence par soi et c’est la base pour voir sa lumière intérieure et ressentir le bonheur au quotidien.
La rose est l’un des outils que j’utilise au quotidien pour me rappeler de prendre soin de moi.
Suffit souvent d’un seul petit geste pour lancer un petit mouvement d’amour de soi dans sa journée
Exemple : Si j’ajoute de l’eau de rose à mon smoothie le matin, ça me rappelle de prendre soin de mon visage avec l’eau de rose et le sérum de rose, et ensuite peut-être de marcher pour aller porter les enfants à la garderie et peut-être après qui sait… M’étirer, faire du yoga, du jogging ou méditer, etc.
Chefs Canada est ravie d’ajouter à sa liste d’événements culinaires internationaux la production de la compétition continentale de la 13ème édition du Championnat du Monde de Pâté Croûte. L’évènement qui se déroule habituellement à New York, sera organisé pour la première fois au Québec, à l’hôtel Place d’Armes de Montréal. Créé en 2009, le concours international réunira dans la Belle Province les meilleurs chefs de toute l’Amérique pour concourir pour l’une des deux chances de se rendre en France pour la compétition internationale en décembre 2022.
Considéré comme l’épreuve ultime pour un chef, le pâté croûte est un mets traditionnel reconnu comme l’un des plats les plus techniques de la gastronomie française. Le chef-d’oeuvre fusionne les compétences d’un boucher, d’un boulanger et d’un cuisinier pour créer une tarte remplie de viandes, de légumes, d’aspic, d’herbes et d’épices, un processus qui prend deux jours à préparer. Bien que les recettes et les ingrédients varient d’une région à l’autre, le plat est généralement composé de couches de viandes variées, notamment de porc, de gibier et d’autres garnitures, alors que l’aspic est utilisé pour coller chaque couche ensemble, le tout enfermé dans une croûte de pâte feuilletée décorée.
« Depuis 2019, Chefs Canada est reconnu comme l’organisme qui gère nos équipes culinaires nationales, explique Thomas Delannoy, président. Notre objectif ultime est de braquer les projecteurs sur l’industrie canadienne de la restauration, nos chefs et de faire connaître le Canada en tant que destination culinaire pour le voyageur gastronomique international. Accueillir le Championnat du Monde de Pâté croûte est un autre pas dans cette direction. »
Amener la compétition à huis clos aux gourmets montréalais
Parce que l’événement est exclusivement réservé aux professionnels de l’industrie alimentaire, Chefs Canada lance un festival où gourmets et gourmands pourront déguster les créations de certains des meilleurs chefs de la métropole. De nombreux restaurants et boucheries de Montréal participeront au premier Pâté Croûte Fest. Se déroulant du 7 au 17 octobre, l’événement présentera les créations des chefs locaux mais permettra également aux montréalais d’acheter le pâté officiel du festival réalisé par Gregory Faye, Chef Exécutif de l’Hôtel Place d’Armes et lauréat du prix d’élégance 2021 au concours en France.
Pour plus d’information à propos du nouveau Pâté Croûte Fest, visitez :
https://www.patecroutefest.ca
À propos de la compétition
Ce concours mondial unique est conçu pour aider à préserver une tradition culinaire centenaire. Organisé par Arnaud Bernollin, Audrey Merle, Gilles Demange et Christophe Marguin, la finale sera cette année supervisée par Pierre Hermé, le roi de la pâtisserie moderne, souvent surnommé le « Picasso de la pâtisserie ». La demi-finale américaine de Montréal aura lieu à l’Hôtel Place d’Armes (Corner Collection Group) et sera jugée par un jury remarquable composé de certains des chefs les plus primés de la planète ainsi que des Meilleurs Ouvriers de France, dont Frederic Cyr, Jean -Marc Guillot et Robert Sulatycky (ex-athlète culinaire canadien pour le Bocuse d’Or en 1999).
« Le Championnat du Monde de Pâté Croûte est devenu un événement gastronomique majeur à rayonnement international, » explique Arnaud Bernollin, co-fondateur du Championnat. « Compte tenu de l’interdiction prochaine du foie gras à New York, nous sommes ravis d’amener la sélection des Amériques au Canada pour élire deux finalistes qui prendront part à la compétition en France en décembre. »
Les chefs et les gourmets pourront regarder en direct sur les réseaux sociaux du championnat pour la première fois de l’histoire.
C’est pour moi un réel honneur aujourd’hui de partager avec vous l’entrevue que j’ai fait avec mon amie Jo, propriétaire de l’entreprise Nature Seraine. J’ai découvert Joanie Nadeau sur les médias sociaux il y a quelques mois et j’ai instantanément été séduite par sa candeur, son sourire et la joie de vivre qu’elle dégage. Âgée de 36 ans, cette originaire de St-Guillaume (oui oui là où il y a la fromagerie du même nom), a un parcours bien garni ! Partons à la découverte de cette entrepreneure gourmande et passionnée !
ENTREVUE :
J.R. : Joannie, je suis vraiment contente de prendre le temps de te découvrir encore plus, quel est ton parcours professionnel, il me semble avoir compris que la création de ton entreprise était récente, raconte-moi ce que tu faisais avant :
J.N. : Ohhhhh la liste est très longue, j’ai été coiffeuse (vraiment pas longtemps), masso-kinésithérapeute, responsable d’un service de garde en milieu familial, designer d’intérieur puis j’ai animé des ateliers culinaires dans des garderies.
Haha! Le nouveau mot à la mode pour définir qui je suis est : multipotentielle.
La vérité c’est que j’adore apprendre, je suis une fonceuse et malgré les obstacles de la vie, je sais me retourner ‘’sur un 10 sous’’. Pour moi l’important c’est d’aimer ce que l’on fait et aussi de respecter notre corps lorsqu’il nous envoie des signaux d’alarme d’épuisement physique ou mental.
J.R. : Quel a été l’élément déclencheur? Qu’est-ce qui t’a fait dire « BON OKAY JE ME LANCE » ?
J.N. : La maladie. La maladie qui ne passait pas. J’ai décidé de me créer une entreprise sur mesure afin de pouvoir continuer d’aider les gens à ma façon tout en pouvant respecter ma santé déficiente.
Je me suis donné le droit de m’enlever une certaine pression. J’adorais mon métier de massothérapeute que je faisais depuis 17 ans, mais malheureusement avec mes problèmes de santé c’était rendu impossible pour moi de donner autant à mes précieux clients tant de façon physique que mental quand moi je souffrais terriblement.
Le fait de devoir souvent canceller les clients dernière minute était pour moi une source de stress et d’anxiété devenue ingérable. Par contre, je dois dire que j’avais une clientèle en or. Chacun comprenait la situation et je ne recevais aucun commentaire désobligeant. C’était moi que ça rendait mal à l’aise, la performante, l’intense au grand cœur et l’empathique que je suis n’arrivais plus à dealer avec cette réalité. Mais je vous l’ai dit plus tôt, il me semble hein que j’étais très résiliente? Bah voilà, je me suis retroussé les manches et HOP on se relève. Avec ce nouveau travail je me permettais donc de pouvoir gérer mon horaire de façon beaucoup plus souple et de me reposer les jours de grandes douleurs et mettre les bouchées doubles le lendemain, tout simplement.
De plus, je ne me suis jamais vraiment vu comme une employée. Dès que j’ai terminé mon école secondaire, j’avais l’intention de devenir travailleuse autonome et de m’ouvrir un centre de santé. Pour moi, il n’y a jamais vraiment eu d’autres options. Je ne me suis jamais vraiment posé la question, le choix était vraiment naturel en fait comme si cela avait toujours été une évidence pour moi.
J.R. : A quel moment est-ce que l’attrait pour les »herbes » dans ta vie ?
J.N. : Les herbes à leur stade plus ‘’brute’’ en tant que tel pas si longtemps. Je dirais il y a environ 3 ans lorsque j’ai décidé d’entamer mon cours en herboristerie/naturothérapie. C’est là que mon amour pour elles avec un grand A est né. Lorsque j’ai constaté leurs grands pouvoirs infinis et leurs extrêmes richesses. Mais j’utilise les plantes en huiles essentielles, teinture mère et comprimés depuis environ 17 ans lorsque j’ai fait mon cours en massothérapie.
J.R. : Un cours en herboristerie, naturothérapie, ça pique ma curiosité, quels sont les « études » que tu as derrière la « cravate » ?
J.N. : J’ai suivi un cours en lancement d’entreprise alimentaire l’an dernier afin d’être en mesure de connaître les rouages de l’industrie alimentaire. J’y ai ensuite obtenu mon permis de transformation alimentaire entre autres.
Comme j’avais toujours été dans les entreprises de service, pour moi le commerce de la vente et fabrication de produits était totalement inconnu. Et il y a quelques années, j’ai suivi un cours en massothérapie et kinésithérapie où j’ai énormément appris dans le domaine des médecines alternatives.
Je me considère aujourd’hui comme naturothérapeute avec tout le bagage que j’ai acquis, mais je continu toujours les formations à temps partiel à l’école de l’Herbothèque afin de détenir ma certification d’herboriste-Naturopathe.
Pour moi il est très important d’avoir une solide formation lorsque cela concerne la santé des gens. Pour offrir des produits de qualités, je me devais d’aller chercher les outils nécessaires afin de parfaire mes connaissances. Je n’ai jamais suivi de cours de cuisine à proprement parler, mais je suis très autodidacte et j’ai toujours aimé cuisiner. En étant dans l’univers de la santé et du bien-être, la cuisine saine et savoureuse fait partie intégrante de ce que j’essaie d’inculquer et transmettre aux gens.
J.R. : A quel moment est-ce que l’attrait pour les »herbes » dans ta vie ?
J.N. : Les herbes à leur stade plus ‘’brute’’ en tant que tel pas si longtemps. Je dirais il y a environ 3 ans lorsque j’ai décidé d’entamer mon cours en herboristerie/naturothérapie. C’est là que mon amour pour elles avec un grand A est né. Lorsque j’ai constaté leurs grands pouvoirs infinis et leurs extrêmes richesses. Mais j’utilise les plantes en huiles essentielles, teinture mère et comprimés depuis environ 17 ans lorsque j’ai fait mon cours en massothérapie.
J.R. : Un cours en herboristerie, naturothérapie, ça pique ma curiosité, quels sont les « études » que tu as derrière la « cravate » ?
J.N. : J’ai suivi un cours en lancement d’entreprise alimentaire l’an dernier afin d’être en mesure de connaître les rouages de l’industrie alimentaire. J’y ai ensuite obtenu mon permis de transformation alimentaire entre autres.
Comme j’avais toujours été dans les entreprises de service, pour moi le commerce de la vente et fabrication de produits était totalement inconnu. Et il y a quelques années, j’ai suivi un cours en massothérapie et kinésithérapie où j’ai énormément appris dans le domaine des médecines alternatives.
Je me considère aujourd’hui comme naturothérapeute avec tout le bagage que j’ai acquis, mais je continu toujours les formations à temps partiel à l’école de l’Herbothèque afin de détenir ma certification d’herboriste-Naturopathe.
Pour moi il est très important d’avoir une solide formation lorsque cela concerne la santé des gens. Pour offrir des produits de qualités, je me devais d’aller chercher les outils nécessaires afin de parfaire mes connaissances. Je n’ai jamais suivi de cours de cuisine à proprement parler, mais je suis très autodidacte et j’ai toujours aimé cuisiner. En étant dans l’univers de la santé et du bien-être, la cuisine saine et savoureuse fait partie intégrante de ce que j’essaie d’inculquer et transmettre aux gens.
J.R. : Es-tu une gourmande? Qu’aimes-tu manger ? Cuisiner?
J.N. : Certainement que je suis gourmande. Mes plats préférés sont sans contredit les tartares de saumon, les sushis et les plats de pâtes. Je ne mange pas de viande, de produits laitiers et d’œufs pour plusieurs raisons, mais j’adore et consomme du poisson et des fruits de mer.
Je suis un peu ‘’fancy’’ côté nourriture. J’aime les bons plats raffinés, recherchés et avec un maximum de saveurs. D’ailleurs lorsque je cuisine, je peux facilement vider l’équivalent de 4-5 cuillères à thé de chaque épice et fines herbes au lieu d’une seule. hihi
J’ai une alimentation qui se dit hypotoxique. C’est le régime du pionnier dans ce type d’alimentation qui est le docteur Seignalet en Europe et de Jacqueline Lagacé d’ici au Québec qui en fait une vulgarisatrice et autrice de ce type de régime afin d’aider les gens à mieux se lancer.
Ce n’est pas un régime »pour perdre du poids ». C’est plutôt une façon de m’alimenter de façon anti-inflammatoire ce qui m’a d’ailleurs aider a réduire ou carrément supprimer certains symptômes de maladies chroniques.
J’avais envie que les gens qui se procurent mes produits puissent devenir plus sereins eux aussi. J’avais envie de souffler cette belle dose de sérénité aux autres que j’ai réussi moi-même à retrouver durant ces dernières années parce que pour moi c’est le plus beau sentiment que l’on peut ressentir.
Mon slogan est : La nature par les plantes. Donc pour moi il n’y a pas mieux placé que la Nature pour réussir à nous réconcilier avec la vie et faire face de façon plus douce aux bouleversements et épreuves. Lorsque nous nous retrouvons en nature, il y ce grand calme qui vibre immédiatement en nous et cette magnifique confiance que tout finira par bien aller qui nous emporte et nous soulève, nous envahi. Les plantes ont énormément à nous apporter.
La nature c’est une mine d’or de petits trésors.
J.R. : Y a-t-il une phrase que tu ou te répètes souvent et pourquoi ?
J.N. : Je me répétais souvent : Avec la douleur vient la force, mais aujourd’hui j’ai envie de te dire : Avec l’amour vient la force.
J.R. : Qu’est qui te rend unique toi et ton entreprise?
J.N. : Le réel désir d’aider les gens que cela parte de la voix de mon cœur plutôt que de ma raison. Mon empathie, mon écoute, mon optimisme et ma grande résilience. Le fait que je suis facilement accessible pour ma clientèle afin qu’ils puissent me poser des questions sans gêne et sans avoir peur de me déranger. Ma grande conviction de pouvoir contribuer à un monde meilleur en ayant comme valeurs d’entreprise l’écoresponsabilité, l’achat local, le respect des animaux, l’authenticité et d’offrir des produits de grande qualité pour le bien-être tant physique que mental de mes clientes.
J.R. : Qu’est-ce qu’on te souhaite pour les années à venir tant perso que professionnellement ?
J.N. : En tant que perso ce serait de pouvoir enfin voyager, voyager et encore voyager. Pouvoir continuer de découvrir le monde et toutes ses merveilles. La santé aussi, car c’est ma priorité numéro 1 et de simplement pouvoir profiter de la vie.
Pour la partie pro ce serait de continuer de me faire connaitre davantage, que les gens adhèrent au mouvement Nature Sereine et que cela fasse partie intégrante de de leur vie.
Cela me permettra donc de pouvoir un jour concrétiser la 2e partie du projet Nature Sereine mais ça pour le reste c’est un secret hihi. Réussir à continuer d’inspirer les gens à avoir une meilleure qualité de vie et de continuer de répandre l’espoir afin que plus aucune femme ne se sente seule avec ses problèmes de santé.
J.R. : Quel est ton produit coup de cœur ?
J.N. : J’en ai trop, mais je dirais que c’est mon petit bébé. Le premier produit Nature Sereine qui a vu le jour et c’est la tisane Douces Lunes. Pourquoi? Parce que je l’ai créé pour soulager mes douleurs menstruelles lorsque j’avais d’énormes crampes utérines. En faite, c’est la raison d’être de mon entreprise : aider les femmes aux prises avec des ennuis de santé et que la médecine traditionnelle n’offre aucune solution afin de soulager leurs souffrances.
Tu peux retrouver Joannie et sa super entreprise Nature Seraine :
Le Championnat du monde des sommeliers Doemens , tu connais ?
Hugue Leroux-Kelly, co-propriétaire de Matera Brasseurs , participe à cette compétition qui a lieu en Europe à chaque 2 ans. Il m’a demandé de venir en parler sur le podcast.
Ce qu’il fera là-bas et quelle sorte de préparation il a pour ce genre de compétition seront des sujets de jasette dans le podcast. Nous sommes aussi en compagnie de Will Marin lors de cet épisode.
S02E32 – Soirée pain, fromage et La Chasse-Pinte ! 🍺
J’ai eu la chance de recevoir chez moi pour une bouffe et une jasette au sujet de la Chasse-Pinte Kevin Plante-Germain, représentant de la microbrasserie, et Valérie Laprade Leduc du Lecinqasept (détaillant de bières, vins, cidres, spécialisé dans les produits d’ici).
La Chasse-Pinte, brasserie coopérative est l’une des quelques coop au Québec, et ils excellent dans l’utilisation des herbes et fruits de la région au travers de leurs bières.
Une petite place qui vaut le déplacement, c’est donc le temps d’inscrire l’Anse-Saint-Jean à votre itinéraire.
Commençons par le bonus, le kombucha Ékorce-Tarte aux pommes & érable fait par la Microbrasserie Le Prospecteur à Val d’Or. Pour ceux qui ne savent pas c’est quoi un kombucha, c’est une boisson non alcoolisée qui est fermentée à l’aide de bactéries et de levures dans une solution sucrée à base de thé. Ce kombucha est fait avec l’eau pure des Eskers qui provient des glaciers. Je ne suis pas vraiment un amateur de kombucha et de thé mais je dois dire que c’est vraiment bon. Ils font des produits raffinés de très haute qualité en plusieurs déclinaisons dont plusieurs aux fruits et celle-ci un peu plus sucrée. L’Ékorce-Tarte aux pomme & érable est vraiment surprenante. Elle est parfaite pour ceux qui veulent s’initier aux kombucha mais également aux habitués. Ce n’est pas trop sucré et le thé n’est pas trop omniprésent. Ça goûte vraiment la pomme, l’érable et la cannelle en premier lieu puis le thé oolong et la fermentation typique des kombuchas font surface dans un bel équilibre. Belle découverte !
Le Vent du Large (Microbrasserie l’Esprit de Clocher)
Cette Gose à 3,8% d’alcool venant de Neuville a remporté la médaille d’argent au Prix du Public 2019. Le brasseur a utilisé le houblon japonais Sorachi Ace pour cette Gose. C’est un houblon trop peu connu selon moi. Il apporte des saveurs de citron, de lime, de litchi, de noix de coco et d’aneth. C’est une bière de couleur dorée assez opaque. Elle offre un nez de citron, de sel, d’aneth et de blé. En bouche, dès la première gorgée on peut dire que c’est un liquide très rafraîchissant n’ayant pas une acidité tranchante. L’acidité est présente tout comme la présence saline que l’on retrouve dans ce type de bière. On perçoit bien le citron, la lime, la coriandre et l’aneth en finale. Mangez un bon tartare de saumon avec cette Gose nommée Le Vent du Large. Ce sera très savoureux.
Elephanta (Brasserie Alpha)
La brasserie de Québec s’est associée pour cette bière avec Senses Brewery qui une microbrasserie de France et Lallemand qui est une compagnie internationale établie à Montréal qui se spécialise entre autres dans les levures. C’est inscrit sur la canette LASSI IPA À LA MANGUE. On ne parle pas ici du chien Lassie. Lassi est une boisson traditionnelle en Inde fait à base de lait fermentée (yogourt). Il existe la façon nature, aromatisée avec des fruits comme la mangue, et avec des épices comme le GARAM MASSALA qui provient de l’Inde. Nous avons comme sensation une IPA sûre à la mangue de couleur jaune opaque coiffée d’une mousse blanche un peu fugace. Ça sent la mangue, l’acidité lactique, le gingembre, le cumin, et le clou de girofle de façon subtile. En bouche, cette bière à 6,5% d’alcool est vraiment très rafraîchissante. C’est l’acidité lactique puis la mangue qui sollicite premièrement nos papilles avec l’arrivée du GARAM MASSALA. Nous avons toute une profondeur. C’est un coup de cœur pour moi et la meilleure bière de Brasserie Alpha jusqu’à présent. Wow !
L’Infâme Boule Noire (Les Grands Bois)
Voici une Black IPA à 6% d’alcool que j’adore. C’est une des meilleurs au Québec selon moi. Elle présente une robe de soirée noire opaque coiffée d’une mousse beige onctueuse qui laisse une belle dentelle sur les parois du verre. En la humant, vous aurez un bel équilibre entre la torréfaction (du malt grillé et du café), le chocolat noir, la résine d’épinette et une subtilité de fruits tropicaux. Pour ce qui est de ma perception gustative, sa présence crémeuse et ronde me charme au départ à chaque fois et laisse place au chocolat noir, au café, au pain grillé avec une finale qui devient sèche, faisant ressortir l’amertume des houblons et la résine d’épinette. Elle est incroyable avec des côtes de bœuf sur le BBQ. Toute une Black IPA …
Indigo (Jackalhop)
Cette microbrasserie de Plessisville n’existe pas depuis longtemps mais commence déjà à se démarquer avec de beaux produits comme une IPL Multigrain et également l’Indigo, que je vous présente, qui est une Stout Impérial Bourbon à 11% d’alcool. C’est un nom que nous verrons de plus en plus depuis la guerre en Ukraine car le nom utilisé pour ce style était Stout Impérial Russe. Cette bouteille transparente de 750 ml dévoile une bière de couleur noire opaque avec une belle mousse beige on the top. Elle sent le ciel avec ses parfums de café, pain grillé, vanille, bois, mûres et chocolat. Déjà nous savons que nous avons une bière costaude et chaleureuse à souhait. En bouche, c’est un plaisir divin. Les grains torréfiés sont bien présents en lien avec le café, la vanille, l’alcool, le chocolat, le bois, une légère acidité, et des notes subtiles de mûres. La finale est sèche portée sur la torréfaction.
Je pense vous avoir gâté avec ses merveilleux produits. En tout cas, moi j’ai eu beaucoup de plaisir à les déguster pour vous. On se retrouve en juin pour une nouvelle chronique bière les amis. Cheers!
Alors que plusieurs découvrent leurs bières et leur rapide série de bière en collaboration avec d’autre microbrasserie ici et là, Jackalhop en est qu’à sa première année et ils en surprennent plusieurs.
Que font-ils pour fêter cela?
Un gros party avec des nouvelles bières, une sauce piquante, des bands, bref c’est pas mal pantoute !
Plusieurs épisode lors de release ou traitant d’anniversaire de brasserie on eux lieu et auront lieu, mais ce coup-ci, la jasette, je leur offre. Microbrasserie Jackalhop. ont décider de qui allait venir au micro jaser avec nous et parmi leur choix on retrouve Beauregard Brasserie Distillerie et Nano Cinco .
Lorsque l’opportunité de lancer une ligne de sauces s’est présenté, pour Pasquale la condition sine qua non été de ne faire aucun compromis sur la qualité des produits. Une sélection des ingrédients rigoureuse, technique de préparation et fidélité à la tradition sont de mise pour offrir une expérience riche et somptueuse. Ces sauces savoureuses sont donc de retour avec la production saison 2022 !
Chef Pasquale est la marque éponyme du Chef du même nom, Pasquale Vari. À travers les nombreuses années d’expérience, les prestigieux accomplissements, titres et reconnaissances, Chef Pasquale est toujours resté fidèle à ses racines; cuisiner pour rendre les gens heureux. C’est ainsi qu’il nous livre ces trésors de la fine tradition italienne de la plus haute qualité.
Aujourd’hui de sa cuisine à la votre, Pasquale vous propose une somptueuse sélection du répertoire classique de la fine tradition italienne cuisinée à la perfection. Elle est exécutée avec précision, finesse en respectant l’excellence des standards les plus élevés.
Je cuisine pour rendre les gens heureux et c’est une occasion rêvée pour moi de partager cette passion avec vous.
Buon appetito!
Mais comment ce projet a été rendu possible ?
C’est la rencontre de trois personnes dont les routes se sont croisées : Pasquale, Frank et Jonathan. Une amitiée commencée en 2000 alors que Frank fait son entrée comme étudiant à l’ITHQ où Pasquale est enseignant en cuisine italienne. De là, Pasquale continue sa route et Frank la sienne en se démarquant comme cuisinier dans de nombreux fins restaurants. Il développe et lance éventuellement sa ligne de sauce piquante, puis, lui vient l’idée de lancer des sauces pour les pâtes. Puis, en début de pandémie, le rythme a ralenti. Nous avons tous dû commencer à réfléchir différemment. C’est à ce moment que Frank a proposé à Pasquale d’unir leurs forces pour réaliser ce projet. Ils ont élaboré les recettes jusqu’à satisfaction, puis recherché les produits et les fournisseurs qui leurs permettraient de les réaliser sans compromis. Jonathan qui avait travaillé avec Frank sur les sauces piquantes s’est joint à l’équation avec son frère pour les accompagner dans le développement de l’image de marque ce qui a permis d’acheminer ces sauces jusqu’à vous.
C’est aussi le résultat d’une collaboration avec la Ferme Chez Mario de Sainte-Madeleine au Québec. Une entreprise familiale réputée pour la grande qualité de ses produits. Une récolte de tomates de variété San Marzano a été spécialement réservée pour préparer cette sauce à partir de tomates fraîches pour vous offrir une expérience exceptionnelle. Sur chaque pot vous avez sur l’étiquette la liste des ingrédients et les informations sur les valeurs nutritive. Une volonté de transparence avec le consommateur et de traçabilité des produits est évidente. En effet, non seulement nous avons sur l’étiquette de chaque produits, le lieu de récolte avec la ferme Chez Mario, mais aussi sur chaque pot, comme pour les vins, on retrouve l’année de récolte « Récoltée fin août 2022 » et en plus, chaque pot est numéroté.
On retrouve cinq sauces pour pâtes Chef Pasquale, qui sont confectionnées au Québec à partir d’ingrédients de première qualité, une belle façon de s’offrir un voyage express vers les terres italiennes.
On retrouve la Gigi, avec son côté crémeux, qui comprend des champignons et du prosciutto, la sauce Amatriciana à la pancetta, bien relevée sans être piquante, la Bolognese aux trois viandes! Boeuf, porc et veau sont réunis dans cette sauce tomate bien équilibrée, avec un brin d’acidité, qui comprend une bonne dose de vin rouge. Mais aussi les sauces Rosata (tomate, basilic, sauce 35 %) et Pomodoro Basilico (tomate basilic). Il suffit de les réchauffer et de les verser sur les pâtes de votre choix, et le tour est joué ! Un bon plan pour les soirs pressés.
Les sauces sont offertes dans de nombreux supermarchés (IGA, Metro, Provigo…) et en ligne.
Moment en vacance, moment soleil, moment jasette chez Le Naufrageur avec Louis-Franck qui nous parle de lui, du Nauf, des projets à venir, etc.
Ce fût un plaisir de prendre le temps d’en découvrir et j’espère que vous aimerais aussi ce moment Gaspésien. Nous avons eu le plasir de jaser aussi avec Olivier Marceau Landry propriétaire d’Expérience Bière et Valérie Bouthillier du Naufrageur.
Sans savoir qui se présentera au micro, j’ai eu la chance de discuter de comment c’est faire des file d’attente pour la bière, quels sont les bières spéciale de la journée, comment faire des couteaux à partir de baril de bière, etc.
Merci à Max Hébert et Joël Dupras de Sir John, merci à mon co-animateur de la journée, Cédrick Johnson et Merci à chacune des personnes qui sont pris le temps de s’asseoir au micro : Simon Normand , Gabriel Montpetit , Eloi Landry , Olivier Nabob Leblanc , Marc-André Caron, Gabriel Clerk, Dave Roberge Mary-Lou Geneviève, Fred et Gab
Bonne écoute !
*sans oublier l’oeuvre de Pieceofpaper qui a été peinte durant la journée
Partir sur un coup de tête aller faire un podcast avec la Microbrasserie Jackalhop. à Plessisville et finir en fin de compte chez Brasserie Alpha lors de leur journée de collab.
Check ❗️
Une jasette autour de Jackalhop avec Maxim Tremblay et Marc-Olivier Pouliot, accompagnés de : Serge Aucoin et Etienne Ouellet de la Brasserie Alpha, Valérie Lapointe de La Barberie et Mélissa Lepage de Beauregard Brasserie Distillerie.
Matt McGachy et moi avons jasé avec Jean-Francois Legentil, Marc-Olivier Pouliot et Cédrick Johnson du projet et de tout les hauts et les bas qu’il y a eu dans les dernier temps.
Nous sommes fiers de vous présenter un projet jamais fait auparavant, 4 stouts au café qui ont la même base de grains, houblons, levure, café, mais à différents niveau d’alcool ! Une expérience à découvrir !
Merci de nous encourager, de goûter et de parler de ce projet!
C’est grâce au pouvoir du web que je suis tombée sur LA SAUCE MONTRÉAL, une compagnie toute nouvelle et quand je dis nouvelle, on parle de quelques mois à peine. J’ai été « flabergastée » par l’histoire de ce couple d’entrepreneurs aux cerveaux créatifs.
Nouvellement fiancé depuis décembre dernier, ce couple début trentaine a aussi bénéficié de la magie des z’internets pour se rencontrer, le destin avait certainement envie qu’ils se rencontrent, puisque pendant des années, ils ont fréquenté les mêmes lieux ainsi que les mêmes amis.
C’est le mariage parfait de leur personnalité qui est certainement à l’origine du succès de LA SAUCE. Je t’amène à la découverte de Nolan et Élise :
De ce que j’ai compris, le domaine de la restauration et de l’alimentation fait partie de vos vies depuis longtemps, je suis curieuse d’en apprendre encore plus sur vos parcours professionnels respectifs :
Élise: Nolan a fait ses débuts à 16 ans et s’est lancé à temps plein en 2016, au pizzeria No. 900. Il a ensuite été au Neoteca Monza pizzeria moderna, au OMG burger puis Ô Chevreuil (à Sherbrooke). Ensuite il est revenu vivre à Montréal et à travaillé entre autres au Bungalow sur Mont-Royal E et finalement à la taverne St-Sacrement.
De mon côté, j’ai été bartendresse et serveuse à partir de l’âge de 23 ans. J’ai commencé à la commission des liqueurs, puis au Loup-Garou, ensuite dans le groupe Antonopoulos, aux quartiers Belle Gueule, etc.
Nous avons aussi eu des carrières dans d’autres domaines aussi à travers cela. Jusqu’à l’an dernier, j’étais chargé de projet en événementiel et Nolan a été charpentier-menuisier jusqu’en mars dernier.
Quel a été l’élément déclencheur ? Qu’est-ce qui vous a fait dire « BON OKAY ON SE LANCE » en entrepreneuriat ?
Nolan : J’ai toujours trippé sur les sauces piquantes sans aller plus loin que ça… Mais pendant la pandémie, disons que j’ai eu pas mal de temps libre. J’en ai profité pour expérimenter la fermentation et faire quelques créations de recettes de sauces piquantes. J’ai fait goûter à mon entourage et le monde a vraiment trippé ! Petit à petit j’ai reçu des commandes. J’ai même été embauché pour faire des événements d’huîtres où on les servait avec mes sauces. Mais porter tout ça seul en travaillant à temps plein, c’était juste trop…
Élise : De mon côté j’ai toujours rêvé d’avoir mon entreprise, mais le domaine était toujours un peu flou pour moi. Puis mon emploi a fermé ses portes le 20 décembre 2021 à cause de la pandémie. C’est à ce moment-là que Nolan et moi nous sommes assis et avons sérieusement discuté de lancer LA SAUCE ensemble. Depuis ce jour-là on n’a pas arrêté puisque ça se passe bien!
Aviez-vous le rêve d’avoir votre entreprise ensemble depuis longtemps ?
Élise : Depuis littéralement notre rencontre haha! Nolan a vraiment pleins d’idées ultra intéressantes et qui sortent des sentiers battus. C’est une des choses qui m’a séduite chez lui d’ailleurs. Je me souviens que quelques mois à peine après notre rencontre on passait des soirées à brainstormer ensemble. Nous étions sur une belle lancée pour une entreprise dans le domaine de l’événementiel, puis la pandémie a frappé…
Nolan : Avec du recul, on est heureux que les choses se soient passées comme ça. Dans le sens que ça nous a permis d’élaborer l’entreprise que nous avons actuellement. Nous sommes des gens assez festifs et avec LA SAUCE nous sommes en train de développer un volet événements spéciaux. Ce qui nous permet d’exploiter un peu les idées que nous avions eu en 2019-2020.
Quelles sont vos formations (cours en entrepreneuriat / cuisine ou autre) ?
Nolan : Formation sur le terrain! J’ai eu la chance de travailler avec différentes personnes remplies de talent. J’ai pu apprendre énormément grâce à eux. Je suis également nouvellement coaché par l’École des entrepreneurs du Québec jusqu’en mars 2023.
Élise : Comme je disais tantôt, Nolan est hyper créatif et bourré de talent. Il n’a pas peur d’explorer et de sortir des sentiers battus et on le constate quand il cuisine. De mon côté, après avoir pris la décision de me joindre à LA SAUCE, j’ai fait des démarches et je suis actuellement coaché par l’École des entrepreneurs du Québec, dans le cadre d’une mesure appelée “ Soutien aux travailleurs autonomes”. Nolan s’est joint à moi dans cette mesure il y a une semaine. Sinon j’ai mon background de chargé de projet qui est très utile, mettons! Vivement les compétences transférables!
Qu’est-ce qui vous rend le plus fier d’avoir fait le grand saut ?
Élise : Honnêtement, le fait que ça fait seulement 14 semaines que le projet est officiellement lancé et que ça fonctionne si bien déjà !
Nous sommes déjà sur les tablettes de deux épiceries Metro sur le Plateau Mont-Royal, dans d’autres commerces spécialisés, entre autres la microsouderiez Chez Piko, restaurants et bars (Le Grand Lionel, Pincette,etc.) on est même rendu à Drummondville au Rose café (sérieux vous devez aller là-bas, ils ont une salle à manger dans une serre pis toute!)
Actuellement nous sommes en train de développer des événements d’huîtres signés LA SAUCE en collaboration avec des restaurateurs à Montréal.
On commence à en faire tous les mercredis dès le 8 juin à la Grocerie située au 1276 Av. Laurier E. Huître à 2$ shucké par Nolan avec notre table LA SAUCE et nos produits en vente sur place, belle ambiance sur la terrasse, bref, de beaux happenings estivals comme on les aiment ! Tout ça en 14 semaines…!
À quel moment est-ce que l’attrait pour la sauce piquante est-elle entrée dans vos vies ?
Nolan : Depuis des années ! On aime essayer toutes sortes de sauces et surtout encourager local. On trouvait que souvent, soit les sauces étaient ULTRA puissante donc on ne goûtait plus rien ou inversement, que les sauces étaient délicieuses, mais peu piquantes… L’idée de commencer à faire des sauces est née un peu de ça : créer des sauces qui balancent la saveur et la chaleur. Jusqu’à maintenant, je pense que ça se passe assez bien.
Qu’est qui vous rend unique vous et votre entreprise ?
Nolan : Le produit en tant que tel. Il se démarque au premier coup d’œil et il se vend de lui-même. Ce sont des produits de qualité, naturels, végétaliens, savoureux et qui s’incorporent dans littéralement TOUT.
Élise : Je pense aussi que Nolan y est pour beaucoup : son approche et son style font en sorte que lorsqu’on se présente quelque part, il se fait adopter sur-le-champ, c’est impressionnant. Sinon notre image de marque ressort du lot selon moi.
Nolan : Haha! J’avoue qu’on ressort du lot un peu juste de par notre look et notre attitude. Par exemple, lors de notre dernier marché, Élise avait les cheveux roses, moi j’ai quand même quelques tatous, on a emmené notre propre musique, ça se voit qu’on a du fun ensemble et qu’on est heureux dans ce qu’on fait. Je crois que le mix de tout ça attire énormément les gens. On s’est fait dire une coupe de fois que “ le party était ici”!
Dans vos vies personnelles, qu’est-ce qui pimente votre quotidien ?
On est assez festif, donc inutile de mentionner que nous aimons beaucoup sortir prendre un bon verre et bien manger. Sinon nous aimons beaucoup les excursions spontanées : on embarque dans l’auto et on ne sait pas où on s’en va mais on finit toujours par découvrir une belle adresse ou par faire une activité inusitée.
Quel est le plus grand défi rencontré jusqu’à présent ? Et comment l’avez-vous réglé ?
Élise : Il y en a eu une couple… ! Nous faisons TOUT nous-mêmes et sérieusement c’est de l’essai-erreur. Mais pour répondre à ta question, hands down, notre plus gros problème et qui nous a coûté TRÈS cher c’est nos é-ti-qu-ettes.
On est encore en train de dealer avec ça ! Nous ne sommes ni designers graphique ni infographes.
Donc imagine les deux bines, en train de créer un logo, designer des étiquettes de sauces piquantes. En plus, qui doit marcher sur un format de flasque. Bref, nous attendons notre commande de l’imprimeur et on se croise les doigts que cette fois-ci sera la bonne et qu’aucun détail ne nous a échappé !!
Y a-t-il une phrase que vous vous répétez souvent et pourquoi ?
Élise : On a full d’inside et de petits gestes pour se supporter mutuellement mais je pense que la phrase qui revient le plus souvent c’est “we tired but we got this!” Parce qu’on n’arrête pas, on est brûlé mais on trippe sur ce qu’on fait.
Qu’est-ce qu’on vous souhaite pour les années à venir tant personnellement que professionnellement ?
Distribuer nos sauces partout et avoir une foule de partenariats avec les restaurateurs et bars, et que notre entreprise nous permette de vivre une belle vie ensemble !
Livrez-vous partout à travers le Québec ? Comment peut-on se procurer les produits ?
Élise : Je suis contente que tu me poses la question, car au tout début, l’objectif était de vendre principalement en ligne partout au pays. Puis, plus nous avancions, plus on se rendait compte que nous voulions être sur les tablettes des magasins et être incorporées dans les menus des restaurants. Alors j’ai comme mis sur pause un peu l’élaboration de la boutique en ligne et on se concentre sur la distribution en magasin.
Actuellement, nous sommes disponibles aux adresses suivantes :
Chez Piko, 367 Dultuh E, Montréal
Metro Bigras, 2008 rue Gauthier, Montréal
Metro Laurier, 1293 Av. Laurier E, Montréal
Le Grand Lionel, 3234 Beaubien E, Montréal
Rose Café Drummond, 210 Bd. Lemire O, Drummondville
Au restaurant La Grocerie situé au 1276 Laurier E, tous les mercredis nous avons nos événements d’huîtres et les gens peuvent se procurer nos produits sur place.
Sinon Nos produits sont incorporés dans les menus de ces restaurants du vieux-Port de Montréal :
Dégustez un Bloody Caesar vert, avec notre sauce Jalapeno & Aneth à la dinette Marcella situé au 363 St-François-Xavier, Montréal (c’est un tout nouveau resto dans le vieux-port)
Vous pouvez aussi aller boire des oysters shots avec notre sauce à l’ananas ou notre sauce Habasco au restaurant Pincette situé au 94 Saint-Paul E, Mtl.
Nous avons d’autres adresses qui s’ajouteront très bientôt, il faut nous suivre sur Instagram @lasauce.mtl et ou Facebook @lasaucemtl pour rester à l’affût des nouvelles ! Et bien sûr, les informations se retrouvent également sur notre site web : www.lasaucemtl.com
Merci Élise, Merci Nolan d’avoir pris le temps dans cette aventure qu’est le début d’une entreprise, le vent est dans vos voiles et j’espère avoir la joie de vous croiser lors de l’un de vos évènements ! Comme l’a si bien dit Élise, je vous suggère d’aller les suivre, ce n’est pas plate pantoute de voir leur actualité passer !
Les « COMPÉTITIONS DU MEILLEUR APPRENTI CUISINIER ET APPRENTI PÂTISSIER CHOCOLATIER DU QUÉBEC » de la Société des Chefs, Cuisiniers et Pâtissiers du Québec (SCCPQ) sont deux compétitions nationale qui s’adressant aux jeunes en formation dans un centre spécialisé ou aux apprentis en milieu de travail, futurs espoirs de la gastronomie du Québec. Elles contribuent à valoriser la formation ou l’apprentissage et à promouvoir l’excellence de la gastronomie du Québec. Elle permet également aux apprentis, apprenants et élèves de développer leur goût du travail bien fait, d’affirmer leur personnalité, leur passion, leur esprit d’initiative, de progresser dans leurs compétences pratiques, d’obtenir la juste récompense de leur effort et de témoigner avec fierté aux yeux de tous de l’efficience de leur formation aux métiers manuels.
Les candidats seront évalué par un jury d’experts composé d’un jury technique et d’un jury dégustation qui évalueront les candidats à chacune des étapes de la compétition. Ce sera d’ailleurs Olivier Tribu, chef pâtissier de l’année 2021 qui présidera le jury pour le volet PÂTISSERIE CHOCOLATRIE et Dominic Jacques (Chez Rioux Pettigrew), chef cuisinier de l’année 2021présidera quand à lui le jury pour le volet CUISINIER.
COMPÉTITION NATIONALE DU MEILLEURAPPRENTI PÂTISSIER CHOCOLATIER DU QUÉBEC
Lundi 19 septembre 2022
Lieu : Montréal Académie du Chocolat 4850 rue Molson | Montréal, Qc | H1Y 3J8
Du 17 au 19 juin 2022 se déroulera la Comission Brassicole. Je jase avec Mathieu Tessier alias Matt Falfo de la Microbrasserie Les Grands Bois à propos de ce festival…ou je dirais même ce rassemblement d’amis à Saint-Casimir.
Une équipe de la Capitale-Nationale représentera le Canada au « Mondial des Arts Sucrés ! » édition 2022
La Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec (SCCPQ) ainsi que l’équipe de l’École hôtelière Fierbourg sont fiers d’annoncer la participation de Mathilde Carrier, cheffe pâtissière à l’Hôtel Le Château Laurier ainsi que Yves Marie Rolland, chef pâtissier, chocolatier et enseignant au DEP en pâtisserie à l’École hôtelière Fierbourg au prestigieux concours international de pâtisserie, le Mondial des Arts Sucrés (MDAS)qui se tiendra à Paris en France du 28 au 31 octobre 2022. Ils représenteront l’équipe Québec / Canada.
Mathilde Carrier et Yves Marie Rolland auront à préparer différentes pièces artistiques sous le thème « L’origine des sens ». Cette thématique a pour but de faire rencontrer la pâtisserie ainsi qu’un sujet au centre des préoccupations mondiales : la biodiversité. Une rencontre qui permet d’associer la dimension créative et esthétique du métier de pâtissier, guidé par les 5 sens, à la diversité de la vie sur terre. « C’est valorisant pour notre métier ainsi que pour la transmission du savoir. Je me mets à la place des élèves. Je sors de ma zone de confort en participant à cette grande compétition. Je vais ressortir grandit de cette expérience, soit on grandit, soit on apprend » mentionne Yves Marie Rolland.
« C’est dans la mission de la SCCPQ que d’appuyer les initiatives qui permettent le rayonnement du savoir-faire de nos artisans du goût que sont nos professionnels des métiers de la restauration. Lorsque l’on parle de tourisme gourmand, on pense tout naturellement à nos chefs, nos cuisiniers, nos pâtissiers et à notre relève, fiers ambassadeurs qui font rayonner la culture culinaire du Québec et les produits d’ici au Québec bien sûr, mais aussi à l’international. C’est donc tout naturellement que nous avons sollicité nos partenaires afin de soutenir une équipe 100% Québec qui va représenter le Canada sur la scène internationale » mentionne monsieur Jean-Luc Boulay, président du conseil d’administration national de la SCCPQ.
À propos du « Mondial des Arts Sucrés »
Classé parmi les 3 plus prestigieux concours internationaux de pâtisserie, le Mondial des Arts Sucrés est un concours international de pâtisserie, crée en 2008. Ce concours regroupe 16 nations composées obligatoirement d’une équipe de candidats mixtes, un binôme homme-femme. Ce concours, qui vise à promouvoir la pâtisserie à travers le monde, a également pour vocation de dénicher les pépites de demain. En 10 ans, ce concours international de pâtisserie qui réunit les meilleurs talents de la planète est devenu un tremplin prestigieux pour les jeunes pâtissiers du monde entier.
Les Portes ouvertes Mangeons local : une formule remaniée, tout l’été!
Après deux années de pause, la formule des portes ouvertes sur les fermes a été revisitée : elle prend maintenant racine sous l’égide du mouvement Mangeons local plus que jamais! Les Portes ouvertes Mangeons local se tiendront désormais de la fin juillet à la mi-septembre, sur une trentaine de fermes, et elles seront répertoriées dans un calendrier d’activités disponible dans l’application Mangeons local. Ainsi, les producteurs hôtes pourront faire visiter leurs fermes en tenant compte de la saisonnalité de leurs récoltes.
Ayant découvert les attraits du tourisme interrégional et le plaisir d’acheter local pendant la pandémie, les Québécoises et Québécois en redemandent. Grâce à ce calendrier, ils pourront planifier leurs escapades estivales pour sillonner notre magnifique territoire à la recherche de ces rendez-vous inégalables avec des producteurs passionnés. Au programme : visites animées, dégustations, découverte des animaux, ateliers, autocueillette, etc.
Kasscrout prend la route des vacances!
Manger local, ça s’apprend dès le plus jeune âge! Pour sensibiliser les enfants au chemin que parcourent les aliments, de la ferme à la table, l’UPA a développé en 2020 le jeu vidéo ludo-éducatif Kasscrout. L’an dernier, un kiosque d’animation dérivé de sa version en ligne a été proposé dans divers marchés publics et a charmé de multiples familles.
Cet été, les animations Kasscrout seront plus nombreuses pour agrémenter de couleurs éclatantes et de fous rires d’enfants les marchés, expositions agricoles, événements, festivals et camps de jour à travers la province. Ces animations seront elles aussi affichées au calendrier d’activités de l’application Mangeons local.
Faire ses emplettes au Québec… et faire le plein de découvertes!
Si l’ajout du calendrier offre de nouvelles fonctionnalités qui plairont aux excursionnistes, l’application Mangeons local continue d’être un outil de choix pour s’approvisionner au quotidien. Sa carte géolocalisée comprend maintenant plus de 1 500 points de vente : fermes, marchés publics, transformateurs et restaurants participant au programme Aliments du Québec au menu.
De plus, grâce à une nouvelle collaboration avec l’Association des microbrasseries du Québec, des microbrasseurs offrant une salle à manger ou un comptoir de dégustation ont été ajoutés à la carte cette année. Tous ceux qui possèdent une fiche dans l’application intègrent au minimum 50 % de grains québécois à leurs recettes.
Finalement, des circuits thématiques élaborés avec les forces vives de chaque milieu sont suggérés aux usagers. Il est aussi possible de créer un itinéraire personnalisé en fonction de ses points de vente favoris. Pour celles et ceux qui préfèrent les escapades spontanées, l’application peut être paramétrée afin de recevoir ponctuellement des propositions de visites au fil de ses déplacements à travers le Québec.
L’application Mangeons local, initiée par l’UPA et présentée par Desjardins, est disponible dans l’App Store et sur Google Play, ainsi que sur le Web.
S02E24 – Hopfenstark, rigueur, intègre et encore plus ! 🍺
Avoir la chance d’aller rencontrer Frédéric Cormier pour jaser du la Microbrasserie Hopfenstark ainsi que de la microbrasserie D’Autray fût tout un plaisir.
Une personne avec autant de chose a dire mérite d’être écouté et c’est ce qu’on à été faire Jan-Philippe Barbeau et moi.
Il y a longtemps que je souhaite parler avec Olivier Moreau de la Tonnellerie Moreau .
Lorsque Jan-Philippe Barbeau m’a dit être interessé aussi, nous devions avoir une jasette avec lui. Les tonneaux sont utilisés dans plusieurs domaines, et si vous aviez des questions à ce sujet, j’espère que cela y répondra.
Comme tous les légumes, ça commence par une graine en terre !
Celle de l’asperge prend 1 an avant de développer des racines qu’on appelle aussi des griffes. Après 1 an, les griffes sont déterrées pour être transplantées plus profondément dans le sol. On peut aussi commencer avec des griffes déjà prêtes que l’on plante dans un sol sablonneux et bien drainé.
Une fois les griffes plantées en terre, on attend 2 ans avant de récolter des asperges d’une grosseur satisfaisante une première fois. Pendant ces 2 années, les plantes se développent et prennent de la maturité. Après 2 ans, on peut récolter et la période de récolte s’étend en fonction du nombre d’années des plants :
Nombre d’années
Durée de la récolte
2 ans
Environ 10 jours
4 ans
20 à 25 jours
5 ans
Environ 35 jours
Après 5 ans, les plants ont atteint leur pleine croissance. La production d’une aspergeraie peut durer jusqu’à 20 ans.
La récolte !
La récolte commence au mois de mai et se termine vers la fin juin selon la température. On la récolte en coupant l’asperge à sa base près de la terre avec un couteau. Lorsqu’il fait chaud, on peut récolter les asperges 2 fois par jour parce que celles ci peuvent pousser de 10 cm en une seule journée!
Après la récolte, les plants d’asperges développent un feuillage magnifique qui est souvent réutilisé en aménagement paysager.
Asperge blanche, verte ou violette : quelle est la différence ?
Bien qu’il existe plus de 300 espèces d’asperges, il n’y en a seulement une vingtaine qui sont comestibles. Vous l’avez aussi sans doute déjà remarqué, il existe différentes couleurs d’asperges. Blanche, violette ou verte, on pourrait croire qu’il s’agit de plusieurs variétés. Eh bien, pas du tout ! C’est le moment de la récolte, qui fait varier la couleur de l’asperge. En effet, l’asperge est un légume qui pousse sous la terre avant que son bourgeon ne pointe le bout de son nez. C’est à partir de ce moment, que la récolte débute et que les asperges aux différentes couleurs vont se distinguer.
La récolte débute avec l’asperge blanche, cueillie dès que le bourgeon sort de terre. Si on la laisse pousser encore quelques centimètres, l’asperge devient alors violette. Sa saveur est plus fruitée, grâce à l’exposition au soleil. Enfin, une cueillette tardive donne une asperge verte, mesurant une quinzaine de centimètres. Son goût est donc plus fort.
On peut donc classer les asperges en 3 catégories :
Les blanches qui ont cette couleur parce qu’elles sont toujours recouvertes pour éviter qu’elle soit en contact avec la lumière. Goût fin et délicat.
Les violettes qui sont des asperges blanches exposées à la lumière un peu avant la récolte. Goût fruité.
Les vertes qui sont cueillies lorsqu’elles mesurent environ 15 cm. Goût plus sucré et prononcé par rapport aux 2 autres groupes.
La récolte de l’asperge est un vrai savoir-faire. Si l’on ne sait jamais vraiment à quel moment elle va sortir de terre, il faut être ensuite très réactif pour la récolte : l’asperge peut pousser jusqu’à une quinzaine de centimètres en une journée seulement.
Valeurs nutritives des asperges
Tout comme le poireau, l’asperge est une vraie championne de la vitamine ! Elle est une excellente source de :
La base de la tige d’asperge est très fibreuse et ne s’attendrit pas à la cuisson. Coupez-la sur environ 2 cm. À l’aide d’un économe, épluchez ensuite la tige des asperges blanches et violettes en partant du dessous de la pointe jusqu’en bas de la tige. Les asperges vertes, plus tendres, n’ont pas besoin d’être épluchées, vous pouvez simplement couper les petites pousses un peu dures sur la tige.
Pour cuire les asperges
Une fois vos asperges épluchées, il ne vous reste plus qu’à les cuire.
Si vous souhaitez cuire vos asperges à l’eau (ou cuisson à l’anglaise), plongez les asperges dans une grande casserole remplie d’eau froide salée. Pour les asperges vertes, comptez 10 à 15 min en cuisson environ, à partir de l’ébullition. Pour les asperges blanches et violettes, faites-les cuire entre 20 à 25 min, également à partir de l’ébullition. Piquez-les avec la pointe d’un couteau à la base pour contrôler la cuisson.
Si vous souhaitez opter pour une cuisson à la vapeur, déposez vos asperges préparées dans le panier d’un cuiseur-vapeur ou d’une cocotte-minute. Faites cuire entre 4 et 10 min à partir de l’ébullition.
Pour faire cuire à la poêle vos asperges, coupez-les en deux dans la longueur si elles sont un peu grosses, sinon laissez-les entières. Dans une poêle, faites chauffer un filet d’huile d’olive à feu moyen à vif et faites revenir vos asperges 2 min pour qu’elles dorent. Ajoutez ensuite un fond d’eau salée ou bouillon de volaille, couvrez et faites cuire environ 10 min jusqu’à ce qu’elles soient tendres.
L’asperge est un légume ultra polyvalent qui convient à pratiquement toutes les recettes. En purée, dans une sauce, sur une pizza, dans une quiche, avec des pâtes, dans une salade ou sur le barbecue, ce n’est pas le choix de qui manque !
Conservation des asperges
Les asperges sont plutôt fragiles. Elles se conservent généralement 1 semaine dans le réfrigérateur dans un linge humide ou dans un sac de plastique perforé. On vous suggère de faire blanchir vos asperges et de les mettre dans un sac aproprié pour les conserver environ 5 mois au congélateur.
Enfin, si vous souhaitez profiter de vos asperges un peu plus longtemps, mettez-les en bocaux ! Ce mode de cuisson vous permet de les conserver pour les déguster toute l’année. Préparez vos asperges puis blanchissez-les 2 min dans un grand volume d’eau bouillante salée. Placez les pointes en haut dans des bocaux propres, versez de l’eau bouillante en vous arrêtant à 2 cm du haut du bocal, fermez hermétiquement et faites-les cuire 1h dans une marmite d’eau bouillante. Vérifiez la mise sous-vide et Conservez dans un endroit frais et sec.
Partir sur un coup de tête aller faire un podcast avec la Microbrasserie Jackalhop. à Plessisville et finir en fin de compte chez Brasserie Alpha lors de leur journée de collab.
Check !
Une jasette autour de Jackalhop avec Maxim Tremblay et Marc-Olivier Pouliot, accompagnés de : Serge Aucoin et Etienne Ouellet de la Brasserie Alpha, Valérie Lapointe de La Barberie et Mélissa Lepage de Beauregard Brasserie Distillerie.
Les crosses de fougère ou têtes de violon (ou tête-de-violon, sans « s » à « violon » en cas de pluriel), est le nom donné au Canada aux jeunes pousses de fougères comestibles, principalement la fougère-à-l’autruche. Il s’agit d’un petit bijou de verdure sauvage et rafraîchissant qui apparaît très tôt au printemps.
Elle est particulièrement riche en protéines et les caroténoïdes qu’elle contient procurent des effets antioxydants. Il faut la cueillir et la déguster avec parcimonie.
Comment bien choisir la crosse de fougère ?
La crosse de fougère appartient à la famille des Polypodiacées. Bien que ses origines soient floues, elle serait consommée depuis des milliers d’années en Amérique du Nord et au Japon. Sa saison très courte ne dure que quelques semaines et annonce généralement l’arrivée du printemps. Côté saveur, son goût doux rappelle généralement celui de l’artichaut ou de l’asperge.
Les crosses fraîches, que l’on trouve sur le marché en mai et juin, doivent être fermes et bien vertes. Leurs écailles brunes doivent être présentes. Ne les lavez qu’au moment de les apprêter. Les crosses surgelées ou marinées sont offertes à longueur d’année.
En cuisine, la crosse de fougère permet la réalisation de recettes gourmandes et originales. Une fois bien lavées et cuites avec précaution, elles peuvent être préparées comme la plupart des légumes : en poêlée, en gratin, en tempura, etc. Autant d’alternatives pour se faire plaisir avec originalité.
Quelques conseils pour éviter l’intoxication alimentaire
La plupart des gens ne semblent pas avoir de difficulté à digérer les crosses de fougère. Cependant, on a recensé, au cours des dernières années, plusieurs cas de gastroentérite, chaque fois reliée à une cuisson inadéquate. Une toxine indéterminée serait à l’origine de ces malaises temporaires.
Pour les éviter, on recommande de ne pas consommer les crosses de fougère crues, et de suivre certaines règles de base pour leur préparation :
Pour une conservation optimale :
Nettoyage
Retirez avec vos doigts le maximum d’écailles brunes qui recouvrent les crosses de fougère.
Vous pouvez aussi les secouer vigoureusement dans un sac de plastique pour détacher les écailles brunes qui les recouvrent.
Trier et jeter celles qui sont déroulées.
Rincez les crosses de fougère à l’eau froide pour enlever la saleté et le reste des écailles, bien les lavez en changeant l’eau à quelques reprises.
Si l’extrémité de la tige est brunie, la couper à l’aide d’un couteau.
Cuisson
Faites bouillir les crosses de fougère pendant 15 minutes dans une grande quantité d’eau ou faites-les cuire à la vapeur entre 10 et 12 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient tendres.
Jetez l’eau utilisée pour faire cuire les crosses de fougère par ébullition ou à la vapeur car elle pourrait contenir la toxine.
Une première cuisson s’impose même si on compte ensuite les faire sauter, les frire ou les passer au four.
Donc, avant de faire sauter, frire ou rôtir les crosses de fougère, ou de les incorporer à des mousses et à des soupes, faites-les cuire.
Réfrigérateur
Se conservent deux jours au réfrigérateur.
Bien les envelopper dans un papier absorbant et les mettre dans un sac plastique hermétique.
Congélation
Nettoyez comme il faut les crosses de fougère.
Faites-les bouillir pendant deux minutes.
Jetez l’eau de cuisson.
Plongez les crosses de fougère dans l’eau glacée et égouttez-les.
Mettez les crosses de fougère dans des contenants ou des sacs pour la congélation.
Pour maintenir la qualité des crosses de fougère, conservez-les au congélateur pendant un an au maximum.
Avant de les servir, veillez à bien les faire cuire selon les étapes de cuisson ci-dessus.
Ne recongelez pas un aliment décongelé.
Les amateurs de ce végétal doivent prendre soin de le préparer de façon appropriée avant de le consommer afin d’éviter toute intoxication. Il est aussi conseillé d’acheter les crosses de fougère chez un marchand reconnu, à moins d’avoir toutes les connaissances nécessaires pour les cueillir soi-même.
Symptômes d’intoxication
Les symptômes sont des nausées, des vomissements et de la diarrhée. Ils apparaissent de 30 minutes à 12 heures après l’ingestion. La présence d’une substance toxique indéterminée serait à l’origine de ces maladies temporaires.
Le crabe des neiges (Chionoecetes opilio) est une espèce subarctique qu’on trouve dans l’hémisphère Nord. Le Chionoecetes opilio est une espèce de crabe de la famille des Oregoniidae. Il est comme les autres espèces de son genre appelé « crabe des neiges ». Cette espèce est la plus abondante mais aussi la plus pêchée.
Il s’agit donc d’une grosse araignée de mer des mers froides qu’on rencontre dans le Pacifique nord, de l’Alaska aux Îles Kouriles et du Kamtchatka, ainsi que dans l’Atlantique nord-ouest (Terre-Neuve, Saint-Pierre-et-Miquelon, Nouvelle-Écosse, Québec, etc.) Il est donc présent depuis la mer du Japon jusqu’à la mer de Béring (Alaska et Colombie Britannique) et également depuis l’ouest du Groenland jusqu’en Nouvelle-Écosse sur la côte atlantique.
Le Canada est le plus grand pêcheur de crabes des neiges au monde, sa production atteignant les deux tiers de l’approvisionnement mondial.
Quel est le prix du crabe des neige ?
En 2021, le crabe des neiges coûtait 16,30 le kg au débarquement (prix stable au quai, étude de l’IREC). Une hausse de 20 à 30 % est annoncée en 2022 sur le prix au débarquement (données anticipées, pas encore colligées)
Quelle est la saison du crabe des neiges ?
La saison de pêche du crabe des neiges débute habituellement au début du mois d’avril. Dès les premiers arrivages, on en profite pour savourer ce crustacé lorsqu’il est à son meilleur!
Comment apprêter le crabe des neiges ?
L’ABC D’UNE CUISSON RÉUSSIE
SI LES PATTES DE CRABE SONT CUITES…
Déposez les pattes de crabe dans une marguerite posée sur une casserole d’eau bouillante salée (au goût) et faites réchauffer 6 minutes.
Vous pouvez aussi les faire bouillir dans de l’eau salée (au goût) de 5 à 7 minutes.
Pour la cuisson au four, enveloppez-les dans du papier aluminium et faites-les réchauffer de 8 à 10 minutes à 180 °C (350 °F).
SI LE CRABE EST VIVANT…
Une fois le crabe lavé, déposez les sections dans une grande casserole d’eau bouillante salée, ramenez l’eau à ébullition et faites cuire environ 10 minutes pour un crabe dont le poids varie entre 450 g (1 lb) et 1,3 kg (3 lb).
En avril, on boit encore des bières chaleureuses et lourdes mais on commence à boire des bières un peu plus rafraîchissantes. C’est une transition vers l’été tout comme le mois de mai.
Pour cette chronique bière du mois d’avril je vais commenter quatre produits de quatre microbrasseries différentes.
3007 (Le BockAle)
La 3007 est une Brut IPA à 6% d’alcool et 50 IBU. On voit plus souvent sur le marché des Brut IPA à 25-40 IBU. Plus le chiffre est élevé, plus la bière est houblonnée. Ce style a été inventé il y a quelques années à San Francisco. Le brasseur avait travaillé sur les enzymes afin de couper le sucre résiduel qui se trouvait dans la bière. La 3007 est de couleur jaune opaque. Au nez, ça sent le citron, la pêche, et le cantaloup. En bouche, on détecte le citron, la pêche, le cantaloup, des notes minérales, une amertume plutôt modérée et une délicate trace résineuse. Sa finale est sèche comme le veut le style. BockAle ne brasse pas uniquement des bières sans alcool. Ils brassent également des bières avec alcool, vous en avez la preuve ici. Cette bière a été fait pour l’employé du mois #07 qui est Olivier Leblanc. Bravo Olivier !
La Koffy Twist (Microbrasserie La Forge du Malt)
Voici une ale blonde brassée avec 2 cafés Arabica, et des flocons de riz grillé. Au nez, sans équivoque, ça sent le café en prémices suivi de la levure ale. En bouche, la levure ale se pointe le nez avec ses esters fruités puis on détecte graduellement le café qui s’installe. On remarque une rondeur agréable en arrière-plan. La finale est vraiment sur le café. C’est un style connu des grands amateurs de bières mais peu connu de la population en général. Pour bien des gens, le goût de café dans les bières on retrouve ça dans les bières noires pas les bières blondes. Pour ceux qui se demandent avec quel aliment on pourrait prendre cette bière lors d’un accord, pourquoi pas un tartare de viande rouge. Vous pouvez essayer également avec un tiramisu.
Hobo Rico (Brasseurs sur Demande)
La Hobo Rico est une Brown ale américaine à 5,5% d’alcool brassée avec les houblons américains Chinook, Centennial et Simcoe. Cette belle brune est coiffée d’une belle mousse beige. Du côté olfactif, on oscille entre le côté malté et la présence des houblons américains qui apportent des parfums de pamplemousse et de résine d’épinette. En bouche, contrairement aux versions anglaises qui sont bien maltées et peu houblonnées avec des esters de noisette, cette version américaine met en valeur les houblons amérisants et aromatiques venant de nos voisins du sud. Essayez-la avec du poulet à l’orange tempura.
Cimonak (Benelux Brasserie Artisanale)
Son nom doit sûrement venir de : Cimonak que c’est bon cette bière-là. On parle ici d’un Porter fumé à l’érable ayant 5,5% d’alcool. Elle est de couleur brun foncé presque noir. Ça sent vraiment le feu de camp, suivi de notes torréfiées, de chocolat, et d’érable. Sur le plan gustatif, nous n’avons pas une bière lourde et sucrée. Elle est plutôt raffinée. Il y a vraiment un bel équilibre entre la torréfaction, valsant entre le pain grillé et le café, sa présence fumée, le chocolat et l’érable. Une légère amertume reste en finale. Pour ceux qui aiment les bières fumées, vous devez absolument y goûter.
On se donne rendez-vous en mai pour une autre chronique bière.
Mercredi 20 avril, la présidente du Jury Canadien SIAL Innovation, Isabelle Marquis, a annoncé les grands gagnants du concours SIAL Innovation 2022
MÉDAILLE D’OR
Grand Prix Or SIAL Innovation 2022 – GROUNDUP ECO-VENTURES pour leur gamme de farines et de mélanges à cuisiner faits d’ingrédients surcyclés.
Pourquoi ce produit ?
Sélectionné comme nouvel exemple d’économie circulaire rendue très accessible par la valorisation d’ingrédients rejetés en produits pratiques, nutritifs et gourmands.
MÉDAILLE D’ARGENT
Grand Prix Argent SIAL Innovation 2022 – ALIMENTS MERJEX INC. pour leur produit TEMPEHINE, gamme de tempeh hachés biologiques, marinés et précuits.
Pourquoi ce produit ?
Sélectionné pour la qualité de composition et l’utilisation d’un nouveau procédé faisant du tempeh un ingrédient prêt à l’emploi très polyvalent et permettant d’ajouter des protéines végétales à une grande variété de repas.
MÉDAILLE DE BRONZE
Grand Prix Bronze SIAL Innovation 2022 – LA PRESSERIE pour leur gamme de vinaigrettes crues et non pasteurisées faites de fruits et légumes pressés à froid.
Pourquoi ce produit ?
Sélectionné pour leur composition simple et naturelle, l’utilisation d’ingrédients frais et le procédé de pressage à froid qui ajoute une sophistication aux produits.
PRIX DEVELOPPEMENT DURABLE
Prix spécial Développement durable SIAL Innovation 2022 – PARAMO SNACKS pour leur produit GOOD CHIPS, croustilles de betterave et yacon biologiques sans huile ni sucre ajouté.
Pourquoi ce produit ?
Sélectionné pour la naturalité et l’authenticité du produit découlant de l’origine des ingrédients, le procédé de transformation et les engagements pertinents du fabricant en matière de développement durable.
10 ans à célébrer ce qui se fait de meilleur pour améliorer l’offre alimentaire !
Sous la thématique Ensemble, créons la table de demain, des centaines de participants issus du milieu agroalimentaire se sont enfin réunis au Marché Bonsecours de Montréal pour célébrer les entreprises qui participent au Manger mieux des Canadiens.
C’est devant une salle comble qu’ont rayonnés les produits et initiatives qui se sont démarqués dans les cinq dimensions DUX. Sur scène, les gagnants ont livré plusieurs témoignages empreints d’émotions et de fierté.
Voici les grands gagnants de la soirée :
Initiatives pour réduire le gaspillage
Chez les producteurs de matières premières et ingrédients
Gagnant : COOP Boomerang – COOP Boomerang
En restauration commerciale et magasins d’alimentation
Gagnant : Banques Alimentaires du Québec – Plateforme de gestion des dons en denrées
Initiatives en écoemballage
Contenant / Emballage
Gagnant : Camellia Sinensis – Camellia Sinensis réduit de 68% les matières de ses emballages
Initiatives en accessibilité
Gagnant : AQDFL – Les fruits et légumes qu’on aime !
Coup de cœur : La Cantine pour tous – La Cantine à domicile
Initiatives en communication
Émissions de télévision ou de radio
Gagnant : PR3 Médias – Moi j’mange
Campagnes publicitaires
Gagnant : AQDFL – Les fruits et légumes qu’on aime !
Livres
Gagnant : Les Éditions de l’Homme – Défis Zéro Gaspi
Programmes ou formations
Metro Richelieu Inc. – Le Guide Mieux choisir mieux vivre de Metro
Coup de cœur : Vanessa Daigle et Cynthia Marcotte, Nutritionnistes – J’en mange
Coup de cœur : KO Éditions Inc. – De la culture des diètes à l’alimentation intuitive : réflexions pour manger en paix et apprécier ses cuisses
Produits alimentaires – Valeurs ajoutées
Congélateur – Petites entreprises
Gagnant : Evive Nutrition – Saphir
Congélateur – Grandes entreprises
Gagnant : Bonduelle Canada Inc. – Pâtes faites de Légumes
Frigo – Entreprises en démarrage
Gagnant : Vivanda Boréal – Pouding protéinés aux gourganes et au chocolat
Frigo – Petites entreprises
Gagnant : Gusta Foods – Hachés végés
Frigo – Grandes entreprises
Gagnant : Agropur – Natrel Plus
Garde-manger – Prêt-à-boire
Gagnant : Harrington – Pétillants Botaniques
Garde-manger – À manger – Entreprises en démarrage
Gagnant : Épice d’or – Base de bouillon végane
Garde-manger – À manger – Petites entreprises
Gagnant : Three Farmers Foods Roasted Fava Beans
Garde-manger – À manger – Grandes entreprises
Gagnant : Patience Fruit & Co (Fruit d’or) – SourCran
Coup de cœur : OLAOLA – Le smoothie à croquer
Coup de cœur : Loounie Food Inc. – Tofu magique
Coup de cœur : Les Aliments JM Inc. (La Morin) – Moutarde La Morin
Coup de cœur : Oliméga Signé caméline – Camélina snack
Coup de cœur : Oh! M’ail M’ail – Ail en purée
Coup de cœur : Océan Vert Inc. Mélange printanier du Québec MIDI
Produits alimentaires – Design d’emballage
Congélateur
Gagnant : Evive Nutrition – Saphir
Frigo
Gagnant : Loounie Food Inc. – Tofu magique
Gagnant : Agropur – Gouda Fort Monsieur Gustav sans lactose
Garde-manger
Gagnant : Harrington – Pétillants Botaniques
Gagnant : Wise By Nature – Mélanges à smoothie fait à partir de fruits lyophilisés
En ébullition
Gagnant : Océan Vert Inc. – Mélange printanier du Québec MIDI
Coup de cœur : Oh! M’ail M’ail – Ail en purée
Coup de cœur : Aliments Bela Peko Inc. – Desserts à base de purée de légumes
Coup de cœur : Macaroni et cie Inc. – Gamme de pâtes alimentaires colorées
Produits alimentaires – Écoconception
Garde-manger
Gagnant : LOOP – Sodas probiotiques
Coup de cœur : Maple 3 – Eau d’érable pétillante bio
En ébullition
Gagnant : Océan Vert Inc. – Mélange printanier du Québec MIDI
Gagnant : NaturSource Inc. – Gamme de produits »Au-delà des Croûtons »
En ébullition
Gagnant : Still Good – UpGrains – Granola revalorisé aux bleuets et chocolat noir
Coup de cœur consommateurs Club DUX
Mille et une noix – Gamme de mélanges gourmands
Coup de cœur du jury d’experts
Les Aliments JM Inc. (La Morin) – Moutarde La Morin
Personnalité de L’actualité ALIMENTAIRE 2022
Gagnant : Luc Prévost, vice-président Exécutif ventes et marketing chez Vegpro International Inc.
Concours étudiant OMNIUM DUX
Collégial
Dominique Morency, Cégep de Limoilou
Universitaire
Élodie Castonguay Girard, Université Laval
ET LE GRAND GAGNANT DU PRIX MEILLEUR PRODUIT :
Gagnant : Evive Nutrition – Saphir
Mention spéciale : Océan Vert Inc. – Mélange printanier du Québec MIDI
Les favoris du public
C’est dans le cadre du populaire vote du public en ligne que les consommateurs étaient invités à voter pour leurs produits et initiatives favoris. Près de 5000 participants se sont prêté à l’exercice et ont élus les produits et initiatives suivants :
Gagnants – Vote du public
Produit
Gagnant : Loounie Food Inc. – Tofu magique
Initiative en communication
Gagnant : PR3 Médias – Moi j’mange
Initiative en accessibilité
Gagnant : AQDFL – Les fruits et légumes qu’on aime !
Initiative en gaspillage
Gagnant : Banques Alimentaires du Québec – Plateforme de gestion des dons en denrées
Initiative en écoemballage
Gagnant : Camellia Sinensis – Camellia Sinensis réduit de 68% les matières de ses emballages
Les participants se sont surpassés cette année et ils ont contribué à l’amélioration de l’offre alimentaire des Canadiens en ayant à cœur les principales préoccupations des consommateurs : Manger mieux, pour sa santé et celle de la planète.
Soyez à l’affût, le baromètre DUX sera de retour dans les prochaines semaines, et pour le moment, voici les principales tendances que DUX a remarqué cette année :
Une liste d’ingrédients simple et épurée
La réduction de la quantité de sucre et de sel ajouté
La hausse du prix des aliments se poursuivra au Canada en 2022, selon un rapport annuel préparé par des chercheurs de quatre universités canadiennes. Le rapport tient compte de l’inflation alimentaire, c’est-à-dire de l’augmentation progressive de la valeur des produits alimentaires au détail.
Pour 2022, le rapport prédit une augmentation d’entre 5 et 7 % à l’échelle nationale.
« Pour une famille de quatre, cette augmentation représente 966 $ de plus sur une facture d’épicerie pour l’année. C’est beaucoup plus que les autres années. »
D’après Sylvain Charlebois, directeur du laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire à l’Université Dalhousie et chef de projet du rapport.
On s’attend donc à des hausses jusqu’à 8 % dans la catégorie du service alimentaire de restauration et pour les produits laitiers, explique le chef de projet.
Selon Sylvain Charlebois, l’augmentation des prix alimentaires au Canada s’explique par trois facteurs.
Le coût des intrants pour la nourriture, (comme le coût du grain pour nourrir les animaux)
Les problèmes de logistique terrestre et maritime liés à la chaîne d’approvisionnement
La pénurie de main-d’œuvre
Rappelons que :
L’inflation s’est établie à 4,7% en novembre 2021 par rapport à la même période en 2020, d’après l’Indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada; octobre avait vu un niveau pareil. Il s’agit d’un sommet en 18 ans.
Au Canada, ce sont les prix de l’essence (+43,6 %), d’aliments tels que les légumes (+9,8 %) et des meubles (+4,6 %) qui étaient parmi les plus grands moteurs de l’inflation en novembre.
Comment réduire sa facture d’épicerie ?
Avec le prix du panier d’épicerie qui augmente sans cesse, ça devient acrobatique de bien manger sans trop dépenser. Voici quelques trucs et conseils pour y arriver :
LE TOP 3 :
Manger local et de saison. …
On nous le répète sans cesse, mais cette façon de consommer devrait s’ancrer dans nos habitudes. Il faut profiter de l’abondance des récoltes pendant l’été et l’automne et se tourner vers les légumes-racines durant la saison froide. Et surtout acheter local. C’est bon pour l’économie d’ici, écologique, souvent plus frais et meilleur marché, en raison des coûts de transport moindre.
2. Choisir les marques maison.
Les marques maison des épiceries se comparent aux grandes marques nationales. Souvent, seule l’étiquette diffère, car les produits sont fabriqués dans les mêmes usines. On a la même qualité pour beaucoup moins cher, en raison entre autres des coûts de marketing allégé.
3. Consulter les circulaires. …
Pas moins de 72 % des Québécois utilisent des moyens comme les circulaires pour réduire leurs dépenses alimentaires, selon le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
MAIS AUSSI :
Apprêter les aliments fatigués
On ose cuisiner les aliments en fin de vie, un peu durcis ou flétris. Malgré leur piètre apparence, ils conservent tous leurs nutriments. Si leur texture n’est plus de premier ordre, le goût est toujours au rendez-vous. On peut se servir des pommes brunies pour les compotes, des légumes ramollis pour les potages, ou de pain sec émietté pour les chapelures maison. Garder les feuilles et les tiges de nombreux légumes, comme les tiges de brocoli, on peut accommoder en potage, et les fanes de carottes s’apprêtent en pesto par exemple.
Utiliser les applications mobiles de rabais. …
De nombreuses applications pour téléphone intelligent ou pour tablette proposent des promotions intéressantes. Certaines, comme Flipp et Reebee, regroupent les circulaires de tous les points d’achat favoris de l’utilisateur, à partir desquelles celui-ci peut créer une liste d’épicerie selon les rabais qui l’intéressent.
Ne pas trop planifier. …
C’est une bonne idée de prévoir les repas pour éviter les achats superflus, mais parfois on planifie trop. Mieux vaut garder une certaine flexibilité et laisser des journées pour vider le frigo. L’art d’apprêter le « touski » (tout ce qui reste) s’avère d’ailleurs un excellent moyen de réduire la facture bouffe.
Acheter à mesure. …
Il peut être judicieux de faire ses emplettes plus souvent plutôt que d’acheter en une fois pour une longue période.
On peut faire des provisions de denrées non périssables en fonction des rabais, et retourner chez l’épicier au gré de ses besoins, pour s’approvisionner en produits frais. Ainsi, on risque moins de gaspiller des aliments, faute d’avoir eu le temps de les cuisiner.
Avoir recours au congélo
La congélation est notre meilleure alliée pour réduire le gaspillage et économiser. Autre truc à adopter : récupérer les pelures de légumes et les os de viande, qu’on congèle dans des sacs refermables pour préparer des bouillons maison.
Privilégier des coupes et des viandes moins chères
Les viandes à mijoter, comme la longe de porc ou les cubes de bœuf, font des repas savoureux à moindre coût. Comme elles sont plus faciles à conserver et à réchauffer, on peut les préparer en grande quantité et les congeler. D’une viande à l’autre, les prix varient aussi beaucoup.
Cuisiner en groupe
Mitonner 20 plats avec seulement 20 $ ? Oui, oui, ça se peut, quand on cuisine avec la famille, les amis ou les collègues. Se regrouper permet de mettre en commun temps, argent et connaissances pour préparer des plats économiques et variés. Si cette formule nous intéresse, on peut aussi adhérer à l’une des 1 288 cuisines collectives du Regroupement des cuisines collectives du Québec (www.rccq.org). Une idée judicieuse pour les personnes vivant seules.
Quelques pièges à éviter lorsque vous faites votre épicerie !
Éviter les produits transformés. …
L’achat de produits transformés fait augmenter la facture – ils sont souvent superflus.
Jouer au DJ. …
La cadence influence le temps qu’on passe dans un lieu de vente, le montant qu’on dépense et les informations qu’on retient. Une musique lente avec un niveau sonore bas, comme celle diffusée dans les épiceries, a pour effet de nous faire prendre plus de temps pour effectuer nos achats et nous incite à dépenser davantage, selon une étude de la Burgundy School of Business.
À l’inverse, on se déplacerait plus rapidement et on achèterait moins sur une musique plus rythmée.
Alors jouez les DJ et mettez une musique adaptée dans vos oreilles lorsque vous faites vote épicerie.
Garder des collations en réserve
Règle fondamentale pour une petite facture : ne jamais faire son marché le ventre vide. On garde donc des petits en-cas dans le sac à main ou dans la voiture, comme des noix, des barres tendres ou des craquelins.
Rester concentré
Pour s’en tenir à sa liste d’épicerie et ne pas se laisser distraire. Il faut comprendre ce qui nous influence, on évite par exemple de se rendre au supermarché quand on est fatigué, puisqu’on cherchera à se redonner de l’énergie.
On privilégie les moments où l’achalandage est moins élevé pour rester concentré sur ses achats et être moins stimulé et on choisit aussi avec qui on y va. La facture peut monter vite si on cède aux envies des uns et des autres.
Faire ses comptes
Les Québécois déboursent en moyenne 9 700 $ par année en produits alimentaires, ce qui représente environ 12 % du budget annuel d’un ménage, selon le MAPAQ. Mais beaucoup de gens ne savent pas vraiment combien d’argent ils consacrent à l’épicerie.
Ils peuvent, par exemple, estimer le total de leurs achats à 600 $ par mois, alors qu’ils dépensent plutôt 1 000 $.
Pour avoir l’heure juste, il faut entrer toutes les dépenses liées à l’épicerie sur une liste ou dans un tableau, pendant un mois. On pourra alors équilibrer son budget de façon plus réaliste.
CONCLUSION :
La plupart des programmes de fidélité permettent de récupérer des ristournes significatives.
Une des notions essentielles en alimentation c’est : Réduire le gaspillage alimentaire !
En effet, éliminer le gaspillage de nourriture est un enjeu économique pour le détaillant afin de réduire ses pertes et ses coûts de marchandise et cela permet aussi pour le consommateur d’économiser de façon significative ses dépenses.
Et c’est plus simple qu’on le pense !
Une façon simple pour le consommateur c’est par exemple :
de choisir des formats adaptés à ses besoins
de veiller à garder le frigo à la bonne température (autour de 4 ºC) pour éviter la prolifération de micro-organismes qui dégradent les aliments prématurément.
d’emballer les repas en portions individuelles, en effet on ne peut pas congeler une deuxième fois les aliments pour des raisons sanitaires.
L’entaillage consiste à pratiquer une blessure mécanique à travers l’aubier. Elle permet d’intercepter une partie de cette eau d’érable et de la canaliser au moyen d’un chalumeau vers un système de collecte (tubulure ou seaux). Il faut bien noter que l’entaille en elle-même constitue une blessure.
Voici les cinq (5) choses à savoir si tu veux faire un entaillage de qualité dans le respect de l’arbre.
L’équipement Si tu utilises des chaudières pour récolter ton eau, c’est préférable d’entailler le plus tard possible dans la saison pour augmenter la productivité de ton érable. Si tu entailles aussi tôt qu’une érablière avec un système à tubulure, l’entaille risque de commencer à cicatriser avant même le début des premières coulées.
La circonférence de l’érable Il faut respecter une certaine circonférence de base de l’arbre avant de pouvoir entailler. La Fédération suggère 25,5 po. Personnellement, nous commençons à 27,5 po. C’est une tradition chez nous, ça ne s’explique pas vraiment ça a l’air!
La distance entre les années Une des choses les plus importantes, c’est la distance entre les entailles d’une année à l’autre. Il faut impérativement les espacer de 8po de hauteur et de 4 po vers la droite ou la gauche. Pour bien voir où la dernière entaille a été faite, on fait un point de peinture quand on désentaille à la fin du printemps.
La profondeur de l’entaille La profondeur de l’entaille est de maximum 1¾ po. Comment on calcule ça? Sur chacune de nos mèches de perceuse, il y a un gabarit. Ça nous permet d’être efficace et de faire attention à nos grosses plantes.
La santé de l’arbre. Évidemment, il faut que l’érable soit en santé. Pour savoir si c’est le cas, on regarde son apparence : écorce, branches et tronc.
Maintenant que tu sais tout ça, il ne te reste qu’à identifier les érables sur ton terrain, d’aller les entailler et de profiter de l’eau d’érable et de tout ce qu’elle a de bon à t’offrir !
S02E17 – Je bois local, Fier au Winter Warmer 2022 ! 🍺
Un premier festival de bière en 2022, et on sent déjà que les gens avaient hâte de se retrouver autour de tentes de microbrasserie à découvrir les bières offertes!
L’AMBQ présente la première semaine des bières de micro du Québec.
Du 1er au 10 avril 2022, l’Association des microbrasseries du Québec (AMBQ)présente la toute première Semaine des bières de micro du Québec. À travers les régions du Québec, c’est plus d’une centaine d’activités qui sont proposées pour mettre de l’avant le savoir-faire des microbrasseries d’ici.
Avec quelque 300 microbrasseries au Québec, l’industrie est en plein développement. Ce sera l’occasion de célébrer nos bières et notre savoir-faire d’ici grâce à plusieurs activités et événements qui se dérouleront partout au Québec. Qu’il s’agisse de conférences, dégustations, lancement de produits, visites ou porte-ouvertes, les microbrasseries célébreront la culture bière et feront découvrir ou redécouvrir cette industrie aux consommateurs.
Pour en savoir plus sur la programmation, il est possible de consulter lesite internet de l’événement où l’ensemble des activités sont présentées. Une campagne de promotion sur les médias sociaux a déjà commencée avec le mot-clic #buvonsmicro.
Des défis pour le secteur :
Même si on retrouve de plus en plus de bières de microbrasseries dans les dépanneurs et les épiceries, au grand bonheur des consommateurs, l’industrie fait face à plusieurs enjeux, dont l’élargissement des canaux de distribution comme les marchés publics et la livraison auprès des consommateurs.
À propos de l’Association des microbrasseries du Québec (AMBQ) Créée en 1990, l’AMBQ a pour mission de regrouper, soutenir, représenter et promouvoir les microbrasseries du Québec.
S02E16 – La Canette accueille – C’est juste de la bière ! 🍺
Un épisode en franglais et avec beaucoup de gens qui se sont réunis chez le détaillant spécialisé, La Canette Villeray .
Question de prendre le temps de jaser du projet C’est Juste de la Bière!
En gros, ça suffit les mauvaises langues et le négativisme qui vient parfois dans l’univers brassicole. On veut seulement partager une bière entre amis. Le projet est brassé chez BG Brasserie Urbaine Charlesbourg .
Autour du micro pour cet épisode on retrouve : Jean-François Legentil, Matt McGachy, Gabri-Ailes Sirois Duguay, Noah Forrest, Craig Thorn et Kevin Gédéon
Plus de produits du Québec sur les tablettes, IGA lance l’Accélérateur local IGA.
Une initiative qui permettra d’accompagner et de soutenir des entreprises du Québec, dans le développement de nouveaux produits en agroalimentaire.
La bannière invite donc les entrepreneurs de toutes les régions du Québec, qui ont développé un produit alimentaire ayant le potentiel de dynamiser l’industrie et qui souhaitent percer le marché de l’alimentation à présenter leur projet.
Nourrir les bonnes idées des entreprises d’ici
Le Québec compte de nombreux produits savoureux et innovants conçus par des entreprises d’ici, mais le processus de développement d’un nouveau produit peut comprendre son lot de défis.
IGA souhaite donner un coup de pouce aux entreprises d’ici en mettant ses ressources à leurs dispositions, ceci en impliquant dans le processus sur la collaboration des marchands locaux IGA, eux-mêmes des entrepreneurs indépendants.
La bannière mise sur son réseau de plus de 300 familles de marchands indépendants qui sont très impliquées dans leur communauté pour mener à bien cette initiative.
IGA, des entrepreneurs d’ici qui soutiennent des entreprises d’ici
De nombreux produits conçus par des entreprises québécoises se sont taillé une place en épicerie grâce à leur marchand local IGA. Ces derniers ont le flair pour dénicher des produits innovants et distinctifs. D’ailleurs, le local a toujours fait partie de l’ADN d’IGA. L’implantation régionale de ses marchands combiné avec la proximité avec les entreprises agroalimentaires sont une porte d’entrée super importante et intéressante pour la bannière.
Cette dernière souhaite donc mettre à profit sa connaissance de la clientèle et sa proximité avec les consommateurs en invitant les marchands IGA à agir à titre de mentors, et à offrir des bancs d’essai pour faire goûter les nouveaux produits en magasin.
Les experts d’IGA
Les experts d’IGA fourniront des conseils pratiques, partageront leur savoir-faire et ouvriront des portes dans le réseau de leurs partenaires d’affaires.
De la mise en marché au marketing, en passant par la logistique et les finances, chaque entreprise accélérée profitera d’un accompagnement personnalisé, mais aussi d’un accès exclusif aux ressources d’IGA afin de maximiser ses chances de réussite de la commercialisation de leur produit.
IGA s’allie également avec différents partenaires commeMYCÉLIUM, un incubateur d’entreprises en transformation alimentaire qui accompagne des entrepreneurs dans leur phase de démarrage, et l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels de l’Université Laval (INAF), le plus important regroupement de chercheurs au pays qui se consacrent à la recherche et à l’innovation dans le domaine des aliments et de la santé.
Cette collaboration permettra de mettre en commun les forces de tous et d’agir de façon complémentaire pour soutenir les entrepreneurs.
L’Accélérateur local IGA en bref
Un accélérateur pour les entreprises qui ont développé des produits ayant le potentiel de dynamiser l’industrie alimentaire québécoise.
Un projet représentant un investissement annuel de 1 M$ en ressources matérielles, financières et humaines.
Une équipe dédiée à chaque entreprise et composée des experts pertinents, choisis en fonction de la réalité et des enjeux de l’entreprise.
Une cohorte d’environ une dizaine d’entreprises d’ici sera recrutée chaque année.
Les entreprises intéressées à faire partie de la première cohorte ont jusqu’au 31 mai pour s’inscrire au accelerateur.iga.net afin de présenter leur projet et de soumettre leur candidature. Dans le site de l’Accélérateur local, les entreprises devront remplir un questionnaire pour se décrire et pour parler un peu plus en détail de leur produit.
Oui, non, pas sûr-sûre… Bref ! Je suis allé jaser avec l’un des co-propriétaires, Karl Magnone, et leur nouveau spécialiste en bière Julyen Renaud. C’est maintenant le temps de découvrir le projet Tite Frette et qui est derrière cela.
Je vais vous parler lors de 4 bières différentes dont 2 bières qui célèbrent le 30e anniversaire du Dépanneur de la Rive à Cap-Rouge (Québec), le pionnier de la vente de bières de microbrasseries au Québec. Gilles Dubé, PDG de Brasseurs du Monde, m’a demandé il y a environ 2 ans si Danny Chabot le propriétaire du Dep de la Rive avait quelque chose à fêter prochainement. Je lui ai mentionné qu’il allait fêter son 30e anniversaire vers la fin de 2021. Avec sa grande générosité, Gilles a décidé de brasser pas 1 seule bière mais 2 pour l’occasion.
Voici ces bières :
Le Visionnaire, avec la caricature de Danny sur l’étiquette, est une bière blonde de type saison rustique à 5,6% d’alcool ayant séjourner en barrique de chardonnay. C’est une bière collaborative. Microbrasserie Charlevoix, Le Corsaire, et Le Bilboquet se sont joint aux Brasseurs du Monde pour brasser cette merveilleuse bière de soif complexe en bouche. Sa finale de raisins lui donne un charme incroyable. C’est un délice !
Pour la 2e bière, après une absence de 10 ans c’est le retour de la Cuvée Spéciale du Dep de la Rive. Nous parlons ici d’un Barley Wine (vin d’orge) à 11,9% d’alcool vieilli en barrique de whisky. C’est une bière très chaleureuse qui convient parfaitement à nos hivers québécois. On goûte le sucre d’orge, le malt, le bois, le whisky et des notes fruitées. C’est bon en … Un des tops à vie selon moi ! Cette version est beaucoup supérieure à celle d’il y a 10 ans qui était déjà incroyable. Ce n’est pas peu dire ! Son seul problème, et s’en est tout un, il n’y aura qu’un seul brassin alors il faudra faire vite pour s’en procurer. Vous pouvez faire des provisions car elle peut se garder facilement 10 ans si vous êtes capable d’attendre tout ce temps.
le Visionnaire
La cuvée spéciale du Département de la Rive
Maintenant pour les amateurs de IPA, je vais vous présentez une Double NEIPA de la Microbrasserie l’Ironie du 13 qui fait brasser leurs produits chez Ras L’Bock en attendant que leur brasserie soit ouverte cette année à St-Romuald sur la Rive Sud de Québec. La DDDDDDDDDDDDDH (13 H) est un gros jus houblonné à 8% d’alcool brassé avec les houblons Mosaïc, Simcoe, Amarillo, et Columbus, et est ultra aromatique avec des saveurs de mangue, de fruit de la passion, de pamplemousse et de citron. On détecte aussi des traces de résine d’épinette. Son IBU est de 25. C’est la présence aromatique des houblons et non l’amertume qui est mis de l’avant. C’est vraiment très bon !
À l’aube de la St-Patrick, je devais au moins vous présenter une bière pour le Saint Patron des irlandais. Voici la Charlotte de Roquemont Microbrasserie à St-Raymond-de-Portneuf qui est une rousse de type irlandaise à 5,8% d’alcool qui je pense est la première bière de cette microbrasserie. Cette rousse foncée avec des reflets rougeâtres offre du côté olfactif des notes de caramel et une certaine torréfaction. Sur le plan gustatif, on détecte bien le malt qui est enrobé dans un délicieux caramel pas trop sucré et une jolie torréfaction en finale avec des notes de noisettes. Elle se prend vraiment très bien.
Surtout ne suivez pas cet ordre si vous buvez les 4 bières la même journée. Gardez la Cuvée Spéciale pour la fin, c’est un excellent digestif à prendre devant un foyer.
On se retrouve le mois prochain pour une autre chronique bière.
Faites-vous partie des gens qui font rimer pratiquement chacune des saisons avec la conservation ?
On fait des réserves pour l’hiver, on s’assure d’avoir nos fruits et légumes locaux en bocaux à l’année longue… Même si on a accès à presque tous les produits sur 12 mois, j’adore poursuivre cette tradition : la préparation des confitures et des cornichons, la congélation, etc.
Notre climat restreint tout de même la disponibilité de certains produits, plus exotiques disons, demandant plus de chaleur pour grandir. C’est le cas de la pomegrenade, accessible à l’année longue dans 2 de ses variétés, la sucrée et la semi-sucrée. Il existe cependant une variété qui est très acidulée, utilisée dans la confection de mon ingrédient magique et fétiche de cuisine, la mélasse de pomegrenade. Je l’incorpore dans une bonne partie de mes recettes, bien qu’elle soit un des rares produits que l’on ne retrouve pas ici. Avoir accès à ce fruit, je serais certainement à plein temps dans ma cuisine, très heureuse de faire ma propre mélasse.
Pomegrenade – Grenade (pomme grenade)
La grenade, que l’on appelle parfois pomme grenade, est un fruit rond dont le nom signifie « abondant en grains. » Sa peau est épaisse, lisse et bien brillante. … Selon la variété et la maturité de la grenade choisie, les arilles sont rose pâle ou rouge rubis, et plus ou moins sucrés et acides.
Saviez-vous qu’il faut environ 60 kg de pomegrenade pour obtenir un peu moins de 5 litres de mélasse ? C’est un processus similaire à celui de la confection du sirop d’érable.
Au Québec, puisqu’on n’a pas accès à cette variété de pomegrenade, on peut produire notre mélasse avec la pomegrenade sucrée, ce qui ne donne toutefois pas le même goût. En alternative, je me procure ici en épicerie libanaise celle de la marque Grotte Jeita, quand je n’ai plus en inventaire ma favorite.
La mélasse de pomegrenade peut remplacer toutes les vinaigrettes et se marie harmonieusement à n’importe quel type de salade verte. Je l’utilise aussi pour arroser mes viandes, grillades et saucisses libanaises. Je l’ajoute aussi sur mes œufs miroir, que je saupoudre aussi de sumac. Bien sûr, je l’utilise dans plusieurs de mes plats, comme dans la farce du kebbe ou celle de mes feuilles de vigne et dans mon plat de ocra.
J’aime cette saveur que j’incorpore partout, et puisque les tartares sont selon moi une excellente façon de laisser libre cours à notre créativité, voici ma version…
S02E14 – Bob Mangle présente les 100 ans du Vasloppet
On est autour d’une table chez Bob Magnale à Acton Vale avec Christian Roberge et Mattias Gruvman pour voir le Vasaloppet, qui fête ses 100 ans en Suède.
Nous avons Stef Dèls alias @drunkfrenchcanadian comme public, et je m’excuse d’avance pour son manque de micro. Comme vous pouvez l’imaginer, nous parlons de Bob Magnale et de plein d’autres choses comme les IPA, les barriques et le petit dernier cidre du Sommelier Nordiq .
Jean-François Legentil est de retour après l’épisode du L4PACK de Noël au Fermentor.
Ce coup-ci, on voulait parler de plein de choses diverses et avoir autant de fun. Lors de notre épisode, on jase avec une personne qui a aussi plein de choses à dire : Jan-Philippe Barbeau de Belle Gueule.
Depuis quelques années il y a une explosion de bières sans alcool sur nos tablettes au Québec. Nous sommes bien loin d’il y a une trentaine d’années. Les premières bières sans alcool que nous avons eu sur nos tablettes venait de l’Europe comme l’Allemagne qui a maîtrisé cette technique depuis des centaines d’années. Il y avait également la 0,5% de Molson qui fût dans les premières ici. Les bières tels que Bitburger Drive, Beck’s sans alcool, Grolsch sans alcool, … étaient celles que les gens s’appropriaient à l’époque.
*Pour faire partie des bières sans alcool, une bière ne doit pas avoir plus de 0,5% d’alcool.
Vers 2017, une microbrasserie de Drummondville, BockAle, frappe fort en sortant la première bière sans alcool de microbrasserie au Québec, qui est une IPA nommé Découverte. Ce fût une révélation pour bien des gens qui ont dégusté cette bière houblonnée avec des notes d’agrumes. Elle portait bien son nom. BockAle a également sorti la Berliner Sonne et la Trou Noir qui sont 2 autres bières non alcoolisées, une Berliner Weisse et une Stout. BockAle a continué à développer ce marché initialement rare au Québec. Ils en ont présentement environ une dizaine.
Depuis l’arrivée de BockAle avec leurs bières sans alcool, plusieurs autres microbrasseries québécoises ont emboité le pas. J’en ai rapidement trouvé une quinzaine. Le consommateur est maintenant choyé. Il a la possibilité d’acheter des produits d’ici sans alcool et pas seulement des bières blondes comme auparavant. Le choix est très varié : blonde, rousse, IPA, Milkshake IPA, Black IPA, Stout, Berliner Weisse en différentes versions, différentes blanches, … C’est même possible d’avoir une bière sans alcool et sans gluten avec la Glutenberg sans alcool.
En pleine pandémie, à l’automne 2020, Le Bazaar Microbrasserie à Montréal voit le jour en sortant leur première bière la WOW NEIPA. Ce fût un gros WOW en bouche, tellement que quelques mois plus tard la WOW NEIPA version houblon Eldorado remporte l’argent au Canadian Brewing Award 2021 tandis que leur Berliner Weisse au fruit de la passion nommée Alyss remporta l’OR. En seulement 1 an, ils ont sorti une dizaine de produits de qualité sans alcool à découvrir.
La Brasserie Grande Allée à Boisbriand est également près de 10 bières sans alcool avec ses bières Nord Star.
Brasserie Vrooden a 6 produits, Sober Carpenter et Bière sans alcool en ont 5, Brasseurs du Nord (Boréale) et Brasseurs du Monde en ont 4 et La Voie Maltée en ont 3, Le Trèfle Noir et Les 2 Frères en ont 2, tandis que La Barberie, Siboire, Ras L’Bock, Brasserie Maltco, et Brasseur sans Gluten (Glutenberg) en ont 1. Et ce n’est certainement pas fini…
Même la Ferme du Ruisseau Vert à Maria en Gaspésie a mise en marché une eau pétillante aromatisée avec du houblon. Ce produit s’appelle Houblon Pétillant.
En février, pour plusieurs c’est le mois sans alcool. J’espère que cette chronique vous facilitera la tâche et vous aidera à faire de bons choix sans alcool avec en priorité les produits du Québec.
Savais-tu qu’il t’est possible d’être gourmand/e jusqu’à tes lunettes ?
J’ai fait la belle découverte d’une entreprise bien de chez nous qui offre des montures canadiennes et/ou éco responsables ; fait de matériaux recyclés dont du MARC de café (t’sais le résidu qu’il reste après que tu aies fait couler ton café et que trop souvent on jette) ou même de coquille de mollusques…
La fille trippeuse de café, de fruits de mer et de solutions antigaspi a été tout de suite conquise par le concept de cette lunetterie situé dans la capitale nationale.
Andrée et Amélie, fondatrices de cette lunetterie alternative sont des gourmandes de nature et adorent créer des partenariats avec de succulentes entreprises de leur région. Ayant auparavant travaillé 6 ans ensemble dans le domaine de l’optique, c’est en octobre 2021 que les portes de leur projet commun ouvrent.
crédit : « Le Soleil »
crédit : Juan David Molina Velasco
C’est en décembre 2021, que j’ai eu la chance de collaborer avec elles pour offrir à leur clientèle une recette bien unique où l’utilisation du marc de café serait la bienvenue. D’ailleurs, elles avaient eu la vision d’unir de délicieux produits dans un panier cadeau pour en faire le tirage durant les fêtes.
Je me suis alors amusée à créer cette recette de dessert, qui oui était parfaite pour Noël , mais le sera tout autant sur votre table de la Saint-Valentin !
Dans cette recette, j’utilise des produits de chez CASSIS MONA & FILLES, entreprise familiale basée à l’Île d’Orléans, leur super site (comprenant restaurant, crèmerie, boutique et plus) fera définitivement partie de mon road trip à l’été 2022 !
Gros coup de cœur pour leur Crème de Cassis qui est excellente en cocktail avec un bon mousseux sec ou encore sur une crème glacée pour un bon dessert ! (Bonne nouvelle : c’est disponible dans la majorité des S.A.Q.)
Dans la recette, c’est la confiture framboise et Crème de cassis que j’ai choisi d’utiliser.
Aussi, j’ai eu la chance de découvrir l’huile Oléique de Tournesol LE PRÉ-RIEUR, produite par une entreprise de Saint-Jean-Port-Joli.
Cette huile est superbe en vinaigrette, pour la cuisson puisqu’elle résiste à une plus « haute » température ou encore dans les desserts (comme dans la recette proposée).
Psst, ils offrent aussi une farine de pois jaune merveilleuse à incorporer plus souvent dans notre cuisine en remplacement de la très populaire farine tout usage ! (Plusieurs points de vente sont offerts sur leur site! )
Utiliser des produits de notre beau Québec pour créer de délicieuse saveur est plus facile que ce que l’on pense !
S02E11 – Dégustons les bières anniversaire du Birra
J’ai l’impression que c’était hier que le Birra ouvrait ses portes. Pourtant, il célèbre cette année ses 6 ans !
Pour l’occasion, je jase avec les copropriétaires Jean-Philippe Lalonde et Weena Cliche.
De nouvelles bières voient le jour en cette journée spéciale, dont des collaborations avec le Vices & Versa et Le Dispensaire. Nous commençons avec une dégustation comparative de ces produits. Merci aussi à Jules Stevenin du Dispensaire pour sa présence.
Un épisode pour découvrir les gars derrière l’Apothicaire !
Ce coup-ci, mon co-animateur est Maxime Dallaire du Vices & Versa, et nous jaserons avec Pierre-Luc Gagné et David Bérard. En 1 an d’existence, nous voyons déjà apparaitre leurs canettes sur les tablettes des détaillants de bière. Ils mettent l’accent sur le grain et sur les feuilles de houblons, mais je n’en dis pas plus.
Salut Salut, bon début de 2022 ! J’avais envie de commencer l’année en te jasant d’un sujet peu glamour et j’ai nommé:
TON DEDANS DE FRIGO….
Parce qu’une cuisine c’est un peu comme un humain, tu peux avoir le plus beau look du monde au premier regard et finalement pas être fonctionnelle pantoute (de l’intérieur) !!!
Je ne passerai pas par quatre chemins pour te poser cette question…
LAVES-TU TON FRIGO ?
(Je t’entends, de l’autre côté de ton écran lancé un mmmouuuuui… pas 100% affirmé et c’est ben correct, je ne te juge pas)
La porte est toujours fermée, c’est facile de l’oublier et de prioriser d’autres espaces et pourtant, si j’avais à choisir un seul espace à entretenir hebdomadairement et à organiser ce serait sans aucun doute : LE FRIGO.
Voici pourquoi :
1. Tout ce qui coûte « cher » s’y retrouve : viande, fromage, pâté, produits laitiers et j’en passe…
2. C’est lui qui décide si notre épicerie restera en bon état et combien de temps…
3. C’est le centre de notre cuisine, combien de fois on ouvre la porte en se disant
« ben voyons y’a rien là-dedans, pourtant je reviens tout juste de le remplir… »
Bon maintenant, que je t’ai bien fais comprendre l’importance de ce super électro… comment on en prend soin et comment on en maximise son organisation ???
Je te conseille de faire ton ménage de frigo une fois par semaine, et ce AVANT d’aller à l’épicerie.
Quelques étapes super faciles
(tu verras au bout de quelques semaines ça deviendra un automatisme)
– Les restants
S’ils ne sont plus en bon état, on les met au compost ou s’ils le sont encore, je t’invite à les congeler pour de super lunchs pour midi pressé.
– Les fruits et légumes
S’ils sont « sur le bord » et que ça te rebute, sort un grand contenant qui va au congélo et hop congèle les pour une soupe ou des smoothies; sinon vite vite on les cuisine !!!
– Les produits laitiers
Valider la date, congeler les petits morceaux de fromages pour une fondue plus tard ou penser à les inclure dans nos repas de la semaine, pssst… le yogourt non ouvert est bon jusqu’à deux semaines suivant la date « de péremption ».
– La viande
On la cuisine ou on la congèle !!! Si on « manque de temps » , une cuisson sans fla-fla, griller ou cuite au four fait la job pour de futurs sandwichs !
– Les mille et un petits pots
Gelée de bleuets, sauce Sriracha, câpres, tu en as tellement que tu ne sais plus quand lui les a achetés : ÇA, C’EST NON.
Oui ce sont des aliments « non périssables », mais le non périssable s’applique lorsqu’ils sont fermés hermétiquement et DANS L’ARMOIRE… pas lorsque ça fait deux ans que tu les repousses vers le fond!
Une fois que ça c’est fait… Lave les tablettes avec un linge bien mouillé à l’eau chaude et légèrement de savon à vaisselle !!! BAM ! Le tour est joué !
Au hockey, chaque joueur a sa zone et c’est ça qui rend une équipe plus forte… Pour ton frigo, c’est la même affaire et c’est toi LE/LA COAH !
À toi de définir les zones de chacun de tes groupes d’aliments
(je joins un schéma pour t’aider, mais encore là c’est de l’inspiration, parce que ça reste TON FRIGO)
PS : Les tablettes et les tiroirs de ton frigo sont amovibles (ça c’est un gros GAME CHANGER).
Parce que tu peux vraiment t’amuser à créer des espaces pour tes besoins. Personnellement, j’ai même retiré certains tiroirs qui me servent de panier à tuques et mitaines d’hiver dans un haut de garde-robe #toutestdanstout !
Maintenant que tu maîtrises les deux premières étapes, ton frigo te remerciera, il ne créera plus de p’tite mousse dans les coins de portes, il ne se sentira pas trop bourré par les mille et un p’tits pots et il deviendra ton meilleur allié pour les
« Qu’est-ce qu’on mange pour souper ? ».
Chez moi, je fais des mini- ménages aux deux jours, ça m’évite de gaspiller de la nourriture et du temps (oui du temps) parce qu’un repas préparé et oublié ça nous fait perdre le temps initial de préparation et le temps d’en préparer un à nouveau !!!
J’espère que ces quelques trucs te seront utiles !
N’hésites-pas à nous partager ton « AVANT / APRÈS » en Story en identifiant « Goutez-le Québec » et Justine Cuisine
À la veille des fêtes de fin d’année célébrons et mettons les Aliments du Québec en vedette ! Il y a plus de 1500 entreprises adhérentes à Aliments du Québec et plus de 25 000 produits vérifiés à mettre sous le sapin ou sur votre table. Repérez les logo Aliments du Québec, Aliments préparés au Québec et leurs déclinaisons bio. Une autre alternative avec plus de 600 restaurants adhérant au programme Aliments du Québec au Menu, il est facile de passer votre commande à temps pour festoyer avec nos chefs québécois.
Appréciez les petits plaisirs de la vie autour d’une tablée entourée de votre famille, personne ne nous empêchera de célébrer avec nos aliments locaux et produits du Québec !!! Mettez les aliments du Québec dans votre panier d’épicerie !
Comment faire découvrir des produits locaux ?
Découvrir des produits du Québec, c’est encore plus agréable lorsque nous sommes entourés de nos amis et de notre famille. Pour créer la meilleure dégustation de produits locaux, visitez les commerçants et artisans de votre région et demandez à vos invités quels sont leurs produits préférés. Par exemple, dressez une liste tous ensemble des produits que vous voulez absolument essayer. Cela vous permettra de constituer un plateau de victuailles remplis de produits québécois ! Une méthode facile pour organiser un festin dont vous vous rappellerez. Demandez aussi à vos invités qui proviennent d’autres régions du Québec de vous faire découvrir les meilleurs produits de leur région.
Voici le type d’aliments que nous vous proposons d’utiliser pour garnir vos plateaux du Québec :
Pain aux céréales et canneberges
Fruits séchés du Québec
Baguette en tranche grillée (idéale pour les fromages crémeux)
Petits cornichons et petits oignons en accompagnement
Moutarde forte
Confit d’oignon
Rillette, galantine ou pâté de canard
Mousse de volaille au porto
Jambon blanc
Foie gras
Saucissons variés (épicés ou non)
Rosettes de porc
Fromages du Québec
Cafés, infusions et autres boissons
Et plus encore …
Dinde farcie, sauce aux atocas, ragoût de boulettes, bûche de Noël… Les repas traditionnels de Noël nous font envie toute l’année! À ces grands classiques s’ajoute une panoplie de petits plaisirs alimentaires gourmands et locaux provenant des quatre coins du Québec. Une fois n’est pas coutume les fêtes de fins d’années sont un moment propice pour explorer nos régions qui regorgent de ces Aliments du Québec !
Voici quelques suggestions en cascades à mettre dans vos bas de Noël et qui fera plaisir aux palais des plus gourmands d’entre vous :
Pour ceux et celles qui ont un palais un peu plus capricieux, il est bon de savoir que ces rosettes sont certifiées sans gluten, sans noix, sans arachides, sans œufs et sans sulfites. Un choix judicieux pour les adeptes de sucreries qui sont malheureusement pris avec des restrictions alimentaires!
Les sablés les plus raffinés et décadents qui soit, avec un assortiment de quatre variétés dont le sablé au chocolat et à la noisette, le sablé au citron et graines de pavot, le sablé viennois avec un cœur en chocolat et les palets aux amandes.
Crème glacée faite à partir de la crème obtenue de la transformation du lait cru en lait de consommation. Fait avec leur crème fraîche, qui rehausse la texture, et lui donne du corps pour de meilleures sensations gustatives. Ils y ont ajouté des morceaux de biscuits de pain d’épices ainsi que du glaçage blanc fromage à la crème qu’il y a sur les biscuits. On y goûte et on en veut encore!
La Bomba Rosa est un gâteau roulé vanillé agrémenté d’un coulis à la framboise, d’une ganache au chocolat et d’un croustillant à la noix de coco grillée. Certifiée sans gluten, sucrée à la purée de dattes, sans sucre raffiné ni matières grasses ajoutés, sans produits laitiers ni agents de conservation, arômes ou colorants alimentaires.
La Morin Poivre Rose allie le mordant de La Morin Originale au parfum délicat du poivre rose pour un goût exquis. On la sert en accompagnement d’un poisson grillé, pour aromatiser un tartare ou sur une viande grillée.
Rôti de côtes croisées avec os ou Cipâte aux trois viandes de Bœuf Québec
En collaboration avec le porc du Québec et le poulet du Québec, Bœuf Québec propose son cipâte pour rassembler et rendre heureux les québécois pour la période des fêtes!
Canneberges entières séchées extra-grosses de chez Nutra Fruit
Célébrons ensemble les Aliments du Québec ! Osons et choisissons les produits d’ici !
Fondé en 1996 par les membres de la Filière agroalimentaire québécoise, Aliments du Québec est un organisme sans but lucratif dont la mission est de promouvoir l’industrie agroalimentaire à travers les marques Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec et leurs déclinaisons respectives, au profit de l’économie québécoise.
Vous allez me dire c’est quoi le bioalimentaire ?
C’est l’ensemble des activités économiques reliées à la production agricole, aux pêches et à l’aquaculture, à la transformation des aliments et des boissons, au commerce de ces produits ainsi qu’à la restauration.
Pour simplifier : le bioalimentaire c’est tout ce qui touche l’agroalimentaire plus l’industrie des pêches.
Cette année, en 2021, Aliments du Québec célèbre ses 25 ans d’existence.
Dans un contexte ou l’achat local prend de plus en plus de place, le consommateur est à la recherche de transparence et d’authenticité !
Il peut donc en toute confiance se tourner vers les marques de certification d’Aliments du Québec pour faire des choix éclairés. Ces logos Aliments du Québec et Aliments Préparés au Québec et leurs déclinaisons biologiques sont les véhicules par excellence pour faciliter le repérage des produits alimentaires québécois en épicerie.
Aliments du Québec est la seule organisation qui garantit la provenance des produits qu’elle contrôle et vérifie.
C’est une organisation québécoise qui encourage les Québécois à manger local en fournissant des repères de confiance à travers ses logos, reconnus par tous.
Aliments du Québec représente plus de 1500 entreprises adhérentes et plus de 25 000 produits qui sont vérifiés pour guider les consommateurs à travers leurs choix en épicerie. Il est un facilitateur au processus d’achat responsable et local et ce dans à peu près tous les départements agroalimentaires des supermarchés.
Les marques de certification, des marques de confiance
Pour porter le sceau Aliments du Québec ou Aliments préparés au Québec ou l’une des déclinaisons biologiques de ses deux marques, les produits doivent répondre à des critères rigoureux et être validés par notre organisation.
Aliments du Québec
Un Aliments du Québec, c’est tout produit entièrement québécois ou tout produit composé d’un minimum de 85 % d’ingrédients d’origine québécoise, et ce, à condition que tous les ingrédients principaux proviennent du Québec. De plus, toutes les activités de transformation et d’emballage doivent être réalisées au Québec.
Aliments préparés au Québec
Un Aliments préparés au Québec, c’est tout produit entièrement transformé et emballé au Québec, fait d’ingrédients québécois et/ou importés. De plus, lorsque les ingrédients principaux sont disponibles au Québec en quantité suffisante, ils doivent être utilisés.
Deux déclinaisons biologiques
Depuis mars 2013, il existe deux déclinaisons des marques Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec. Issues d’un partenariat avec la Filière biologique du Québec et le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV), ces déclinaisons associent le mode de production à la vérification de provenance, afin d’offrir un repère aux consommateurs québécois en quête de produits répondant à leurs préoccupations et leurs valeurs.
Aliments du Québec bio et Aliments préparés Québec bio
Les produits ayant obtenu ces marques de certification répondent ainsi à la fois aux critères de provenance des Aliments du Québec et Aliments préparés au Québec, et à ceux imposés et validés par le CARTV, gardien de l’authenticité des produits d’appellation biologique du Québec. Une double garantie!
Aliments du Québec au Menu
Aliments du Québec au menu est un programme qui reconnaît les restaurants et les institutions qui s’approvisionnent majoritairement en aliments d’ici. Pour que manger local soit possible dans toutes les occasions, aussi bien à la maison qu’au restaurant ou à la cafétéria! Il existe deux volets au programme : un volet restaurateur et un volet institutionnel.
À ce jour ce sont plus de 600 restaurants et 250 établissements institutionnels reconnus, engagés dans cette démarche d’approvisionnement local.
Le Québec compte des centaines d’artisans fromagers talentueux à travers la province qui fabriquent des fromages aussi variés que délicieux.
Familles de fromages
Bien qu’il soit possible de les réunir selon différentes classifications établies, il faut préciser que les fromages sont tous différents par leur terroir, leur fabrication, leur affinage et leur fromager.
Fermes et goûteux, persillés ou crémeux, il y a en a pour tous les goûts ! On définit souvent un fromage selon son type de croûte et de pâte, on retrouve :
Cheddars
De loin le fromage le plus courant au Québec, le cheddar occupe une place toute particulière sur les tables d’ici. Qu’il soit blanc ou jaune, en bloc ou en grains, frais du jour ou vieilli, sa polyvalence en fait l’un des fromages les plus accessibles. Pâte ferme et sans croûte, le cheddar peut inspirer de doux arômes de beurre et de crème lorsqu’il est jeune, des arômes de noisettes, légèrement relevés lorsqu’il est question du cheddar moyen ou de forts arômes révélant des saveurs plus corsées et torréfiées pour les plus vieux cheddars.
Pâtes semi-fermes (ex : Mozzarella, St-Paulin, Raclette)
Ni fermes ni molles, les pâtes semi-fermes proposent des textures souples et lisses. Les semi-fermes sont parfois non affinées, donc sans vieillissement. Lorsqu’elles sont affinées dans la masse, le vieillissement se fait depuis le centre du fromage vers ses extrémités. Alors que lorsqu’elles sont affinées en surface, le vieillissement débute en surface et se fait ensuite progressivement dans la masse. C’est l’affinage d’une durée de quelques mois qui confère un goût de noisettes et de champignons à ces pâtes.
Pâtes fermes (ex : Gouda)
Souvent sans croûte, les pâtes fermes se distinguent par leur texture tendre et élastique. Elles offrent la plus grande variété de fromages de toutes les catégories. Les pâtes fermes non affinées et jeunes ont un goût plus doux et moins développé. Les pâtes fermes affinées dénotent des saveurs plus prononcées. La période d’affinage varie de quelques mois à quelques années. C’est ainsi que la complexité gustative des pâtes fermes se développe.
Pâtes fraîches (ex : Ricotta)
Fromage à pâte fraîche est une appellation désignant un fromage jeune, sans croûte formée, élaboré à partir de lait, lait écrémé, de petit lait ou de composants du lait, et dont la pâte n’a pas été affinée. Cette appellation correspond à une catégorie technologique, celle des fromages non affinés qui sont les plus simples à élaborer
Pâtes molles à croûte fleurie ou naturelle (ex : Bries, Camembert)
Les pâtes molles ont un goût raffiné et légèrement acidulé, mais c’est surtout leur texture onctueuse, crémeuse et parfois coulante qui les rend irrésistibles. Les pâtes molles peuvent être recouvertes d’une croûte fleurie blanche et duveteuse qui provient de l’ensemencement d’un champignon en cours de fabrication. Elles peuvent aussi être protégées d’une croûte lavée, soit brossée avec une saumure à répétition. On la trouve également en version enrichie de crème, en double et triple crème. Les pâtes molles sont ensemencées en surface avec une moisissure qui provoque, par affinage en cave, l’apparition d’une croûte.
Le terme à pâte molle s’applique à un fromage qui, au moment de sa fabrication, ne subit ni chauffage, ni pressage. La pâte est alors onctueuse voire coulante à pleine maturation du fromage.
Le terme à croûte fleurie s’applique à un fromage dont la croûte est couverte de pénicillium, ce qui lui donne un aspect duveteux blanc.
Les pâtes molles à croûte naturelle doivent leurs caractéristiques à leur lait, qui est du lait de chèvre.
Pâtes molles à croûte lavée ou mixte (ex : Le 14 Arpents de Fromagerie Médard)
Le terme à pâte molle s’applique à un fromage qui ne subit au moment de sa fabrication ni chauffage, ni pressage. La pâte est alors onctueuse, voire coulante à pleine maturation du fromage. Les pâtes molles sont ensemencées en surface avec une moisissure qui provoque par affinage en cave l’apparition d’une croûte. Cette croûte peut être lavée au cours de l’affinage, cette opération consistant à laver et brosser la croûte, ce qui favorise son développement et donne au fromage un goût plus prononcé. La phase de lavage à l’eau, tiède et salée, permet d’accélérer et de maintenir la formation d’une croûte souple et d’affirmer davantage les saveurs. Le fromage gagne une croûte moelleuse et épaisse, d’un aspect lisse et brillant et d’une belle couleur jaune.
Pâtes persillées (ex : les Bleus)
Les fromages à pâte persillée ou à pâte à moisissure interne ou encore bleus sont des appellations appliquées à des fromages dont le caillé est ensemencé de penicillium. Le fromage sera aussi parfois percé pour que le champignon se développe.
FROMAGES BIOLOGIQUES
Malgré les défis qu’une telle production impose, certaines fromageries font le choix de la certification biologique pour leurs terres, leurs animaux et leurs fromages.
FROMAGES DE LAIT CRU
Grâce à une flore bactérienne abondante, le lait cru contribue à la création de fromages aux arômes riches et complexes. Nous vous invitons à découvrir ces fromages aux saveurs singulières.
Dans la région de Lanaudière, laFromagerie Champêtre est un fabriquant de fromages, spécialisé en Cheddar en grains, fromage à poutine ainsi que fabriquant d’une gamme complète de fromages fins, dont les réputés : Le Bocké et Le Presqu’ile. Grâce à son offre variée et son service personnalisé, la Fromagerie sert depuis plus de 20 ans une vaste clientèle du marché du détail et de la restauration à l’échelle du Canada.
En effet, avec ses équipements à la fine pointe de la technologie, son vaste savoir-faire et son sens de l’innovation, la Fromagerie Champêtre est en mesure de produire et distribuer des produits adaptés aux exigences spécifiques de sa clientèle issue de la vente au détail, de la restauration et des services alimentaires. La Fromagerie Champêtre se veut également être un partenaire de choix pour des projets de transformation, de coupe et d’emballage.
Sa mission est simple :
« Unir nos forces à celles de la terre pour accroître de façon durable, la richesse collective.»
On retrouve ses différents produits vérifiés Aliments du Québec comme le Boucan, le Bocké, le Presqu’île, la Raclette, le Cheddar en grain, le sieur de Le Gardeur ou le Suisse chez différents détaillants que ce soit IGA, Maturin, fromageries et autres Marchés Tradition.
La Raclette
De son côté, à la tête de la Fromagerie du Rang 9, la famille Dubois vibre au rythme des Appalaches depuis sept générations et nous propose des produits vérifiés Aliments du Québec depuis la région du Centre-du-Québec.
Cette fromagerie artisanale est reconnaissable à son dynamisme. Rang 9 est synonyme d’idées jeunes visant le développement de nouveaux fromages et de nouvelles façons de faire. En effet, soucieux d’une empreinte carbone écoresponsable, ils ont créé un système respectueux du monde qui nous entoure.
Utilisation de lait entier en provenance de fermes locales, ayant pour effet de réduire la distance de transport;
Recyclage biologique des rejets de la fromagerie;
Courte chaîne de distribution, réduction des émissions;
Certification Aliments du Québec : Nos fromages sont d’ici, pour les gens d’ici.
SANS LACTOSE ET SANS SUBSTANCES LAITIÈRES MODIFIÉES
Comme les quatre points cardinaux de la girouette intégrée à son logo, quatre principes de base donnent la direction et guident la fromagerie : détermination, entrepreneurship, finesse créative et innovation. « De Gérard Dubois à son fils Alain, en passant par son maître fromager Olivier, il y a à la Fromagerie Rang 9 la marque unique de talents savamment réunis. Ajoutez-y le sens du détail d’Isabelle et le savoir-faire des collègues et vous avez la recette gagnante.»
Fiers d’offrir un produit digne des plus grandes tables, ces fromagers, sis au pied des montagnes plissées, proposent les pavés de Plessiville.
La forme très reconnaissable du pavé est choisie pour la présentation de la plupart de leurs fromages. Tels de petits blocs d’histoire que l’on tient au creux de la main, les pavés rappellent le brave parcours des premiers pionniers ayant suivi le 9e rang jusqu’à trouver où installer la famille.
Le Mamirolle
La Meule des champs
Le Délice des Appalaches
L’Arrière-cour
Le Champaître
Raclette des Appalaches
Le Louis Dubois
Le Mamirolle
Le Ballot
Célébrons ensemble les Aliments du Québec et découvrons la province au fil des fromageries du Québec !
« La relève de demain : une profession, une norme, une même fierté ! ».
La relève, c’est le thème qui a été choisi pour le 67ème gala de la présidence de la Société des Chefs, Cuisiniers et Pâtissiers du Québec (SCCPQ). Après une pause de deux ans pour cause de crise sanitaire, c’était le grand retour de ce gala annuel des professionnels des métiers de la restauration et des métiers de bouche.
C’est donc au musée de la Civilisation de Québec que membres, professionnels, partenaires et amis se sont retrouvés pour célébrer et remettre les titres nationaux annuelle et autres distinctions. Grâce à la collaboration de la Fondation de l’Association Restauration Québec, en plus de deux bourses de 750 $ remises à des étudiants en cuisine et en pâtisserie, la SCCPQ a invité 50 étudiants provenant de différentes écoles hôtelières de la province pour partager cette grande fête de nos artisans du goût. C’est autour d’un repas 100 % québécois « Aliments du Québec au menu », préparé par les étudiants de l’école hôtelière de Fierbourg et le chef Joseph Sarrazin, accompagné de son équipe du Quarante 7 que se sont retrouvé les convives.
Dominic Jacques chef cuisinier de l’année !
Visiblement ému, celui qui a remporté la populaire émission Les Chefs! en 2012 le chef exécutif et copropriétaire du restaurant Chez Rioux & Pettigrew à Québec, Dominic Jacques, a été sacré chef cuisinier de l’année au Québec. Il succède au chef et animateur montréalais Jonathan Garnier de La Guilde culinaire, qui avait remporté les honneurs en 2019 — ce dernier a conservé son titre en 2020 comme il n’y a pas eu de remise de prix en raison de la pandémie.
Marie Beaudry – Dominic Jacques – Yoann Duroy
En recevant son prix, il en a profité pour rappeler le contexte particulier qui l’a mené avec son équipe à se retrousser les manches. Établi dans le Vieux-Port de Québec, Chez Rioux & Pettigrew a été proactif dès le début de la crise sanitaire en proposant des boîtes repas gastronomiques pour emporter qui ont été très populaires. Le chef et ses associés ont aussi lancé le casse-croûte « interstellaire » Roquette à l’été 2020, qui est revenu en force l’année suivante. Sans oublier l’ouverture du petit voisin, le restaurant Porcelaine, en juillet dernier. Fier de son équipe dont il prend bien soin, ses associés et lui ont mis l’humain au cœur du développement de leurs entreprises, en faisant notamment aménager des espaces d’entraînement et de détente pour leurs employés.
Huit autres chefs cuisiniers étaient en nomination aux côtés de M. Jacques, dont François-Emmanuel Nicol (restaurant Tanière3 à Québec), Émile Tremblay (Faux Bergers à Baie-Saint-Paul), David Hibon (Le Flamant à Montréal), Mathieu Perreault-Jesserey (Bistro Le Coup Monté à Repentigny et l’Assomption), Bruno Léger (Recto Verso à Ste-Adèle), Helena Loureiro (Restaurant Helena et Portus 360 à Montréal), Antonio Varano Trattoria (Casa Rinacchio à Laval) et Yannick Lasalle (Les Fougères à Chelsea).
Nicolas Butelet – Olivier Tribut – Sébastien Bonnefis
Olivier Tribut chef pâtissier de l’année !
Le titre de chef pâtissier national de l’année a pour sa part été attribué à Olivier Tribut, chocolatier et chef enseignant à l’École hôtelière de la Capitale. Il succède ainsi à la cheffe pâtissière Gaël Vidicaire, également de Québec.
En recevant avec beaucoup d’humilité ce prix remis par ses pairs Olivier Tribut a souligné qu’il enseigne depuis un an un nouveau DEP unique en pâtisserie axé sur les produits du terroir québécois.
Parmi les huit autres chefs pâtissiers en nomination se trouvaient notamment Joël Lahon (Château Frontenac), Olivier Duplessy (Pâtisseries et gourmandises d’Olivier, à Rimouski), Ermenegildo Cimmino (Pâtisserie Bel-Air à Montréal), Jacques Chauvet (artiste du sucre), Benjamin Oddo (Maison Oddo à Gatineau), Pierre Thivierge (Pâtisserie Brossard à Brossard) Jean-Guy Perreault (Les boulangeries MariePain à Repentigny) et Jean-Marc Guillot (Hôtel Reine-Élizabeth à Montréal)
Emeline Péro – Cheffe santé 2021
Emeline Péro Cheffe santé de l’année !
Parmi les autres prix remis au cours de la soirée, soulignons également celui du chef santé de l’année décerné à Emeline Péro, la cheffe à la barre du restaurant Les Botanistes depuis mars dernier.
Mme Péro qui succède à la cheffe enseignante de Québec Annie Caron, a travaillé au Saint-Amour aux côtés du chef Jean-Luc Boulay.
Elle signe aujourd’hui chez Les Botanistes, un menu où les légumes sont finement travaillés, sans pour autant délaisser les protéines dans l’assiette.
Les lauréats 2021
Prix nationaux remis par la SCCPQ
Prix Chef cuisinier national de l’année : Dominic Jacques, chef-copropriétaire Chez Rioux & Pettigrew
Prix Chef pâtissier national de l’année : Olivier Tribut, chef enseignant à l’École hôtelière de la Capitale
Prix Cheffe santé de l’année : Emeline Péro, cheffe au restaurant Les Botanistes
Prix lumière : Thomas Delannoy, président de Chef CANADA
Prix Reconnaissance Rollande Desbois : Colombe St-Pierre, cheffe-propriétaire Chez Saint-Pierre
Prix Max-Rupp : François Pellerin, chef-propriétaire Le Garde-manger de François
Prix Méritas : Gaëtan Tessier, chef et enseignant au Centre de formation professionnelle Relais de la Lièvre-Seigneurie
Prix Personnalité : Jonathan Garnier, chef cuisinier, animateur et copropriétaire de La Guilde culinaire
Prix Partenaire économique : Association Restauration Québec (ARQ)
La SCCPQ lance un appel au gouvernement et un message positif à la relève !
« Dans un contexte où le manque de personnel qualifié s’amplifie dangereusement et où la question des salaires est au cœur des préoccupations de nos professionnels, la SCCPQ a un rôle déterminant à jouer», a fait savoir par voie de communiqué son président, Bruno Gagné. « Elle est là pour faire le pont entre le gouvernement et l’ensemble de l’industrie bioalimentaire, et aider dans le recrutement de la main-d’œuvre et l’obtention de conditions de travail plus équilibrées pour ses travailleurs. »
Le vice-président de la SCCPQ, Sébastien Bonnefis, a aussi souhaité livrer un message positif de la profession à la relève présente, à l’opposé de ce qui a été véhiculé dernièrement dans les médias. « Je suis tanné du négatif. C’est possible d’avoir une belle carrière, avec un bon salaire », a-t-il souligné.
Rappelons que la Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec a notamment pour mission de promouvoir la cuisine du Québec et d’œuvrer à son développement culturel, humain et professionnel.
Vidéo : 67ème gala de la Société des Chefs, Cuisiniers et Pâtissiers du Québec (SCCPQ)
Cette semaine, nous allons parler d’Aliments du Québec réalisés à partir du chanvre alimentaire. On qualifie aussi le chanvre comme un super aliment de par ses qualités nutritionnelles exceptionnelles, il est notamment riche en oméga-3 et en protéines.
Mais, c’est quoi le chanvre ?
Le chanvre est l’une des premières plantes que l’homme a su domestiquer à l’époque du Néolithique. Ses origines se trouveraient en Asie et Inde, avant d’avoir suivi l’homme dans ses nombreuses migrations à travers le monde. Aujourd’hui, on l’utilise dans plusieurs domaines, de l’alimentation à la construction en passant par le textile. Le chanvre cultivé est une plante herbacée de l’espèce cannabis sativa.
Pour produire des graines de chanvre, les agriculteurs utilisent bien sûr des variétés particulières, complètement légales. À noter que le chanvre alimentaire est exempt de THC et n’a donc aucun effet psychotrope.
La production du chanvre a été bannie au Canada au début du 20è siècle. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, la culture du chanvre a été permise à nouveau, pour être interdite à nouveau par après. C’est au milieu des années 1990 que le Canada a permis à nouveau la culture du chanvre. Les conditions permettant cette culture sont importantes et restrictives. Le gouvernement canadien veut s’assurer ainsi que les producteurs agricoles cultivent bel et bien du chanvre et non du cannabis.
Comment cuisiner la graine de chanvre?
Le goût de l’huile ou des graines est principalement apporté par la matière grasse. La première touche perçue est légèrement herbacée. Ensuite, le second goût est plus proche de la noisette.
On en extrait une huile riche en nutriments divers et en acides gras. De couleur verte foncée, l’huile issue du chanvre possède une odeur caractéristique qui rappelle celle de l’herbe fraîchement coupée. Son goût est typique de la graine et possède des notes d’herbe et de noisette.
Avec les graines :
Parsemez vos salades de graines de chanvre, glissez-les dans une vinaigrette pour ajouter du croquant à votre sauce, saupoudrez-en un bol de muesli, un yaourt ou pourquoi pas le glaçage d’un cake. Vous pouvez également préparer des Smoothies en ajoutant du chanvre ou réaliser des boissons au chanvre en mixant des graines avec de l’eau et un peu de sucre, ou encore des chocolats maison aux graines de chanvre.
Avec la farine : La farine de chanvre peut se substituer à la farine de blé pour ajouter un élément nutritif à vos préparations. Elle peut être utilisée dans des gâteaux par exemple.
Avec l’huile : L’huile est un excellent assaisonnement. Son goût se révèle en milieu légèrement acide. On peut ainsi faire des tomates-mozarella, avec de l’huile de chanvre et un filet de citron. Ou des fraises avec de l’huile de chanvre, du citron et du vinaigre balsamique. Dans les pâtes, le côté herbeux de l’huile se marie très bien avec le basilic.
Nous pouvons nous procurer les produits alimentaires à base de chanvre à travers nos épiceries et réseaux de détaillants du Québec que proposent différentes entreprises du Québec notamment :
La Coop de Production Lanaufibres qui est une coopérative de producteurs regroupant 16 producteurs agricoles de la région Lanaudière. Ils ont commencé à cultiver le chanvre en 2006 à titre expérimental, fortement inspirés par les expériences menées plus tôt au Manitoba et en Europe. Le chanvre étant une plante aux fibres et à la chènevotte bien plus solides que ce qui est normalement cultivé au Québec, il a fallu adapter la machinerie agricole pour récolter les champs.
En 2008, les premiers produits alimentaires ont été confectionnés et testés au Centre d’innovation et de transformation des aliments de Lanaudière, le CITAL. Il s’agit d’un laboratoire de transformation agroalimentaire qui a permis d’établir les bons procédés de transformation pour ses trois produits: l’huile, la noix et la farine. Et ces produits sont disponibles depuis 2011 au Québec.
La ferme Tourneventquand à elle, est située en zone boréale, à Hébertville, dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Ferme Tournevent est une entreprise agricole de production biologique sans gluten sans OGM dirigé par les propriétaires Guillaume Dallaire et Audrey Bouchard
Véritable exemple de réussite en matière de relève d’entreprise agricole, Tournevent a adopté un modèle d’intégration verticale. En effet, en plus de cultiver 580 hectares sous régie biologique, l’entreprise a intégré un volet de transformation agroalimentaire à ses opérations.
Depuis sa création en 2008, Tournevent n’a cessé d’innover et de se tailler une place de niche dans le secteur des produits biologiques et sans gluten. Tournevent se distingue par des produits 100 % naturels, biologiques, sans OGM et sans gluten. Aujourd’hui, elle cultive plusieurs variétés de canola, chanvre industriel, caméline, lin doré et brun, sarrasin, pois jaune à soupe, lentilles ainsi que l’ail et sa fleur d’ail. En plus de sa production agricole, ses installations comptent un centre de tri et de nettoyage de grains.
INNOVATION – TRAÇABILITÉ – SAVOIR-FAIRE – QUALITÉ – ESPRIT DE FAMILLE ET D’ÉQUIPE – ÉCORESPONSABLE
Graines biologiques de graine de chanvre écalées, de lin doré, lin brun
Huile vierge biologique de chanvre, de lin, de caméline, de canola
Autres produits
Il existe d’autre entreprises qui propose des produits à base de chanvre comme le Groupe La Feuille Verte qui propose à travers ses marques CHANV, CROCX, KOMBUCHANV, CHEMPION, MAISON D’HERBES des produits pour la consommation humaine ou animale, des produits cosmétiques, protéines végétales, des Mixte à boire, etc.
La Feuille Verte commercialise maintenant plus de cent produits à partir du chanvre québécois. Ceux-ci sont disponibles chez près de 1 000 détaillants, ainsi que sur nos différentes plateformes numériques.
Les applications sont multiples avec ce produit, mais là, c’est une autre histoire … Voici quelques produits Aliments préparé au Québec que le groupe commercialise :
Pour faire la différence dans une démarche d’autonomie alimentaire, il faut intervenir sur toute la chaine de l’alimentation en éduquant, sensibilisant et en posant des gestes concrets dans tous les milieux à commencer par le secteur institutionnel.
Les 21, 22 et 23 septembre, on célèbre pour la 2e année les aliments locaux dans les institutions du Québec ! Lors de ces journées, les milieux de la petite enfance, écoles, cégeps, universités, établissements de santé et bureaux de partout au Québec sont invitées à déployer de petites et grandes actions dans leur milieu pour faire connaître aux usagers l’importance de découvrir, cuisiner et déguster les produits d’ici!
Les journées « Les institutions mangent local ! » sont une initiative d’Aliments du Québec au menu et Équiterre, en collaboration avec le Défi 100% local et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
L’événement s’adresse à tous les établissements institutionnels privés ou publics :
Services de garde à la petite enfance (CPE et garderies)
Établissements d’enseignement primaire et secondaire
Établissements d’enseignement collégial et universitaire
Établissements de santé
Milieux de travail
Organisations diverses (OBNL, loisirs, communautaires, saines habitudes de vie)
Entreprises, fournisseurs ou distributeurs.
Et oui, ici aussi on peut consommer des produits locaux du Québec !
Pour ce faire, on vous propose trois types d’activités inspirantes pour célébrer les aliments d’ici dans votre milieu institutionnel dans une « boite à idées » à télécharger ?
Servez des aliments locaux
Aller à la rencontre de producteurs locaux
Organisez des activités participatives et/ou éducatives
Servez des aliments locaux
Choisissez des fruits de saison : En septembre, les aliments frais et locaux abondent, profitons-en pour s’approvisionner en produits de saison !
De la collation au menu complet, faites savoir à votre clientèle ce qu’elle mange et pourquoi en mettant en valeur les produits d’ici. Furetez dans le répertoire des 25 000 produits vérifiés d’Aliments du Québec ou Aliments préparé au Québec, en cherchant par catégories de produits ou par régions. Et n’oubliez pas de repérer les logos Aliments du Québec lors de vos achats
Mettez de l’avant un produit de votre région : Posez-vous la question de savoir quelle est la vedette alimentaire de votre région et mettez-la de l’avant
Aller à la rencontre de producteurs locaux en organisant une sortie thématique
L’automne regorge de possibilités de sorties ou d’activités agrotouristiques qui mettent naturellement en valeur les aliments locaux.
Servez-vous par exemple de l’application « Mangeons local! » développé par l’Union des producteurs agricoles (UPA) pour découvrir un vaste choix d’attraits gourmands ou de circuits thématiques
Visitez un marché public, etc.
Organisez des activités participatives et/ou éducatives
Participez à des ateliers en ligne, webinaire ou formation à saveur local et gourmande.
Fêtez, jouez et amusez votre clientèle.
Réalisez des activités pédagogiques en sensibilisant les élèves à l’alimentation locale.
Le mois de septembre c’est la fin de l’été et le début de l’automne, mais ’est aussi le mois ou chacune de nos régions gourmandes nous invitent à célébrer l’achat local à travers une démarche simple qui est une invitation à nous consommateur, de produire, s’approvisionner, cuisiner et consommer local.
Relevez le Défi 100 % local en mettant plus de produits locaux dans votre assiette, et ce, durant tout le mois de septembre!
Le Défi est ouvert à tout le monde : c’est facile, ludique et ça soutient l’économie des régions du Québec. Choisissez vos défis du mois parmi une liste d’objectifs et recevez des outils et conseils durant tout le mois de septembre pour devenir encore plus locavore.
Que ce soit pour des raisons de goût, d’économie, de fraîcheur ou pour l’environnement, manger local est un choix gagnant pour tous.
D’ailleurs, sur le site d’Aliments du Québec vous pouvez effectuer des recherches et consulter les produits proches de chez vous par catégories :
Boissons
Boulangeries pâtisseries et pâtes alimentaires
Confiseries et produits sucrés
Fruits et légumes
Produits céréaliers
Mets préparés et produits végétariens
Noix, arachides et grignotines
Nourritures pour animaux
Poissons et fruits de mer
Produits laitiers et substituts
Soupes, sauces, marinades, assaisonnements et épices
Viandes
Huiles, autres matières grasses et légumineuses
Et si nous débutions notre exploration gourmande du Québec avec un Aliments du Québec emblématique du mois de septembre ?
En effet, septembre rime avec la saison des pommes qui commence, et il n’y a pas plus local qu’une belle pomme cueillie dans un verger à même son arbre. Quelle douce sensation de croquer à pleine dent dans une pomme du Québec !
En effet, que ce soit en autocueillette, vente en kiosque, achat en ligne, en épicerie ou sur les marchés publics plus de 100 producteurs de pommes partout au Québec vous proposent une multitude de variété de pommes à croquer ou à cuisiner.
Qu’elle s’appelle Vista Bella, Sunrise, Lobo, Honeycrisp, Gala ou McIntosh, elles sont croquantes, juteuses, aromatiques, acides, fermes, épicés ou au goût atypique. Chacun y trouvera sont fruit préféré!
La pomme est un produit pratique, gourmand, santé et versatile que l’on peut apporter facilement partout dans sa poche pour combler nos petits creux.
Elle peut aussi être cuisiné et apprêté de tellement de manière différente. Heum qui n’a pas dans sa mémoire olfactive l’odeur d’une belle tarte aux pommes chaude qui sort du four …
Pour nous guider et choisir nos pommes préférés, Pommes Qualité Québec, fier partenaire d’Aliments du Québec vous propose un petit aide-mémoire sur les différentes variétés disponibles pour vous aider dans votre choix.
Les pommes font d’ailleurs l’objet d’un contrôle de qualité rigoureux assurée par la firme Gestion Qualiterrapour Pommes Qualité Québec. En magasin grâce à son autocollant avec son numéro d’identification (code PLU) il est facile d’identifier l’origine des pommes que l’on achète.
Il est aussi facile de se repérer en magasin en retrouvant le logo Aliments du Québec sur les emballages de vos pommes préférés.
Croquez en toute confiance, c’est bon pour votre santé et notre économie !
Allez visiter les producteurs proches de chez vous, une belle expédition gourmande à faire en famille !
Relevez le Défi 100 % local en mettant plus de produits locaux dans votre assiette, et ce, durant tout le mois de septembre!
Le Défi est ouvert à tout le monde: c’est facile, ludique et ça soutient l’économie des régions du Québec. Choisissez vos défis du mois parmi une liste d’objectifs et recevez des outils et conseils durant tout le mois de septembre pour devenir encore plus locavore.
Défi 100% local est une initiative des Tables de concertation bioalimentaire du Québec (TCBQ).
Une initiative de l’UPA qui revient plus fort cette année !
L’UPA organise depuis près de 20 ans l’événement des Portes ouvertes sur les fermes du Québec, un rendez-vous qui rassemble annuellement autour de 100 000 personnes. Devant l’impossibilité de tenir une telle activité pendant la pandémie, l’idée est venue d’outiller les citoyens pour qu’ils puissent visiter les producteurs agricoles à l’année, que ce soit à la ferme, au marché public ou dans les entreprises de transformation.
Une campagne portée par des ambassadeurs d’ici
Afin d’inspirer la population à consommer localement, l’UPA a choisi de jumeler 16 personnalités québécoises issues de divers milieux à des régions qui ont une signification particulière pour elles. Chaque semaine, de la mi-juin à la mi-septembre, une ambassadrice ou un ambassadeur fera la visite d’un circuit régional et témoignera de son expérience sur les réseaux sociaux. Chacun s’est montré touché par la cause de l’achat local et s’est engagé à faire grandir cet élan d’amour pour nos agriculteurs.
Lien pour télécharger photo des ambassadeurs et les visuels de la campagne
L’événement Les institutions mangent local! revient pour une 3e édition!
Au service de garde à la petite enfance, à l’école, au cégep, à l’université, dans les établissements de santé, dans les cafétérias d’entreprises et dans les milieux de travail, du 20 au 22 septembre 2021, on fête les aliments locaux!
Toutes les institutions du Québec sont invitées à déployer de petites et grandes actions dans leur milieu pour faire connaître aux usagers l’importance de découvrir, cuisiner et déguster les produits du Québec!
Les établissements participants pourront être éligibles à différents prix mis en jeu, pour un total de 8 000$. Joignez-vous à l’événement en inscrivant votre institution!